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  • Poteau (Mise au)
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    • du thorax. Bien sûr, ce n’est pas forcément pour cette raison que les malfaiteurs ont survécu à Jésus, car ils n’avaient pas subi les tortures mentales et physiques qui avaient été infligées à Jésus. Ce dernier avait d’abord passé toute une nuit d’épreuves aux mains des ennemis; il avait également été battu par les soldats romains, peut-être au point de ne pas pouvoir porter son poteau de supplice, comme le voulait la coutume. — Marc 14:32 à 15:21; Luc 22:39 à 23:26.

      MISE AU POTEAU DE JÉSUS

      La plupart des traductions de la Bible disent que Jésus a été “crucifié” et non “mis au poteau”. Cela est dû à la croyance couramment répandue selon laquelle l’instrument de supplice sur lequel Jésus a été mis à mort était une croix faite de deux pièces de bois et non un simple pieu ou poteau. La tradition, et non les Écritures, dit aussi que le condamné ne portait pas les deux pièces de la croix, mais uniquement la barre transversale, appelée patibulum ou antenna. Comme il aurait été impossible à un homme de traîner ou de porter deux pièces de bois aussi lourdes sur quelque 500 mètres, distance séparant la forteresse Antonia du Golgotha, certains éludent le problème de cette manière.

      Mais qu’ont dit les écrivains de la Bible eux-​mêmes à ce propos? Ils ont utilisé le substantif grec stauros 27 fois, le verbe stauroô 44 fois, le verbe sustauroô 5 fois (le préfixe su voulant dire “avec”) et anastauroô une fois (le préfixe ana signifiant “encore”). Ils ont aussi utilisé cinq fois le mot grec xulon, qui signifie bois, en rapport avec l’instrument de supplice sur lequel Jésus fut cloué.

      Le mot stauros, en grec classique comme en grec koïnê, n’emporte jamais l’idée d’une “croix” faite de deux pièces de bois. Il signifie exclusivement un poteau vertical, un pieu ou un piquet, comme on pourrait en utiliser pour construire une barrière ou une palissade. Dans son Nouveau Dictionnaire de la Bible (angl.), édition de 1962, Douglas définit ainsi le mot “croix” (p. 279): “Le terme grec rendu par ‘croix’ (stauros, verbe stauroô) signifie en premier lieu un poteau ou une poutre verticale et ensuite un poteau utilisé comme instrument de châtiment et d’exécution.”

      Le fait que Luc, Pierre et Paul ont également employé xulon comme synonyme de stauros est une preuve supplémentaire que Jésus a bien été exécuté sur un poteau vertical sans barre transversale, car telle est précisément la signification de xulon dans ce cas-​là (Actes 5:30; 10:39; 13:29; Gal. 3:13; I Pierre 2:24). On trouve aussi xulon dans la version des Septante en Esdras 6:11 où il est question d’un seul pieu ou bois sur lequel on devait attacher un transgresseur.

      La Traduction du monde nouveau est donc fidèle au sens fondamental du texte grec lorsqu’elle rend stauros par “poteau de supplice” et le verbe stauroô par “mettre au poteau”, c’est-à-dire attacher à un poteau ou à un pieu. De cette manière, il n’y a pas de confusion possible entre stauros et les croix de tradition ecclésiastique (voir POTEAU DE SUPPLICE). Le fait qu’un homme comme Simon de Cyrène a porté un poteau de supplice, ainsi que le relatent les Écritures, est tout à fait plausible, car, en supposant que le poteau faisait 15 centimètres de diamètre et 3,60 mètres de longueur, il pesait sans doute un peu plus de 45 kilos. — Marc 15:21.

      Notez ce que dit W. Vine à ce propos: “STAUROS (σταυρός) désigne en premier lieu un pieu vertical ou poteau. C’est là-dessus que, pour les exécuter, on clouait les malfaiteurs. Le nom et le verbe stauroô, lequel signifie attacher à un poteau ou à un pieu, doivent être distingués de la croix ecclésiastique à deux branches.” Cet helléniste mentionne ensuite l’origine chaldéenne de la croix à deux branches et explique que la chrétienté l’a empruntée aux païens au IIIe siècle de notre ère pour en faire le symbole de l’exécution du Christ. — Expository Dictionary of New Testament Words, vol. I, pp. 256, 257.

      SENS FIGURÉ

      Les Écritures ne témoignent pas seulement de la mise au poteau du Seigneur Jésus Christ dans la chair (I Cor. 1:13, 23; 2:2; II Cor. 13:4; Rév. 11:8); elles parlent aussi de la mise au poteau dans un sens figuré ou symbolique, comme en Galates 2:20. Les chrétiens ont mis à mort leur ancienne personnalité grâce au sacrifice du Christ sur le poteau (Rom. 6:6). “Or ceux qui appartiennent à Christ Jésus ont attaché sur le poteau la chair avec ses passions et ses désirs”, écrit Paul. Puis il ajoute que, par Christ, “le monde a été attaché sur le poteau, pour moi, et moi pour le monde”. — Gal. 5:24; 6:14.

      En fait, les apostats “attachent à nouveau sur le poteau le Fils de Dieu et l’exposent publiquement à l’ignominie”, car ils se rebellent à la manière de Judas contre les dispositions que Dieu a prises en vue du salut. — Héb. 6:4-6.

  • Poteau sacré
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    • POTEAU SACRÉ

      Le mot hébreu ʼashérah (pl. ʼashérim) désignerait 1) un poteau sacré représentant Ashérah, une déesse cananéenne de la fertilité (Juges 6:25, 26), et 2) la déesse Ashérah en personne (II Chron. 15:16, NW, éd. 1955, note en bas de page). C’est pourquoi il n’est pas toujours possible de déterminer si un passage particulier désigne l’objet auquel on portait un culte idolâtrique ou la déesse elle-​même.

      LES POTEAUX SACRÉS

      Il semble que les poteaux sacrés étaient plutôt dressés verticalement que posés sur le sol. Ils étaient en bois, au moins pour une partie, puisque les Israélites avaient ordre de les couper et de les brûler (Ex. 34:13; Deut. 12:3). Il pouvait s’agir de simples poteaux non sculptés et peut-être même d’arbres dans certains cas, car le peuple de Dieu avait reçu le commandement suivant: “Tu ne devras planter pour toi aucune sorte d’arbre comme poteau sacré.” — Deut. 16:21.

      Israël et Juda ne tinrent aucun compte du commandement formel de Dieu ordonnant de ne pas dresser de colonnes ni de poteaux sacrés, mais ils en installèrent “sur toute colline élevée et sous tout arbre touffu”, près des autels utilisés pour le sacrifice. On a émis l’hypothèse selon laquelle les poteaux représenteraient le sexe féminin et les colonnes le sexe masculin. Ces objets du culte idolâtrique, probablement des symboles phalliques, étaient associés à des orgies sexuelles d’une grande immoralité comme le montre l’allusion faite aux prostitués qui résidaient dans le pays dès le règne de Roboam (I Rois 14:22, 23; II Rois 17:10). Rares furent les rois comme Ézéchias (et Josias) qui “enleva les hauts lieux et qui brisa les colonnes sacrées, lui qui coupa le poteau sacré”. — II Rois 18:4; II Chron. 34:7.

      ASHÉRAH

      Les textes de Ras Shamra identifient cette déesse à la femme du dieu El, le “Créateur des créatures”. Ils en parlent sous les titres d’“Ashérah, Dame de la mer”, et d’“Aïeule des dieux”, ce qui fait également d’elle la mère de Baal. Cependant, il y a tout lieu de penser que les rôles des trois principales déesses du baalisme (Anath, Ashérah et Aschtoreth) se chevauchaient énormément, comme on peut le constater aussi bien dans des sources non bibliques que dans le récit des Écritures. Puisqu’il semble qu’Aschtoreth était considérée comme la femme de Baal, il est possible qu’il en était de même pour Ashérah.

      Pendant la période des juges, on note que les Israélites apostats “servirent les Baals et les poteaux sacrés [Ashérim]”. (Juges 3:7, NW, éd. 1984, note en bas de page; voir Juges 2:13.) Si ces divinités sont mentionnées au pluriel, c’est peut-être que chaque localité avait son Baal et son Ashérah (Juges 6:25). La reine Jézabel, femme sidonienne d’Achab, roi d’Israël, nourrissait à sa table 450 prophètes de Baal et 400 prophètes du poteau sacré ou Ashérah. — I Rois 18:19.

      On en vint à pratiquer le culte avili d’Ashérah dans le temple de Jéhovah. Le roi Manassé y plaça même une image sculptée du poteau sacré représentant de toute évidence la déesse Ashérah (II Rois 21:7). Bien que Manassé ait tiré profit de la discipline qu’il reçut en étant emmené captif à Babylone et qu’à son retour à Jérusalem il ait débarrassé la maison de Jéhovah des objets du culte idolâtrique, son fils Amon retourna au culte dégradant de Baal et d’Ashérah dont la prostitution rituelle faisait partie (II Chron. 33:11-13, 15, 21-23). C’est pourquoi le juste roi Josias qui succéda sur le trône à Amon fut dans l’obligation de démolir “les maisons des prostitués sacrés qui étaient dans la maison de Jéhovah, où les femmes tissaient des tentes-sanctuaires pour le poteau sacré”. — II Rois 23:4-7.

  • Potier
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    • POTIER

      Le fabricant de poteries, de marmites, de plats et d’autres récipients en terre est un artisan bien connu depuis les temps les plus reculés. On a découvert à Lachis un atelier de potier qui daterait de 1200 à 1500 avant notre ère. Même avant cette date, des potiers façonnaient et cuisaient des récipients en argile, produisant ainsi des ustensiles durs qui ne ramollissaient pas quand ils étaient mouillés. Le potier pouvait travailler seul, mais il avait parfois des assistants, souvent des apprentis. Il semble qu’à une certaine époque il existait chez les Hébreux un groupe de potiers royaux. — I Chron. 4:21-23.

      Une méthode typique de fabrication consistait à laver l’argile, à la débarrasser des corps étrangers et à la désagréger. Puis on piétinait l’argile humide pour en faire une pâte malléable (És. 41:25). Ensuite on la malaxait à la main et on la plaçait sur le tour.

      Les premiers tours de potier étaient généralement faits de pierre (parfois de bois). Ils consistaient essentiellement en un plateau circulaire qui tournait horizontalement sur un axe vertical. Le bord du plateau était garni d’une matière lourde, ce qui rendait le plateau plus stable et maintenait la vitesse acquise quand on faisait tourner celui-ci à la main. Plus tard on a ajouté un plateau inférieur plus grand et plus lourd (sur le même axe et tournant aussi horizontalement), ce qui permettait au potier assis d’actionner les deux plateaux avec le pied.

      Après avoir placé l’argile sur le plateau supérieur, l’artisan façonnait un récipient à la main tout en faisant tourner le plateau (Jér. 18:3, 4). L’ustensile était ensuite mis à sécher quelque peu au soleil, puis déposé de nouveau sur le plateau. Le potier employait des cailloux, des coquillages ou un instrument quelconque pour le lisser, le polir et dessiner des motifs sur sa surface. Les méthodes variaient, mais si par exemple l’artisan voulait orner l’objet d’une torsade, il appliquait sur l’objet encore humide une corde torsadée. Les récipients étaient souvent peints. Ou bien ils étaient glacés (Prov. 26:23) puis cuits au four, ou encore décorés d’une barbotine (argile dans un état semi-liquide) de couleur, après quoi on les cuisait de nouveau.

      Le potier fabriquait toutes sortes d’objets, depuis de grandes jarres (Lament. 4:2) jusqu’à des lampes, des fours et des jouets, comme des poupées et des représentations d’animaux. Il confectionnait aussi des bols, des coupes, des flacons et d’autres récipients (Lév. 15:12; II Sam. 17:28; Jér. 19:1; Luc 22:10). Il produisait également des marmites et certains moules. Parfois les poteries portaient une marque qui indiquait où elles avaient été faites. Le potier apposait fréquemment sa propre “marque de fabrique” sur l’anse de l’objet.

      Le potier se servait quelquefois d’un moule ouvert dans lequel il tassait l’argile pour que des dessins s’y impriment. Plus tard, les lampes étaient souvent faites de cette façon. On fabriquait deux pièces que l’on joignait quand l’argile avait séché jusqu’à avoir la consistance du cuir. Il arrivait qu’on façonne l’argile à la main sans se servir du tour, par exemple quand on fabriquait des jouets ou des fours domestiques. Mais la plupart du temps le potier employait le tour.

  • Potiphar
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    • POTIPHAR

      (diminutif de Potiphéra, “celui que Râ a donné”).

      Égyptien, fonctionnaire à la cour, chef des gardes du corps de Pharaon. Maître de Joseph pendant un certain temps, il était, semble-​t-​il, un homme riche (Gen. 37:36; 39:4). Potiphar acheta Joseph à des marchands ambulants madianites. Voyant qu’il avait là un bon serviteur, il finit par le préposer sur tout ce qui était à lui, à la maison et à la campagne. Jéhovah bénit sa maison à cause de Joseph. — Gen. 39:1-6.

      La femme de Potiphar ne lui était pas aussi fidèle que son serviteur Joseph. Elle s’efforça à maintes reprises de séduire Joseph et, un jour qu’il n’y avait aucun autre homme dans la maison, elle se saisit de lui, mais Joseph s’opposa une nouvelle fois à son désir et s’enfuit. Quand Potiphar rentra chez lui, sa femme se répandit en fausses accusations. Au lieu de faire exécuter Joseph, Potiphar en colère le jeta en prison. — Gen. 39:7-20.

      Cette prison communiquait vraisemblablement avec la maison de Potiphar ou, du moins, en tant que “chef des gardes du corps”, celui-ci l’avait sous sa juridiction. Ainsi, le récit dit que le chef des échansons et le chef des panetiers de Pharaon furent jetés dans la même prison, “la prison de la maison du chef des gardes du corps”, ‘la prison de la maison du maître de Joseph’.

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