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Cédron (Ouadi du)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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source, la vallée du Cédron s’élargit, formant un grand espace; on a d’ailleurs émis l’idée que cet emplacement pourrait correspondre à l’ancien “jardin du roi”.— II Rois 25:4.
Quand le roi David s’enfuit de devant le rebelle Absalom, il traversa à pied la vallée du Cédron (II Sam. 15:14, 23, 30). Parce qu’en cette occasion Schiméï maudit David, plus tard Salomon lui assigna Jérusalem pour résidence et lui interdit sous peine de mort, de traverser la vallée du Cédron (I Rois 2:8, 9, 36, 37). C’est cette vallée même que Jésus traversa pour se rendre au jardin de Gethsémané (Jean 18:1). Pendant les règnes d’Asa, d’Ézéchias et de Josias, rois de Juda, c’est dans la vallée du Cédron que l’on détruisit les accessoires du culte idolâtrique (I Rois 15:13; II Rois 23:4, 6, 12; II Chron. 15:16; 29:16; 30:14). Elle servit également de lieu de sépulture (II Rois 23:6). Tout cela fit de la vallée du Cédron un lieu impur, et ce n’est pas sans raison que la prophétie de Jérémie annonça une époque où par contraste, “toutes les terrasses jusqu’au ouadi du Cédron” seraient “quelque chose de saint pour Jéhovah”.
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Ceinture, IAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CEINTURE, I
{Article non traduit.}
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Ceinture, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CEINTURE, II
{Article non traduit.}
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Ceinture de poitrineAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CEINTURE DE POITRINE
Écharpe ou ceinture portée par une femme le jour de son mariage. Elle indiquait son état de femme mariée. Jéhovah, l’“époux d’Israël, illustre le péché et le mépris extrême de cette nation à son égard en disant: “Est-ce qu’une vierge peut oublier ses ornements, une épouse ses ceintures de poitrine? Et pourtant mon propre peuple — ils m’ont oublié depuis des jours sans nombre.” Jéhovah aurait dû être le plus bel ornement de la nation d’Israël, mais celle-ci l’abandonna pour d’autres dieux. — Jér. 2:32; És. 3:20; comparez avec Ésaïe 49:18.
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CélibatAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CÉLIBAT
État d’une personne qui n’est pas mariée. Au commencement, après qu’il eut crée l’homme Adam, “Jéhovah Dieu dit: ‘Il n’est pas bon que l’homme reste seul. Je vais lui faire une aide qui soit son complément.’” (Gen. 2:18, 21-24). Par la suite, le mariage devint l’état normal des humains, et il n’y eut que de rares exceptions dues à des raisons très particulières. — Voir MARIAGE.
Jérémie figure au nombre de ces exceptions. Dieu lui ordonna en effet de rester célibataire et de ne pas engendrer d’enfants parce que de grands malheurs allaient s’abattre sur la nation d’Israël dont les enfants seraient impitoyablement massacrés par un conquérant cruel (Jér. 16:1-4). La fille de Jephté est une autre exception. Pour se conformer au vœu de son père, elle resta volontairement célibataire et servit à plein temps à la maison de Jéhovah. — Juges 11:34-40.
L’apôtre Paul dit que le célibat offre des avantages à condition toutefois que celui qui demeure dans cet état ne soit pas excessivement tenté ‘ne brûle pas de désir’, auquel cas il risquerait de céder à la fornication ou à l’adultère. Le célibat est “mieux” en ce sens qu’il permet à celui qui est dans cet état de servir Dieu “sans distraction”. (I Cor. 7:1, 2, 8, 9, 29-38; 9:5.) Les Écritures ne précisent pas si les quatre filles de Philippe l’évangélisateur se marièrent par la suite, mais lorsqu’il écrivit le livre des Actes, Luc les présenta comme des “vierges, qui prophétisaient”. — Actes 21:8, 9.
Comme Jérémie, Jésus Christ resta célibataire. Discutant avec ses disciples de la question de savoir si’il était préférable ou non de rester célibataire, il leur dit: “Tous les hommes ne font pas place en eux à cette parole, mais ceux-là seulement qui ont le don. (...) et il y a des eunuques qui se sont faits eux-mêmes eunuques à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut faire place à cela, fasse place à cela!” — Mat. 19:10-12.
Ainsi le célibat est un don qui a pour avantage essentiel de laisser libre celui qui le possède. Jésus usait ici d’un langage figuré. Des hommes ‘font place à cela’ non pas en s’émasculant, mais en décidant volontairement, dans leur cœur, de ne pas se marier, pendant un certain nombre d’années ou durant leur vie entière, et ils parviennent à demeurer dans cet état en exerçant la maîtrise de soi.
Le célibat obligatoire, enseigné et pratiqué dans certaines religions, n’a aucun fondement biblique. Bien au contraire, il est écrit que ‘dans les périodes de temps postérieures certains abandonneront la foi (...), interdisant de se marier’. (I Tim. 4:1-3.) Notons que bon nombre, voire la plupart des apôtres étaient mariés (I Cor. 9:5). Ce n’est pas forcément un vœu, mais plus généralement le désir et la capacité de s’attacher au service de Dieu dans cet état qui incitent celui qui en a le don à rester célibataire.
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CenchréesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CENCHRÉES
Selon Actes 18:18, à la suite d’un vœu, Paul s’était fait tondre la tête à Cenchrées, après quoi il semble s’être embarqué de ce port pour rejoindre Éphèse, accompagné de Priscille et d’Aquila (au printemps 52). Dans sa lettre aux Romains, écrite quatre ans plus tard, Paul parle de “la congrégation qui est à Cenchrées”. Cette lettre a peut-être été apportée à ses destinataires par Phœbé, chrétienne de la ville de Cenchrées. — Rom. 16:1, 2.
Cenchrées se trouvait sur un isthme étroit, au fond du golfe Saronique, à une dizaine de kilomètres à l’est de Corinthe à laquelle elle était reliée par une chaîne de fortifications militaires. Cenchrées était le port oriental de Corinthe, alors que Léchée, à l’autre bout de l’isthme, en était le port occidental d’où partaient les navires à destination de l’Italie et de l’ouest. Selon le géographe grec Strabon, la maîtrise de ces deux ports fit de Corinthe la ville commerciale la plus florissante de la Grèce antique.
Selon Pausanias, géographe et voyageur grec du deuxième siècle de notre ère, il y avait des temples religieux de chaque côté du port de Cenchrées, et une statue de bronze du dieu grec Poséidon était érigée sur une jetée qui s’avançait dans la mer. Cette description est confirmée par des pièces de monnaie. De nos jours, on peut observer, près du village de Kekriès, des ruines de bâtiments et de digues.
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CendreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CENDRE
{Article non traduit.}
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CèneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CÈNE
{Article non traduit.}
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CenturionAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CENTURION
(Officier)
Officier qui commandait 100 soldats. Une légion romaine, quelle que fût son importance, était toujours divisée en 60 centuries ayant chacune à sa tête un centurion. Si une légion comptait moins de 6 000 hommes, un centurion en commandait toujours le soixantième, même si cela représentait moins de 100 soldats. La nomination de ces officiers était faite par des tribuns et approuvée par de plus hautes autorités gouvernementales. C’était le grade le plus élevé que pouvait espérer atteindre le simple soldat, bien qu’il pût encore obtenir de l’avancement dans les rangs même des centurions.
Les centurions étaient les pivots de la légion dans laquelle ils assumaient une fonction primordiale. Bien qu’il fût placé sous l’autorité des tribuns militaires et qu’il eût la responsabilité d’exécuter leurs ordres, le centurion était le chef direct des soldats. Il les entraînait, travaillait avec eux, inspectait leurs armes, leur équipement et leur nourriture, et réglait leur conduite. Étant chargé de la discipline, il supervisait l’application du fouet ainsi que les exécutions capitales, et il autorisait le châtiment de ses soldats. Dans la plupart des cas, la préparation de l’efficacité de l’armée romaine dépendait surtout des centurions. En règle générale, c’étaient les hommes les plus expérimentés et les plus précieux de l’armée romaine.
Des officiers figurent dans au moins cinq récits des Écritures grecques chrétiennes:
1. L’officier de Capernaüm qui demanda à Jésus de guérir son esclave fut félicité par le Maître en raison de sa foi exemplaire (Mat. 8:5-13). C’était un Gentil; en effet, les Juifs déclarèrent: “Il aime notre nation et c’est lui qui nous a bâti la synagogue.” Le centurion reconnut: “Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit”, et Jésus fit ce commentaire: “Pas même en Israël je n’ai trouvé une foi aussi grande.” S’il était romain, le fait est d’autant plus remarquable, car les Romains n’avaient pas la réputation de se montrer compatissants envers les esclaves. — Luc 7:1-9.
2. L’officier en charge des quatre soldats qui mirent Jésus à mort (Jean 19:23). Ce centurion était sans doute présent lorsque, devant Pilate, les Juifs accusèrent Jésus de se prétendre Fils de Dieu (Jean 19:7). Après avoir été témoin du procès de Jésus, des autres événements qui accompagnèrent sa mise au poteau ainsi que des phénomènes miraculeux qui se produisirent au moment de sa mort, “l’officier se mit à glorifier Dieu”, disant: “Vraiment, cet homme était juste!” “Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu.” (Luc 23:47; Mat. 27:54). C’est certainement auprès de lui que Pilate se renseigna pour savoir si Jésus était bien mort avant d’octroyer son corps à quelqu’un pour qu’il soit inhumé. — Marc 15:44, 45.
3. Corneille, centurion de la troupe dite l’Italienne en garnison à Césarée, fut le premier Gentil incirconcis à devenir chrétien (Actes 10:1-48). Le fait qu’il avait sa propre maison et des soldats attachés à sa personne indique que les officiers de ce garde étaient autorisés à vivre hors des quartiers où les troupes étaient casernées. — Voir CORNEILLE.
4. En 56, des officiers en garnison dans la forteresse d’Antonia ainsi que leurs soldats et le commandant se précipitèrent dans le temple qui attenait à la forteresse pour délivrer Paul des mains de la foule (Actes 21:32). Plus tard, Paul échappa au fouet que le commandant avait ordonné de lui appliquer en révélant à l’officier présent qu’il était citoyen romain (Actes 22:25, 26). Quand il apprit que les Juifs complotaient pour le tuer, Paul demanda à un officier de conduire son neveu au commandant pour l’en informer. Alors, deux officiers reçurent l’ordre de préparer une troupe de 470 soldats, cavaliers et lanciers pour faire sortir Paul de Jérusalem en toute sécurité. — Actes 23:17, 23.
5. Julius, officier de la troupe d’Auguste (voir AUGUSTE [TROUPE D’]), fut chargé de conduire Paul d’Adramythe à Rome. Il traita ce dernier avec bonté, bien qu’au début il ne voulût pas écouter ses conseils. Toutefois, par la suite, ce centurion apprit à faire cas de l’opinion de Paul et il contribua à sauver la vie de l’apôtre. — Actes 27:1, 6, 11, 31, 43.
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CéphasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CÉPHAS
Voir PIERRE.
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CepsAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CEPS
Ancien instrument utilisé pour entraver un prisonnier et lui infliger un châtiment. Il consistait en une pièce de bois dans laquelle le détenu assis avait les pieds enfermés (II Chron. 16:10; Jér. 20:2, 3). Le supplicié était souvent exposé à la vue et à la risée du public. Les ceps utilisés par les Romains comportaient plusieurs trous, ce qui leur permettait d’écarter considérablement les jambes du patient dont la torture était ainsi accrue. Les ceps servant à fixer les pieds étaient appelés sad en hébreu (Job 13:27; 33:11) et xulon (bois) en grec, parce qu’ils étaient en bois. Durant leur détention à Philippes, Paul et Silas eurent les pieds fixés dans des ceps. — Actes 16:24.
Dans d’autres passages des Écritures hébraïques, on trouve un autre mot, mahpékéth, également traduit par “ceps”. Comme ce mot emporte l’idée de torsion, il semble que le supplicié était obligatoirement courbé ou tordu. Peut-être fixait-on les pieds les mains et le cou dans un même instrument, ou bien utilisait-on en plus des ceps un autre instrument dans lequel on enfermait le cou et les bras du supplicié. Il se peut aussi que l’on combinait les ceps et le pilori pour fixer les jambes ainsi que le cou et les bras du patient. — Jér. 29:26, TOB, MN.
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CerfAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CERF
On pense que le cerf, le daim et le chevreuil, que l’on rencontre encore dans la région nord du Moyen-Orient, vivaient autrefois en Palestine. Bien qu’on n’ait jamais signalé la présence d’un de ces animaux ces derniers temps en Palestine, il n’était pas rare de rencontrer un chevreuil dans le sud du Liban et au Carmel vers 1890. Le cerf était un ruminant et ayant le sabot fendu, la Loi le rangeait parmi les animaux qui pouvaient être mangés, à condition toutefois, comme pour les autres créatures, de verser son sang sur le sol (Deut. 12:15, 16, 22, 23; 14:4-6; 15:22, 23). Le cerf figurait parmi les viandes qui étaient servies à la table du roi Salomon. — I Rois 4:22, 23.
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