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  • Bath
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    • BATH

      Mesure pour les liquides qui correspondait à un dixième d’homer ou à un éphah, mesure équivalente mais pour les soldes (Ézéch. 45:10, 11). Grâce à des morceaux de récipients sur lesquels figurait le mot “bath” en caractères hébreux anciens, on a pu estimer que le bath faisait 22 litres. Cette estimation approximative du bath correspond mieux à la description de la mer en métal fondu dont parle la Bible que l’estimation plus grande (env. 40 litres) qui est faite à partir des écrits de Josèphe. — Voir MER EN MÉTAL FONDU.

  • Bath-Rabbim
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    • BATH-RABBIM

      (fille de la multitude, de beaucoup).

      Dans le Cantique des cantiques, les yeux de la jeune fille sulamite sont comparés aux “étangs de Hesbon, près de la porte de Bath-Rabbim”. (7:4.) Hesbon était une ville située dans le territoire de Gad, mais attribuée aux Lévites (Josué 21:38, 39). Si certains croient que Bath-Rabbim était le nom d’une porte de Hesbon, au nord-est de la ville, en direction de Rabbah (aujourd’hui Amman), d’autres suggèrent que le mot Bath-Rabbim (fille de la multitude) désigne, dans un sens figuré, la ville très peuplée de Hesbon et que la porte est appelée ainsi à cause de la multitude de gens qui entraient et sortaient de la ville ou qui s’assemblaient à la porte. Aux alentours de la ville maintenant en ruines, il existe des traces d’anciens étangs ainsi que d’un grand réservoir. La description poétique donne donc une juste image de la beauté limpide et sereine des yeux brillants de la sulamite, la porte de la ville représentant peut-être son front.

  • Bath-Schéba
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    • BATH-SCHÉBA

      (fille d’un serment; fille d’abondance).

      Fille d’Éliam (Ammiel, I Chron. 3:5) et peut-être petite-fille d’Ahithophel (II Sam. 11:3; 23:34). D’abord femme d’Urie, le Hittite, un des hommes puissants de David, puis mariée à David après avoir été mêlée à un des épisodes les plus noirs de la vie de celui-ci. — II Sam. 23:39.

      Un jour de printemps, comme le soir tombait, Bath-Schéba était en train de se baigner quand le roi David, son voisin, aperçut du haut de la terrasse de son palais cette jolie femme, “très bonne quant à l’apparence”. Lorsqu’il apprit que le mari de Bath-Schéba était à la guerre, le roi, enflammé par la passion, la fit amener dans son palais et coucha avec elle. “Plus tard, elle retourna dans sa maison”, mais au bout de quelques semaines, elle informa David qu’elle était enceinte. David prit alors des mesures pour permettre à Urie de coucher avec sa femme, afin de camoufler l’adultère. Son projet ayant échoué, le roi s’arrangea pour qu’Urie fût tué au combat. Son temps de deuil terminé, probablement une semaine (I Sam. 31:13), Bath-Schéba devint la femme de David et donna naissance à l’enfant. — II Sam. 11:1-27.

      “Mais la chose (...) apparut comme mauvaise aux yeux de Jéhovah.” Nathan, son prophète, tança le roi au moyen d’une illustration dans laquelle il représenta Bath-Schéba comme l’unique “agnelle” d’un homme peu fortuné, Urie, qu’un homme riche, David, prit à celui-ci pour faire un festin à un visiteur. Profondément affligé, David se repentit (Psaume 51) mais, comme Dieu l’avait décrété, l’enfant adultérin, qui est resté anonyme, mourut. Des années plus tard, David connut d’autres afflictions à cause de son péché quand ses concubines furent souillées par Absalom, son fils. — II Sam. 11:27 à 12:23; 16:21, 22.

      Bath-Schéba fut consolée par son mari repentant qu’elle appelle à de nombreuses reprises “mon seigneur”, comme Sara lorsqu’elle s’adressait à son mari (I Rois 1:15-21; I Pierre 3:6). Plus tard elle lui enfanta un fils appelé Salomon, fils que Jéhovah aima et bénit (II Sam. 12:24, 25). Elle eut aussi trois autres fils, Schiméa, Schobab et Nathan, qui fut un ancêtre de Marie, la mère de Jésus. Puisque Joseph descendait de Salomon, les parents terrestres de Jésus pouvaient faire remonter leur famille respective à Bath-Schéba aussi bien qu’à David. — I Chron. 3:5; Mat. 1:6, 16; Luc 3:23, 31.

      Bath-Schéba réapparaît dans le récit biblique vers la fin du règne de 40 ans de David. Ce dernier lui avait juré: “C’est Salomon, ton fils, qui deviendra roi après moi.” Aussi, quand Adonijah, demi-frère aîné de Salomon, tenta d’usurper le trône juste avant la mort de David, Bath-Schéba, conseillée par le prophète Nathan, rappela à David son serment. Le roi plaça aussitôt Salomon sur le trône, et Bath-Schéba devint la reine mère. — I Rois 1:5-37.

      Après que Salomon eut solidement établi son trône, bath-Schéba se présenta devant lui pour intercéder en faveur d’Adonijah et présenter une requête de sa part. Aussitôt, Salomon “se leva à sa rencontre et se prosterna”, et il ordonna qu’on plaçât un trône pour sa mère, “pour qu’elle s’assît à sa droite”. — I Rois 2:13-25.

  • Bâtisseur, bâtir
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    • BÂTISSEUR, BÂTIR

      {Article non traduit.}

  • Bâton, baguette
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    • BÂTON, BAGUETTE

      Shêbét et mattéh sont les mots hébreux les plus fréquemment traduits par “baguette” ou “bâton”. Shêbét désigne une baguette, un bâton (sur lequel on s’appuie) ou encore la “houlette”, le bâton de berger (Lév. 27:32). Peut-être parce que les chefs de tribu portaient un bâton ou un sceptre, shêbét est aussi traduit par “tribu” quand le contexte suggère ce sens (Deut. 18:1; 29:18). La hampe ou le bois d’une lance ou d’une arme du même genre était aussi désignée par shêbét ou ʽêts. — II Sam. 18:14; 21:19.

      Le mot mattéh désigne une branche, une pousse ou un bâton. Comme il peut signifier une “branche”, il est également traduit par “tribu” lorsqu’il est question des tribus d’Israël (Ex. 31:2). D’autres mots hébreux sont également rendus par “bâton”; il s’agit de maqqêl et de mishʽéneth (ce dernier terme désignant un appui ou un support de n’importe quelle sorte).

      Le mot grec traduit par “bâton” est rabdos. Un autre, xulon, qui signifie littéralement “bois” ou un objet en bois, est traduit parfois par “massue” ou par “bâton”, comme en Matthieu 26:47, 55 et dans d’autres textes parallèles.

      UTILISATION DU BÂTON

      On utilisait un bâton pour s’appuyer dessus (Ex. 12:11; Zach. 8:4; Héb. 11:21), pour se défendre ou se protéger (II Sam. 23:21; Mat. 10:10), pour corriger les enfants, les esclaves ou d’autres personnes (Ex. 21:20; Prov. 10:13; 23:13, 14; Actes 16:22), pour le battage (És. 28:27 [les deux mots mattéh et shêbét apparaissent dans ce verset où ils sont traduits respectivement par “baguette” et “bâton”]; comparez avec Juges 6:11; Ruth 2:17) et pour gauler les olives (Deut. 24:20; És. 24:13). Les bergers utilisaient un bâton, la houlette, pour conduire, mener paître et protéger le petit bétail. À propos du choix des animaux qui devaient être donnés au sanctuaire comme dixième, la Loi disait: “Quant à tout dixième du gros bétail et du petit bétail, tout ce qui passe sous la houlette [tout ce qui est confié aux soins du berger], la dixième tête devra devenir quelque chose de saint pour Jéhovah. Il ne devra pas examiner pour voir si la bête est bonne ou mauvaise, et il ne devra pas l’échanger.” (Lév. 27:32, 33). Le berger, dit-​on, se tenait à la porte de l’enclos lorsque les brebis en sortaient. Il avait auparavant fixé à son bâton un morceau de tissu qu’il avait plongé dans de la teinture. Avec ce morceau de tissu il marquait chaque dixième brebis, après quoi il mettait de côté toutes celles qu’il avait ainsi marquées pour les donner comme dixièmes. — Voir Jérémie 33:13.

      UN SYMBOLE D’AUTORITÉ

      Le bâton personnel d’un homme était considéré comme un bien précieux. On pouvait identifier sans le moindre doute le propriétaire de certains bâtons. Ainsi, Juda donna à Tamar son bâton et son anneau à cachet comme gages, jusqu’à ce qu’il lui envoie un chevreau comme salaire des relations qu’il avait eues avec elle (Gen. 38:18, 25). Les chefs portaient un bâton comme symbole de leur autorité. Aussi la Bible utilise-​t-​elle souvent le bâton dans ce sens, pour représenter l’autorité que détenait un homme ou qui lui avait été conférée par quelqu’un d’autre. Le bâton de Moïse devint le symbole de son autorité et de la mission que Dieu lui avait confiée quand il se présenta devant les anciens d’Israël, devant le pharaon et devant les prêtres-magiciens d’Égypte (Ex. 4:29-31; 7:9-12). Dans ce dernier cas, le bâton est présenté comme étant celui d’Aaron, mais il s’agissait manifestement de celui de Moïse dont se servait Aaron, son porte-parole. C’est ce que montre Exode 7:15, 17.

      Par la suite, Moïse utilisa souvent son bâton comme un symbole qui attestait que Jéhovah l’avait établi, le soutenait et lui avait conféré l’autorité en tant que conducteur de la nation (Ex. 8:5; 9:23; 10:13; Nomb. 20:11). Quand l’autorité de Moïse et d’Aaron fut contestée, Dieu fit en sorte que d’entre les bâtons des chefs des douze tribus, seul celui d’Aaron, qui représentait la maison de Lévi, bourgeonnât et produisît des amandes mûres. Ce miracle prouvait incontestablement que Dieu avait confié la fonction sacerdotale et l’autorité qui s’y rattachait à la tribu de Lévi. Ce bâton fut ensuite gardé pendant un certain temps dans l’arche de l’alliance. — Nomb. 17:1-11; Héb. 9:4.

      Le psalmiste écrivit: “La déclaration de Jéhovah à mon Seigneur: ‘Assieds-​toi à ma droite jusqu’à ce que je place tes ennemis comme un escabeau pour tes pieds.’ La baguette [ou le bâton] de ta force, Jéhovah l’enverra de Sion, en disant: ‘Va soumettre au milieu de tes ennemis.’” (Ps. 110:1, 2). L’apôtre Paul applique ces versets à Jésus Christ qui détient en quelque sorte ‘le bâton de la force de Jéhovah’ et qui, en sa qualité de représentant de Dieu revêtu des pleins pouvoirs, sort pour exécuter le jugement de celui-ci sur ses ennemis (Héb. 10:12, 13). Jésus Christ, qui est la ‘petite pousse sortie de la souche de Jessé’, “devra frapper la terre avec la baguette de sa bouche; et de l’esprit de ses lèvres il fera mourir le méchant”. (És. 11:1, 4.) Il parle avec l’autorité que Dieu lui a accordée et exerce le pouvoir que Jéhovah lui a donné pour punir le méchant. À propos des nations, il est dit qu’il les dominera, non pas comme un berger mène paisiblement ses brebis avec sa houlette, mais avec un bâton de fer. — Rév. 2:27; 12:5; 19:15.

      En Ésaïe 9:4 et 14:5, il est question d’un bâton c’est-à-dire de la domination tyrannique que les ennemis du peuple d’Israël exerçait sur lui. Dieu se servit des nations qui entouraient Israël, notamment l’Assyrie, pour punir son peuple de ses péchés. Dans ce cas-​là, ces nations étaient un bâton qui servaient à punir ou à châtier Israël sous l’autorité et de par la permission de Dieu. Toutefois, elles n’agissaient pas ainsi par amour pour Jéhovah ni parce qu’elles haïssaient les péchés d’Israël, mais par inimitié envers Dieu et son peuple. Elles allèrent au delà de la mission que Dieu leur avait confiée et elles se réjouirent en accablant son peuple de souffrances supplémentaires. En outre, ces puissances, notamment l’Assyrie et Babylone, s’élevèrent avec arrogance contre Jéhovah lui-​même. Par l’entremise de son prophète Ésaïe, Dieu dit à l’Assyrie: “Haha! l’Assyrien, la baguette [le bâton] pour ma colère”, et, décrivant l’arrogance de cette nation, il ajouta: “La hache se prétendra-​t-​elle supérieure à celui qui coupe avec? Ou bien la scie se grandira-​t-​elle au-dessus de celui qui la fait mouvoir? Comme si le bâton faisait mouvoir ceux qui le lèvent en l’air, comme si la baguette levait en l’air celui qui n’est pas du bois!” Puis il annonça que le châtiment s’abattrait sur l’Assyrie parce qu’elle s’imaginait être plus puissant que Celui qui s’était servi d’elle et qu’elle s’était levée contre lui. — És. 10:5, 15.

      Quand Jéhovah contracta une alliance pour le royaume avec David, il déclara au sujet de la dynastie royale issue de celui-ci: “Moi, je deviendrai son père et lui, il deviendra mon fils. Quand il fera du tort, alors je le reprendrai avec la baguette des hommes et par les coups des fils d’Adam.” (II Sam. 7:14). Là, le bâton de la discipline que Jéhovah utiliserait à la manière d’un père représentait l’autorité des gouvernements du monde, Babylone par exemple. Cette nation servit à renverser le Royaume de Dieu qui avait été confié à la dynastie de David, “jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal”. (Ézéch. 21:27.) En 70, les armées romaines conduites par le général Titus servirent de “bâton” pour exécuter le châtiment divin sur la Jérusalem infidèle. — Dan. 9:26, 27.

      Mauvaise utilisation du bâton

      Les gouvernements et les juges des nations utilisent souvent de façon injuste le bâton, ou l’autorité, quand ils ne vont pas jusqu’à combattre Dieu et son peuple. Lorsque Jésus Christ fut conduit devant la Cour suprême des Juifs puis devant Pilate, le gouverneur romain, il fut maltraité; on se moqua de lui, on lui cracha dessus, on le frappa et finalement on le tua. Les conducteurs juifs furent les premiers à user de leur autorité contre Jésus, puis ils rendirent le “bâton” plus lourd encore en déférant Jésus au gouvernement romain pour qu’il fût mis à mort. Le prophète Michée avait annoncé ces mauvais traitements, en disant: “Avec la baguette ils frapperont sur la joue le juge d’Israël.” (Michée 5:1). Après la mort et la résurrection du Christ, les chefs juifs usèrent de leur autorité pour persécuter ses disciples. De même, Rome et les autres gouvernements de la terre firent bien souvent un mauvais usage du bâton qu’est leur autorité. Ils devront rendre des comptes à Dieu. — Jean 19:8-11; II Thess. 1:6-9.

      L’autorité des parents

      Le bâton ou la “baguette” est aussi utilisé comme symbole de l’autorité des parents sur leurs enfants. Le livre des Proverbes parle fréquemment de ce “bâton”, dont le sens englobe toutes les formes de discipline employées par les parents, y compris l’utilisation du bâton proprement dit pour corriger un enfant. Les parents ont effectivement reçu de Dieu la responsabilité d’exercer cette autorité, de recourir à ce bâton symbolique, pour éduquer leurs enfants. S’ils ne le font pas, ils attireront la ruine et la mort sur leurs enfants, mais aussi la honte et la désapprobation de Dieu sur eux-​mêmes (Prov. 10:1; 15:20; 17:25; 19:13). “La sottise est liée au cour du garçon; la baguette [ou le bâton] de la discipline, voilà ce qui l’éloignera de lui.” “Ne retiens pas la discipline loin du garçon. Si tu le frappes avec la baguette, il ne mourra pas. Tu dois le frapper toi-​même avec la baguette, pour délivrer son âme du Schéol.” (Prov. 22:15; 23:13, 14). En fait, “celui qui retient sa baguette hait son fils, mais c’est celui qui l’aime qui le cherche avec discipline”. — Prov. 13:24; 19:18; 29:15; I Sam. 2:27-36.

  • Bâton de commandant
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    • BÂTON DE COMMANDANT

      Long bâton, insigne du pouvoir de commander, du droit de donner des ordres que détient un commandant.

      Lorsqu’il était assis, un commandant posait généralement ce bâton debout contre les plis de sa robe, entre ses jambes. C’est ce qui explique ces paroles de bénédiction que Jacob, alors sur son lit de mort, adressa à Juda: “Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de commandant d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne Schilo.” — Gen. 49:10.

      Des sculptures antiques représentent des monarques avec un long bâton ou un sceptre à la main. Par exemple, sur un bas-relief de son palais de Khorsabad, le roi assyrien Sargon II est représenté tenant un bâton. Puisqu’un “sceptre” est un bâton, certains pourraient en conclure qu’il n’y a pas lieu d’établir une différence entre le “sceptre” et le “bâton de commandant” mentionnés en Genèse 49:10. Toutefois, il semble que Jacob désirait faire une distinction entre les deux. En poésie, on rencontre souvent des expressions parallèles. Bien que les termes de ces expressions soient synonymes, quand on les examine de plus près on constate qu’ils suggèrent deux idées légèrement différentes, ce qui contribue fréquemment à une meilleure compréhension de la pensée exprimée. Il semble que Jacob ait utilisé ce procédé quand il a béni ses fils. Par exemple, il déclara que Dan se révélerait “être un serpent au bord de la route, une vipère cornue au bord du chemin”. (Gen. 49:17.) Il utilisa ces expressions parallèles dans un sens favorable pour indiquer que Dan serait dangereux pour les ennemis d’Israël.

      Dieu lui-​même déclara: “Juda est mon bâton de commandant.” (Ps. 60:7; 108:8). Alors que le “bâton de commandant” indiquait que son possesseur était un chef investi du pouvoir de commander, le sceptre dans la main d’un monarque signifiait que celui-ci exerçait la domination royale et jouissait des prérogatives propres à un roi (Ps. 45:6). Par conséquent, l’emploi des termes “sceptre” et “bâton de commandant” en Genèse 49:10 laissait probablement entendre que la tribu de Juda finirait par détenir une autorité et un pouvoir importants. Toutefois, il est évident que l’autorité et la domination ne s’exerceraient pas uniquement par rapport aux autres tribus, car au Schilo, qui devait venir de cette tribu, “appartiendra l’obéissance des peuples”. Il s’agissait donc de l’autorité et du pouvoir royal sur les peuples. Quand David, descendant de Juda, devint roi d’Israël, le sceptre et le bâton de commandant furent alors en la possession de la tribu de Juda et ils devaient le rester jusqu’à la venue du Schilo, le Messie (II Sam. 7:8-16). Dieu a effectivement donné le Schilo promis, Jésus Christ, descendant de Juda et de David, comme “un conducteur et un commandant pour les groupements nationaux”. (És. 55:4.) Il a été prophétisé que ce roi messianique exercerait la domination et le pouvoir sur les nations et sur les peuples (Ps. 2:8, 9; Dan. 7:13, 14). Par conséquent, il détient non seulement le “sceptre”, c’est-à-dire la domination royale, mais aussi le “bâton de commandant”, le pouvoir de commander. — Voir SCHILO.

  • Battage
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    • BATTAGE

      Opération qui consiste à séparer le grain de la tige et de la bale. Différentes méthodes utilisées aux temps bibliques sont encore en usage aujourd’hui dans certaines parties du monde. Lorsque les glaneurs n’avaient qu’une petite quantité de grain à battre, ou si le grain était minuscule comme les graines de cumin, ou encore si le battage devait se faire discrètement en période de danger, on utilisait un bâton ou fléau pour battre le grain à la main, soit sur le sol ou dans le pressoir. — Juges 6:11; Ruth 2:17; És. 28:27.

      Le terrain sur lequel on procédait à cette opération était l’aire de battage. La plupart du temps, elle était située en un lieu élevé et exposé au vent; il s’agissait d’une sorte de plate-forme circulaire d’une quinzaine de mètres de diamètre faite de pierre ou de terre battue. Les aires qui n’appartenaient pas à un particulier se trouvaient en général au même endroit, près d’un village, et étaient mises à la disposition de la communauté.

      Les gerbes d’orge ou de blé, principales céréales de Palestine, étaient éparpillées sur le sol (aujourd’hui la couche varie entre 0,30 et 0,45 mètre). Les taureaux ou autres animaux qui foulaient les épis en tournant

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