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AnimauxAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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d’étudier les merveilles de la force créatrice de Dieu. Bien que les animaux meurent de la même manière que les hommes, ils n’ont pas comme eux l’espérance de la résurrection. — II Pierre 2:12; voir les articles consacrés aux différents animaux, insectes, oiseaux et reptiles sous leurs noms respectifs; voir aussi BÊTES SYMBOLIQUES; INSECTES; OISEAUX; POISSONS.
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Animaux impursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANIMAUX IMPURS
{Article non traduit.}
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Anne, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANNE, I
(faveur; charme; grâce).
Prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Anne est la forme grecque du nom Hannah.
Veuve après sept ans de mariage seulement, Anne avait quatre-vingt-quatre ans lorsque l’enfant Jésus fut présenté au temple. Malgré son âge, elle fréquentait assidûment le temple, sans doute depuis le service du matin jusqu’au service du soir. C’est ainsi qu’elle eut le privilège de voir le petit enfant Jésus et de rendre témoignage à son sujet. Ses ‘jeûnes et ses supplications’ indiquaient qu’elle était affligée et qu’elle désirait ardemment et sincèrement l’aide de Dieu. Cet état d’esprit s’explique fort bien quand on considère l’assujettissement auquel étaient soumis les Juifs depuis des siècles et la détérioration des conditions religieuses de cette époque, détérioration qui avait même gagné le temple et sa prêtrise. Quoi qu’il en soit, et bien qu’elle n’espérât probablement pas être encore en vie quand Jésus serait devenu adulte, Anne rendit joyeusement témoignage au sujet de la libération que le Messie qui venait de paraître allait prochainement apporter. — Luc 2:36-38.
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Anne, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANNE, II
(abréviation de l’hébreu Hananiah qui signifie “Jéhovah a été miséricordieux”).
Établi grand prêtre en 6 ou 7 de notre ère par Quirinius, gouverneur romain de la Syrie, il occupa cette fonction jusqu’en 15 (Luc 2:2). Anne était donc grand prêtre lorsque Jésus, âgé de douze ans, stupéfia les enseignants rabbiniques dans le temple (Luc 2:42-49). Le procurateur Valerius Gratus destitua Anne de sa charge de grand prêtre parce qu’il avait, dit-on, outrepassé le pouvoir juridictionnel qu’il tenait des Romains. Bien qu’il ne portât plus désormais le titre officiel de grand prêtre, il est évident qu’il continua à exercer un pouvoir et une influence considérables en tant que grand prêtre honoraire et parce que ses avis influençaient beaucoup la hiérarchie juive. Cinq de ses fils et son gendre, Caïphe, furent tour à tour grands prêtres. Après son arrestation, Jésus fut d’abord conduit devant Anne pour être interrogé par lui avant d’être emmené chez Caïphe pour être jugé (Jean 18:13). Le nom d’Anne figure en tête de la liste des principaux ennemis des apôtres de Jésus Christ. — Actes 4:6.
La riche et puissante maison d’Anne, qui appartenait à la tribu de Lévi, tirait l’essentiel de ses revenus de la vente des sacrifices dans les magasins à l’intérieur du temple. C’était une raison suffisante pour chercher à faire mourir Jésus qui, à deux reprises, avait purifié le temple dont les Juifs avaient fait une “caverne de brigands”. (Jean 2:13-16; Mat. 21:12, 13; Marc 11:15-17; Luc 19:45, 46.) Mais si Anne haïssait Jésus et ses apôtres, c’était sans doute aussi parce que le Christ enseignait la résurrection, dont il donna une preuve vivante en ressuscitant Lazare, et que les apôtres prêchaient et enseignaient la même doctrine. En effet, si Anne était Sadducéen, il ne croyait pas à la résurrection. — Actes 23:8; comparez avec Actes 5:17.
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AnneauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANNEAU
Nom donné à divers ornements que les hommes et les femmes, égyptiens, assyriens, babyloniens, grecs, romains et d’autres peuples de l’Antiquité portaient couramment au nez, aux oreilles ou aux doigts. Ces anneaux étaient en or, en argent, en cuivre, en bronze, en verre, en fer et en ivoire, et certains étaient garnis de pierres.
Le mot hébreu le plus souvent utilisé pour désigner un anneau est tabbaʽath, qui vient d’une racine signifiant “enfoncer”. On peut rapprocher ce terme de l’emploi le plus fréquent de certains anneaux qui servaient à marquer une empreinte sur l’argile ou la cire, en les ‘enfonçant’ ou en les appuyant sur celle-ci. Ces anneaux étaient en or, en argent ou en bronze, parfois garnis d’une pierre sur laquelle était gravé le nom de leur possesseur ou un symbole, tel que le cartouche d’un pharaon égyptien. Certains anneaux étaient garnis d’une pierre fixe, alors que d’autres comportaient un chaton mobile. D’autres encore étaient suspendus à un cordon, que l’on portait probablement autour du cou en guise de collier. — Gen. 38:18, 25.
L’anneau sigillaire d’un monarque ou d’un fonctionnaire était un symbole de son autorité (Gen. 41:41, 42). On se servait d’un tel anneau pour marquer des documents officiels qui ne devaient être ni falsifiés ni altérés, tout comme aujourd’hui on appose officiellement un sceau ou une signature sur certains papiers. — Esther 3:10-13; 8:2, 8-12; Dan. 6:16, 17.
Dans son illustration du fils prodigue, Jésus nous montre le père qui, après avoir pardonné à son fils, ordonne qu’on lui mette un anneau à la main (Luc 15:22). Par ce geste il montrait qu’il lui témoignait de nouveau sa faveur et son affection, et qu’il lui rendait la dignité, l’honneur et le rang qu’il avait auparavant. Jacques, demi-frère de Jésus, conseilla aux chrétiens de ne pas regarder avec faveur les hommes qui portaient un habit splendide ou des bagues d’or (signes de richesse et de haut rang social) (Jacq. 2:1-9). Pareillement, s’il ne condamne pas le fait de porter de tels ornements, l’apôtre Pierre montre néanmoins que la parure spirituelle est beaucoup plus importante. — I Pierre 3:1-5.
UTILISATION SYMBOLIQUE
Il semble que, dans l’Antiquité, l’anneau sigillaire était devenu le symbole d’un objet ou d’une personne de valeur. Ainsi, Conias (Jéhoïakin), roi de Juda, fut comparé à un ‘anneau à cachet fixé à la main droite’ de Jéhovah, anneau qui allait être arraché. Effectivement, Jéhoïakin fut détrôné après un règne très court (Jér. 22:24; II Rois 24:8-15). De même, Jéhovah déclara au fidèle Zorobabel: “Je te prendrai (...) et assurément je te mettrai comme un anneau à cachet, car c’est toi que j’ai choisi.” Comme Zorobabel était un prince de la lignée de David, cette promesse signifiait probablement que, de même qu’on préservait un anneau sigillaire comme quelque chose de précieux, de même la souveraineté de la lignée de David serait préservée en la personne de Zorobabel. À l’époque, cette lignée royale connaissait l’humiliation sous la domination des nations gentiles (Néh. 9:36, 37). Mais l’alliance que Dieu avait contractée avec David était sûre (Ézéch. 21:25-27). Jésus Christ, le véritable Héritier du trône de David, fut effectivement un descendant de Zorobabel. — Aggée 2:23; Mat. 1:12, 13; Luc 3:27.
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Anneau, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANNEAU, II
{Article non traduit.}
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Anneau nasalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANNEAU NASAL
Anneau d’ornement porté au nez, surtout par les femmes. Cet anneau était passé dans le cartilage inférieur droit ou gauche du nez ou dans la cloison nasale (Gen. 24:22, 30, 47; És. 3:21). D’après certaines traductions, chez les Ismaélites, les hommes portaient aussi l’anneau nasal. — Juges 8:24-26.
Le mot hébreu (nézém) traduit par “anneau nasal” peut aussi désigner une boucle d’oreille, ces deux anneaux pouvant avoir une forme légèrement différente. Le contexte permet parfois de déterminer s’il s’agit d’un anneau nasal ou d’une boucle d’oreille. — Comparez Genèse 24:47 à Genèse 35:4; Ézéch. 16:12.
En Proverbes 11:22, une jolie femme dépourvue de bon sens est comparée à “un anneau nasal d’or au groin d’un porc”.
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Anneaux de chevillesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANNEAUX DE CHEVILLES
Ces anneaux, en cuivre, en or, en argent, en fer, en verre ou en ivoire, étaient couramment portés comme ornements dans le Moyen-Orient antique. Des monuments égyptiens montrent des hommes et des femmes portant des anneaux aux chevilles. En Égypte, anneaux de chevilles et bracelets étaient très souvent assortis. Les archéologues ont trouvé dans toute la Palestine de nombreux anneaux de chevilles, notamment des anneaux en bronze dont le diamètre, varie entre 6 et 12 centimètres environ. Au cours des fouilles entreprises à Beth-Schémesch, on a trouvé une paire d’anneaux de chevilles en fer qui ont peut-être été fabriqués à l’époque de David.
Quand l’homme ou la femme qui portait ce genre d’anneaux marchait, ceux-ci pouvaient s’entrechoquer et tinter bruyamment. On mettait parfois des cailloux à l’intérieur d’anneaux creux, afin que ceux-ci fassent du bruit. Il n’y a pas très longtemps, des jeunes filles arabes portaient occasionnellement des anneaux de chevilles auxquels étaient attachées des clochettes. Ces anneaux portés par une femme étaient parfois reliés entre eux par des chaînettes d’entraves. Quand elle marchait, ces chaînettes tintaient et attiraient l’attention sur elle. Elles l’obligeaient également à marcher à petits pas, à pas légers, ce qui était peut-être considéré comme une démarche gracieuse et distinguée pour une femme. — És. 3:16-20.
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AnnéeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ANNÉE
Le principal mot hébreu rendu par “année” est shânâh; il a le sens de “succession” ou “répétition”, et, comme son équivalent en grec eniautos, il emporte l’idée de période de temps. Sur la terre, c’est l’alternance des saisons qui, visiblement, marque l’achèvement des périodes annuelles; quant aux saisons, elles sont gouvernées par les révolutions de la terre autour du soleil. Ainsi, le Créateur a pourvu au moyen qui permettrait de mesurer le temps en années; pour cela, il a placé la terre sur une orbite qui lui est propre et son axe a une certaine inclinaison par rapport au plan de sa révolution autour du soleil. Un autre moyen commode de diviser l’année en périodes plus courtes consiste à suivre les phases régulières de la lune. Ces indications ont été données au début du récit biblique. — Gen. 1:14-16; 8:22.
Dès le commencement, l’homme se servit de ces instruments de mesure fournis par Dieu pour diviser le temps par années et par mois (Gen. 5:1-32). La plupart des peuples de l’Antiquité comptaient le temps au moyen de douze mois lunaires. L’année lunaire commune comprend 354 jours et ses mois ont 29 ou 30 jours, suivant l’apparition de chaque nouvelle lune. Cette année a donc 11 jours 1/4 de moins que l’année solaire vraie, qui est de 365 jours 1/4 (365 jours, 5 heures, 48 minutes et 46 secondes).
AU TEMPS DE NOÉ
C’est à l’époque de Noé que nous trouvons la première indication sur la façon dont on calculait autrefois la durée de l’année. De toute évidence, Noé divisa l’année en douze mois de 30 jours chacun. En Genèse 7:11, 24 et 8:3-5, le “journal de bord” de Noé indique que 150 jours équivalent à cinq mois. Ce rapport mentionne clairement les second, septième et dixième mois de l’année du déluge. Nous lisons ensuite qu’au terme du premier jours du dixième mois commença une période de 40 jours qui fut suivie de deux périodes de sept jours chacune, soit au total 54 jours (Gen. 8:5-12). Signalons qu’une période de temps indéterminée s’écoula entre l’envoie du corbeau et le premier envoie de la colombe (Gen. 8:6-8). Pareillement, une autre période de temps indéterminée s’écoula à la suite du troisième et dernier envoi de la colombe mentionné en Genèse 8:12. Au verset suivant, il est question du premier jour du premier mois de l’année suivante (Gen. 8:13). La Bible ne dit pas comment Noé ou ses prédécesseurs s’y sont pris pour faire concorder une année composée de mois de 30 jours avec l’année solaire.
ÉGYPTE ET BABYLONE
Dans l’ancienne Égypte, l’année comptait douze mois de 30 jours chacun, et l’on ajoutait annuellement 5 jours pour faire concorder l’année en question avec l’année solaire. Quant aux Babyloniens, ils s’en tenaient à l’année lunaire; toutefois, certaines années, ils ajoutaient un treizième mois appelé “Veadar”, pour que les saisons coïncident avec les mois correspondants. Une telle année est dite luni-solaire; de toute évidence, cette année est soit plus courte, soit plus longue que l’année solaire vraie, selon que l’année lunaire comprend douze ou treize mois.
LE CYCLE MÉTONIEN
Puis ont prit l’habitude d’ajouter un treizième mois ou mois intercalaire sept fois tous les dix-neuf ans, ce qui correspondait pratiquement à dix-neuf années solaires vraies. Ce cycle en vint à être appelé cycle
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