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CielComment raisonner à partir des Écritures
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régneront avec lui pendant les mille ans.” (Voir aussi Daniel 7:27.)
I Cor. 6:2: “Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde?”
Rév. 5:10: “Tu en as fait, pour notre Dieu, un royaume et des prêtres, et ils régneront sur la terre.”
Qui choisit ceux qui vont au ciel?
II Thess. 2:13, 14: “Nous sommes tenus de rendre continuellement grâce à Dieu pour vous, frères aimés de Jéhovah, parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut en vous sanctifiant avec de l’esprit et par votre foi en la vérité. C’est à cela qu’il vous a appelés par la bonne nouvelle que nous annonçons, afin que nous acquérions la gloire de notre Seigneur Jésus Christ.”
Rom. 9:6, 16: “Ce ne sont pas tous ceux qui sont issus d’Israël qui sont véritablement ‘Israël’. (...) cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié.”
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ConfessionComment raisonner à partir des Écritures
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Confession
Définition: Déclaration ou aveu que fait une personne, soit en public, soit en privé, 1) de ses croyances ou 2) de ses péchés.
Le sacrement catholique de la pénitence, qui inclut la confession auriculaire (confession privée d’un fidèle à un prêtre), est-il conforme aux Écritures?
Formule adressée au prêtre
La formule traditionnelle, encore assez utilisée, est la suivante: “Bénissez-moi mon Père, parce que j’ai péché. Je ne me suis pas confessé depuis...” — Mon premier missel biblique, éditions Tardy, 1960, p. 543.
Mat. 23:1, 9, Jé: “Jésus [dit:] ‘N’appelez personne votre “Père” sur la terre: car vous n’en avez qu’un, le Père céleste.’”
Les péchés qui peuvent être pardonnés
“L’Église a toujours enseigné que tout péché, quelle que soit sa gravité, peut être pardonné.” — The Catholic Encyclopedia (portant nihil obstat et imprimatur) de R. Broderick (Nashville, 1976), p. 554.
Héb. 10:26, Jé: “Si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il n’y a plus de sacrifice pour les péchés.”
Marc 3:29, Jé: “Quiconque aura blasphémé contre l’Esprit Saint n’aura jamais de rémission: il est coupable d’une faute éternelle.”
La pénitence
Le confesseur demande fréquemment au pénitent de dire un certain nombre de Pater et d’Avé.
Mat. 6:7, Jé: “Dans vos prières, ne rabâchez pas [répéter d’une manière fastidieuse] comme les païens: ils s’imaginent qu’en parlant beaucoup ils se feront mieux écouter.”
Mat. 6:9-12, Jé: “Vous donc, priez ainsi: ‘Notre Père qui es dans les cieux, (...) remets-nous nos dettes.’” (La Bible n’enseigne nulle part de prier Marie ou de prier Dieu par son intermédiaire. Voir aussi Philippiens 4:6, et pages 234 et 235, à l’article “Marie”.)
Rom. 12:9, Jé: “Que votre charité [amour] soit sans feinte, détestant le mal, solidement attachés au bien.”
Jésus n’a-t-il pas donné autorité à ses apôtres pour pardonner les péchés?
Jean 20:21-23, Jé: “‘Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.’ Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit: ‘Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.’”
Comment les apôtres ont-ils compris et appliqué ces paroles? Il n’est rapporté nulle part dans la Bible qu’un apôtre aurait jamais reçu une confession privée et prononcé ensuite l’absolution. En revanche, les Écritures définissent les conditions qu’il faut remplir pour être pardonné par Dieu. Sous la direction de l’esprit saint, les apôtres pouvaient discerner qui remplissait ces conditions, ce qui leur permettait de dire à quelqu’un que Dieu avait pardonné ou non ses péchés. Voir les exemples consignés en Actes 5:1-11, en I Corinthiens 5:1-5 et en II Corinthiens 2:6-8.
Voir également l’article “Succession apostolique”.
Les exégètes ne sont pas d’accord sur les origines de la confession auriculaire
Voici ce qu’écrit R. Broderick: “La confession auriculaire est la méthode qui a été acceptée à partir du IVe siècle.” — The Catholic Encyclopedia, p. 58.
Une encyclopédie déclare: “De nombreux historiens contemporains, tant catholiques que protestants, relient les origines de la pénitence privée à la discipline couramment appliquée dans les Églises d’Irlande, de Galles et de Grande-Bretagne où les sacrements, dont la pénitence, étaient administrés par le supérieur des monastères et ses assesseurs. La confession répétée et la confession de dévotion des laïcs semblent avoir été instituées sur le modèle de la pratique monastique de la confession et de la direction spirituelle publique et privée. (...) Cependant, il a fallu attendre le XIe siècle pour que les péchés cachés soient absous au moment de la confession et avant l’exécution de la pénitence.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XI, p. 75.
L’historien A. Sayce rapporte ce qui suit: “Les textes rituels montrent que la confession publique aussi bien que privée avait cours à Babylone. De fait, la confession privée semble avoir été la méthode la plus ancienne et la plus courante.” — The Religions of Ancient Egypt and Babylonia (Édimbourg, 1902), p. 497.
Quelles sont les croyances des Témoins de Jéhovah eu égard à la confession?
Confession de sa foi par la déclaration publique
Rom. 10:9, 10: “Si tu déclares publiquement cette ‘parole dans ta propre bouche’, que Jésus est Seigneur, et si tu exerces la foi dans ton cœur, que Dieu l’a relevé d’entre les morts, tu seras sauvé. Car c’est avec le cœur qu’on exerce la foi pour la justice, mais c’est avec la bouche qu’on fait la déclaration publique pour le salut.”
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