de l’École d’art oratoire de New York, fit la remarque suivante :

“La plupart des gens intelligents aimeraient croire que le monde peut être mené par la raison et la logique. La triste vérité est que le monde est mené par les sentiments et les émotions. Un orateur qui s’exprime avec chaleur, sincérité et enthousiasme est presque sûr d’entraîner son public.”

L’enthousiasme est convaincant. James C. Cropsey, maintenant décédé, qui était juge à la Cour suprême de New York, déclara que lorsqu’un avocat avec qui il était en désaccord présentait ses arguments avec sérieux et enthousiasme, il l’écoutait très attentivement. Cela l’incitait à penser que l’avocat avait peut-être raison.

Considérons aussi l’exemple de la Samaritaine dont parle la Bible et à qui Jésus adressa la parole un jour à midi, près d’un puits. Se servant de son pouvoir miraculeux, Jésus parla à cette femme de certains détails de sa vie. C’est pourquoi elle crut que Jésus était le Messie ou Christ promis et elle retourna dans la ville raconter ce qui s’était passé. On lit ce qui suit dans la Bible : “Beaucoup d’entre les Samaritains de cette ville eurent foi en lui à cause de la parole de la femme qui avait dit en témoignage : ‘Il m’a dit toutes les choses que j’ai faites.’” — Jean 4:6-39.

Pensez donc ! Beaucoup de gens ont eu foi en Jésus grâce aux seules paroles d’une femme, d’une femme immorale (Jean 4:18). On imagine avec quelle excitation et quel enthousiasme elle a dû rapporter ce que Jésus lui a dit. Vraiment, l’enthousiasme est convaincant ; il rend un discours plus crédible.

Parlez donc avec enthousiasme. Que votre esprit et votre cœur soient remplis de votre sujet ! Soyez convaincu qu’il s’agit bien de la vérité. Ensuite, si vous avez le désir irrésistible de communiquer ces idées à votre auditoire, vous parlerez de tout votre cœur. De plus, si vous vous exprimez avec enthousiasme, vos auditeurs ne se contenteront pas d’écouter, mais ils seront convaincus et poussés à l’action.

L’infaillibilité du pape

L’infaillibilité du pape est un dogme de l’Église catholique. Néanmoins, tous les catholiques ne l’acceptent pas. Voici ce que déclara à ce sujet Francis Simons, évêque catholique d’Indore, en Inde : “Les apôtres eux-​mêmes, quand ils réclamaient la foi, s’appuyaient sur des preuves, sur ce qu’ils avaient entendu et vu ; jamais ils n’ont prétendu posséder le don personnel et inhérent de l’infaillibilité, don qui leur aurait insufflé une connaissance certaine, indépendamment de toute preuve. De même, il n’existe aucune promesse divine selon laquelle l’Église aurait reçu un pareil don et pourrait avoir une connaissance certaine au sujet du Christ, indépendamment du sûr contenu du témoignage apostolique. Aussitôt qu’elle abandonne le sûr fondement établi par les apôtres, elle est sujette à l’ignorance et aux erreurs de son temps et, comme l’expérience l’a montré, cette ignorance peut même s’étendre à la façon de comprendre les Écritures.” — Cité de Commonweal, 25 septembre 1970, p. 479, 480.