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  • Comment je poursuis le but de ma vie
    La Tour de Garde 1960 | 15 janvier
    • C’est vers cette époque que je lus, dans l’Annuaire (angl.), quelques renseignements sur l’École biblique de Galaad, et peu après, un serviteur de circuit, à peine sorti de Galaad, nous rendit visite. Il fut le premier diplômé de Galaad que je rencontrai, et j’étais curieux d’avoir tous les renseignements possibles sur cette école. Elle semblait très intéressante, mais en quelque sorte, elle ne paraissait pas être pour moi. Néanmoins, au printemps de 1945, j’assistai à un discours spécial que le président Knorr prononça à Seattle, Washington. Il y annonça qu’il aimerait s’entretenir avec des pionniers intéressés à l’École de Galaad ; c’est ainsi que je m’annonçai. Peu de temps après, je reçus une formule d’inscription pour Galaad, et je fus ainsi “ mis sur les rangs ”. Mes frères étaient contents d’être pionniers aux États-Unis. Comme je souffrais alors d’une sinusite, je mis trois jours et trois nuits à peser le pour et le contre, mais Jéhovah et mon amour pour lui me décidèrent à aller à Galaad. Bientôt après, je me trouvais dans la sixième classe.

      Galaad était vraiment merveilleux. Pour moi, la vérité me semblait toute nouvelle. Les œuvres de Jéhovah, sa Parole, ses desseins, son organisation, son peuple et son œuvre envers son peuple ici sur terre — voilà les choses que je commençais à apprécier pleinement au fur et à mesure que les jours et les mois passèrent rapidement, pendant les cinq mois du cours biblique, à Galaad. Tout cela me donna le sentiment d’être un homme nouveau, désireux d’aller partout et d’entreprendre de grandes choses. Le jour de la remise des diplômes arriva en janvier 1946, ainsi qu’une nouvelle surprise pour moi. J’étais l’un des neuf de cette classe sélectionnés pour devenir “ serviteurs des frères ”. Ce fut un choc, à vrai dire, car je n’avais nullement rêvé d’une telle chose.

      Une semaine après la remise des diplômes, j’étais en route avec mes premiers discours de service dans ma valise ; je devais me rendre “ en tournée ” en Pennsylvanie pour recevoir une semaine de formation. Le dimanche suivant, j’étais de nouveau dans le train. Cette fois, je partais pour Dayton, Ohio, avec ma première attribution d’être tout seul serviteur des frères. Pour moi, les mois passés dans cette branche de service étaient remplis de plaisirs et d’enseignements. En servant les frères de mon itinéraire, j’avais l’impression, en même temps, que c’était eux qui me servaient et m’aidaient à me préparer en vue d’un service plus grand, dans les années à venir.

      Puis vint le prochain grand jour dans la poursuite du but de ma vie, le 28 novembre 1946, et le voyage en avion qui me conduisit dans ma nouvelle attribution, en qualité de missionnaire et de serviteur du home, à Barranquilla (en Colombie, Amérique du Sud). Un petit groupe de cinq missionnaires, établis dans un home assez confortable, me souhaitèrent une sincère bienvenue. J’allais être un des leurs, un nouveau membre du home avec la tâche de faire le marché, la cuisine et d’aller prêcher.

      Quel brusque changement ! Du nord, je passai au sud, de l’anglais à l’espagnol, à la grande chaleur et aux moustiques ; il fallait boire de l’eau chaude, se familiariser avec des coutumes nouvelles, apprendre à connaître des personnes nouvelles ! En un mot, c’était une attribution où tout était nouveau et à conquérir. Eh bien, après le premier mois, puisque j’avais placé 119 livres en 119 heures, je décidai que je pourrais y rester aussi longtemps que n’importe qui d’autre.

      Les choses n’allaient pas si mal, après tout. Les gens étaient aimables. Les étrangers étaient en général mieux traités que leurs voisins indigènes. Peu à peu, je surmontais la crainte de parler l’espagnol, puisque je commençais à comprendre les gens un peu mieux chaque jour. En même temps, je faisais de gros efforts pour discuter avec eux et pour leur faire connaître la bonne nouvelle que je leur apportais, d’une espérance dans un monde nouveau.

      En 1947, lors de la Commémoration, j’étais à même de prononcer une allocution de service de quinze minutes, et j’en ressentis une grande satisfaction. Ensuite, le 27 avril, nous eûmes notre premier baptême pour six nouveaux proclamateurs voués, ce qui nous permit de former un groupe. L’accroissement se faisait attendre. Finalement, les cinq missionnaires dont j’avais fait la connaissance à mon arrivée avaient tous quitté le home. Puis, frère Olson fut transféré de Bogotá à Barranquilla pour être mon partenaire, et par la suite, la Société envoya un autre couple dans le pays. Plus tard, ces deux missionnaires partirent, mais frère Olson resta, et nous poursuivîmes l’œuvre à deux.

      À mesure que les années passaient, d’autres missionnaires ou les frères itinérants de la Société nous faisaient une visite de temps en temps. Ces visites constituaient toujours un encouragement pour nous et les frères locaux. En 1949, nous obtînmes un nouveau home avec une salle du Royaume, situé au centre, et depuis lors, le groupe a connu un accroissement constant. Les proclamateurs et les personnes de bonne volonté se mirent à venir régulièrement aux réunions et, peu à peu, ils pensaient davantage au service. Puis, nous eûmes notre première visite par frère Knorr et le serviteur de la filiale d’alors. Vers septembre 1951, les progrès avaient été tels que nous pûmes créer un deuxième groupe, à Barranquilla. Deux ans plus tard, l’intérêt et l’accroissement permirent d’en créer un troisième. En septembre 1955, Barranquilla comptait quatre groupes et près de 400 proclamateurs, y compris une vingtaine de pionniers locaux. À présent, il y a 1 142 proclamateurs en Colombie. De telles bénédictions n’arrivent pas tous les jours. Elles sont le résultat du temps, de l’effort, de la persévérance et du dur travail accompli dans le champ. Mais lorsque ces bénédictions arrivent, les frères savent les apprécier à leur juste valeur. Ils savent alors que Jéhovah est avec eux.

      L’été dernier, j’eus le grand bonheur de pouvoir assister à l’Assemblée internationale de la Volonté divine, à New-​York, et de me réjouir du riche repas spirituel que Jéhovah dispensa à son peuple. De plus, ma vie se trouva enrichie d’une nouvelle source de bonheur lorsque j’épousai Phyllis Lowe, pionnière à plein temps depuis 1941 et graduée de Galaad, en 1948, qui avait servi depuis comme missionnaire à Porto-Rico. Ensemble, nous poursuivons le but de notre vie en accomplissant le service à plein temps ici, à la filiale de Colombie.

      En plus de mon privilège d’être maintenant serviteur de filiale en Colombie, j’ai la grande joie de pouvoir travailler dans le champ avec les frères, en qualité de serviteur de circuit et dans le groupe local. Il me faut souvent parcourir de grandes distances à pied pour aller d’un groupe éloigné à un autre, ou alors marcher péniblement pendant des heures pour aller d’une petite maison à une autre. Mais nous connaissons la grande satisfaction et le bonheur de voir de nombreuses personnes de bonne volonté répondre à notre message de vérité, en Colombie.

      Avant de terminer ce récit que j’ai écrit pour vous faire plaisir et que je vous laisse méditer, je songe à mon enfance passée dans une ferme et ma présence ici avec ma femme, dans notre attribution en Colombie, et je vous invite à réfléchir avec moi au conseil de Jéhovah d’accepter ou non la bonté imméritée de Dieu au risque d’en manquer le but. Servez Jéhovah avec joie ! — II Cor. 6:1, 2.

  • L’anticléricalisme est-il mort ou assoupi ?
    La Tour de Garde 1960 | 15 janvier
    • L’anticléricalisme est-​il mort ou assoupi ?

      L’ESPAGNE est l’un des pays du monde où l’influence catholique est la plus forte. Dans son ouvrage sur l’Espagne, “ The Yoke and the Arrows ””, Herbert L. Matthews déclare que l’église catholique romaine et le Général Franco se sont servis l’un l’autre d’une manière des plus profitables. Cependant, l’auteur ajoute : “ Si le Caudillo devait mourir demain, l’“ église en verrait de dures. ”

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