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  • Le mérite rédempteur de Jésus-Christ
    La Tour de Garde 1954 | 1er juin
    • rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort (sur un poteau de torture, NW) ”. (Phil. 2:6-8.) Jésus lui-​même confirme son consentement à déposer sa vie en sacrifice quand il dit : “ Le Père m’aime, parce que je donne ma vie (mon âme, NW), afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de (ma propre initiative, NW). ” (Jean 10:17, 18). En qualité d’agneau sacrificatoire de Dieu, Jésus-Christ alla volontairement vers le poteau de torture, avec fermeté et résolution, appréciant pleinement le fait qu’il serait ainsi à même de fournir la rançon des humains croyants. — És. 53:7.

      21. Dans sa bonté, comment Jéhovah a-​t-​il pourvu à un fondement pour la foi en la rançon de Jésus-Christ ?

      21 Ce fut sans doute dans son existence préhumaine, longtemps avant sa venue miraculeuse sur la terre, que Jésus exprima son consentement à fournir la rançon. Il doit en avoir été ainsi, car, par l’intermédiaire d’Abraham, bien avant la venue de Jésus en ce monde, Jéhovah illustra la manière dont il donnerait son Fils en sacrifice, et comment ce Fils, spontanément, déposerait sa vie (Gen. 22:1-19). Immédiatement après la création du tableau prophétique avec Abraham, Jéhovah fit la promesse qu’“ en ta postérité toutes les nations de la terre seront bénies ”, “ postérité ” que Paul identifia comme étant le Christ. Ainsi, Dieu montrait qu’à un moment fixé, éloigné du jour d’Abraham, son Fils bien-aimé viendrait pour offrir le grand sacrifice. Dans sa Parole écrite, Jéhovah posait un fondement pour que les hommes bien disposés pussent fixer leur espoir sur cet événement d’importance et sur les innombrables bénédictions qu’il leur ferait connaître. Un récit digne de foi fut consigné par écrit, récit par lequel il serait possible à des hommes d’identifier le pourvoyeur de la rançon en leur faveur (Prov. 8:22-36 ; Jean 8:58). Une grande délivrance était alors en vue ; elle viendrait certainement grâce à la rançon de Jésus-Christ.

  • “ Délivrance grâce à la rançon ”
    La Tour de Garde 1954 | 1er juin
    • “ Délivrance grâce à la rançon ”

      “ En lui nous avons la délivrance grâce à la rançon par son sang, oui, le pardon de nos offenses, selon la richesse de sa bonté imméritée. ” — Éph. 1:7, NW.

      1. Dans quel sens les sacrifices sous la loi n’apportaient-​ils pas de “ délivrance ” effective ; quel dessein servaient-​ils ?

      NÉS dans le péché et conçus dans l’iniquité, les hommes étaient condamnés à vivre dans le péché et à en payer le salaire, la mort. Sous la loi mosaïque donnée à Israël, les péchés du peuple étaient pardonnés d’une manière figurative par les sacrifices d’animaux offerts par le souverain sacrificateur. Cependant, en réalité, le sang des taureaux ne délivrait pas d’une manière permanente du salaire du péché, de la mort, car tous ceux qui se conformaient à la loi mouraient finalement. De plus, les sacrifices devaient être répétés à intervalles réguliers. L’alliance de la loi était en réalité une “ ombre des biens à venir ”, illustrant ce que Dieu ferait par son Fils, Jésus-Christ (Héb. 10:1-3). “ Ainsi, la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. ” — Gal. 3:24.

      2. Quel rôle important le sang joua-​t-​il sous la loi ; quel grand changement la venue de Jésus produisit-​elle ?

      2 Même sous les dispositions de la loi, la justice n’était imputée que par l’effusion du sang. En considérant le sacrifice et la rançon de Jésus, nous ne devons pas oublier l’énoncé clair de l’Écriture selon lequel “ sans effusion de sang il n’y a pas de pardon ”. C’est pourquoi Israël, par l’intermédiaire du souverain sacrificateur, offrait continuellement le sang des animaux pour obtenir, chaque année, dans un sens typique, la rémission des péchés. Mais la venue de Jésus-Christ produit un grand changement, car “ il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle ”. (Héb. 9:22, 12.) Il n’était plus nécessaire d’offrir périodiquement le sang des animaux, car il était venu celui que ces sacrifices d’animaux préfiguraient, et il avait apporté une délivrance éternelle. Maintenant, la question était de se qualifier pour profiter de cette délivrance grâce à la rançon.

      3. De quelle manière le sacrifice de Jésus était-​il supérieur ?

      3 Pour faire propitiation pour les péchés de l’humanité et effectuer ainsi la délivrance, Jésus-Christ n’entra pas dans un temple terrestre. “ Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme (comme le faisait le souverain sacrificateur d’Israël), en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu... Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs. ” (Héb. 9:24-28). Ce fut en la présence de Jéhovah Dieu dans les cieux que le Christ parut, après sa résurrection, pour offrir le mérite du sang parfait qu’il avait versé, et cela afin d’effectuer une délivrance permanente pour ceux des humains qui exerceraient la foi dans le mérite de cette rançon. Pierre confirme que c’est le sang répandu de Jésus qui fournit le mérite de la rançon : “ Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache. ” — I Pi. 1:18, 19.

      4. Pourquoi est-​ce une folie de considérer la mort sacrificatoire de Jésus comme inutile ?

      4 On voit ainsi que le sang de l’homme parfait Jésus, répandu dans une mort sacrificatoire, a le mérite de sauver ceux qui exercent la foi en lui. C’est donc le sang donné en sacrifice qui est nécessaire pour effectuer le salut du monde, et non seulement les “ vérités profondes, substantielles et éternelles de l’évangile chrétien ”. Il n’y aurait pas de rédemption sans effusion de sang. Les Écritures mettent en évidence cette vérité. C’est donc pure folie de considérer la voie du sacrifice de soi suivie par Jésus comme inutile au salut du monde. Si le mérite du sang répandu n’est pas appliqué en faveur d’une personne, elle n’a pas d’espoir d’obtenir la vie éternelle. Le sang parfait de Jésus-Christ correspondait au prix de la vie qu’Adam avait perdue. Quand Jésus ressuscita et monta au ciel, il avait en sa possession le droit à la vie humaine parfaite avec toutes ses perspectives, exactement ce que, par le péché de désobéissance, Adam avait perdu pour la race humaine. Jésus remit le prix de la rançon en la présence de Dieu et, en échange, il reçut la race humaine dans le dessein de donner à ceux de ses membres qui le mériteraient l’occasion d’obtenir la vie éternelle. — Rom. 5:15-19.

      5. Quelle question importante se pose ? Comment le point de vue erroné porte-​t-​il préjudice aux hommes ?

      5 Cela met en évidence la question de savoir qui profite de la rançon. Tous les hommes, qu’ils soient bons ou méchants, en tirent-​ils avantage ? Est-​ce que ce ne fut pas le grand amour de Dieu pour tous les hommes qui inspira le don de son Fils ? Cela n’appuie-​t-​il pas le point de vue de certains qui affirment que tous seront sauvés, y compris Adam et le Diable lui-​même ? Non, sans aucun doute, car rien n’est plus éloigné de la vérité. Le fait de ne pas renoncer à cette théorie du salut universel cause un grand préjudice aux hommes car elle les aveugle sur le véritable but de la rançon. Elle berce les hommes d’une fausse sécurité et étouffe en eux le sens de la responsabilité car elle leur enseigne que tout s’arrangera très bien à la fin, peu importe ce qu’ils font ou comment ils vivent. À cause de la croyance dans le “ salut pour tous ”, ils ne voient pas la nécessité d’examiner le dessein de Dieu et de s’informer sur quoi ils peuvent se fonder pour se qualifier pour la “ délivrance grâce à la rançon par (le) sang ” de Jésus-Christ.

      6. Quels simples faits appuient le point de vue correct ?

      6 Arrêtez-​vous un instant. Réfléchissez et examinez quelques simples faits. Quand Jésus était sur la terre et prêchait la repentance, certains l’entendirent et crurent, d’autres dédaignèrent son enseignement. À ceux qui l’écoutèrent, crurent et persévérèrent avec lui dans ses épreuves, Jésus promit de grandes bénédictions dans le Royaume (Luc 22:28-30). Et il déclara que, plus tard, d’autres brebis l’écouteraient, croiraient et recevraient également des bénédictions. Mais, aux Juifs incrédules qui l’entouraient et ridiculisaient son message, lui demandant s’il était le Christ, Jésus répliqua : “ Je vous l’ai dit et vous ne croyez pas... vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais. ” (Jean 10:16-30). Plus tard, ces incrédules essayèrent de lapider Jésus. La promesse d’une rançon pour la vie éternelle n’était nullement offerte à de telles personnes mais seulement aux croyants, aux “ brebis ”.

      7. Quelle situation perplexe le récit de Matthieu 23 offre-​t-​il à ceux qui croient au “ salut pour tous ” ?

      7 Les défenseurs de la doctrine du “ salut pour tous ” doivent fermer les yeux sur le témoignage cinglant de Jésus contre les faux instructeurs de son temps, les scribes et les pharisiens. Prétendant adorer Dieu, ils faisaient le mal sous toutes ses formes. Jésus ne prédit rien de bon pour eux mais seulement malheur sur malheur. Il dénonça vigoureusement leur incapacité absolue d’échapper au jugement de la géhenne (destruction) de la part de Jéhovah en raison de la méchanceté de leur conduite. Affirmerez-​vous qu’il mourut pour leur procurer une rançon ? Pouvaient-​ils être à la fois rachetés et anéantis ? Non, certainement, comme toute personne sensée l’admettra ! Jésus leur déclara qu’ils étaient condamnés, il ne pouvait donc pas y avoir de rançon pour eux. — Matthieu 23.

      8. Quel point de vue les instructions de Jésus à ses disciples soutiennent-​elles ?

      8 Les instructions que Jésus donna à ses disciples donnent plus de poids à la vérité selon laquelle la rançon ne s’appliquerait pas à tous les hommes individuellement, car il dit : “ Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds. Je vous le dis en vérité : au jour du jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins rigoureusement que cette ville-​là. ” (Mat. 10:14, 15). Il montrait nettement que la rançon était absolument impossible pour ces incrédules ou ces méchants volontaires, parce que Sodome et Gomorrhe étaient irrévocablement condamnées et détruites, sans délivrance possible.

      9. Quelle différence y a-​t-​il entre la position de Satan, celle d’Adam et celle de l’humanité en général ?

      9 Satan le Diable est le dieu de ce monde fondé sur le mal et la méchanceté. C’est un pécheur volontaire et de propos délibéré, un profanateur de la souveraineté de Dieu. Pour lui, il n’y a pas de délivrance mais seulement l’anéantissement certain. L’homme Adam choisit, volontairement et délibérément, de suivre la même ligne de conduite rebelle et Dieu lui assigna la mort en toute justice. Mais, pour les descendants d’Adam, la situation est différente, car ils naquirent sous la condamnation par suite de l’acte volontaire d’Adam, et non à cause de ce qu’ils avaient fait (Rom. 16:20 ; Apoc. 20:10 ; Osée 6:7 ; Rom. 5:14). Par conséquent, pour eux, Jéhovah a fourni l’occasion d’être délivrés de cet esclavage au moyen de la délivrance grâce à la rançon de Jésus-Christ.

      10. Quelle transformation doit se produire dans la vie de celui qui profite de la rançon ?

      10 Du temps où Jésus prêchait la bonne nouvelle, tous ses contemporains, descendants d’Adam, n’entendirent et ne crurent pas, ils ne vinrent donc pas tous se placer sous le bénéfice de la rançon que Jésus rendit accessible plus tard. D’autre part, dans le cas de ceux qui crurent, une transformation merveilleuse se produisit dans leur vie, comme cela se réalisa pour les apôtres. De même, aujourd’hui, ceux qui, en définitive, profitent de la rançon, doivent opérer, tout d’abord, une transformation dans leur vie. Cela signifie davantage que de s’abstenir du mal et d’observer une position de neutralité ou d’éloignement à l’égard de la pure méchanceté, avec l’espoir d’être racheté à cause du beau caractère qu’on a développé par ses propres efforts. Cela signifie plutôt entendre et croire en la bonne nouvelle que Jésus prêcha et qui est, conformément à sa promesse, prêchée aujourd’hui sur la terre entière. Cela signifie être actif d’une manière positive pour soutenir tout l’arrangement de Jéhovah Dieu pour l’établissement d’un monde nouveau, dont le sang de Jésus a fourni le fondement. Le Diable et tous ceux qui, comme lui, sont des pécheurs de propos délibéré, ne soutiendront pas le monde nouveau. Ils ne profiteront pas non plus de la rançon ni ne seront délivrés de leur asservissement à leur volonté égoïste qui les mène à la mort.

      11. Comment l’illustration des “ brebis ” et des “ boucs ” montre-​t-​elle que la rançon est limitée ? Pourquoi ?

      11 Lorsqu’il décrivit la séparation des habitants de la terre en deux classes, les brebis et les boucs, comme résultat de la prédication du message du Royaume, Jésus prédit l’anéantissement de la classe des “ boucs ” mais le rachat et la vie pour celle des “ brebis ”. Généralement on admet que le péché d’un seul homme, Adam, apporta la mort à tous les humains ; mais, il est également vrai que “ par un seul acte de justification (de la part de Jésus-Christ), la conséquence est, pour les hommes de toutes sortes, qu’ils soient déclarés justes pour la vie ”. (Rom. 5:18, NW ; Mat. 25:45, 46 ; Jean 3:36.) Ces “ hommes de toutes sortes ”, ce sont les “ brebis ” qui entendent et qui croient au mérite rédempteur de Jésus-Christ, et qui manifestent leur foi par leurs œuvres et leur manière de vivre. Ce sont ceux en faveur de qui s’applique le mérite rédempteur du sang de Jésus, parce qu’ils reconnaissent sa valeur et en sollicitent les bienfaits aux conditions que Jéhovah impose dans sa Parole.

      12. Quels autres faits montrent qu’il y a une limite à la rançon ?

      12 Notez bien que ces “ brebis ” ne comprennent pas tous les hommes de toutes les nations, peu importe leur croyance ou leurs manières de vivre. Non, certainement, car nous ne devons pas oublier que le dessein primordial de Jésus-Christ est de réhabiliter le nom de son Père couvert d’opprobre. De même, le dessein primordial de la rançon, en accord avec cela, est de permettre à Jésus de racheter de la sentence de mort les hommes qui, par leur foi et leur dévouement, prouveraient que le Diable est menteur. Il s’ensuit que, si certains hommes, par leur soumission volontaire au mal et un mépris total du message de salut contenu dans les saintes Écritures, se révèlent les adversaires de la vérité et de la justice, ils n’ont rien à espérer du mérite de la rançon du Christ. “ Il en sera ainsi lors de la consommation de l’ordre de choses : les anges sortiront, sépareront les méchants du milieu des justes et les

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