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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1975 | 22 janvier
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des doctrines religieuses pour s’opposer au planing familial”. M. Omran a ajouté que dans la plupart des pays où la religion islamique prédomine, “il est toujours indispensable pour la femme d’être très féconde (...), et la contraception n’y est pas encore généralement acceptée”.
Paul VI et la contraception
Pour ceux qui ignorent la position officielle de l’Église catholique sur les moyens “artificiels” de contraception, le pape a saisi l’occasion d’un congrès international des sciences pharmaceutiques pour la réaffirmer devant les délégués qu’il recevait en audience. Il leur a rappelé les termes de l’encyclique “Humanae vitae”, qui déclare : “Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation.” Paul VI a déclaré devant ces pharmaciens que la délégation du Vatican à la Conférence mondiale de la population, tenue dernièrement à Bucarest, avait réaffirmé “sans ambiguïté le refus de l’Église d’accepter les pratiques contraires au respect dû à la vie humaine, comme l’avortement, la stérilisation, la contraception, par des moyens qui ne respectent pas les lois de la transmission de la vie”. Il a condamné comme “immoraux” tous les moyens de contraception “artificiels”. Selon la position officielle de l’Église catholique, seul est admis, et encore sous certaines conditions, le recours aux périodes infécondes de la femme.
“Pétrodollars” et l’“ordre du monde”
Le prix du pétrole ayant quadruplé ces derniers temps, les pays producteurs disposent d’un excédent d’argent baptisé “pétrodollars”. Pour éviter que ces “finances flottantes” ne bouleversent l’économie des pays importateurs de pétrole, certains économistes recommandent que les pays producteurs “recyclent” leurs fonds excédentaires en les investissant chez leurs clients ou en leur prêtant de l’argent. Mais pour le périodique financier Business Week, cette solution n’est pas réaliste. Il écrit : “Ce genre de recyclage ne ferait que créer des dettes énormes qui iraient constamment en croissant et qui ne pourraient jamais être remboursées.” Quant à M. Gerald Ford, président des États-Unis, il a déclaré devant la neuvième Conférence internationale sur l’énergie, qui a réuni dernièrement quelque 3 500 spécialistes représentant 66 pays : “Nous reconnaissons le désir des producteurs d’obtenir un bon prix de leur pétrole comme moyen d’aider au développement de leur propre économie. Mais des prix exorbitants ne peuvent que fausser l’économie internationale, faire courir le risque d’une dépression mondiale et menacer la sécurité et l’ordre du monde.”
La “criminalité en col blanc”
L’automne dernier, le Congrès français de criminologie a eu pour thème “Le monde des affaires et sa délinquance”. Lors de cette réunion d’avocats, de magistrats, de policiers spécialisés et de professeurs de droit, certains orateurs ont souligné que “la dissimulation fiscale représente chaque année le butin de plusieurs milliers de hold-up”. Un procureur général a déploré que la majorité des délits d’affaires ne puissent être poursuivis en justice. M. Jean-François Lachaume, professeur de droit à Poitiers, a déclaré : “L’argent, le pouvoir, la politique : voilà un ménage à trois inéluctable.” D’après lui, l’intervention croissante de l’État dans le domaine économique favorisera “l’interférence des puissances d’argent dans la politique”. Affirmant que “si le pouvoir peut s’acheter, il peut se vendre”, ce juriste a ajouté que le financement des partis politiques et des campagnes électorales par des capitaux privés entraîne inévitablement une collusion qui peut favoriser la criminalité “en col blanc”. Un autre juriste, Mme Cartier, a accusé certaines administrations, et notamment celle des impôts, de ne pas informer suffisamment la justice de certaines pratiques ou situations douteuses. Elle a également accusé les banques de maintenir leur aide à des hommes d’affaires en infraction. Elle a déclaré : “L’attitude des banques favorise souvent les pratiques délictueuses.” En revanche, un professeur de droit a estimé qu’il convient de réviser la législation et de décriminaliser certaines “irrégularités” qu’il considère comme “inhérentes au monde des affaires”. Il a déclaré : “La recherche du profit est la règle dans une société de consommation et dans un système capitaliste, car le profit se confond avec la rentabilité. Où est la frontière entre le licite et l’illicite ?” Devant de tels propos, M. Jacques Leauté, directeur de l’Institut de criminologie de Paris, craint que l’on ne puisse faire preuve d’indulgence à l’égard de la “criminalité en col blanc” sans “donner l’impression de faire une justice de classe”.
“Peut-on croire encore au Diable ?”
À l’occasion de la projection à Paris du film américain “L’exorciste”, le prêtre et écrivain catholique Marc Oraison a écrit dans Le Monde : “On se trouve replongé dans les clichés les plus éculés des croyances magiques. (...) La ‘possession démoniaque’ est depuis longtemps située parmi les manifestations relevant de la psychiatrie et de la psychanalyse.” Il a ensuite parlé de Satan comme d’un “personnage de roman”. Un lecteur du Monde, parmi d’autres, a réagi en ces termes : “Que l’abbé Oraison ne croie pas au diable, voilà qui est assez surprenant pour un prêtre qui a fait ses années de théologie et qui oublie les Évangiles.” Tandis qu’un rédacteur du même journal a écrit, sous le titre reproduit ci-dessus : “Paradoxalement, c’est au moment où les Églises se montrent de plus en plus discrètes pour parler des anges et des démons que nous assistons à un regain d’intérêt extraordinaire pour l’occulte (...). Au moment où la plus récente édition d’un des manuels de théologie utilisés à l’Université grégorienne de Rome omet le chapitre qui traite des anges et des démons, un film (...) déclenche une véritable obsession pour le satanisme (...). De toute façon, notre siècle a fourni suffisamment d’exemples d’un mal qui dépasse l’homme individuel (le nazisme, la bombe atomique [...]) pour remettre en question l’optimisme béat du ‘siècle des lumières’. (...) ‘La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas’, écrivait Baudelaire il y a plus d’un siècle. La ruse semble avoir réussi.” Nos lecteurs liront avec intérêt le prochain numéro de Réveillez-vous !, intitulé “Le Diable existe-t-il ?”
Qui est honnête ?
Il y a quelque temps, une enquête faite auprès de la police de New York révéla que 30 pour cent des policiers de cette ville mettaient dans leur poche l’argent contenu dans les portefeuilles “perdus” exprès. De nombreux New Yorkais en furent indignés. Récemment, le syndicat des policiers fit à son tour une enquête parmi le public et s’aperçut ainsi que dans 86 pour cent des cas les habitants de New York gardaient l’argent trouvé. Cette enquête souleva, elle aussi, une vague d’indignation. Mais les gens indignés affirmaient cette fois que ce genre d’enquête n’est pas honnête ou que la police n’a pas le droit de procéder à pareille enquête.
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Après la destruction du monde — la paix universelleRéveillez-vous ! 1975 | 22 janvier
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Après la destruction du monde — la paix universelle
Comment le monde sera-t-il détruit ? Quelle sera l’étendue de cette destruction ? Viendra-t-elle par les hommes ou par Dieu ?
Pour le savoir, lisez le chapitre 4, portant le titre ci-dessus, du livre de 192 pages, format de poche, intitulé La paix et la sécurité véritables — d’où viendront-elles ? Vous apprendrez comment il est possible de survivre à cette destruction et comment la paix universelle sera établie définitivement.
Renvoyez le coupon-réponse ci-dessous à l’une des adresses indiquées à la deuxième page de ce périodique.
Veuillez me faire savoir comment je peux me procurer le livre La paix et la sécurité véritables — d’où viendront-elles ?
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