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Que voulait dire l’homme sage?La Tour de Garde 1978 | 1er mars
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Que voulait dire l’homme sage?
Le triste sort du sot
Voulant montrer combien les paroles du sage et celles du sot ont des effets opposés, Salomon écrivit: “Les paroles de la bouche du sage ont pour résultat la faveur, mais les lèvres du stupide l’engloutissent.” (Eccl. 10:12). De la bouche des gens avisés sortent des paroles qui communiquent à qui les écoute quelque chose de bon et de profitable (Voir Éphésiens 4:29). Elles ont aussi plus de chances de recevoir une réponse favorable. Mais les propos d’un homme stupide l’exposent à la réprobation et causent ainsi sa ruine, l’engloutissent.
L’homme stupide ne débite que des sottises du début à la fin et il part de fausses prémisses pour aboutir fatalement à une fausse conclusion. C’est ce que Salomon expose ainsi: “Le début des paroles de sa bouche est sottise, et, ensuite, la fin de sa bouche est folie funeste. Et le sot multiplie les paroles. L’homme ne sait pas ce qui arrivera; et ce qui arrivera après lui, qui pourra le lui indiquer?” (Eccl. 10:13, 14). Le sot, lui, pense qu’il peut le faire.
Un tel individu se rend la vie difficile de bien d’autres manières encore. Salomon dit ensuite: “Le dur travail des stupides les fatigue, car aucun ne sait aller à la ville.” (Eccl. 10:15). Les gens qui font preuve d’un manque de jugement peuvent peiner indéfiniment, s’épuiser, et pourtant, en fin de compte, ne rien réaliser qui en vaille vraiment la peine. Ils s’entêtent à méconnaître ce que le simple bon sens devrait leur enseigner. Ils ne voient même pas ce qui leur crève les yeux, ce qui ressemble à la grand-route facilement reconnaissable qui mène à la ville.
Quand la sottise est le fait des dirigeants
La sottise est déjà bien néfaste quand elle est le fait de simples citoyens. Mais si les dirigeants manquent de bon sens et de jugement, ils causent alors la ruine de l’État et rendent le peuple malheureux. “Qu’adviendra-t-il de toi, ô pays, demande Salomon, quand ton roi est un garçon et que tes princes continuent à manger même au matin?” (Eccl. 10:16). Triste situation vraiment, quand un souverain se conduit comme un garçon inexpérimenté et que les princes ou les conseillers qui l’entourent ne s’intéressent pas aux intérêts de l’État! Si dès le matin ils passent leur temps à manger au lieu de le consacrer aux devoirs de leur charge, le royaume s’écroulera.
Salomon continue en montrant combien sont différents les résultats d’une bonne administration. Il dit: “Heureux es-tu, ô pays, quand ton roi est fils de nobles [donc lui-même noble et avisé] et que tes princes mangent au temps convenable pour se rendre puissants [pour entretenir les forces qu’ils consacrent à leur travail], et non pour boire [en ne menant pas une vie de jouisseurs]!” (Eccl. 10:17). Oui, des dirigeants pleins de sagesse peuvent contribuer grandement au bonheur de leurs sujets.
Le proverbe que Salomon expose ensuite illustre le fait que si l’on néglige une tâche essentielle, il en résultera obligatoirement le délabrement et la ruine. Nous lisons: “Par suite d’une grande paresse, la charpente s’affaisse, et parce qu’on a laissé retomber les mains, la maison fait eau.” (Eccl. 10:18). Une maison qui n’est pas entretenue sera bientôt complètement délabrée et son toit affaissé fera eau. De la même manière, une mauvaise gestion des affaires d’État conduit au désastre.
Salomon présente maintenant une autre sentence: “Le pain est pour le rire des travailleurs, et le vin réjouit la vie; mais c’est l’argent qui est le bienvenu en tout.” (Eccl. 10:19). Un repas animé par une conversation agréable peut procurer beaucoup de joie. Mais le pain ne peut s’obtenir sans argent, et la joie de boire du vin est elle-même limitée quand on dispose de peu de moyens pour faire face aux nécessités de la vie. Dans le système actuel, seul l’argent rend possible l’acquisition des biens matériels, et c’est pourquoi “il est le bienvenu en tout”. Les paroles de Salomon sous-entendent peut-être aussi qu’un travail diligent permet à l’homme de gagner l’argent qui lui est nécessaire pour acquérir le pain, le vin et le confort qui peut agrémenter la vie.
Puis Salomon donne un avertissement: “Même dans ta chambre à coucher n’appelle pas le mal sur le roi, et dans les chambres intérieures où tu te couches, n’appelle pas le mal sur le riche; car une créature volante des cieux transmettra le son, et ce qui possède des ailes fera connaître la chose.” (Eccl. 10:20). Même si les dirigeants négligent les affaires de l’État, un homme sage ne prendra pas de risques inutiles. S’il n’est pas en son pouvoir de redresser la situation, que gagnera-t-il à grommeler ou à se plaindre dans le secret de sa maison? Il peut croire que personne ne l’entend. Mais il arrive parfois que des choses cachées soient révélées au grand jour de la manière la plus insolite et la plus inattendue. Pourquoi donc compromettre sa paix et sa sécurité en critiquant inconsidérément les gens au pouvoir? (Voir Matthieu 12:36, 37; Romains 13:1; Tite 3:1, 2; I Pierre 2:13-17.) Apprécions donc la valeur pratique de ce conseil de Salomon.
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Nouveaux membres du Collège centralLa Tour de Garde 1978 | 1er mars
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Nouveaux membres du Collège central
Le 7 septembre 1977, le Collège central des Témoins de Jéhovah a pris la décision d’inviter trois frères oints à se joindre à lui dans le service, à Brooklyn. Ces nouveaux membres du Collège central sont Carey W. Barber, des États-Unis, John E. Barr, de Londres, et Martin Poetzinger, de la République fédérale d’Allemagne. Frère Barber a entrepris le service à plein temps en 1923 et a travaillé au Béthel de Brooklyn ainsi que comme surveillant itinérant. Frère Barr a servi à plein temps dans les îles Britanniques pendant plus de trente-sept ans; il a travaillé dans différents services au Béthel de Londres et, plus tard, a été secrétaire-trésorier de l’International Bible Students Association. Martin Poetzinger débuta dans le service du Royaume en 1926 et devint pionnier en 1930. C’est un missionnaire diplômé de Galaad, l’École biblique de la Watchtower. Son service fut momentanément interrompu par son emprisonnement dans un camp de concentration, au moment de la persécution nazie. Nous nous réjouissons de savoir que ces trois frères vont venir nous aider dans la tâche qui incombe au Collège central, tandis que le service du Royaume ne cesse de s’intensifier. Le Collège central des Témoins de Jéhovah se compose donc maintenant de dix-huit membres.
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