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CoucouAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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l’oiseau. En effet, le cri de la femelle est une sorte de bruit de gorge qui fait penser au bruit d’une “eau qui gargouille sur une note gutturale”.
Le coucou commun ainsi que le grand coucou tacheté traversent la Palestine au début du mois de mars lors de leur migration vers le nord. C’est un oiseau de taille moyenne qui ressemble à un petit faucon avec son bec pointu légèrement recourbé. Il a la tête généralement grise, de longues ailes pointues de couleur brune et une queue allongée, arrondie à son extrémité; son ventre et ses cuisses sont gris ou bruns, soit piquetés, soit rayés.
Certains estiment que le coucou était un bien petit oiseau pour être servi à la table de Salomon, mais il convient de noter que même des moineaux plumés se vendaient autrefois sur les marchés orientaux (Mat. 10:29). En outre, ces coucous étaient engraissés. Voici ce que déclare une encyclopédie (The American Cyclopædia, 1883, t. V, p. 557) à ce sujet: “En automne, ils sont gras et leur chair est appréciée; les anciens avaient une prédilection pour eux et attribuaient à cette viande de précieuses propriétés médicinales.” Les Romains mangeaient des coucous farcis, et ces oiseaux sont encore considérés comme un mets de choix en Italie et en Grèce.
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CoudéeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUDÉE
Mesure de longueur correspondant grosso modo à la distance qui va du coude au majeur (Deut. 3:11). Certains indices indiquent que les Israélites utilisaient couramment une coudée de 45 centimètres. Les chiffres donnés dans le présent ouvrage sont d’ailleurs calculés sur cette base. Par exemple l’inscription de Siloam indique que le canal souterrain creusé par le roi Ézéchias a une longueur de 1 200 coudées. On l’a donc mesuré soigneusement et on a compté 533 mètres, ce qui donne une coudée de 44,4 centimètres. On a également mesuré de nombreux bâtiments et enceintes mis au jour en Palestine en prenant comme unité de base une coudée de 45 centimètres, et on a obtenu un nombre entier de coudées.
Il est probable que les Israélites utilisaient aussi une grande coudée, plus longue d’un empan (7,5 centimètres) que la coudée courante. Cette grande coudée (de 52 centimètres environ) se retrouve dans les dimensions du temple qu’Ézéchiel vit en vision. — Ézéch. 40:5.
On a trouvé en Égypte des bâtons qui servaient d’instruments de mesure. Certains correspondent à la coudée de 45 centimètres, et d’autres à celle de 52 centimètres.
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CouleursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COULEURS
Pour désigner les couleurs, la Bible n’utilise pas la large gamme de termes précis que l’on trouve sur les cartes de coloris modernes. Parfois une racine hébraïque sert à désigner différentes teintes de la même famille de couleurs. Ce n’est pas que les rédacteurs de la Bible étaient insensibles aux nuances ou qu’ils ne disposaient que d’un vocabulaire limité, mais plutôt qu’ils avaient la faculté remarquable d’évoquer la couleur simplement sur la base du sujet considéré ou en comparant des objets peu courants à des choses familières (Ex. 16:31; Rév. 1:14). Pour indiquer la couleur, ils évoquaient l’aspect de choses aussi communes que le sang, la neige, certains oiseaux, le feu, les pierres précieuses, etc. (II Rois 3:22; Ps. 51:7; Cant. 5:11; Mat. 16:2, 3; Rév. 9:17.) Ils donnaient aussi parfois aux couleurs un sens symbolique et associaient certaines idées précises à des couleurs déterminées. Voici les couleurs mentionnées dans la Bible: noir, bleu, bleu hyacinthe, brun, cramoisi, couleur de feu, or, gris, vert, violet, pourpre, rouge, rouge feu, alezan doré, écarlate, vermillon, blanc, jaune et jaune soufre.
LE MANTEAU DU CHRIST
Certains prétendent que les rédacteurs bibliques se contredisent au sujet de la couleur du manteau dont Jésus Christ fut revêtu le jour de son exécution. Matthieu écrit que les soldats “lui mirent un manteau écarlate” (27:28), alors que, selon Marc et Jean, il était pourpre (Marc 15:17; Jean 19:2). Toutefois, plutôt qu’une contradiction, cette variante dans la couleur du manteau est plutôt la preuve que les rédacteurs des Évangiles faisaient œuvre originale et n’étaient pas de connivence entre eux. Matthieu décrit le manteau tel qu’il lui est apparu selon son estimation des couleurs, faisant ressortir la teinte rouge du vêtement. Jean et Marc insistent moins sur le rouge en qualifiant le manteau de pourpre. La couleur “pourpre” est un rouge foncé tirant au violet; Marc et Jean s’accordent donc avec Matthieu pour dire que la couleur du vêtement tirait vers le rouge. Évidemment, le lieu et la lumière pouvaient lui donner des tons différents. Les rédacteurs des Évangiles notèrent simplement ce qui semblait être la couleur dominante, à eux ou à ceux de qui ils obtinrent ces renseignements. Une masse d’eau change souvent de teinte selon la couleur du ciel et le reflet de la lumière à un moment donné. Par conséquent, su l’on considère ces différents points, on se rend compte que les rédacteurs des Évangiles ne se contredisent pas lorsqu’ils donnent la couleur du manteau dont les soldats romains revêtirent le Christ par dérision, le dernier jour de sa vie humaine.
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CoupeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUPE
Voir RÉCIPIENTS.
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CourAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUR
Voir TRIBUNAL.
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CoureursAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUREURS
Courriers rapides ou serviteurs qui couraient devant le char d’un personnage éminent. Le mot traduit la forme participiale de la racine hébraïque rûts, “courir”. Certaines traductions le rendent par “fantassin”, “garde” ou “sentinelle”, mais il existe un autre mot pour “fantassin”, à savoir raghlî ou, sous sa forme complète, ʼish raghlî.
Le mot “coureur” peut désigner tout messager rapide ou toute personne qui court vite, comme Azahel, frère de Joab, et Ahimaaz, fils de Zadoc (II Sam. 2:18; 18:19, 23, 27). En une certaine occasion, Élie courut près de 40 kilomètres, depuis le mont Carmel jusqu’à Jizréel, en avant du char d’Achab. Il faut dire que “la main même de Jéhovah fut sur Élie”. — I Rois 18:46.
Au sens officiel, les coureurs étaient des hommes véloces choisis pour courir devant le char du roi. Quand Absalom et, plus tard, Adonijah, conspirèrent pour usurper la royauté, chacun d’eux avait cinquante coureurs qui allaient devant son char, afin de conférer prestige et dignité à son projet (II Sam. 15:1; I Rois 1:5). Les coureurs constituaient également la garde personnelle du roi, un peu comme des gardes du corps aujourd’hui (I Sam. 22:17; II Rois 10:25). Ils montaient la garde à l’entrée du palais du roi et accompagnaient celui-ci quand il se rendait du palais au temple (I Rois 14:27, 28; II Rois 11:6-8, 11; II Chron. 12:10). Ils portaient des messages au nom du roi (II Chron. 30:6). Du temps d’Assuérus, roi de Perse, les coureurs avaient, semble-t-il, été remplacés par des courriers qui utilisaient des chevaux de poste. — Esther 3:13, 15; 8:10, 14.
AU SENS FIGURÉ
Dans les Écritures grecques chrétiennes, il est fait quelquefois mention de personnes qui courent parce qu’elles sont pressées (Mat. 28:8; Marc 9:15, 25; 10:17; Jean 20:2). Mais l’apôtre Paul utilise la course en manière d’illustration. À la congrégation de Corinthe, il écrivit: “Ne savez-vous pas que les coureurs, dans une courses, courent tous, mais qu’un seul reçoit le prix? Courez de manière à l’obtenir. Or tout participant à une compétition se domine en tout. Mais eux, naturellement, le font pour recevoir une couronne corruptible; nous, au contraire, pour recevoir une couronne incorruptible. Mai donc, je cours ainsi: je ne cours pas sans but bien défini; et je dirige mes coups ainsi: je ne les dirige pas de façon à battre l’air; au contraire, mon corps, je le bourre de coups et je l’emmène comme esclave, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne moi-même, d’une façon ou d’une autre, un homme désapprouvé.” — I Cor. 9:24-27.
Les participants aux jeux grecs s’entraînaient vigoureusement et observaient une discipline stricte. Ils veillaient de très près à leur régime alimentaire et à leur mode de vie. Des juges veillaient soigneusement à l’application des règles de la course. Si quelqu’un arrivait premier, mais en les ayant transgressés, sa course était vaine, comme l’apôtre le dit: “De même, si quelqu’un lutte dans les sports, il n’est pas couronné s’il n’a pas lutté selon les règles.” (II Tim. 2:5). Les coureurs ne quittaient pas des yeux le prix situé sur la ligne d’arrivée. C’est ainsi que Paul ‘courait’, l’esprit et le cœur fixés sur son objectif (Gal. 2:2; Phil. 2:16; 3:14). Vers la fin de sa vie, il put dire: “J’ai combattu le beau combat, j’ai fini la course, j’ai observé la foi. Dès maintenant m’est réservée la couronne de justice.” — II Tim. 4:7, 8.
Abordant la manière dont Dieu choisit les membres de l’Israël spirituel, Paul expliqua que l’Israël selon la chair comptait sur son lien de parenté charnel avec Abraham (Rom. 9:6, 7, 30-32). Les Juifs, qui se croyaient les élus, ‘couraient’ ou poursuivaient la justice de Dieu (Rom. 10:1-3). Paul démontre encore comment Dieu a défendu sa justice pour constituer l’Israël charnel en tant que nation pour constituer un Israël spirituel. L’apôtre explique ainsi ses paroles selon lesquelles “cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié”. — Rom. 9:15, 16.
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CourgeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COURGE
Le mot hébreu paqquʽoth, traduit par “courges sauvages”, se rencontre dans la Bible à propos d’un incident survenu aux jours d’Élisée, lors d’une famine. Ces courges étaient peut-être les fruits vénéneux de la coloquinte (Citrullis colocynthus). — II Rois 4:38-41.
Les motifs sculptés en forme de courges (peqâʽîm) qui ornaient la mer en métal fondu et le revêtement intérieur en cèdre du temple de Salomon avaient peut-être une forme arrondie comme le fruit de la coloquinte. — I Rois 6:18; 7:24; II Chron. 4:3.
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CouronneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COURONNE
Coiffure simple ou ornée portée par des personnes de distinction, telles que rois, reines ou autres souverains, prêtres et individus que l’on voulait particulièrement honorer ou récompenser. Après le déluge, on utilisa les couronnes comme emblème d’autorité, de dignité, de pouvoir, d’honneur et de récompense.
La forme la plus ancienne de la couronne fut certainement le diadème (héb. nêzér), simple bandeau qui servit sans doute tout d’abord à retenir en arrière les longs cheveux de celui qui le portait. Cependant il finit par être adopté comme coiffure royale, même parmi les peuples qui portaient les cheveux courts. Des bandeaux de ce genre sont représentés sur des sculptures trouvées en Égypte, à Ninive et à Persépolis. Plus tard, on fit des distinctions honorifiques en utilisant des diadèmes qui variaient par la couleur, le type de tissage ou la forme. Certains de ces bandeaux mesuraient environ cinq centimètres de large. Ils étaient en lin, en soie et même en argent ou en or. On les portait parfois sur un bonnet. En outre, divers diadèmes consistaient en un cercle à pointes disposées en rayons, et d’autres étaient ornés de pierres précieuses.
Des guirlandes de feuillage ou de fleurs servaient de couronnes à l’occasion des épreuves athlétiques (II Tim. 2:5). Dans les jeux grecs, on décernait aux gagnants des couronnes faites généralement de feuilles d’arbres ornées de fleurs. Ainsi, les vainqueurs des jeux Pythiques recevaient une couronne de laurier, ceux des jeux Olympiques des couronnes de feuilles d’olivier sauvage, et ceux des jeux Isthmiques (qui se déroulaient près de Corinthe), des couronnes de branches de pin.
[Illustrations, page 341]
Diadème égyptien.
Coiffure royale assyrienne.
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CourrierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COURRIER
Préposé choisi particulièrement dans la garde du corps royale pour transmettre les décrets ainsi que toute autre correspondance urgente du roi dans les différentes parties du son royaume. La vitesse avec laquelle les courriers s’acquittaient de leur mission avait une importance capitale. Très tôt on désigna ces préposés sous le nom de “coureurs”, notamment en II Chroniques 30:6, 10 et et Jérémie 51:31.
Dans l’Empire perse, il y avait des relais de poste dans lesquels des chevaux frais et des courriers reposés attendaient pour transmettre les messages importants (Esther 3:13-15; 8:10, 14). Vingt-quatre heures sur vingt-quatre et par tous les temps, on se hâtait de faire parvenir les messages à destination. Dans l’Empire romain, les relais s’échelonnaient tous les quelques kilomètres. On y gardait en permanence quarante chevaux, si bien que les courriers romains pouvaient parcourir environ 160 kilomètres par jour, distance considérable pour l’époque. Il fallait relativement peu de temps pour qu’un message officiel atteigne les confins de l’empire. Par contre, les lettres personnelles se transmettaient par voie privée.
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CourrouxAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COURROUX
Voir COLÈRE.
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CourseAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COURSE
Voir JEUX.
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CousinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUSIN
Fils d’un oncle ou d’une tante. Le mot grec pour cousin, anepsios, n’apparaît qu’une fois, en Colossiens 4:10, où Paul mentionne Marc, “le cousin de Barnabas”. Ce vocable grec a pour sens premier “cousin germain”, mais il peut désigner un cousinage plus éloigné.
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CouteauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUTEAU
Instrument tranchant à lame simple ou double. Les couteaux utilisés jadis dans le pays bibliques étaient en pierre (surtout en silex), en cuivre, en bronze et en fer.
Le mot hébreu maʼakhéléth désigne au sens premier l’instrument que l’on utilisait pour manger. Mais il s’applique également au grand couteau qui servait à découper les carcasses des animaux offerts en sacrifice. C’est un “couteau à égorger [héb. maʼakhéléth]” que saisit le fidèle Abraham au moment de sacrifier Isaac (Gen. 22:6, 10), et c’est encore de ce type de couteau que se servit un certain Lévite pour découper en douze morceaux le cadavre de sa concubine (Juges 19:29). Proverbes 30:14 parle également “d’une génération dont les dents sont des épées et dont les mâchoires sont des couteaux à égorger”; le même vocable hébreu sert ici à illustrer la cupidité.
Josué fit faire des “couteaux de silex” pour circoncire les fils d’Israël à Gibéath–Haaraloth (Josué 5:2-4). Le terme hébreu qui désigne ces couteaux est ḫéréb, que l’on traduit généralement par “épée”, et qui signifie littéralement ici “dagues [épées] de pierre”. Le couteau de silex cananéen habituel avait 15 centimètres de long. Il était élargi en son centre et portait une lame double.
Les scribes et les secrétaires de l’Antiquité utilisaient un certain type de couteau pour affûter leur calame et effectuer des grattages. Jérémie 36:23 dit que l’on se servit d’un “couteau de secrétaire” pour lacérer le rouleau d’un livre préparé par Jérémie sous la direction de Jéhovah.
Proverbes 23:1, 2 utilise le couteau au sens figuré en recommandant de ‘le mettre à sa gorge’ quand on mange en présence d’un roi, soulignant probablement par là l’importance de maîtriser son appétit et en de telles circonstances.
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CoutureAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUTURE
Depuis les temps les plus reculés, la couture, y compris la broderie, compte parmi les principaux travaux des humains (Ex. 26:1; 35:35; Job 16:15; Eccl. 3:7; Ézéch. 13:18). Adam et Ève, le premier homme et la première femme, “cousirent (...) des feuilles de figuier et se firent des pagnes”. (Gen. 3:7.) Peut-être ont-ils tout simplement assemblé de grande feuilles de figuier en se servant de jeunes tiges de cet arbres.
Quand on lui demanda pourquoi ses disciples ne jeûnaient pas comme les Pharisiens et les disciples de Jean, Jésus Christ répondit que si l’on coud une pièce de drap non rétréci sur un vieux vêtement, la déchirure devient pire (Marc 2:18, 21). En effet, si ensuite on lave le vêtement, la pièce rétrécit, tire sur le vêtement et le déchire. Cette illustration aurait dû aider les auditeurs de Jésus à comprendre qu’il était temps pour eux de devenir ses disciples et qu’ils ne devaient pas chercher à imposer leurs traditions à ceux qui l’étaient déjà. Jean lui-même avait expliqué que son activité, qui préparait la venue de Christ, était temporaire. — Jean 3:27-30.
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Couvrir la tête (Se)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COUVRIR LA TÊTE (SE)
{Article non traduit.}
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CozbiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COZBI
{Article non traduit.}
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CozébaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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COZÉBA
{Article non traduit.}
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CrachatAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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CRACHAT
L’homme qui crachait sur quelqu’un ou lui projetait sa salive au visage témoignait ainsi son profond mépris, son inimitié ou son indignation, à moins que ce fût pour l’humilier (Nomb. 12:14). Job, dans ses tribulations, dut subir cette marque d’animosité (Job 17:6; 30:10). De même lorsqu’un Israélites refusait d’épouser une veuve comme le prévoyait la loi du lévirat prescrite par Moïse, la veuve ainsi repoussée devait, pour l’humilier publiquement, lui arracher sa sandale et lui cracher au visage en présence des anciens de la ville. — Deut. 25:7-10.
Lorsque Jésus Christ comparut devant le Sanhédrin, on lui cracha dessus (Mat. 26:59-68; Marc 14:65), et les soldats romains en firent autant après son procès devant Pilate (Mat. 27:27-30; Marc 15:19). Jésus avait prédit qu’il subirait ces mauvais traitements (Marc 10:32-34; Luc 18:31, 32), ce qui accomplissait la prophétie suivante: “Je n’a pas caché ma face aux humiliations et aux crachats.” — És. 50:6.
Par contraste, le récit biblique rapporte qu’en trois occasion Jésus Christ utilisa sa salive pour opérer des guérisons miraculeuses (Marc 7:31-37; 8:22-26; Jean
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