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  • Dieu est-il partisan de la ségrégation ?
    La Tour de Garde 1957 | 15 mars
    • suivirent une telle conduite. Ils ne menèrent pas de campagne contre l’occupation par Rome de la Palestine ou même contre l’esclavage réel, courant alors. Ils restèrent à l’écart de ces questions afin de pouvoir faire l’œuvre bien plus importante consistant à annoncer le royaume de Dieu comme le seul espoir de l’humanité.

      Aujourd’hui, les vrais chrétiens suivent ce bon exemple. Ils observent les principes chrétiens de l’amour, annoncent les bénédictions du royaume de Dieu comme la seule vraie solution aux difficultés de la terre, et indiquent que, sous cette domination du royaume, il n’y aura de ségrégation d’aucune sorte, mais que l’humanité sera unifiée sous le règne du Créateur, Jéhovah Dieu.

      Des hommes de toutes races examinent les Écritures. Ils apprécient cette voie sage et enseignent aux autres les conditions glorieuses de paix que le royaume de Dieu apportera bientôt à la terre. Les bienfaits que ce royaume dirigé par Dieu procurera prouveront une fois pour toutes que Dieu aime réellement tous les hommes qui le servent, et qu’il n’est pas partisan de la ségrégation.

  • Offrez à Dieu un sacrifice de louange
    La Tour de Garde 1957 | 15 mars
    • Offrez à Dieu un sacrifice de louange

      “ Nous rendrons comme des taureaux l’offrande de nos lèvres. ” — Osée 14:2, AS.

      1. Comment les prêtres d’Israël disaient-​ils que la table de Jéhovah était méprisable ? Quelle fut la réaction de Dieu ?

      JÉHOVAH accusa les prêtres d’Israël du Ve siècle avant notre ère de mépriser son nom et de dire : “ La table de l’Éternel est méprisable ! ” (Mal. 1:6, 7). Affectant l’étonnement, la stupéfaction, les conducteurs religieux demandèrent par quoi ils s’étaient rendus coupables de pareil péché. Jéhovah leur fit cette réponse : “ Quand vous offrez en sacrifice une bête aveugle, n’est-​ce pas mal ? Quand vous en offrez une boiteuse ou infirme, n’est-​ce pas mal ? Offre-​la donc à ton gouverneur ! Te recevra-​t-​il bien, te fera-​t-​il bon accueil ? ” L’alliance de la loi réclamait des sacrifices d’animaux, lesquels étaient offerts par les prêtres. Mais elle précisait que les victimes devaient être en bon état, ne présenter aucune tare. Or les sacrificateurs prenaient les animaux tarés, les malades, les boiteux et les aveugles, pour les présenter sur la table ou autel de Jéhovah. Ainsi ils manquaient de respect pour son nom et tenaient en mépris sa table. Jamais il ne leur serait venu à l’idée d’offrir des bêtes malades à leur gouverneur, quand ils cherchaient à lui plaire, à gagner sa grâce. Cependant lorsqu’ils demandaient à Dieu de leur accorder sa faveur, ils gardaient les animaux sans tache et lui offraient des bêtes en mauvais état, qui leur coûtaient peu ou rien et qui de toute façon étaient inutiles. Leurs sacrifices étaient-​ils agréés ? Jéhovah ne déclara-​t-​il pas : “ Par une telle offrande de ta main, vous recevra-​t-​il favorablement ? ” Ils furent maudits comme des fraudeurs car ils étaient engagés par un vœu, ils avaient les moyens de l’accomplir, mais ils s’y dérobaient par égoïsme : “ Maudit soit le trompeur qui a dans son troupeau un mâle, qui le voue, et qui néanmoins sacrifie au Seigneur ce qui est taré. ” — Mal. 1:8, 9, 14, RS.

      2, 3. Quels sacrifices comparables aux sacrifices d’animaux les chrétiens offrent-​ils aujourd’hui ?

      2 N’était-​ce pas là une transgression grave, un péché de présomption de la part d’une nation qui se disait la propriété de Jéhovah ? Le peuple qui apportait des bêtes chétives et les prêtres qui les offraient sur la table de Jéhovah traitaient le Dieu tout-puissant avec mépris, ils le reléguaient à un rang bien au-dessous de leurs gouverneurs à qui ils ne s’avisaient pas de faire une pareille insulte. Si vous aviez vécu à cette époque, vous n’auriez pas méprisé de la sorte la table de Jéhovah, n’est-​ce pas ? Ou bien auriez-​vous fait cela ? Le faites-​vous maintenant ? Un très grand nombre de personnes le font. Mais comment peut-​on faire preuve de mépris alors qu’il n’est plus offert de sacrifices d’animaux ? Aujourd’hui il faut faire des offrandes qui sont mises en parallèle avec les victimes immolées autrefois et ces offrandes doivent également être exemptes de tares. Que sont les sacrifices actuels ? Les offrez-​vous ? Les vôtres sont-​ils malades ou en bonne santé, boiteux ou sains, aveugles ou éclairés ?

      3 Dans Osée 14:2 (AS) il est écrit : “ Apportez avec vous des paroles et revenez à Jéhovah ; dites-​lui : Enlève toute iniquité et accepte ce qui est bon : alors nous rendrons comme des taureaux l’offrande de nos lèvres. ” Si nous nous sommes éloignés de la faveur divine, il nous faut apporter des paroles exprimant le repentir, réclamant le pardon, et revenir ainsi à Jéhovah, lui offrant ces paroles comme des taureaux de sacrifice. Il faut non seulement exprimer le repentir mais également proclamer publiquement le nom et les louanges de Jéhovah : ce sont là aussi des paroles à offrir, comme étaient offerts les fruits de la récolte sous la loi mosaïque : “ Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. ” Ainsi aujourd’hui des paroles, les taureaux et les fruits de nos lèvres, doivent être offertes à Jéhovah en sacrifice de louange. Le chrétien offrira des paroles de vérité et de saine doctrine, des paroles qui magnifient Jéhovah et ses desseins, et particulièrement à notre époque il faut offrir des paroles justes à propos de la bonne nouvelle du monde nouveau de la justice. — Héb. 13:15.

      4. En fait de sacrifice, comment la chrétienté est-​elle semblable aux prêtres coupables d’Israël ?

      4 Les chrétiens affirment qu’ils marchent sur les traces de Jésus-Christ, ce qui doit inclure le vœu d’offrir les fruits et les taureaux des lèvres, ceux qu’il a lui-​même offerts. Comme les Israélites ayant des animaux acceptables dans leurs troupeaux, les millions de soi-disant chrétiens ont des paroles acceptables à leur disposition. La Bible, diffusée en des centaines de langues, est pleine de paroles de ce genre. Pour offrir de telles paroles avec leurs lèvres, il faut prendre le temps et faire l’effort nécessaires pour les graver dans l’esprit et dans le cœur. Mais la plupart des habitants du monde dit chrétien trouvent que le prix en est trop élevé, tout comme les Israélites infidèles trouvèrent trop cher de sacrifier les animaux sans tare et leur substituèrent des bêtes malades. Les hommes d’Israël offraient de bons animaux aux gouverneurs pour obtenir leur faveur, et les millions d’habitants de la chrétienté offrent le meilleur de leur temps et de leurs efforts au service des chefs des nations, des employeurs de ce monde, pour acquérir faveur et prestige, rémunérations et agréments. Jésus a dit de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. La tendance actuelle est de tout donner à ce monde et à ses œuvres de la chair, y compris ce qui appartient à Dieu. On songera peut-être à ne donner à Jéhovah que les bribes, les parcelles de son temps et de son énergie. Avec ces restes, on offrira un semblant d’effort pour se donner l’apparence de la piété. — Luc 20:25.

      5. Comment beaucoup de personnes se réclamant du nom de chrétien profanent-​elles la table de Jéhovah ?

      5 Cela revient à dire que la table de Jéhovah est méprisable, qu’elle n’est bonne que pour les restes. Les paroles sacrifiées sur cette table devraient être une riche nourriture spirituelle, mais si vos paroles chrétiennes ne sont que credo appris par cœur et traditions religieuses qui, selon Jésus, annulent la Parole divine, vous profanez la table de Jéhovah (Mat. 15:6). Si les taureaux de vos lèvres sont des paroles enseignant des doctrines païennes telles que l’immortalité de l’âme, en dépit de la Bible qui dit : “ L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra ”, les tourments éternels pour les pécheurs alors que la Parole de Dieu dit : “ Le salaire du péché, c’est la mort ”, et la trinité malgré cette déclaration de Jésus : “ Le Père est plus grand que moi ”, alors de pareils taureaux des lèvres sont malades, boiteux et aveugles et tous ceux qui s’en nourriront seront spirituellement malades, chétifs et dans les ténèbres (Ézéch. 18:4 ; Rom. 6:23 ; Jean 14:28). Des millions d’humains persuadés qu’ils sont chrétiens récitent des paroles sans vraiment en comprendre le sens et accomplissent des rites et des cérémonies, tout comme les Israélites qui exécutaient les rites du sacrifice en offrant des bêtes infirmes. De telles personnes s’approchent de Dieu avec leurs lèvres, mais leur cœur est éloigné de lui ; c’est pourquoi Jéhovah dit à leur sujet : “ Sa religion envers moi n’est que commandements humains, leçons apprises ! ” — És. 29:13, Jé.

      6. Que feront avec zèle les vrais chrétiens, témoins de Jéhovah ?

      6 Les vrais chrétiens, témoins de Jéhovah, ne mépriseront pas la table de Jéhovah. Leur premier souci est de prendre les meilleures paroles de la Bible et de les offrir comme fruits et taureaux de leurs lèvres. Ils font usage de paroles saines, lumineuses, favorisant la santé spirituelle, même si dans les derniers jours la généralité des hommes “ ne supporteront pas la saine doctrine ”. (II Tim. 4:3.) Il se trouve cependant une minorité de quelques milliers d’humains ayant conscience de leur indigence spirituelle. Ils se détournent des offrandes doctrinales des religions orthodoxes pour embrasser la vérité biblique servie par les témoins de Jéhovah ; aussi sont-​ils spirituellement rassasiés et satisfaits. Il faut donc nous assurer que, par l’étude, nous avons acquis les réponses justes, les paroles vigoureuses et les explications claires qui magnifieront Jéhovah, sa Parole et ses desseins. Nos paroles ne doivent pas être vagues, débiles, sans force, mais puissantes au point de bannir, après en avoir triomphé, les paroles mensongères implantées dans l’esprit de l’auditeur. Les paroles nécessaires sont renfermées dans la Bible ; il faut les en retirer en vue de leur emploi comme sacrifice de louange.

      LECTURE DE LA BIBLE

      7. Que faut-​il faire pour puiser la vraie sagesse dans la Bible ?

      7 Si nos sacrifices de paroles ne sont pas les bons sacrifices disponibles dans la Bible, si nous sommes trop paresseux d’esprit pour y découvrir les meilleurs, la nourriture spirituelle que nous poserons sur la table de Jéhovah ne réunira pas les qualités requises. Elle paraîtra méprisable à nos semblables, étant incapable de ruiner leurs croyances et leurs arguments. Seule une étude préalable nous permettra de faire des réponses qui portent : “ Le cœur du juste médite (étudie) pour répondre. ” Il faut fouiller la Bible pour y découvrir de telles vérités, tout comme un mineur creuse le sol pour y trouver des métaux précieux : “ Mon fils, si tu reçois mes paroles, et si tu gardes avec toi mes préceptes, si tu rends ton oreille attentive à la sagesse, et si tu inclines ton cœur à l’intelligence ; oui, si tu appelles la sagesse, et si tu élèves ta voix vers l’intelligence, si tu la cherches comme l’argent, si tu la poursuis comme un trésor, alors tu comprendras la crainte de l’Éternel, et tu trouveras la connaissance de Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence ; il tient en réserve le salut pour les hommes droits, un bouclier pour ceux qui marchent dans l’intégrité. ” Jéhovah a déposé la vraie sagesse dans la Bible, à notre intention. Si nous la recherchons avec zèle, elle se laissera découvrir, selon la promesse divine. — Prov. 15:28 ; 2:1-7.

      8. Quels sont les précédents de régularité en fait de lecture de la Bible ?

      8 Il faut lire régulièrement la Bible. Le roi d’Israël reçut l’ordre d’écrire “ pour lui, dans un livre, une copie de cette loi ” et “ y lire tous les jours de sa vie ”. En ce temps-​là les copies des saintes Écritures étaient rares ; seules quelques personnes en possédaient, aussi des lectures publiques furent-elles ordonnées : “ Tu liras cette loi devant tout Israël, en leur présence. ” Lors d’une journée spéciale, peu après l’entrée d’Israël en Canaan “ il n’y eut rien de tout ce que Moïse avait prescrit, que Josué ne lût en présence de toute l’assemblée d’Israël, des femmes et des enfants, et des étrangers qui marchaient au milieu d’eux ”. Des siècles plus tard le roi Josias “ lut devant eux toutes les paroles du livre de l’alliance, qu’on avait trouvé dans la maison de l’Éternel ” et il s’ensuivit une épuration nationale aux dépens du culte des démons. De nombreux siècles après, la lecture publique était toujours faite régulièrement : “ Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues. ” — Deut. 17:18, 19 ; 31:11 ; Josué 8:35 ; II Rois 23:2 ; Actes 15: 21.

      9. Pourquoi la lecture de la Bible ne suffit-​elle pas ? Quelle aide est encore disponible ?

      9 À notre époque nous sommes plus favorisés, car les rotatives sortent la Bible par millions d’exemplaires. Quiconque a soif des eaux de la vie peut sans difficulté se procurer la Bible et la lire. Mais parfois la lecture ne suffit pas. Notre intelligence demande à être guidée, comme il en fut pour l’Éthiopien que Philippe l’évangéliste trouva occupé à lire le livre d’Ésaïe. Philippe lui demanda : “ Comprends-​tu ce que tu lis ? Il répondit : Comment le pourrais-​je, si quelqu’un ne me guide ? ” Philippe lui donna les éclaircissements nécessaires (Actes 8:26-38). De nos jours toutes les explications nécessaires pour comprendre les choses lues dans les Écritures sont fournies par Jéhovah à travers l’organisation de “ l’esclave fidèle et prudent ” qui, selon sa promesse, doit pourvoir à la nourriture spirituelle au temps convenable. Une bonne partie de cette aide se dispense par la propagation d’auxiliaires bibliques. Ces publications permettent de comprendre ce qui est lu dans la Bible. L’une de ces publications peut réunir en quelques pages et sur un sujet donné tous les versets épars dans les Écritures. L’étudiant gagne ainsi du temps et n’oublie aucun des textes essentiels pour bien comprendre. Même après avoir lu ces auxiliaires, le nouvel étudiant a souvent besoin des éclaircissements de quelqu’un d’autre, et Jésus a promis son assistance même si deux ou trois se réunissaient pour étudier : “ Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. ” — Mat. 24:45 ; 18:20.

      10. Quels exemples montrent que la lecture publique de la Bible comportait des explications ?

      10 De même que le lecteur lisant dans son particulier peut avoir besoin d’éclaircissements, ceux qui écoutent une lecture publique sont éclairés par les explications qui l’accompagnent. Sous son règne, le roi Josaphat envoya des princes, des lévites et des prêtres pour “ aller enseigner dans les villes de Juda ” : “ Ils enseignèrent dans Juda, ayant avec eux le livre de la loi de l’Éternel. Ils parcoururent toutes les villes de Juda, et ils enseignèrent parmi le peuple. ” Assurément ce programme d’instruction dans les Écritures impliquait davantage qu’une simple lecture de la loi ; il comportait sans aucun doute des explications et des applications de la loi ainsi que des exhortations à l’obéissance. Après la captivité le gouverneur Néhémie fit lire la loi à haute voix du matin jusqu’au soir et le peuple écoutait attentivement, et les paroles commentant le texte écrit devaient donner à chacun les éclaircissements nécessaires : “ Ils lisaient distinctement dans le livre de la loi de Dieu, et ils en donnaient le sens pour faire comprendre ce qu’ils avaient lu. ” Jésus lut publiquement dans la synagogue de Nazareth et expliqua ensuite : “ Aujourd’hui cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, est accomplie. ” Il est probable qu’il en dit davantage que ne le rapporte le texte. Après avoir écouté une lecture publique dans une synagogue, l’apôtre Paul, sur l’invitation de ceux qui présidaient, fit un discours qui fut apprécié au point qu’on le pria de parler encore le sabbat suivant où “ presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu ”. Paul recommanda au jeune Timothée d’exhorter, d’instruire et de lire publiquement : “ Continue de t’appliquer à la lecture publique, à l’exhortation, à l’enseignement. ” — II Chron. 17:7-9 ; Néh. 8:3, 8 ; Luc 4:16-21 ; Actes 13:15-44 ; I Tim. 4:13, NW.

      PRÉSENCE AUX RÉUNIONS

      11. Pourquoi la présence aux réunions est-​elle vitale à notre époque ?

      11 La lecture privée et publique de la Bible, accompagnée de discussions et d’explications sous forme écrite ou orale, contribue pour une bonne part à l’acquisition des paroles nécessaires pour offrir des taureaux des lèvres qui soient agréables. De nos jours Jéhovah par son organisation visible nous aide encore par les réunions de groupe. À ces réunions il dresse une table spirituelle. Manquer de venir, c’est dire que cette table est méprisable, sans valeur réelle. Pourtant elle est vitale aux individus et à l’assemblée chrétienne qu’elle nourrit et fortifie spirituellement. Aux réunions il nous est possible de déclarer par nos commentaires notre espérance à l’auditoire et d’entendre par les commentaires des autres la déclaration de leur espérance. Il nous est possible d’encourager l’assistance par nos commentaires et d’être soi-​même encouragé par les commentaires des frères. Cela est particulièrement d’une grande importance en ce temps de la fin : “ Gardons indéfectible la confession de l’espérance — car celui qui a promis est fidèle —, et faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité (amour) et les bonnes œuvres ; ne désertez pas votre propre assemblée, comme quelques-uns ont coutume de le faire, mais encouragez-​vous mutuellement, et d’autant plus que vous voyez approcher le grand Jour. ” — Héb. 10:23-25, Jé.

      12. Quelles réunions sont soutenues par le groupe ?

      12 Les groupes des témoins de Jéhovah se réunissent plusieurs fois par semaine. L’une de ces réunions est une conférence publique prévue particulièrement pour les nouveaux intéressés, mais le groupe tout entier devrait y assister et chacun apprendra quelque chose. Et qui souhaiterait la bienvenue publique si le groupe était absent ? Si vous fréquentez le groupe, soyez présent pour accueillir les nouveaux et répondre à leurs questions. L’étude de La Tour de Garde est vitale. Chaque membre du groupe étudiera la leçon. Il sera présent, écoutera les commentaires et se montrera aimable envers tous, surtout envers les nouveaux. L’école du ministère théocratique apprend au groupe ce qu’il faut dire, comment le dire et de quelle manière le publier à d’autres dans le service. La lecture méthodique de la Bible est inscrite à ce cours d’étude. La réunion de service est une autre session de perfectionnement. Elle apprend comment rendre témoignage de porte en porte, de quelle façon il faut dire les sermons et conduire les études bibliques à domicile. Aucun de ceux qui cherchent à offrir des taureaux et des fruits purs des lèvres ne manquera la réunion de service. Une autre réunion soutenue par le groupe est l’étude de livre se tenant dans les demeures situées aux endroits stratégiques du territoire du groupe. Dans ces petites études, il est fait usage d’auxiliaires bibliques et le petit nombre des assistants permet de bien se connaître, de faire des commentaires et de s’assister réciproquement pour offrir à Dieu des sacrifices sans tache.

      13. Comment les réunions nous perfectionnent-​elles en tant que chrétiens ?

      13 Les groupes, soutenus par les serviteurs nommés et les réunions, sont organisés pour favoriser la croissance dans la maturité, pour faire de nous des chrétiens capables de résister aux vagues successives de l’impiété par lesquelles Satan essaie de nous emporter. Il en est de même qu’aux temps des apôtres : “ Et il a donné les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme missionnaires, d’autres comme pasteurs et instructeurs, en vue de la formation des saints pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps du Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité dans la foi et la connaissance exacte du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, au point de croissance propre à la plénitude du Christ ; afin que nous ne soyons plus des enfants, ballottés comme par des vagues et emportés çà et là à tout vent de doctrine, par la fourberie des hommes, par l’astuce dans la machination de l’erreur. ” En assistant aux réunions, en y faisant des commentaires, il est possible de vous examiner “ pour savoir si vous êtes dans la foi ”. Si vos commentaires s’égarent, les frères ayant plus de maturité pourront vous ramener à la pensée juste. De quelle autre manière pourriez-​vous en tant que groupe tenir “ le même langage ” et “ être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment ” ? — Éph. 4:11-14, NW ; II Cor. 13:5 ; I Cor. 1:10.

      14, 15. Pourquoi la compagnie de tous aux réunions de groupe est-​elle importante pour les témoins de Jéhovah ?

      14 Les progrès dans la connaissance, l’unité d’esprit et l’amélioration du sacrifice de louanges ne sont pas les seuls bienfaits attachés à l’assiduité aux réunions. Il y a encore un bienfait résultant de la compagnie de tous. Il semble y avoir une concentration de l’esprit de Jéhovah qui anime théocratiquement notre esprit. La plupart d’entre nous sont obligés de consacrer beaucoup de temps au dehors, dans ce monde, au milieu de la corruption, des propos obscènes et des pratiques ignobles. Quand ils viennent aux réunions, c’est comme s’ils passaient des bas quartiers dans un lieu élevé, vivifiant. “ Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs ”, mais les bonnes compagnies bannissent les mauvaises habitudes qu’ils remplacent par de bonnes (I Cor. 15:33). Dispersés sur les mers de l’humanité éloignée de Jéhovah, nous sommes comme de minuscules îlots en péril constant d’être ramenés au niveau de la mer par la houle infatigable, mais lorsque nous nous réunissons, nous puisons du courage l’un dans l’autre et devenons une terre solide inébranlable aux assauts de la mer. Nous renouvelons nos forces, notre vigueur, pour résister au monde. Si par contre nous cédons aux pièges subtils qui nous éloignent des réunions, nous renoncerons à bref délai. “ Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. ” — Gal. 6:9.

      15 Si nous sommes seuls et ballottés par ce monde, nous serons enclins à perdre courage à la pensée que nous sommes seuls dans la lutte pour notre intégrité et que nous serons submergés à coup sûr. Le prophète Élie s’était montré plein de zèle pour Jéhovah. Pour échapper à une grave menace contre sa personne, il prit la fuite. Caché au fond d’une caverne, le prophète s’entendit poser cette question par Jéhovah : “ Que fais-​tu ici, Élie ? ” Il répondit : “ J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie. ” Élie avait le sentiment qu’il était le seul survivant à s’intéresser à la cause de Jéhovah ; mais tel n’était pas le cas : “ Mais je laisserai (j’ai laissé, NW) en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n’ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l’a pas baisé. ” (I Rois 19:13, 14, 18). L’assiduité aux réunions nous gardera dans la société réconfortante des frères.

      16. Pourquoi est-​ce une folie que de vouloir s’isoler, d’essayer d’y arriver par ses propres forces ?

      16 Satan cherche à diviser pour conquérir, à disperser le troupeau pour s’emparer des égarés. Le groupe doit rester comme un seul homme pour s’entraider. Si nous sommes seuls, qui nous relèvera en cas de chute ? Si nous sommes seuls, il sera plus difficile de maintenir l’ardeur de notre zèle pour Jéhovah. Ensemble nous pourrons contribuer à ranimer le zèle attiédi des inactifs. Ces principes sont énoncés dans Ecclésiaste 4:9-12 : “ Deux valent mieux qu’un, parce qu’ils retirent un bon salaire de leur travail. Car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever ! De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud ; mais celui qui est seul, comment aura-​t-​il chaud ? Et si quelqu’un est plus fort qu’un seul, les deux peuvent lui résister ; et la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. ” Si nous tombons, si notre zèle se refroidit, si nous succombons sous les assauts de Satan, nous serons incapables d’offrir publiquement des sacrifices de louange à Jéhovah. Pour éviter cette calamité, il ne faut pas déserter nos assemblées. Ne soyez pas une brebis solitaire, car une brebis à l’écart du troupeau est une brebis perdue. Les pasteurs fidèles du groupe déploient tous leurs efforts pour ramener les brebis égarées au sein de la société du Monde Nouveau (Mat. 18:12-14). Ne surestimez donc pas votre vigueur spirituelle en pensant que vous y arriverez tout seul tout en poursuivant vos propres intérêts et en méprisant le bon principe de l’association : “ Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, il s’irrite contre tout ce qui est sage. ” — Prov. 18:1.

      17. Comment faut-​il recevoir l’instruction de Jéhovah ?

      17 Si nous voulons acquérir des fruits et d’acceptables taureaux des lèvres, il faut nous mettre à l’école de Jéhovah. Recevez son instruction par la lecture de la Bible. Recevez-​la par une étude méthodique. Recevez-​la aux réunions de groupe. C’est là notamment que Jéhovah étale un repas spirituel sur sa table. Venez et mangez ! Vous sert-​on vos repas matériels au lit ? Si vous les appréciez au point de vous lever pour vous mettre à table, n’appréciez-​vous pas autant la nourriture spirituelle plus importante ? Jéhovah ne favorise pas la paresse en faisant servir les repas spirituels au lit ou à domicile, loin des réunions du groupe. Allez à la table, allez à la Salle du Royaume ! À moins de faire toutes ces choses, nous ne serons pas zélés pour acquérir les paroles nécessaires à l’offrande de bons sacrifices de louange. Nous manquerons de nous conformer à cette exhortation inspirée : “ Efforce-​toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de vérité. ” — II Tim. 2:15.

      [Illustration, page 85]

      “ Le cœur du juste médite pour répondre. ” — Prov. 15:28.

  • Offrez correctement vos sacrifices de louanges
    La Tour de Garde 1957 | 15 mars
    • Offrez correctement vos sacrifices de louanges

      “ Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. ” — Col. 4:6.

      1. Qu’est-​ce qui est symbolisé par le sel ?

      LA LOI mosaïque prescrivait l’assaisonnement de tous les sacrifices : “ Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel. ” Pourquoi ? Le sel préserve, il empêche la putréfaction. Il était interdit d’offrir des choses en décomposition. Le sel, en empêchant toute altération par voie de décomposition, assurait la permanence. Il était utilisé dans une alliance pour en représenter l’immutabilité, la permanence. Chez les Anciens, c’était signe d’amitié que de manger du sel ensemble ; cela dénotait une fidélité et une loyauté éternelles. Celui qui sacrifiait des offrandes de communion sur l’autel de Jéhovah était regardé comme participant avec Jéhovah ; ainsi l’emploi du sel dans les sacrifices indiquait une participation au sel avec Dieu, ce qui symbolisait une loyauté éternelle. — Lév. 2:13.

      2. Que signifie pour les chrétiens l’assaisonnement de leurs sacrifices de paroles ?

      2 Par leur exemple et leur prédication les vrais disciples du Christ devaient exercer une influence préservatrice de décomposition ou décadence morale ; aussi Jésus les appela-​t-​il “ le sel de la terre ”. Il est également fait mention du sel en rapport avec le langage de leur prédication : “ Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. ” (Mat. 5:13 ; Col. 4:6). Les chrétiens n’offrent pas en sacrifice à Jéhovah des céréales ou des bêtes comme il était d’usage en Israël. Cependant ils offrent un sacrifice de louange par les paroles de leurs lèvres et ces paroles sont comparées à des taureaux et à des fruits. De même que les immolations d’Israël étaient accompagnées de sel, le langage des chrétiens, les taureaux symboliques de leurs lèvres, doit être assaisonné de sel. Il faut pour cela que les paroles soient pures dans la vérité, qu’elles aient un effet de préservation tant sur l’orateur que sur l’auditeur et qu’elles expriment la loyauté et la fidélité à Jéhovah, qu’elles ne méprisent pas son nom ni ne fassent paraître méprisable sa table. Les paroles offertes doivent exciter l’appétit des amis de la justice. Pour les hommes comme pour les animaux, le sel est un condiment ouvrant l’appétit : “ Peut-​on manger ce qui est fade et sans sel ? ” “ Les bœufs et les ânes, qui labourent la terre, mangeront un fourrage salé. ” (Job 6:6 ; És. 30:24). Ainsi les sacrifices de paroles des chrétiens seront assaisonnés de sel spirituel. Ils ne seront pas fades, insipides, corrompus, mais aimables, bien accommodés, exprimant la loyauté et ayant un pouvoir de préservation.

      SERMONS AU SEUIL DES PORTES

      3. Pourquoi faut-​il réfléchir à vos sermons et les préparer ?

      3 Savez-​vous comment répondre pour offrir des sacrifices spirituels qui soient pleins de grâce, assaisonnés de sel ? Comme il en fut au temps de Jésus-Christ et des apôtres, ainsi en est-​il de nos jours : c’est aux portes et dans les foyers que les sacrifices des lèvres s’offrent le plus souvent et avec le plus d’efficacité. Réfléchissez-​vous à vos sermons, les préparez-​vous afin de savoir comment il faut répondre à tous ceux que vous rencontrez aux portes ? Pour cette première visite, il est surtout important de trouver des paroles simples, non sujettes à controverse : “ L’Ecclésiaste s’est efforcé de trouver des paroles agréables ; et ce qui a été écrit avec droiture, ce sont des paroles de vérité. ” S’il y a contestation, soyez “ toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous ”. “ Il ne faut pas qu’un esclave du Seigneur ait des querelles, mais il faut qu’il soit plein de tact envers tous, qualifié pour l’enseignement, se contenant sous le mal, instruisant avec douceur ceux qui ne sont pas favorablement disposés, car Dieu peut leur donner la repentance les menant à une connaissance exacte de la vérité. ” — Eccl. 12:12 12:10, NW ; I Pi. 3:15 ; II Tim. 2:24, 25, NW.

      4, 5. Quelles recommandations sont faites sur la façon de dire les sermons et sur notre attitude ? Pourquoi cela est-​il important ?

      4 Ne soyons pas embarrassé ou timide dans notre abord, mais rappelons-​nous que nous représentons le Créateur de l’univers et avons son appui. Êtes-​vous convaincu que vous dites la vérité ? Que votre conviction s’exprime dans votre exposé. Êtes-​vous sincère ? Que votre sincérité transparaisse. Êtes-​vous plein d’enthousiasme à propos de la vérité ? Qu’il se manifeste par le ton de votre voix et l’expression de votre visage. Vous allez trouver vos semblables en ami ; aussi soyez plein de chaleur, aimable ; employez le ton de la conversation, évitez les détours. Entraînez votre interlocuteur dans la conversation par des questions, en l’invitant à exprimer ses pensées. Abordez chaque porte avec la pensée qu’il y a une brebis derrière elle et montrez l’intérêt que vous portez à cet ami. Ayez cette attitude positive envers chaque maître de maison ; avant de penser autrement à son sujet, faites-​lui prouver qu’il est autrement. Que le bouc de la dernière porte ne vous aigrisse pas au point de vous faire adopter une attitude négative à la porte suivante. Chaque porte mérite tous vos efforts ; elle ne devrait pas recevoir moins d’attention simplement parce qu’elle se trouve au milieu d’un territoire difficile.

      5 Ne vous est-​il jamais arrivé de lire un paragraphe pour constater que vous n’avez rien retenu de votre lecture, bien que votre œil ait capté chaque mot ? Votre esprit était ailleurs. Ne vous est-​il jamais arrivé d’assister à une conférence et de vous apercevoir que vous avez oublié ce que l’orateur exposait depuis dix minutes ? Les oreilles captaient les paroles mais l’esprit était ailleurs. De même quand un maître de maison vient vous ouvrir la porte, il peut paraître vous écouter mais son esprit est occupé à chercher des prétextes de congédiement, à noter votre mise ou à analyser votre personnalité. L’homme peut se faire une idée à votre sujet, sans que les paroles que captent ses oreilles s’inscrivent vraiment dans son esprit. Mais de même que votre esprit sera captivé si le paragraphe que vous lisez est intéressant et bien écrit ou que vous ne serez pas distrait si l’orateur exprime de bonnes pensées avec ardeur et enthousiasme, ainsi l’esprit du maître de maison sera pris par votre sermon si celui-ci est réfléchi, clair, instructif et présenté avec conviction et sincérité. Les impressions se forment et les décisions se prennent non simplement par ce que vous pouvez dire mais de la manière dont vous le dites et de l’expression que vous avez en le disant.

      6, 7. Quelles suggestions sont faites quant au contenu des sermons ?

      6 Notre mise sera correcte mais non tapageuse et nous laisserons transparaître notre intérêt, notre sincérité, notre conviction et notre enthousiasme. Notre attention doit encore se porter sur le contenu de notre sermon. Ce contenu doit nous satisfaire, tous les points du sermon doivent exciter notre enthousiasme. C’est à cette condition que nous communiquerons quelque enthousiasme aux autres. Si notre exposé ne remue aucune fibre en nous, il ne touchera jamais personne d’autre. Pour bien dire votre sermon, bâtissez un exposé qui vous plaise. Vous pouvez demander des idées à d’autres, mais ne les utilisez pas à moins qu’elles vous remplissent d’enthousiasme. Sinon vous les débiterez sans flamme et elles seront reçues froidement. Ayez un thème, rattachez tous vos points à ce seul but. Qu’il soit d’une utilité pratique, adapté au maître de maison. Chacun s’intéresse à sa personne ; beaucoup ne sont pas vraiment intéressés par les faits et gestes des autres. Vous pouvez parler de la situation mondiale — guerres, famines, pestes, calamités — mais si ces choses n’ont pas affecté le maître de maison ou ne le menacent pas à bref délai, il ne s’en préoccupera pas outre mesure. Les gens sont devenus insensibles aux souffrances, à la misère de la généralité. Si eux-​mêmes ou leurs proches souffrent de ces maux, ils montreront de l’intérêt. En somme si vous parlez des maux accablant ce monde, ramenez-​les à la perspective du maître de maison. Si vous parlez des méfaits de l’enfance délinquante, votre argument portera si vous lui montrez le moyen de préserver ses propres enfants de ces choses. Le Royaume est le remède de tous les maux, mais montrez aux gens qu’il résoudra leurs petits problèmes et non seulement les graves questions internationales. Souvent ces dernières sont trop grandes, trop importantes, pour être saisies.

      7 Dans le sermon sur la montagne, Jésus tint compte des soucis et des peines affligeant le peuple, des choses que les gens allaient manger, boire et porter. Jéhovah sait que ces choses sont nécessaires et il les donnera aux hommes comme il le fait pour les oiseaux et même pour la végétation, a dit Jésus. “ Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ” Si l’on fait cela, les soucis personnels se dissiperont et on aura “ la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence ”. À l’exemple de Jésus, nous devons tenir compte des soucis individuels et les aborder dans nos sermons. Les sermons devraient s’adapter au niveau mental et à l’attitude de nos auditeurs ; ainsi faisait Paul : “ J’ai été faible avec les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. ” — Mat. 6:33 ; Phil. 4:7 ; I Cor. 9:22.

      8. Après que nos sermons sont préparés, comment faut-​il les fixer dans notre esprit pour les présenter aux portes ?

      8 Si nous apprenons nos sermons par cœur, ils manqueront de souplesse. Si nous voulons les adapter aux diverses situations trouvées aux portes, il suffit de retenir seulement le plan. Il y a de nombreux textes familiers que nous pouvons commenter pendant quelques minutes sans l’aide de notes. Nous en parlons sous l’inspiration du moment, sans la moindre difficulté mais avec assurance. Ainsi donc choisissez trois ou quatre de ces textes très familiers et apprenez à les situer dans la Bible. Puis, aux portes, cherchez-​les dans l’ordre ; lisez-​les et faites de brefs commentaires pour chacun de ces versets. Libre de mots appris par cœur et qui paraîtraient mécaniques, votre esprit peut faire face aux idées et vous vous exprimerez dans vos propres paroles, comme vous le faites dans la conversation ordinaire. C’est alors seulement que se manifesteront votre sincérité et votre enthousiasme ; c’est seulement alors que transparaîtra votre personnalité et que vous serez plein de chaleur. Vous pouvez avoir plusieurs séries de textes pour les utiliser dans différentes situations. Vous pouvez noter à la dernière page de votre Bible plusieurs groupes de textes, chaque groupe comprenant vos notes pour un sermon.

      INTRODUCTION DU SERMON

      9. Quelles suggestions sont offertes pour réfuter les prétextes de congédiement ?

      9 De nombreuses personnes vont de porte en porte dans divers buts. Quand la sonnette retentit, la maîtresse de maison est souvent quelque peu ennuyée et va ouvrir la porte bien résolue à vous éconduire rapidement. Elle dispose de plusieurs excuses, mais il est probable qu’elle n’invoquera tel prétexte de congédiement qu’après avoir jeté un coup d’œil sur votre personne, écouté un instant et tiré une conclusion. Alors elle prétextera telle chose. Vous avez entendu souvent ces excuses et vous êtes en mesure de les réfuter avec logique ; mais après que la dame a formulé son excuse, elle va s’y attacher, sa fierté l’empêchant de revenir sur ses paroles. Si vous pouvez prévoir l’excuse et la réfuter avant qu’elle soit exprimée, son honneur ne sera pas engagé et il est possible qu’elle vous écoute. Après une introduction très brève, vous pouvez dire, avant que la dame ait choisi une des excuses ordinaires : “ Vous savez, quand nous frappons aux portes, certaines personnes disent aussitôt (...) ” et vous énoncez une de ces excuses. C’est peut-être celle qu’elle s’apprêtait à employer ou bien elle s’en est servie souvent. Elle restera interdite un instant en l’entendant citer. Elle va se demander avec curiosité ce qui va suivre. Que vos paroles soient alors intéressantes et il est probable qu’elle écoutera votre sermon jusqu’au bout.

      10. Comment prévenir la phrase : “ Je n’ai besoin de rien aujourd’hui ” ?

      10 Après avoir dit brièvement l’objet de votre visite, vous pouvez poursuivre en ces termes : “ Vous savez, quand nous venons aux portes, certaines personnes disent : Je n’ai besoin de rien aujourd’hui. Mais écoutez ce que Jésus a dit à propos de ceux qui disent n’avoir besoin de rien : “ Tu dis : je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, mais tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre et nu. ” Jésus n’entendait pas ces paroles au sens littéral, car on voit par soi-​même l’état matériel où l’on se trouve. Il disait qu’au sens spirituel ces personnes étaient dans une pauvre condition. ” Puis, après avoir employé Apocalypse 3:17 pour réfuter cette excuse, faites usage de deux ou trois autres textes pour compléter votre sermon. Vous pouvez citer Amos 8:11 pour montrer que la famine spirituelle est générale et que malgré la présence de nombreuses Églises le peuple ne reçoit pas de nourriture spirituelle, bien que beaucoup pensent le contraire. Lisez Matthieu 5:3 pour montrer que ceux qui ont conscience de leur indigence spirituelle seront satisfaits. À ce moment vous pouvez présenter les publications et dire que ces ouvrages procurent la nourriture spirituelle et le prouver en lisant un paragraphe choisi, un paragraphe qui contient un point très intéressant.

      11, 12. Comment peut-​on prévenir l’excuse de la personne qui se dit occupée ?

      11 Un autre exemple : “ Souvent quand nous venons aux portes, la personne se dit occupée. Il est bon d’être occupé, car Dieu hait l’oisiveté. Mais il ne faut pas se laisser absorber par les choses de moindre importance au point d’oublier les choses importantes. Un jour Jésus se trouvait au domicile de deux sœurs. Marie l’écoutait expliquer la vérité divine mais Marthe se plaignit parce que sa sœur ne l’aidait pas dans son travail domestique. Voici ce que dit la Bible : “ Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit : Seigneur, cela ne te fait-​il rien que ma sœur me laisse seule pour servir ? Dis-​lui donc de m’aider. Le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. ” Jéhovah et Jésus nous parlent par la Bible. Si nous ne voulons pas les écouter, pourquoi s’attendre qu’ils nous écoutent quand nous sommes dans l’adversité et que nous réclamons leur secours ? ” — Luc 10:40-42.

      12 Voici encore une autre introduction : “ Certains viennent ouvrir la porte pour dire qu’ils sont trop occupés. Pourtant si je leur offrais cent francs ils ne seraient pas trop occupés pour les accepter. Mais écoutez ce que dit la Bible : “ Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui possède l’intelligence ! Car le gain qu’elle procure est préférable à celui de l’argent, et le profit qu’on en tire vaut mieux que l’or ; elle est plus précieuse que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix. Dans sa droite est une longue vie ; dans sa gauche, la richesse et la gloire. Ses voies sont des voies agréables, et tous ses sentiers sont paisibles. Elle est un arbre de vie pour ceux qui la saisissent, et ceux qui la possèdent sont heureux. ” — S’ils ne sont pas trop occupés pour accepter de l’argent, ils ne devraient pas être trop occupés pour accueillir la connaissance qui mène à la vie éternelle. ” — Prov. 3:13-18.

      13. Comment réfuter l’excuse de celui qui dit que cela ne l’intéresse pas ?

      13 Après avoir dit que beaucoup déclarent, avant de savoir l’objet de votre visite, qu’ils ne sont pas intéressés, vous pouvez poursuivre en ces termes : “ Mais savez-​vous ce que la Bible dit de ceux qui répondent avant d’avoir écouté ? Eh bien, voici : Celui qui répond avant d’avoir écouté fait un acte de folie et s’attire la confusion. ” Bien entendu, vous ne direz pas cela après que le maître de maison vous a déclaré qu’il n’était pas intéressé. Ce serait trop brutal ; ce serait lui dire qu’il commet un acte de folie et s’attire la confusion. Mais si c’est vous qui soulevez d’abord ce point, vous pouvez citer le texte ci-dessus (Prov. 18:13), parce que vous l’appliquez aux autres, à ceux qui se comportent de cette façon, mais non à celui à qui vous parlez. Cela est également vrai pour l’exemple ci-après.

      14. Que dit-​on souvent dans les pays où règne la prospérité ? Comment peut-​on répondre ?

      14 Dans certains pays matérialistes où règne la prospérité, les gens vous éconduisent en disant qu’ils sont satisfaits. “ Il y a des personnes qui refusent d’écouter en disant : Pour moi, ça marche, je suis satisfait. Eh bien, Dieu ne s’intéresse pas à ceux qui sont satisfaits. Il s’intéresse à ceux qui sont mal satisfaits. Autrefois il a fait marquer certains humains du signe de la préservation en disant : Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent. — Aujourd’hui Jéhovah s’intéresse à ceux qui aiment la justice, et de telles personnes ne sont certainement pas satisfaites de la corruption et de la situation actuelles. Quel cœur sincère pourrait être satisfait des abominations de notre époque ? De tels hommes appellent de leurs vœux un gouvernement pur et la fin de l’immoralité et de l’hypocrisie. Ils aimeraient aussi avoir la santé et la vie non seulement pour eux mais aussi pour leurs familles, pour tous les amis de la justice. Les conditions actuelles les font soupirer et gémir, ils aspirent à quelque chose de meilleur. ” Après avoir ainsi cité Ézéchiel 9:4, vous pouvez encore vous servir de Matthieu 5:4 pour montrer que les affligés seront consolés, que leur désir de nourriture spirituelle sera comblé et que dans le monde nouveau de la justice toutes leurs aspirations seront exaucées par Jéhovah ; vous citerez Psaume 145:16 et Apocalypse 21:4 à l’appui.

      15. Quelles suggestions sont encore offertes ?

      15 Vous pouvez même faire mention des réactions religieuses ordinaires telles que : “ On nous dit parfois : Je suis sûr que si je suis sincère, je serai sauvé ; c’est tout ce que Dieu demande de moi, de faire ce que je crois être juste. — Mais ce n’est pas ce que dit la Bible qui contient ces paroles : Telle voie paraît droite à l’homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. Vous pouvez ensuite faire usage de Galates 1:8 et Jean 17:3 pour montrer qu’il faut suivre la vérité et non les idées humaines sur ce qui est juste. Pour réfuter cette excuse de la sincérité, on a cité Proverbes 14:12. Vous pouvez vous servir avec le même succès de Jean 16:2, Actes 26:9 ou Romains 10:2, 3. On peut donner beaucoup de variété à nos sermons. Songez aux excuses alléguées, aux objections religieuses communes, à tout ce qui peut captiver l’intérêt, puis trouvez une prompte réfutation, de préférence un verset qui vous amènera sans délai à votre sermon. Les exemples cités plus haut se proposent de montrer les possibilités ; il n’est pas obligatoire que vous les utilisiez. Préparez des façons précises d’aborder les personnes et développez des points à l’aide des versets qui vous conviennent, qui vous plaisent, qui vous remplissent d’enthousiasme, si bien que vous direz votre sermon avec ardeur et conviction. Ce qui a été dit sur le sermon au seuil des portes s’applique aussi au sermon pour visites complémentaires. La seule différence est que vous pouvez ajouter un verset ou deux et les commenter davantage. La recommandation faite à propos du débit et du canevas mental du sermon pour le porte en porte s’applique à l’exposé plus long pour visites complémentaires.

      16. Que ferons-​nous maintenant ?

      16 Faisons tous nos efforts pour être des ministres approuvés par Jéhovah Dieu, des ministres qui étudient attentivement sa Parole pour en retirer des sacrifices de louange agréables, les taureaux et les fruits de lèvres qui lui sont dévouées. Méditez sur la vérité divine, repassez-​la dans votre esprit, préparez-​la en vue d’une présentation publique, mettez-​la dans la meilleure forme possible pour qu’elle excite l’intérêt des brebis encore éparses, en dépit des efforts des boucs. Présentez la vérité avec amabilité, douceur, tact, assaisonnée du sel symbolique qui doit accompagner nos sacrifices de louange. Ceux-ci seront alors des paroles loyales, fidèles à Jéhovah, des paroles de permanence qui préservent ceux qui les accueillent et s’y conforment. Avec de telles paroles, nous ne serons jamais coupables d’avoir méprisé la table de Jéhovah. Nous aurons le privilège d’y dispenser le festin divin de mets succulents à toutes les personnes de bonne volonté dans toutes les nations.

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