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  • La vérité est exaltée, le mensonge est rejeté
    La Tour de Garde 1968 | 1er juillet
    • les pratiques païennes de ses voisins. “Il mit sa confiance dans Jéhovah, Dieu d’Israël, et il n’eut pas son semblable parmi tous les rois de Juda qui vinrent après lui ou qui le précédèrent. Attaché à Jéhovah, il ne se détourna pas de lui, et il observa les commandements que Jéhovah avait prescrits à Moïse. Et Jéhovah fut avec Ézéchias qui réussit dans toutes ses entreprises.” — II Rois 18:5-7, AC.

      32 Puissions-​nous nous aussi, agir avec sagesse en suivant l’exemple du Grand Ézéchias, Jésus-Christ ! Soyons sans crainte face aux menaces de la fausse religion et des gouvernements nationalistes, annonçant avec assurance la vengeance divine sur le présent système de choses de Satan et encourageant ceux qui gémissent devant ses injustices (És. 61:1, 2). Puissions-​nous demeurer ‘attachés à Jéhovah’, confiants qu’il sera avec nous alors que nous l’adorerons avec zèle et que nous participerons à la justification éternelle de son nom ! Mais un prochain article nous en apprendra davantage encore sur le triomphe du vrai culte sur le nationalisme.

  • Le vrai christianisme inspire l’altruisme
    La Tour de Garde 1968 | 1er juillet
    • Le vrai christianisme inspire l’altruisme

      L’a-​t-​il fait dans le passé ? Quelle preuve avons-​nous qu’il le fait encore de nos jours ?

      C’ÉTAIT une jeune Portoricaine, mère de deux enfants en bas âge et mariée au coiffeur du village. C’était aussi une femme sincèrement pieuse, si bien que la pensée des tourments du purgatoire et de l’enfer la rendaient malade. Elle avait pour habitude de se promener les mains crispées sur un crucifix. Les médecins ne pouvaient rien faire pour elle ; ses prêtres lui faisaient prendre des médicaments, mais ne lui apportaient aucune aide. Comment cette jeune mère a-​t-​elle été soulagée de ses maux ? En apprenant que “Dieu est amour”, que “le salaire que paie le péché, c’est la mort” et que le vrai christianisme incite l’individu à s’intéresser non seulement à lui-​même, mais également à autrui. — I Jean 4:8 ; Rom. 6:23.

      Il n’est pas surprenant qu’une personne sincèrement pieuse adopte pareille attitude d’esprit. Manifestement, l’entière teneur de son enseignement religieux concernait l’intérêt que l’individu porte à lui-​même et qui peut aisément mener aux extrêmes, comme dans le cas des ascètes et des mystiques. Dans le passé, des gens pieux, tels que le moine et prêtre Martin Luther, se sont littéralement torturés dans leur souci d’assurer leur salut.

      Toutefois, cet égocentrisme dans la façon d’envisager la religion produit souvent une sorte de fruit inattendu. Les prêtres qui, pour avoir offensé les nazis, furent envoyés dans le camp de concentration de Dachau pendant la Seconde Guerre mondiale, l’ont démontré d’une façon typique. Nerin E. Gun parle d’eux dans son livre Le jour des Américains (angl, 1966). Lui-​même catholique sincère — il l’est d’ailleurs toujours —, Gun était correspondant d’un pays neutre. Malgré cela, il fut incarcéré à Dachau par les Nazis à cause des dépêches objectives qu’il envoyait de Berlin au cours de la dernière guerre mondiale.

      Dans son ouvrage, voici ce qu’il déclare à propos de ces prêtres dont les convictions avaient dû être inébranlables pour que les Nazis les aient enfermés dans ce camp : “On disait la messe dans la chapelle du baraquement no 26, qui était celui des prêtres. L’entrée de cette chapelle n’était permise qu’à quelques privilégiés (...). Au début, l’accès au baraquement no 26 avait été accordé à tous les prêtres catholiques, comme une sorte de concession faite au Vatican. Les conditions de vie y étaient meilleures que partout ailleurs dans le reste du camp, et l’on y recevait de nombreux colis de l’extérieur.” Toutefois, par la suite, l’entrée de la chapelle fut refusée à tous les prêtres qui n’étaient pas de nationalité allemande, comme elle l’était déjà aux autres détenus, tout catholiques romains qu’ils étaient. “Un prêtre bavarois montait la garde à l’extérieur, un nerf de bœuf à la main, et malheur à quiconque essayait de passer” pour profiter des services religieux qui se déroulaient à l’intérieur.

      M. Gun cite ensuite un homme pieux, membre influent du parti catholique français, lui aussi interné dans le camp de Dachau. “Nous étions expulsés de la chapelle, parfois à coups de botte (...). Évidemment le baraquement regorgeait de colis (...). Qu’en aurait-​il résulté si tous les affamés du camp, subitement gagnés par la piété, avaient eu accès aux réserves de nourriture gardées dans les coffres, fermés à clé, des prêtresa?” Si ces derniers avaient pris au sérieux leurs croyances touchant les tourments du purgatoire et de l’enfer, auraient-​ils refusé les bienfaits de leur religion à leurs frères “laïcs” dans la foi ? Il est évident qu’ils se souciaient davantage de leurs besoins matériels que des besoins spirituels de leurs compagnons catholiques.

      Aussi contradictoire que cela puisse paraître, il y avait quelque chose qui n’allait pas dans le cas de cette jeune mère portoricaine et dans celui de ces prêtres allemands de Dachau. Quoi ? Dans les deux cas, ils se trompaient au sujet du christianisme, le prenant pour une proposition égoïste, persuadés qu’on pouvait être bon chrétien tout en ne s’intéressant qu’à soi. Mais cela est faux. En fait, l’un des traits caractéristiques qui distinguent le vrai christianisme du faux, c’est qu’il incite ceux qui le pratiquent à faire preuve d’altruisme.

      L’EXEMPLE DES APÔTRES

      Est-​ce à dire que le chrétien ne doit pas se soucier de ses besoins spirituels, de son salut ? Au contraire, il est dans l’obligation de le faire, et la Bible l’y encourage (Mat. 5:3). Aussi lisons-​nous que, pour plaire à Dieu, il faut non seulement “croire que Dieu est”, qu’il existe, mais encore “qu’il devient le rémunérateur de ceux qui le cherchent sincèrement”. (Héb. 11:6.) Mais le christianisme ne s’arrête pas là. Il ne s’agit que du commencement. Nous en trouvons la preuve dans les débuts mêmes du christianisme. Pourquoi Jésus-Christ invita-​t-​il Pierre et André, puis Jacques et Jean à abandonner leur métier de pêcheurs et à le suivre ? Songeait-​il uniquement à leur propre salut ? Non, il voulait les voir devenir des pêcheurs d’hommes, apportant le salut à d’autres. — Mat. 4:19-22.

      Considérons en particulier le cas de l’apôtre Paul, à propos duquel les Écritures ont à dire plus qu’au sujet de n’importe lequel des autres disciples de Jésus. Pharisien érudit, il jouissait à ce titre d’une grande estime, et voyait s’ouvrir devant lui un avenir des plus prometteur. Mais en devenant chrétien, il renonça à tous les avantages et à la carrière qu’il pouvait espérer en tant que Pharisien, et il voua sa vie à la propagation du christianisme parmi ses semblables, dont il faisait généreusement passer les intérêts avant les siens, comme lui-​même nous le déclare : “Car, bien que je sois libre à l’égard de toutes personnes, je me suis fait moi-​même l’esclave de tous, afin que je puisse gagner le plus de personnes. Et ainsi pour les Juifs je suis devenu comme un Juif, afin de gagner des Juifs. (...) Pour ceux qui sont sans loi je suis devenu comme étant sans loi (...), afin de gagner ceux qui sont sans loi. Pour les faibles je suis devenu faible, afin de gagner les faibles. Je suis devenu toutes choses pour des gens de toutes sortes, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Mais je fais toutes choses pour la bonne nouvelle, afin que j’en devienne participant avec d’autres.” — I Cor. 9:19-23.

      Qu’impliquait le fait de faire primer les intérêts d’autrui sur les siens ? L’apôtre lui-​même nous l’apprend : “Des Juifs j’ai reçu cinq fois quarante coups moins un,

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