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    • qu’elle était meilleure pour Naomi que l’auraient été sept fils. — Ruth 4:15.

      Comme elles arrivèrent à Bethléhem au commencement de la moisson des orges, Ruth partit dans les champs afin d’y trouver de la nourriture pour elle et pour Naomi. Elle se trouva par hasard dans celui qui appartenait à Boaz, un parent d’Élimélech, et demanda au préposé sur les moissonneurs la permission de glaner. Son zèle au travail devait être remarquable puisque le contremaître en parla à Boaz. — Ruth 1:22 à 2:7.

      Quand Boaz lui témoigna de la bonté, Ruth montra combien elle appréciait son attitude et reconnut humblement qu’elle était inférieure à n’importe laquelle de ses servantes. À l’heure du repas, il lui offrit du grain rôti en telle quantité qu’il lui en resta pour en donner à Naomi (Ruth 2:8-14, 18). Bien que Boaz se fût arrangé pour lui faciliter la tâche, Ruth ne quitta pas le champ de bonne heure, mais continua à glaner jusqu’au soir, “puis elle battit ce qu’elle avait glané, et il y eut environ un éphah [22 litres] d’orge”. Comme Boaz lui avait demandé de continuer à glaner dans son champ, c’est ce qu’elle fit jusqu’à la fin de la moisson des orges et des blés. — Ruth 2:15-23.

      RUTH DEMANDE À BOAZ D’AGIR EN RACHETEUR

      Désirant trouver “un lieu de repos”, c’est-à-dire un foyer, pour sa belle-fille, Naomi pria Ruth de demander à Boaz de la racheter. Ruth descendit donc vers l’aire de battage de Boaz. Quand ce dernier fut couché, elle s’approcha doucement de lui, lui découvrit les pieds et s’allongea à son tour. À minuit, Boaz se réveilla en tremblant et se courba en avant. Comme il ne reconnaissait pas Ruth dans la nuit, il lui demanda: “Qui es-​tu?” Elle lui répondit: “Je suis Ruth, ton esclave, et tu dois étendre ton pan sur ton esclave, car tu es un racheteur.” — Ruth 3:1-9.

      UNE CONDUITE TOUT À FAIT PURE

      Les actes de Ruth, en accord avec les instructions de Naomi, étaient sans aucun doute conformes à la manière traditionnelle de procéder que suivaient les femmes qui réclamaient le mariage par lévirat. À ce propos, un bibliste, Paulus Cassel, fit cette observation: “Indubitablement, cette manière symbolique d’exiger le plus délicat de tous les droits présuppose l’existence d’un code de savoir-vivre patriarcal fondé sur la simplicité et la vertu. La femme place sa confiance dans l’honneur de l’homme. Cependant, la méthode employée n’était pas facile à suivre. En effet, si cela avait été su à l’avance ou si on s’en était douté, le silence et le secret qui protégeaient la modestie de la femme auraient été détruits. Quand l’action était engagée, la demande présentée ne pouvait être rejetée sans couvrir d’opprobre la femme ou l’homme. En conséquence, nous pouvons être assurés que Naomi n’a pas envoyé sa belle-fille remplir cette mission sans être pleinement assurée de son succès. En effet, il est certain qu’à toutes les autres difficultés il s’en ajoutait une autre dans le cas présent: Boaz, ainsi que Ruth le dit elle-​même, était bien un goêl [un racheteur], mais non pas le goêl.” — Un commentaire des Saintes Écritures (all.), Livre de Ruth, p. 42, de J. Lange.

      La réaction de Boaz montre qu’à ses yeux les actes de Ruth étaient tout à fait vertueux. Il lui dit: “Bénie sois-​tu de Jéhovah, ma fille! Tu as encore mieux témoigné ta bonté de cœur en dernier lieu qu’en premier lieu, en ne courant pas après les jeunes gens, qu’ils soient d’humble condition ou riches.” Ruth se montra désintéressée en choisissant Boaz, un homme beaucoup plus âgé qu’elle, parce qu’il était un racheteur. Son but était de relever le nom de son mari décédé et de sa belle-mère. Puisqu’il aurait été naturel pour une jeune femme comme Ruth de préférer un jeune homme, Boaz considérait que son attitude était une expression de sa bonté de cœur, encore plus noble que lorsqu’elle avait choisi de s’attacher à sa belle-mère âgée. — Ruth 3:10.

      La voix de Ruth dénotait sans doute une certaine appréhension, car Boaz la rassura ainsi: “Et maintenant, ma fille, n’aie pas peur. Tout ce que tu diras, je le ferai pour toi, car tout le monde à la porte de mon peuple sait que tu es une excellente femme.” Comme il était tard, Boaz dit à Ruth de rester couchée. Cependant, tous deux se levèrent alors qu’il faisait encore sombre, sans doute pour éviter de susciter des médisances qui auraient porté atteinte à la réputation de l’un ou de l’autre. Boaz donna également à Ruth six mesures d’orge. Cela signifiait peut-être que, tout comme six jours de travail étaient suivis d’un jour de repos, le jour de repos de Ruth était proche, puisque Boaz allait veiller à ce qu’elle trouve “un lieu de repos”. — Ruth 3:11-15, 17, 18.

      Quand Ruth fut de retour, Naomi, ne reconnaissant peut-être pas dans la nuit la femme qui voulait entrer, demanda: “Qui es-​tu, ma fille?” Ou alors sa question était-​elle en rapport avec la nouvelle identité de Ruth en rapport avec son racheteur. — Ruth 3:16.

      Plus tard, après qu’un parent plus proche eut refusé d’épouser Ruth par droit de rachat, Boaz la prit pour femme sans tarder. Ruth devint ainsi la mère du fils de Boaz, Obed, et par là une ancêtre du roi David et de Jésus Christ. — Ruth 4:1-21; Mat. 1:5, 16.

  • Ruth (Livre de)
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    • RUTH (LIVRE DE)

      Ce livre de la Bible tire son nom de l’un de ses personnages principaux, Ruth la Moabite. Le récit montre comment Ruth devint une ancêtre de David en contractant un mariage par lévirat avec Boaz en faveur de sa belle-mère, Naomi. La gratitude, la fidélité et la confiance en Jéhovah qu’ont manifestées Boaz, Naomi et Ruth imprègnent toute l’histoire. — Ruth 1:8, 9, 16, 17; 2:4, 10-13, 19, 20; 3:9-13; 4:10.

      À l’exception de la généalogie (Ruth 4:18-22), les événements racontés dans le livre de Ruth se déroulent sur une période de onze années environ à l’époque des Juges, bien que le moment exact de leur déroulement ne soit pas précisé. — Ruth 1:1, 4, 22; 2:23; 4:13.

      La tradition juive attribue la rédaction du livre à Samuel, ce qui concorde avec les preuves internes. Le fait que le récit se termine par la généalogie de David sous-entend que l’auteur connaissait le dessein de Dieu à propos de David. Cela cadre bien avec Samuel, car c’est lui qui a oint David comme roi. En conséquence, il aurait été logique que Samuel écrive un récit à propos de l’histoire des ancêtres de David. — I Sam. 16:1, 13.

      AUTHENTICITÉ ET VALEUR

      L’historicité du livre de Ruth est confirmée par la généalogie de Jésus Christ rapportée par Matthieu qui inclut Boaz, Ruth et Obed dans la liste des ancêtres du Christ (Mat. 1:5; voir Ruth 4:18-22; I Chroniques 2:5, 9-15). Qui plus est, un auteur hébreu n’aurait jamais délibérément inventé une ancêtre étrangère à David, le premier roi de la lignée royale de Juda.

      Ce récit historique fournit des renseignements sur l’époque, renseignements qui illustrent et éclairent d’autres parties de la Bible. Que David soit devenu ‘un homme selon le coeur de Jéhovah’ peut s’expliquer en partie par son héritage ancestral tel qu’il est révélé dans le livre de Ruth (I Sam. 13:14). L’observance des lois sur le glanage (Lév. 19:9, 10; Deut. 24:19-22; Ruth 2:1, 3, 7, 15-17, 23) et sur le lévirat (Deut. 25:5-10; Ruth 3:7-13; 4:1-13) est décrite d’une manière très vivante. La direction de Jéhovah est évidente dans la préservation de la lignée menant au Messie ainsi que dans le choix des individus la composant. Les femmes israélites qui étaient mariées à un homme de la tribu de Juda pouvaient espérer être l’un des maillons de la généalogie terrestre du Messie (Gen. 49:10). Le fait que Ruth, une Moabite, a bénéficié d’une telle faveur, illustre ce principe énoncé par l’apôtre Paul: “Cela dépend, non pas de celui qui souhaite ni de celui qui court, mais de Dieu qui a pitié.” (Rom. 9:16). Ruth avait choisi Jéhovah pour Dieu et Israël pour peuple, aussi Jéhovah lui accorda-​t-​il dans sa grande pitié “un salaire parfait” en lui permettant de devenir l’un des chaînons de la plus importante de toutes les généalogies. — Ruth 2:12; 4:13-17.

      CONTENU

      I. Les deuils de Naomi alors qu’elle réside à Moab (1:1-5).

      II. Naomi et ses belles-filles veuves, Ruth et Orpah, quittent Moab (1:6-18).

      A. En chemin, Naomi conseille à Ruth et à Orpah de retourner vers Moab (1:6-13).

      B. Orpah embrasse Naomi et s’en va (1:14).

      C. Ruth s’attache à Naomi et fait part de sa détermination d’être une adoratrice de Jéhovah (1:15-18).

      III. Ruth et Naomi à Bethléhem (1:19 à 4:22).

      A. Réactions locales lors de leur arrivée (1:19-22).

      B. Ruth glane dans le champ de Boaz, qui la favorise (2:1-23).

      C. Ruth obéit aux instructions de Naomi et demande à Boaz d’agir en racheteur (3:1-18).

      D. Boaz donne l’occasion à un parent plus proche d’effectuer le rachat; sur son refus, il prend Ruth pour femme (4:1-13).

      E. Le mariage de Boaz avec Ruth est béni par la naissance d’Obed à qui Naomi sert de nourrice; plus tard, Obed deviendra un ancêtre de David (4:14-22).

      Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 49-51.

  • Sabbat (Chemin d’un jour de)
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    • SABBAT (CHEMIN D’UN JOUR DE)

      Voir CHEMIN.

  • Sabbat (Jour du)
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    • SABBAT (JOUR DU)

      (héb., yôm hashshabbath, du verbe shavath, se reposer, cesser de se dépenser; gr., hêhêméra tou sabbatou, jour de cessation complète, faire cesser).

      L’observance d’un sabbat hebdomadaire de vingt-quatre heures commença avec la nation d’Israël, dans le désert, le deuxième mois qui suivit sa sortie d’Égypte en 1513 avant notre ère (Ex. 16:1). Jéhovah avait dit à Moïse qu’il y aurait une double récolte miraculeuse de manne le sixième jour. Quand ses paroles se réalisèrent, les chefs de l’assemblée avertirent Moïse, qui proclama alors les dispositions relatives au sabbat hebdomadaire (Ex. 16:22, 23). La déclaration de Jéhovah consignée en Exode 16:28, 29 montre qu’à partir de ce moment-​là les Israélites furent dans l’obligation d’observer le sabbat.

      Le sabbat hebdomadaire fut intégré à tout un système de sabbats lorsque l’alliance de la Loi fut inaugurée officiellement quelque temps plus tard sur le mont Sinaï (Ex. 19:1; 20:8-10; 24:5-8). Ce système comprenait différentes sortes de sabbats: le septième jour, la septième année, la cinquantième année (année du Jubilé), le 14 Nisan (Pâque), les 15, 16 et 21 Nisan, le 6 Sivan (Pentecôte), le 1er Éthanim, le 10 Éthanim (Jour des Propitiations) et les 15 et 22 Éthanim.

      Les déclarations suivantes, rapportées en Deutéronome 5:2, 3, et en Exode 31:16, 17, montrent à l’évidence qu’avant l’exode aucun serviteur de Dieu n’avait été tenu d’observer le sabbat: “Ce n’est pas avec nos ancêtres que Jéhovah a conclu cette alliance, mais avec nous.” “Les fils d’Israël devront garder le sabbat (...) pendant leurs générations. (...) Entre moi et les fils d’Israël, c’est un signe jusqu’à des temps indéfinis.” Si les Israélites avaient déjà observé le sabbat auparavant, celui-ci n’aurait pas pu servir à leur rappeler que Jéhovah les avait libérés de l’esclavage égyptien, comme le déclare Deutéronome 5:15. Le fait que certains Israélites sortirent pour ramasser de la manne le septième jour, bien que cela leur ait été formellement interdit, indique que l’observance du sabbat était quelque chose de nouveau pour eux (Ex. 16:11-30). De même, l’incertitude quant à la manière de traiter le premier cas de violation du sabbat, survenu après que la Loi fut donnée au mont Sinaï, prouve bien que le sabbat venait tout juste d’être institué (Nomb. 15:32-36). Qui plus est, tant qu’ils étaient en Égypte, les Israélites réduits en esclavage n’auraient pas pu observer le sabbat, même s’ils avaient été soumis à cette loi dès ce temps-​là. En effet, Pharaon se plaignait déjà que Moïse venait perturber leur travail alors qu’il ne demandait que trois jours pour aller sacrifier à Dieu; à combien plus forte raison si les Israélites avaient voulu se reposer un jour sur sept (Ex. 5:1-5)! S’il est vrai que les patriarches utilisaient apparemment une semaine de sept jours pour mesurer le temps, rien n’indique qu’ils distinguaient le septième jour des autres. Toutefois, ils accordaient de l’importance au chiffre sept, en tant que symbole de ce qui est complet (Gen. 4:15, 23, 24; 21:28-32; 26:32, 33, NW, éd. 1953, note en bas de page). Le terme hébreu pour “jurer” (shavaʽ) est apparenté au mot qui signifie “sept”.

      Le sabbat était un jour sacré et on le célébrait comme tel (Deut. 5:12). C’était une occasion de repos et de réjouissance pour tous — Israélites, serviteurs, résidents étrangers et animaux — car on cessait tout travail ce jour-​là (És. 58:13, 14; Osée 2:11; Ex. 20:10; 34:21; Deut. 5:12-15; Jér. 17:21, 24). On présentait un

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