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  • Vie et survie au pays des cactus
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 janvier
    • La rentrée du bétail

      Le retour de la saison des pluies, en décembre, met un terme à cette épouvantable sécheresse. La terre se réveille et les arbres reprennent vie. Le temps est venu d’attraper dans les fourrés bourgeonnants les bêtes les plus âgées, et de les ramener à la ferme. Certaines sont bonnes pour l’abattoir, d’autres auront une année de sursis.

      Protégé par son armure de cuir qui le fait plus ressembler à un chevalier médiéval qu’à un vacher, le vaqueiro chevauche sa monture avec précaution, tous ses sens en éveil et l’œil aux aguets. Il sait par expérience que la plupart des animaux auront survécu, sans doute parce qu’ils appartiennent à une race métissée très vigoureuse.

      La capture d’un animal est un véritable spectacle. Voyez-​vous ce taureau? Le cheval aussi l’a repéré, et le vaqueiro sait exactement ce que sa monture va faire, aussi est-​il prêt, la tête enfoncée dans la crinière du cheval. Ça y est la folle poursuite est engagée.

      Habitué à la liberté, le taureau ne va pas se rendre facilement. Le cheval le suit à la trace, s’engageant toujours plus avant dans les broussailles, sans souci de son cavalier. Celui-ci se serre étroitement contre sa monture, en essayant d’éviter les branches qui cinglent son armure de cuir. Le cheval, lui, n’a qu’une idée en tête: rattraper le taureau.

      Mais voici qu’apparaît une clairière. Elle va permettre de rejoindre la bête en fuite. Un dernier effort, et le cheval se trouve côte à côte avec le taureau. Le pied droit fixé dans l’étrier, une main accrochée à la crinière du cheval, le vaqueiro se penche sur la droite et saisit la queue du taureau. Il suffit ensuite d’une brusque traction, au bon moment, et le taureau trébuche avant de tomber avec un bruit sourd.

      Alors le vacher saute sur l’animal, lui tourne la tête sur le côté et lui plante les cornes dans le sol. Sans qu’on sache pourquoi, c’est pour le taureau le signe que la bataille est perdue, et il ne résiste plus. De son sac, l’homme tire un masque de cuir dont il couvre les yeux de l’animal, ainsi que des entraves (une paire de petits morceaux de bois évidé) qu’il fixe aux jambes antérieures du taureau. Ainsi entravée et les yeux bandés, la bête reste tranquille jusqu’à ce qu’on la conduise au corral.

      Le vacher prend alors dans son sac un morceau de sucre brun pour apaiser sa faim et sa soif tandis qu’il surveille la caatinga, où il restera jusqu’à ce qu’il ait rassemblé tout le troupeau. C’est seulement ensuite qu’il ira retrouver sa famille dans sa cabane au toit de chaume.

      Le rodéo et les chanteurs

      À la fin de la saison des pluies a lieu le rodéo typique du Nordeste, fête qui présente une couleur très locale malgré son origine espagnole. Sous les applaudissements du public, diverses attractions auront lieu, montrant en particulier le travail du vaqueiro.

      De tout le pays, des vachers arrivent sur leur monture. Ils ont ciré leurs selles, nettoyé les harnais et brossé leurs vestes de cuir avant de renouveler les exploits qu’ils accomplissent habituellement dans le désert.

      Avec eux viennent aussi les “chanteurs”, poètes régionaux spirituels qui s’accompagnent à la guitare. Tout en prenant part à la liesse populaire, ils constituent une attraction non négligeable des foires et des rodéos. Il y a aussi le feuilletoniste, le romancier régional qui vante son dernier ouvrage écrit dans le langage du pays, et qui raconte un tas d’histoires impossibles. Pendant tout un moment chacun oublie la rigueur de la vie.

      Le vaqueiro et la religion

      Bien que le catholicisme soit la religion dominante, le culte populaire est en réalité un mélange de mysticisme et de superstitions. Voyez-​vous sur la route cet étrange personnage vêtu d’une grossière bure de pénitent? Ici, c’est un spectacle courant. Bien que cet homme soit habillé comme un moine, ses vœux ne sont que temporaires. Un autre spectacle courant est celui d’un homme qui porte une lourde croix en direction de l’église, quelques kilomètres plus loin. Quant à cet autre, c’est un Pèlerin, qui marche en psalmodiant des cantiques et des prières. Certains fidèles reproduisent la “crucifixion” en se faisant attacher à de grandes croix de bois devant une église ou une chapelle.

      Une fois l’an, des centaines de vaqueiros se rassemblent pour célébrer la “messe chantée du vaqueiro”, en mémoire d’un des leurs qui fut assassiné. Face à un autel improvisé en plein air, ils écoutent d’abord le sermon d’un prêtre, également vaqueiro. Ensuite, ils défilent à cheval devant l’autel afin d’y déposer leurs offrandes. Pour les vachers, la communion consiste à s’asseoir sur le sol et à partager leur nourriture habituelle: de la viande séchée, des morceaux de sucre et de la farine de manioc.

      Apparition de fontaines d’eau spirituelle

      La vie n’est pas facile pour les habitants du pays des cactus. Néanmoins l’image économique de la région se modifie peu à peu. Dans les villes, les conditions de travail s’améliorent. Ces dernières années, on a construit des centaines de réservoirs d’eau de pluie. Celui d’Oros a une capacité de plus de deux milliards de mètres cubes. Un barrage sur la rivière Sao Francisco a créé un lac de retenue de 34 milliards de mètres cubes.

      Mais, plus important, la Parole de Dieu progresse à grands pas dans la région. Même dans les endroits les plus touchés par la sécheresse, les eaux spirituelles de la vérité divine abondent et étanchent la soif de connaissance de Dieu qu’ont les habitants. De nombreux Témoins de Jéhovah ont pu atteindre des communes écartées et des fermes isolées, et ils ont apporté la bonne nouvelle réconfortante du Royaume de Dieu. — Mat. 24:14; Rév. 22:17.

      Malgré l’analphabétisme et la superstition, nombreux sont les Brésiliens qui désirent apaiser leur soif spirituelle. Plusieurs congrégations chrétiennes de cette région annoncent avec zèle que le temps est proche où des “sources d’eau” jailliront littéralement dans le désert (És. 35:6, 7). Alors les caatingas aussi fascinantes que désolées du nord-est du Brésil deviendront une belle région du paradis terrestre. Il n’y aura plus à y lutter pour la survie.

  • La vérité biblique me rend le respect du mariage
    Réveillez-vous ! 1979 | 22 janvier
    • La vérité biblique me rend le respect du mariage

      LE RÉCIT suivant figurait au programme d’une assemblée des Témoins de Jéhovah tenue à Madison, aux États-Unis.

      “Issu d’un milieu catholique irlandais, j’avais nourri durant toute mon enfance le désir de servir Dieu. Je suis donc entré au séminaire pour y effectuer mes études secondaires. Toutefois, bien qu’il s’agît d’un établissement religieux, on n’y mettait guère l’accent sur la Bible mais plutôt sur la philosophie, la théologie, le droit canon, la liturgie et les différents vêtements ecclésiastiques, toutes choses dont j’eus vite épuisé l’intérêt.

      “De grands changements devaient bientôt intervenir dans ma vie. Après mes études secondaires, je suivis les cours d’une grande université, puis je me mariai et finis par abandonner la foi catholique.

      “Ayant rompu les ponts avec le catholicisme, je retournai, ainsi que ma femme, à une forme de religion naturelle. Je me laissai également accaparer par le désir de parvenir à la richesse et je décidai de divorcer pour m’affranchir de mes obligations familiales. Je travaillais à l’époque pour le compte d’une société immobilière. Au bureau, on ne perdait jamais une occasion de donner une petite fête, aux anniversaires, à la Toussaint, à Noël ou tout simplement pour profiter des beaux jours.

      “J’avais remarqué que l’une des employées, devenue récemment Témoin de Jéhovah, ne participait plus à ces fêtes, dont elle avait pourtant été le boute-en-train. Comme je lui en faisais le reproche, elle me répondit gentiment que ce changement était imputable à sa nouvelle religion, et elle me proposa d’emblée d’étudier la Bible avec elle. J’acceptai et nous eûmes notre première discussion ce même après-midi, après le travail.

      “Par comparaison avec ma première religion, où l’on admet à peu près tout, je fus frappé du changement apporté par la Bible dans la vie de cette femme. Elle montrait toujours des égards, s’arrangeait pour être disponible aux heures qui me convenaient et m’aidait avec tact à bien comprendre les principes bibliques. C’est ainsi que je renonçai à mon projet de divorce et que je devins par la suite Témoin de Jéhovah. Ces heureux changements se sont opérés grâce aux vérités contenues dans la Bible, et leur effet bénéfique n’est pas près de s’effacer.”

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