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  • Le christianisme dans la clandestinité
    La Tour de Garde 1952 | 15 juin
    • des catacombes n’ont jamais été de fanatiques collectionneurs de reliques. Et si leurs martyrs étaient naturellement très respectés, on n’essaya pas de les adorer ou de récupérer leurs dépouilles pour en faire des reliques qui serviraient à exploiter les crédules. Bien que cela ne soit pas fait pour encourager l’art catholique romain, William Kip remarque que Dieu n’était jamais représenté sous une forme humaine et ainsi anéantit tous les efforts faits dans ce sens, même lorsqu’il s’agit du “ génial Michel-Ange ”. Les murs des catacombes ne disent rien non plus au sujet de la désignation de Pierre à la primauté dans l’Église. Et l’encyclopédie de McClintock and Strong déclare : “ Aucune doctrine particulière au catholicisme ne trouve un appui dans les inscriptions antérieures au IVe siècle. On rencontre des traces de l’adoration des saints au Ve siècle seulement et la première idée de la transmission du pouvoir du Christ à l’apôtre Pierre remonte à l’époque allant de la seconde moitié du Ve siècle au début du VIe, et même alors, Pierre ne nous apparaît pas muni des clefs, comme c’est le cas dans le symbolisme ultérieur. ”

      Ce qui précède s’accorde avec le fait que l’empereur Constantin fut à l’origine de la reconnaissance officielle, après le Concile de Nicée en 325, de cette liaison d’une forme apostate du christianisme avec le paganisme romain. C’est à partir de cette époque que furent introduites les innombrables innovations païennes qui ont souillé la Rome papale. L’œuvre d’iniquité signalée par l’apôtre Paul avait certainement commencé à exercer son influence sur les chrétiens des trois premiers siècles, mais bien que certains des faux enseignements aient pu les atteindre, leur refus formel de céder sciemment à la forte pression du paganisme a permis de faire une distinction entre certaines croyances fondamentales enseignées par Jésus et les apôtres, et les doctrines du paganisme fusionné émanant plus tard de Rome. — II Thess. 2:7.

      Bien que l’on trouve de nombreux dessins, aucun de ceux qui remontent aux trois premiers siècles ne s’inspire de crucifiement ou des souffrances de Jésus. Même la croix d’origine païenne, présentée par la chrétienté comme symbole même du christianisme, ne se rencontre que rarement dans les catacombes et quand on la découvre, affirme Sheldon, elle se présente ordinairement sous une forme voilée. Il suppose que c’est à cause du ridicule et de l’opprobre que ce symbole aurait fait retomber sur les chrétiens. Cependant, lorsqu’on voit par ailleurs leur courage et leur intransigeance vis-à-vis de leurs oppresseurs, on conçoit difficilement comment un peu plus d’humiliation aurait pu les empêcher de mettre en évidence leur prétendu symbole sacré. Il est beaucoup plus probable qu’à cette époque, les chrétiens condamnèrent ouvertement l’adoption universelle de la croix. Impuissante devant le net désaveu des catacombes, la Catholic Encyclopedia reconnaît que “ les écrivains catholiques ont parfois trouvé dans les dessins découverts dans les catacombes plus de signification dogmatique que n’en révèle un examen minutieux ”.

      Il est intéressant de noter que tout en étant contraints de se réunir sous terre, ces premiers chrétiens n’y confinèrent point leur lumière. Obéissant au commandement de Jésus-Christ ils la portèrent bien haut, comme sur un “ chandelier ”, grâce à l’œuvre qu’ils accomplirent en donnant un témoignage public. S’il est vrai que cette œuvre excita la fureur d’un grand nombre, elle apporta par contre un immense espoir à d’autres qui ne tardèrent pas à s’associer à la communauté chrétienne. Dans son livre intitulé The Church in the Catacombs (L’Église dans les catacombes), Charles Maitland désigne le prosélytisme des chrétiens comme la principale cause de l’aggravation de leurs persécutions, et la raison pour laquelle les autorités forgèrent encore d’autres accusations contre eux. Leur innocence ne fait pas de doute quand on sait qu’ils furent bannis officiellement pour la seule raison d’avoir célébré secrètement le souper du Seigneur. Selon ce qu’on peut déduire des anciennes inscriptions, ces chrétiens ne reconnurent pas le système hiérarchique que la Rome papale emprunta à la Rome païenne. Au lieu d’y reconnaître la voix des évêques et des docteurs, les autorités y lisent l’humble espérance de personnes semblables à Marie et Marthe au tombeau de Lazare. C’est ce que traduisent les dessins qui n’attirent en rien l’attention sur la supériorité de la hiérarchie ou sur le fait que le peuple devait avoir recours à celle-ci pour s’instruire. Et il n’est pas jusqu’à la sépulture de ces chrétiens, la même pour tous, qui ne reflète cette pensée de l’enseignement de Jésus : “ Vous êtes tous frères. ”

      LE CHRISTIANISME RÉAPPARAÎT

      Parce qu’il n’y a pas de comparaison entre l’Église primitive et la chrétienté actuelle, pouvons-​nous en déduire immédiatement que maintenant la vérité n’existe plus ? Difficilement, si l’on considère que depuis trente ans au moins, sans l’aide de la religion de ce monde, sans l’aide de la politique, des richesses et des influences, en fin de compte sans la chrétienté, le joyeux message de la naissance du royaume de Dieu, l’espoir de toutes les nations, a été proclamé de plus en plus fort à travers le monde. Les porteurs de cette bonne nouvelle sont connus dans le monde entier pour leur incomparable détachement de ce monde, pour leur persévérance inflexible dans la propagation de leur œuvre, et pour l’opposition qu’ils ont rencontrée partout. Ils sont connus également comme les témoins de celui qu’ils représentent, les témoins de Jéhovah. La similitude frappante existant entre quelques-uns des principes fondamentaux de leur œuvre et leur enseignement et ceux de l’Église des trois premiers siècles ne peut manquer d’attirer l’attention des chercheurs. Et les accusations portées contre les chrétiens actuels pour contrecarrer leur œuvre sont tout aussi déraisonnables à seule fin d’en cacher le véritable but. Même au Canada, par exemple, où l’œuvre fut interdite pendant la guerre, une assemblée de témoins de Jéhovah dut être interrompue. Elle n’avait pour objet rien de plus grave que la célébration du souper du Seigneur !

      Quand on considère les faits dans leur ensemble, on voit que la vérité n’a jamais été bien accueillie par ce vieux monde inique. Ces paroles du Christ étaient vraies de son temps et elles le sont de nos jours : “ S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. ” (Jean 15:20). Les hommes de bonne volonté durent attendre de longs siècles, durant lesquels le christianisme fut d’abord contraint à la clandestinité, pour être ensuite submergé par le paganisme, et depuis lors présenté au monde, sous un faux jour. Mais maintenant, un programme d’éducation biblique s’étend au monde entier, et avec une compréhension plus claire que jamais apporte l’espoir à des personnes de toutes les nations. Aujourd’hui, la vérité brille avec plus d’éclat qu’à n’importe quel autre moment des 6 000 ans de l’histoire de l’humanité. Bien qu’elle ne soit acceptée par aucun gouvernement terrestre, bien qu’elle soit souvent bâillonnée, cette vérité triomphera toujours et finalement remplira toute la terre. — Hab. 2:14.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1952 | 15 juin
    • Questions de lecteurs

      ● Puisque les écrivains de la Bible se servirent de prénoms (les apôtres se désignaient par leurs prénoms Pierre, Jean et Paul) certains disent que nous devrions en faire usage dans nos réunions. Ils prétendent que l’emploi des termes “ frère ” ou “ sœur ” accompagnés du nom de famille rappelle trop l’usage qu’en font les fausses religions. Comment leur répondriez-​vous ? — L. R., Californie.

      Nous nous servons des termes “ théocratie ”, “ chrétien ” et d’autres encore bien qu’ils soient employés par les fausses religions. Nous ne devons pas cesser d’user de ces mots simplement parce que quelques-uns les emploient abusivement. Nous ne pouvons prétendre que l’usage des termes “ frère ” et “ sœur ” accompagnés du nom de famille rappelle la fausse religion, car les Écritures les emploient parfois ainsi. Et que la version mette, par exemple, “ frère Saul ” ou “ Saul, mon frère ”, cela ne change aucunement le sens (Actes 9:17 ; 22:13 ; I Cor. 16:12 ; II Pi. 3:15). En outre, ces expressions ne deviennent pas des titres particuliers qui séparent certains humains de leurs semblables, comme l’emploi que fait l’Église catholique romaine de ces termes sépare quelques personnes de la masse des laïques. Jésus ne toléra pas de telles classifications, mais il mit l’accent sur l’égalité de tous les chrétiens quand il déclara : “ Vous êtes tous frères. ” — Mat. 23:8.

      L’emploi des prénoms poserait plusieurs problèmes. Prenons le cas d’un nouveau venu dans notre groupe ou d’une personne que nous ne connaissons pas bien, nous risquerions de paraître trop familiers en l’appelant de l’estrade par son prénom. Si celui qui préside est un jeune homme de vingt ans et que d’autres dans l’assemblée soient des vieillards de soixante et soixante-dix ans, le jeune président donnerait l’impression de leur manquer de respect s’il s’adressait à eux par leur prénom, surtout, comme il arrive souvent, s’il n’est pas intimement lié avec les personnes âgées. Il ne se sentira pas autorisé de les appeler par leur prénom quand bien même une conversation amicale s’engagerait de l’estrade

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