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  • Les nouveaux saints de l’année sainte peuvent-ils vous aider ?
    Réveillez-vous ! 1976 | 22 avril
    • de vue des premiers chrétiens concernant les saints ? Pourquoi donne-​t-​on aujourd’hui une explication si différente de celle que l’on trouve dans la Bible ? La Nouvelle encyclopédie catholique (angl.) avance cette explication :

      “Pour ce qui est de l’intercession des morts en faveur des vivants, on n’en trouve aucune mention dans les livres les plus anciens de l’Ancien Testament, qui ne donne, comme chacun sait, qu’une connaissance imparfaite du sort des morts. (...) Dans les écrits du Nouveau Testament, qui sont constitués, il faut s’en souvenir, non pas de traités classiques, mais de textes de circonstance, il n’y a rien de précis à ce sujet.” (C’est nous qui mettons en italiques).

      Vous paraît-​il raisonnable que la Bible ne renferme “rien de précis” sur une doctrine aussi importante parce que, prétend-​on, elle ne donne qu’une “connaissance imparfaite” sur ces questions et qu’elle ne contient que des “textes de circonstance” ? La même encyclopédie ne nous transmet-​elle pas plutôt la ‘connaissance parfaite’ quand elle avoue à propos de la vénération des reliques :

      “Il est donc vain de chercher dans l’Ancien Testament une justification du culte des reliques ; le Nouveau Testament n’en parle pas non plus. (...) Origène [‘père’ de l’Église] semble avoir considéré cette pratique comme une façon païenne de témoigner du respect à quelque chose de matériel.” — T. XII, p. 973, 235.

      C’est l’inexistence avouée de preuves justifiant la vénération des reliques qui incita les premiers réformateurs à commencer à ‘s’élever contre le culte des reliques’. C’est pourquoi, ajoutait cette encyclopédie, “le concile de Trente releva ces erreurs et, dans un décret publié au cours de sa 25ème session, il ne fit aucune référence à l’Écriture, mais invoqua la tradition apostolique et la pratique constante de l’Église” pour justifier la vénération des reliques. — T. XII, p. 238.

      Mais à quelle conclusion arrivons-​nous si nous ‘faisons référence à l’Écriture’ plutôt qu’aux traditions moins anciennes et aux ‘pratiques de l’Église’ ? Peut-​on vraiment dire, comme le laisse entendre la Nouvelle encyclopédie catholique (angl.), que la Bible ne nous dit pas avec précision si les saints peuvent ou non nous aider à prier Dieu ?

      Approchons-​nous de Dieu de la manière qu’il agrée

      La plupart des chrétiens connaissent le “Notre Père”. Jésus l’enseigna à ses disciples quand ils lui demandèrent comment prier. Il nous invite à commencer nos prières en utilisant l’expression “notre Père”. Ces mots sous-entendent des relations chaleureuses et intimes avec Dieu. Pourriez-​vous nouer des relations paternelles aussi chaleureuses en priant un saint ? Les premiers saints chrétiens priaient souvent pour leurs frères, mais de telles prières n’ont jamais remplacé les relations intimes qu’un chrétien peut nouer avec son Père céleste en s’adressant personnellement à lui. — Mat. 6:9 ; Luc 11:1, 2.

      Mais quel est le rôle de Jésus Christ ? N’est-​il pas comparable à celui d’un “saint” ? Vous verrez que ce n’est pas le cas en lisant ce texte dans la Bible catholique d’Osty : “Christ Jésus notre Seigneur, en qui nous avons, par la foi en lui, assurance et accès à Dieu avec confiance.” C’est pourquoi, quand ils prient, les chrétiens sincères s’adressent toujours “à Dieu”, et à personne d’autre. Cependant, ils reconnaissent le rôle de Jésus Christ, le médiateur, grâce à qui ils peuvent s’adresser en toute confiance à Dieu comme à “notre Père”. D’ailleurs, la Bible affirme que “c’est donc aussi par lui qu’est notre ‘Amen’ à Dieu pour sa gloire”. — Éph. 3:12 ; II Cor. 1:20 ; Osty ; voir Hébreux 7:24, 25.

      Jésus Christ lui-​même a montré clairement que personne d’autre que lui ne jouerait ce rôle d’intermédiaire au ciel. Il déclara à ses disciples : “Nul ne va au Père que par moi.” Quelques années plus tard, alors que lui-​même et d’autres chrétiens étaient déjà morts en martyrs, la Bible affirmait toujours qu’“il n’y a aussi qu’un médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, Christ Jésus”. — Jean 14:6, 13, Jé ; I Tim. 2:5, Osty.

      Si la Bible ne parle pas de saints qui, au ciel, pourraient intercéder en notre faveur auprès de Dieu, c’est que cela était tout à fait impossible. Pourquoi ? Notez ce que l’apôtre Paul écrivit aux chrétiens persécutés de Thessalonique à propos de la seconde venue du Christ :

      “Frères, nous ne voulons pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment dans la mort (...). Le Seigneur lui-​même, avec un appel de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel, et ceux qui sont morts en union avec Christ ressusciteront d’abord.” — I Thess. 4:13-16 ; voir I Corinthiens 15:22, 23, 51, 52, Osty.

      Puisque ces saints, qui sont “morts en union avec Christ”, ‘dormaient dans la mort’ et n’allaient être ressuscités qu’à la seconde présence du Christ, comment auraient-​ils pu intercéder au ciel en faveur de qui que ce soit ? Ainsi, si la Bible ne dit rien à ce sujet, ce n’est pas parce que les écrits qui la composent soient imparfaits ou des textes de circonstance, mais parce qu’elle est logique et ne contredit pas son propre enseignement sur la résurrection.

      Mais alors, que dire du temps, de l’argent et des efforts qui sont consacrés à la canonisation de prétendus “saints” ? Joel Wells, rédacteur du Critic, périodique catholique trimestriel, déclara franchement que ‘l’Église aurait pu faire beaucoup de choses avec l’argent qui a été dépensé pour cela’. N’aurait-​il pas mieux valu faire tous ces efforts pour apprendre aux personnes sincères à mettre leur confiance en Dieu et à se tourner vers lui, plutôt que vers des saints, quand elles ont besoin d’aide ?

      La Bible dit au sujet du Christ : “Car nous n’avons pas un grand prêtre impuissant à compatir à nos faiblesses.” Puis elle ajoute : “Avançons donc avec assurance vers le trône de la grâce [de Dieu] afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour une aide opportune.” (Héb. 4:14-16, Jé). Oui, nous recevrons de l’aide de la part de Dieu non pas en priant quelque saint canonisé par les hommes, mais en adressant directement nos prières à ‘notre Père dans les cieux’ par l’intermédiaire du seul canal qu’il a prévu, c’est-à-dire Jésus Christ, son Fils.

  • Le Conseil œcuménique des Églises protestera-t-il ?
    Réveillez-vous ! 1976 | 22 avril
    • Le Conseil œcuménique des Églises protestera-​t-​il ?

      Dans le monde entier, on a entendu parler des terribles persécutions que subissent les témoins de Jéhovah au Malawi, pays de l’Afrique, et çà et là des articles de protestation ont paru dans la presse.

      Par exemple, le Washington Star du 8 novembre 1975 publia un article intitulé “Le CŒE relèvera-​t-​il ce défi ?”. William Willoughby, un des rédacteurs du Star, écrit qu’on “s’inquiète de plus en plus du sort des 34 000 témoins de Jéhovah du Malawi qui se sont enfuis en 1972 en Zambie et au Mozambique, pays voisins, et qui ont été rapatriés de force”. L’article décrit ensuite les traitements haineux qui ont été infligés à ces témoins inoffensifs par “Les Jeunes pionniers, groupe de jeunes affiliés au parti du président H. Kamuzu Banda, actuellement au pouvoir, [parti] qui applique les décrets avec une délectation sauvage”.

      À qui cette minorité de persécutés peut-​elle demander de l’aide ? M. Willoughby notait avec tristesse que “l’Organisation des Nations unies, qui garde le silence à propos de la liberté religieuse que les nations membres sont censées garantir à leur peuple, paraît être d’une aide bien faible pour ceux qui sont la cible des oppresseurs”.

      “Mais, ajoutait-​il, le Conseil œcuménique des Églises va bientôt se réunir en une importante assemblée plénière à Nairobi [Kenya]. Dans le passé, il a souvent dénoncé la domination des puissances colonialistes blanches en Afrique et leur exploitation de la population noire. Il a risqué sa réputation d’organisation religieuse en accordant son soutien et des fonds à des groupes de libération. Il apparaît donc que cette organisation, qui s’intéresse fort justement à la libération des opprimés, se trouve en position de force pour demander au président Banda, un ancien très dévoué de l’Église presbytérienne de l’Afrique centrale au Malawi, d’accorder un peu de cette même liberté à ses concitoyens noirs du Malawi.”

      M. Willoughby demandait ensuite : “Le CŒE saisira-​t-​il cette occasion dramatique mais opportune ?” Puis il concluait ainsi : “Sinon, tout ce qu’il pourra dire contre l’oppression — religieuse, raciale ou autre — ne sera plus très convaincant.”

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