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Que devient la religion au Chili ?Réveillez-vous ! 1972 | 22 octobre
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préparait à recevoir plus tard l’enseignement qui ferait de nous des prêtres jésuites.
“Et puis un jour j’ai tout abandonné. Entre autres raisons, il y avait les pratiques infâmes dont j’ai été témoin. Il faut vraiment l’avoir vu pour le croire. Un prêtre, par exemple, se livrait à des orgies dans la chapelle, avec des jeunes gens. Un autre — un jésuite — commettait l’impudicité avec des enfants en échange de gravures de ‘saints’.
“J’ai aussi été déçu quand, après avoir confessé un péché grave, j’entendis le confesseur me dire : ‘Ne t’inquiète pas, mon enfant.’ Cependant, lorsqu’un prêtre me surprit par hasard à lire la Bible catholique Torres Amat, il devint furieux ; pour lui, il était scandaleux de lire la Bible !
“J’ai aussi remarqué que le clergé vivait dans un luxe relatif. Il avait une nourriture abondante, du vin et des cigarettes, alors que le commun peuple vivait pauvrement.
“Tout cela et d’autres choses encore me conduisirent à rejeter une religion dont les chefs pouvaient agir ainsi. J’ai accepté d’autant plus facilement la vraie religion enseignée dans la Bible.”
Le récit d’une ancienne religieuse
Une ancienne religieuse, au Chili, raconte comment elle a été amenée à abandonner la religion catholique. Nous citons :
“Je voyais tant d’hypocrisie et de fausseté dans le monde, que j’ai cherché un refuge spirituel dans un couvent. Je pensais que là au moins je pourrais servir Dieu sans réserve et sans rencontrer d’hypocrisie ni de fausseté.
“J’ai passé sept années dans un couvent, cinq ans en Argentine et deux ans au Chili. Pensez-vous que j’y ai trouvé une atmosphère d’amour, un esprit d’abnégation, le désir véritable d’adorer Dieu et d’aider son prochain ?
“Voici ce qu’on enseigne aux nouvelles religieuses : d’abord, on insiste particulièrement sur la ‘très sainte trinité’. Ensuite vient le culte des saints et des chefs de l’Église. Ceux-ci exigent une obéissance totale qui, en fait, équivaut à de l’idolâtrie. Dieu, disent-ils, les a placés dans la position qu’ils occupent et, par conséquent, il faut leur obéir aveuglément.
“Ils obtiennent cette soumission grâce aux vœux que doivent prononcer les religieuses à leur entrée au couvent. L’un d’eux est le vœu d’obéissance par lequel on rend un véritable culte aux supérieurs. Nous devions même nous incliner devant eux sans jamais leur poser de questions.
“Nos supérieurs nous parlaient constamment de charité et d’humilité. C’était là toutefois des conseils à l’usage d’autrui, car eux-mêmes n’agissaient pas selon ce qu’ils disaient. Il régnait parmi eux un esprit de jalousie, car chacun désirait une position ou des titres plus élevés. Quand ils avaient obtenu de l’avancement, ils s’efforçaient de convaincre les autres que c’était par la volonté de Dieu. De ce fait, prétendaient-ils, ils avaient droit, plus encore qu’auparavant, à l’obéissance et à la dévotion. Ils devenaient ainsi très puissants.
“Quant aux autres religieuses avec qui je travaillais, étaient-ce la foi et l’amour de Dieu qui les avaient amenées au couvent ? C’était le cas pour certaines d’entre elles, évidemment. Mais pour la plupart, le mobile était d’ordre matériel : elles voulaient s’assurer une maison, des vêtements et de la nourriture. Il n’y avait entre elles ni amour ni coopération. Souvent, elles agissaient avec hypocrisie, avec l’intention de blesser.
“Ai-je du moins appris à comprendre la Bible ? Pas le moins du monde ! Seuls ceux qui célèbrent la messe peuvent avoir une Bible, nous disait-on. Quant à nous, la lire était un péché. On ne nous enseignait pas à raisonner sur des questions spirituelles ou à appliquer les principes bibliques dans notre vie.
“Après sept années de cette existence, j’ai quitté le couvent, qui n’était sûrement pas un refuge spirituel. J’étais déçue par les injustices et la fausseté que j’y avais trouvées. J’avais perdu la foi en l’Église et en ses représentants, mais je n’ai jamais perdu ma foi en Dieu. Quelle joie j’ai éprouvée quand, plus tard, j’ai commencé à lire la Bible avec l’aide des témoins de Jéhovah ! J’ai trouvé la Parole de Dieu si raisonnable, si différente, si vraie ! À présent, je ne suis plus esclave d’un système religieux hypocrite. J’éprouve au contraire une profonde satisfaction à servir Jéhovah, un Dieu plein d’amour qui a un dessein envers l’humanité.”
Quand vous saurez que de nombreuses personnes ont fait ce genre d’expérience, vous aurez une idée de ce qui se passe au Chili. On observe deux tendances. D’une part, les religions de la chrétienté connaissent de profondes difficultés et sont sur le déclin. D’autre part, la vraie religion, révélée dans la Parole de Dieu, la Bible, connaît un grand essor. La prophétie biblique avait en effet annoncé qu’il en serait bien ainsi avant que ne prenne fin le présent système de choses mauvais. — És. 2:2, 3.
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Des réunions joyeuses et édifiantesRéveillez-vous ! 1972 | 22 octobre
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Des réunions joyeuses et édifiantes
COMME chacun le sait, c’est là parfois un but difficile à atteindre quand on reçoit des invités. Comment vous y prenez-vous ? Les rafraîchissements ne vous causent sans doute guère de problèmes. Mais comment divertir vos hôtes de sorte que chacun s’amuse bien ? Que faites-vous pour rendre vos réunions joyeuses, intéressantes et édifiantes ?
Il ne faut pas oublier que lorsqu’on reçoit, on prend la responsabilité de divertir ses invités. Ceux-ci viennent chez vous pour se détendre et passer quelques heures agréables avec vous et vos autres hôtes. Ils s’attendent à ce que vous preniez la direction des opérations. Si vous avez un programme bien défini, vos réunions seront à la fois plus agréables et plus édifiantes.
Pièges à éviter
Certaines personnes achètent des jeux de société et pensent que ceux-ci les aideront à divertir leurs invités. Ce peut être le cas, mais pas nécessairement. Si elles ne sont pas suffisamment attentives, elles peuvent, à leur grand regret, se trouver en possession d’un jeu plus nuisible que profitable.
Voyons par exemple le mode d’emploi d’un jeu proposé dans une brochure publicitaire. Nous citons : “L’élément fondamental consiste dans les diverses manœuvres diplomatiques entre les joueurs qui s’efforcent d’avoir le dessus. Ils peuvent généralement y parvenir en usant de duplicité, de simulation, de mensonge et de tout ce qui donne du piment à la vie.” Quel bien vos invités retireraient-ils d’un pareil jeu ?
Dans un autre jeu, les joueurs “peuvent parier, se livrer à l’extorsion, à l’usure ou à la fraude, sans craindre aucun châtiment pour ces actions illégales”. Les cartes permettent aux participants de voler, de parier, de frauder et d’extorquer. D’autres jeux flattent les désirs impurs.
D’aucuns soutiendront sans doute que ces jeux sont inoffensifs puisqu’il ne s’agit que d’amusements. D’autres cependant y sont fortement opposés, du fait, disent-ils, que ces divertissements favorisent les désirs malsains.
Étant donné la grande variété de jeux de société qui existent aujourd’hui, il est possible d’en trouver qui soient amusants et instructifs. Néanmoins, avec un peu d’ingéniosité, vous pourrez vous-même divertir et intéresser vos amis. Toutefois, là encore il y a des pièges à éviter. Certains apprécieront les jeux qui stimulent l’esprit de compétition. En revanche, d’autres peuvent se sentir mal à l’aise parce qu’ils ne pensent pas ou ne se souviennent pas assez vite. S’ils sont incapables de trouver la bonne réponse, au lieu de s’amuser ils seront embarrassés ou même irrités. Un hôte avisé évitera cela. Il voudra que tous ses invités se divertissent.
De plus, quand il s’agit de compétitions, certaines personnes se passionnent tellement
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