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Sur quel fondement la véritable Église est-elle bâtie ?La Tour de Garde 1963 | 15 novembre
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plus que vainqueurs par lui qui les a aimés.
Pour nouvelle preuve que Jésus gravait dans l’esprit de ses disciples le fait qu’il est le Christ, considérez les paroles qu’il prononça à la suite de cette discussion : “ Alors il recommanda aux disciples de ne dire à personne qu’il était le Christ. ” (Mat. 16:20). Ainsi, en terminant cette discussion, il ne fait aucune allusion à Pierre pas plus qu’il ne parle d’une primauté quelconque qui aurait été attribuée à Pierre.
Tous les témoignages scripturaux sont concluants : l’édification de l’Église ou assemblée devait se faire, non sur l’apôtre Pierre, mais sur Jésus-Christ, le “ fondement ” ou la “ pierre angulaire, (...), précieuse ”. Et Augustin reconnaît ce fait. Dans la Bible catholique de Haydock, il est dit à propos d’Augustin dont l’Église catholique romaine a fait un “ saint ” : “ Il est vrai que S. Augustin, dans un ou deux endroits, interprète ces paroles ainsi, et sur ce roc (c’est-à-dire, sur moi-même) ou sur ce roc, que Pierre a confessé ”, non sur Pierre lui-même, mais sur Jésus que Pierre déclara être le Christ. Cela montre qu’Augustin comprit correctement ces paroles. L’archevêque Kenrick, dans son livre Inside the Vatican Council dit que la grande majorité des “ pères de l’Église ” n’appliquent pas à Pierre Matthieu 16:18. Sur quatre-vingt-cinq chefs de l’Église, dix-sept seulement soutinrent que Pierre était le roc sur lequel le Christ bâtit son Église tandis que quarante-quatre furent d’avis que le roc, c’était la vérité énoncée par Pierre, et seize autres crurent que le roc était Jésus lui-même. Ainsi, non seulement l’Église catholique romaine est en désaccord avec l’apôtre Pierre qui, comme il ressort des paroles contenues dans I Pierre 2:4-7, enseigna que le Christ est la pierre fondamentale, mais elle se trouve aussi en désaccord avec l’homme qu’elle “ canonisa ” et révère comme “ St-Augustin ” et avec d’autres de ses “ pères de l’Église ”.
Si Pierre fut le chef de l’Église ou assemblée primitive, alors, nous devrions voir les apôtres et les autres disciples lui attribuer une place de prééminence semblable à celle qu’occupe le pape de Rome aujourd’hui. Mais nous ne voyons pas qu’un tel honneur lui fut accordé, ni par les apôtres ni par les autres disciples. Pierre ne parle jamais de lui en tant que pape. Paul, pas plus que les autres rédacteurs de la Bible, ne parlent d’une quelconque primauté de Pierre. Quand les apôtres et les anciens se réunirent à Jérusalem pour débattre la question de la circoncision, ce ne fut pas Pierre qui résuma l’affaire, mais le disciple Jacques (Actes 15:12-21). Si Pierre avait été le chef et avait pris la place du Christ, c’est sûrement lui qui l’aurait fait. Mais il ne le fit pas.
Il est clair que Pierre n’était pas le chef de la congrégation chrétienne. Celle-ci n’est pas bâtie sur lui comme principale pierre de l’angle. Elle est bâtie sur Jésus-Christ lui-même, le Fils de Dieu sans péché. — Héb. 7:26.
Ni la congrégation chrétienne primitive ni les premiers “ pères de l’Église ” n’ont prétendu que Pierre fut le roc sur lequel l’Église fut bâtie. Car le roc n’est autre que Jésus-Christ lui-même. Et malheur à celui qui cherche à poser un autre fondement : “ Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. ” — I Cor. 3:11.
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Les bornes de l’expérienceLa Tour de Garde 1963 | 15 novembre
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Les bornes de l’expérience
Mark Twain, célèbre écrivain américain, écrivit ce qui suit dans son ouvrage Following the Equator : “ Nous devrions prendre garde de ne retirer des événements de la vie que la sagesse qu’ils peuvent nous enseigner, et d’en rester là, de peur de ressembler au chat qui s’assied sur un fourneau chaud. Il ne s’assiéra plus jamais sur un fourneau chaud, il est vrai, mais il ne s’assiéra jamais plus sur un fourneau froid ! ”
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