-
Suivons le Principal Agent du gouvernement divinLa Tour de Garde 1973 | 15 février
-
-
“commandement” leur fut expliqué d’une façon détaillée. Grâce à cette Loi, qui leur fut répétée à diverses reprises au cours des quarante années suivantes, les Israélites connurent ce commandement et purent le dire avec leur bouche, comme s’il était sur leur langue. Il pénétra également dans leur cœur, afin qu’ils puissent en comprendre le sens et y accorder une grande valeur. Il ne leur restait plus qu’à décider d’accomplir la volonté de Dieu telle qu’elle leur avait été révélée. C’est évidemment pour aider les Israélites que Jéhovah fit avec eux une alliance supplémentaire par l’intermédiaire de Moïse. À ce propos, nous lisons dans Deutéronome 29:1 (AC) : “Voici les paroles de l’alliance que Jéhovah ordonna à Moïse de conclure avec les enfants d’Israël au pays de Moab, outre l’alliance qu’il avait conclue avec eux en Horeb.”
23. a) Qui nous explique la signification de tout cela, et dans quel livre ? b) La disposition prise par Dieu pour la justice était-elle éloignée des Juifs, mais pourquoi n’en ont-ils pas profité ?
23 Tout cela avait une signification typique et préfigurait certaines choses concernant Jésus-Christ, le Grand Moïse, le ‘médiateur plus excellent’. Dans sa lettre aux Romains, au chapitre dix, l’apôtre Paul nous explique la signification antitypique de ces événements, afin de nous montrer comment nous pouvons devenir justes et acquérir une bonne conscience devant Dieu. Pour cela, nous devons exercer la foi en Dieu, car nous ne pouvons parvenir à la justice par nos seuls efforts personnels en pratiquant la Loi mosaïque. Se fiant à leurs œuvres pour démontrer leur justice devant Dieu, les Juifs ne voyaient pas la nécessité d’exercer la foi dans la mesure que Dieu avait prise pour eux et qui était tout près d’eux, parmi eux, à leur disposition. Pour obtenir le salut, les chrétiens doivent agir très différemment de ces Juifs incroyants.
Une confession avec la bouche
24. a) Qu’a déclaré Moïse concernant la Loi et le salut, mais que dit la justice résultant de la foi concernant la disponibilité du commandement de Dieu ? b) Quel est le rôle du cœur et de la bouche par rapport à la justice et au salut ?
24 En rapport avec cette exigence conforme aux commandements de Dieu, l’apôtre Paul déclara : “Car Moïse écrit que l’homme qui a pratiqué la justice de la Loi vivra par elle. Mais la justice résultant de la foi parle de cette manière : ‘Ne dis pas en ton cœur : “Qui montera au ciel ?” c’est-à-dire pour faire descendre Christ ; ou : “Qui descendra dans l’abîme ?” c’est-à-dire pour faire monter Christ d’entre les morts.’ Mais que dit-elle ? ‘La parole est près de toi, dans ta propre bouche et dans ton propre cœur’ ; c’est-à-dire la ‘parole’ de la foi, que nous prêchons. Car si tu déclares publiquement cette “parole dans ta propre bouche,” que Jésus est Seigneur, et si tu exerces la foi dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car avec le cœur on exerce la foi pour la justice, mais avec la bouche on fait la déclaration publique pour le salut.” — Rom. 10:5-10.
25. a) Comment Paul a-t-il rendu cette “parole” proche des Gentils, et comment Jésus a-t-il particulièrement contribué à nous transmettre cette “parole” ? b) La “parole” étant si proche, quelle question se posait pour ceux qui recherchent le salut ?
25 Par l’apôtre Paul, qui était “en réalité apôtre des nations”, et par ses compagnons missionnaires en particulier, la “parole” relative à Dieu et à son Christ fut apportée aux habitants des nations gentiles, afin qu’ils puissent la répéter avec leur bouche et la garder avec reconnaissance dans leur cœur. Jésus-Christ a également rendu possible la transmission de cette “parole” aux Gentils en descendant du ciel pour rendre témoignage sur Dieu et sur ses desseins. Il a également été ressuscité d’entre les morts par le Dieu tout-puissant, afin qu’il soit un témoignage vivant de l’accomplissement des desseins divins. Cela démontrait également de façon indéniable qu’il est le “Seigneur”, le Principal Agent du gouvernement divin de Jéhovah. Ainsi la “parole” indispensable au salut était là, et les Gentils pouvaient la recevoir. Elle était aussi proche d’eux que si elle avait été dans leur bouche et dans leur cœur. Cependant, la question suivante se posait : Qu’allaient-ils en faire ? S’ils désiraient obtenir le salut éternel, ils n’avaient qu’une chose à faire, ce que Dieu lui-même leur ordonnait. Rappelez-vous que Moïse, inspiré par Dieu, appela cette “parole” un “commandement que je te prescris aujourd’hui”. (Deut. 30:11-14.) Pour être sauvés, nous devons obéir.
26, 27. a) Quelle “parole” Dieu nous ordonne-t-il d’accepter avec foi ? b) Selon ce que Jésus déclara aux Juifs, quelle était “l’œuvre de Dieu” sur laquelle ils s’interrogeaient, et comment Paul a-t-il déclaré aux Grecs de l’Aréopage qu’il s’agissait de “l’œuvre” ordonnée par Dieu ?
26 Effectivement, Jéhovah Dieu, qui fixe toutes les conditions du salut, nous ordonne d’accepter avec foi la parole, c’est-à-dire que Jésus-Christ est Seigneur et que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts. C’est exactement ce que Jésus déclara aux Juifs en réponse à leur question : “Que nous faut-il faire pour accomplir les œuvres de Dieu ?” Il leur dit : “C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous exerciez la foi en celui qu’Il a envoyé.” (Jean 6:28, 29). Cela s’applique également aux non-Juifs ou Gentils incirconcis. Les Gentils ainsi enseignés ne pouvaient donc agir autrement pour se vouer à Dieu, afin d’accomplir sa volonté et d’effectuer son œuvre. Ils devaient se détourner de leurs faux dieux idolâtriques auxquels ils avaient été attachés jusque-là. Cela est conforme à ce que l’apôtre Paul déclara aux Grecs païens réunis à l’Aréopage d’Athènes ; il leur dit :
27 “Dieu, certes, passe par-dessus les temps d’une telle ignorance, cependant il dit [annonce, Sg ; a enjoint, CT ; ordonne, Da] maintenant aux hommes d’avoir tous et partout à se repentir. Parce qu’il a fixé un jour où il se propose de juger la terre habitée avec justice par un homme qu’il a établi, et il a offert une garantie à tous les hommes en ce qu’il l’a ressuscité d’entre les morts.” — Actes 17:30, 31.
“La déclaration publique pour le salut”
28. a) Que devons-nous faire avec le cœur ? b) Quelle est cette “parole” que nous devons accepter avec foi ? c) Comment cultivons-nous cette foi dans notre cœur, et que nous pousse-t-elle à faire ?
28 En harmonie avec l’offrande de notre personne à Jéhovah Dieu pour accomplir sa volonté en suivant ses commandements, nous devons obéir à l’ordre d’‘exercer la foi dans notre cœur’. Les sentiments et l’amour viennent du cœur, et celui-ci a le pouvoir de pousser à l’action. C’est également le cœur qui éprouve de la reconnaissance. Mais en quoi devons-nous ‘exercer la foi’ avec notre cœur ? Dans la “parole” que Jéhovah Dieu nous a révélée par le moyen de Jésus-Christ. Selon l’apôtre Paul, il s’agit de “la ‘parole’ de la foi, que nous prêchons”. Pour accepter la “parole” prêchée par l’apôtre Paul il faut exercer la foi avec le cœur. Nous devons fixer notre cœur sur cette “parole” et y cultiver l’amour de celle-ci. Avec le cœur, nous devons développer un attachement sincère à cette “parole”. Cette attitude de cœur nous poussera à exercer la foi en cette parole, à l’accepter et à agir en harmonie avec elle.
29. En quoi devons-nous exercer la foi dans notre cœur, et vers qui devons-nous nous tourner principalement pour obtenir le salut ?
29 En quoi devons-nous ‘exercer la foi dans notre cœur’ ? En ceci : “Que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.” Ainsi, nous ne devons pas simplement ‘croire au Seigneur Jésus’ pour être sauvés (Actes 16:31). En premier lieu, il nous faut exercer la foi en Dieu. Cela est toujours vrai, car Paul nous rappelle que “quiconque invoque le nom de Jéhovah sera sauvé”. (Rom. 10:13.) C’est Jéhovah que nous devons aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force. Il est le Tout-Puissant qui suscita Jésus-Christ pour la vie immortelle. C’est donc principalement vers Jéhovah que nous devons nous tourner. Nous devons lui faire l’offrande de notre personne pour accomplir sa volonté et obéir à ses commandements. — Rom. 10:8, 9.
30. a) À quelle action de Dieu en faveur de Jésus-Christ devons-nous croire avec notre cœur ? b) En quel sens Dieu a-t-il rendu la “parole” disponible ?
30 Notre cœur voué à Dieu, rempli d’amour et de gratitude, doit nous pousser à croire que Jéhovah a réalisé un merveilleux miracle en ressuscitant Jésus-Christ qui avait été mis au poteau. Par ce moyen, Dieu permit à Jésus-Christ de monter en sa présence au ciel et de lui présenter la valeur de son sacrifice propitiatoire offert pour tous les hommes, afin de les racheter. Par sa mort sacrificielle, Jésus-Christ est descendu dans “l’abîme”, mais l’esprit ou force active de Jéhovah est descendu dans cet “abîme”, afin de “faire monter Christ d’entre les morts”. Par l’entremise d’un Christ vivant, Jéhovah, le Dieu tout-puissant, pouvait rendre la “parole” disponible à tous, la concrétiser et faire en sorte qu’elle contienne un message de vie pour nous. Tout bien considéré, c’est principalement vers Jéhovah que nous devons nous tourner quand nous lui faisons l’offrande de notre personne. Cependant, il nous faut le faire par l’entremise de Jésus-Christ, son Principal Agent. — Rom. 10:6, 7 ; Héb. 2:9, 10 ; 5:8, 9.
31. Quel nom devons-nous invoquer pour être sauvés, mais pourquoi devons-nous aussi faire une confession relative à Jésus-Christ ?
31 Il s’ensuit forcément que nous devons invoquer “le nom de Jéhovah” pour être sauvés (Rom. 10:13 ; Actes 2:21 ; Joël 2:32). Cela exige que notre bouche, poussée par notre cœur, fasse quelque chose. Avec notre bouche, nous devons invoquer le nom de Jéhovah. Cependant, étant donné que Dieu a ressuscité le Christ d’entre les morts, nous ne pouvons l’invoquer sans parler de Jésus. Nous devons aussi faire une confession orale concernant le Christ. C’est pourquoi, parlant de la “parole” de la foi qu’il prêchait, Paul ajouta : “Car si tu déclares publiquement cette ‘parole dans ta propre bouche,’ que Jésus est Seigneur, et si tu exerces la foi dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car [1] avec le cœur on exerce la foi pour la justice, mais [2] avec la bouche on fait la déclaration publique pour le salut.” — Rom. 10:9, 10.
32. a) En quels termes d’autres traductions de la Bible parlent-elles de la déclaration publique faite avec la bouche ? b) Quand fait-on cette confession orale pour le salut ?
32 Quand fait-on ‘avec la bouche la déclaration publique pour le salut’ ? Le croyant voué à Dieu doit la faire avant d’être baptisé “au nom du Père et au nom du Fils et au nom de l’esprit saint”. (Mat. 28:19, 20 ; Actes 16:31-33 ; 17:33 ; 19:1-7.) Comme l’indique la Traduction interlinéaire du Royaume (angl.) et d’autres traductions de la Bible, cette déclaration publique est une confession (Sg ; Jé ; Da). La traduction anglaise de Byington et la version française de Grosjean et Léturmy parlent de faire un ‘aveu’. Étant alors un croyant voué à Dieu, on fait oralement cette confession ou cet aveu devant le ministre chrétien qui préside la cérémonie du baptême. Évidemment, nous continuons ensuite à faire cette confession dans les réunions de la congrégation (Héb. 10:23), devant les autorités gouvernementales ou judiciaires qui peuvent nous demander une explication de notre espérance chrétienne (I Pierre 3:15), ou encore en prêchant publiquement de maison en maison et en revisitant les personnes qui ont manifesté de l’intérêt pour la vérité. Cependant, nous devons commencer à faire cette confession avant le baptême. Un simple témoignage oral avant le baptême, alors que l’on n’est pas voué à Dieu, ne suffit pas.
33. Que signifie faire une confession, et que devons-nous confesser devant nos semblables pour notre salut ?
33 Évidemment, faire une confession signifie déclarer, révéler, admettre ou reconnaître quelque chose devant une ou plusieurs autres personnes. Mais que devons-nous donc déclarer ou reconnaître avec la bouche devant nos semblables ? La “parole”, évidemment. Paul dit : “Si tu déclares publiquement cette ‘parole dans ta propre bouche,’ que Jésus est Seigneur, (...) tu seras sauvé.” (Rom. 10:9). Nous ne pouvons pas dissocier Jésus-Christ des dispositions et des desseins divins, car il est “le Principal Agent de leur salut”. (Héb. 2:10.) Nous devons déclarer, confesser, admettre ou reconnaître oralement que Jésus est non seulement le “Seigneur” du roi David, mais aussi notre “Seigneur”. (Ps. 110:1 ; Actes 2:34-46.) Nous devons faire cette déclaration devant nos semblables conformément à la “parole” qui a été inspirée par l’esprit de Dieu.
34. Selon I Corinthiens 12:2, 3, qu’est-ce qui nous incite à confesser que Jésus est Seigneur, et devons-nous rester attachés à cette confession pour le salut ?
34 C’est pourquoi l’apôtre Paul déclara : “Je voudrais donc vous faire savoir [à vous qui étiez autrefois des adorateurs d’idoles] que nul, parlant par l’esprit de Dieu, ne dit : ‘Jésus est maudit !’ et nul ne peut dire : ‘Jésus est Seigneur !’ si ce n’est par l’esprit saint.” (I Cor. 12:2, 3). C’est l’esprit de Dieu qui nous pousse à confesser, à reconnaître ou à déclarer fort justement à nos semblables que Jésus est “Seigneur” de par la volonté de Dieu. Celui-ci a ressuscité Jésus d’entre les morts, afin qu’il puisse être un Seigneur vivant ; il l’a fait asseoir à sa droite et l’a fait “Seigneur” au-dessus de toute autre création. Si nous désirons obtenir un salut éternel, nous devons tenir ferme la déclaration, la confession ou l’aveu public que nous avons fait avant notre baptême, savoir que Jésus-Christ est le Seigneur que Jéhovah Dieu a établi sur nous et que nous acceptons de tout cœur.
“Qu’il renonce à lui-même”
35. D’après ce que Jésus déclara à ses apôtres, que doit faire quiconque désire le suivre ?
35 Confesser avec la bouche que Jésus est notre Seigneur implique certaines obligations. C’est ce que Jésus a laissé entendre après avoir repris Pierre qui cherchait à le dissuader de continuer à suivre la voie qui allait le mener à la mort sur un poteau de torture à Jérusalem. Nous lisons : “Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.” (Mat. 16:24, Sg). La traduction de Grosjean et Léturmy rend ce verset ainsi : “Jésus dit alors à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renie lui-même, qu’il prenne sa croix et me suive.” Selon le dictionnaire Robert, “renier” signifie entre autres choses : “Déclarer faussement qu’on ne connaît ou qu’on ne reconnaît pas quelqu’un. Rejeter, et répudier ; abandonner.”
36. a) Quand Pierre a-t-il renié Jésus trois fois, et, ce faisant, de quel côté se mettait-il ? b) En reniant Jésus, de quoi Pierre se réclamait-il ?
36 La nuit où Judas Iscariote trahit Jésus, l’apôtre Pierre renia trois fois le Christ. Selon Matthieu 26:74, après que certaines personnes soupçonneuses eurent accusé Pierre à trois reprises d’être un compagnon de Jésus, l’apôtre “se mit à faire des imprécations et à jurer : ‘Je ne connais pas cet homme !’” En reniant le Christ, Pierre se retranchait du nombre de ses compagnons disciples de Jésus. Il ne faisait pas que s’isoler d’eux. Il se mettait plutôt du côté de ceux qui ne suivaient pas Jésus, mais pensaient qu’un tribunal devait juger de son sort. Pierre reniait Jésus en tant que Conducteur et Enseignant et se réclamait d’un autre conducteur et enseignant. Ce faisant, Pierre n’adoptait pas une position de neutralité qui consistait à ne pas prendre parti dans cette affaire et à ne s’engager envers personne. En reniant Jésus, Pierre devait se réclamer d’un autre propriétaire.
37. Que signifie renoncer à soi-même pour suivre Jésus, et en harmonie avec la volonté de qui agit-on ainsi ?
37 Il en est de même de ce que Jésus déclara à ses disciples selon Matthieu 16:24. En renonçant à soi-même, en prenant son poteau de torture et en continuant de suivre Jésus, on ne refuse pas simplement de satisfaire un désir personnel que l’on peut avoir sur le moment ou d’autres désirs futurs. En réalité, on se refuse à continuer de vivre de façon égoïste comme le font ceux qui ne sont pas disciples de Jésus-Christ. En renonçant à soi-même, on tourne le dos à une vie égocentrique et matérialiste pour devenir disciple de Jésus et porter un poteau de torture et de mort semblable au sien. On renonce à disposer et à décider de sa propre personne et on reconnaît Jésus-Christ comme Conducteur et Enseignant. Évidemment, ce pas se fait en harmonie avec la volonté de Dieu.
38. Que signifie se renier soi-même pour suivre Jésus, et, à son exemple, de qui devenons-nous les esclaves ?
38 La Traduction du monde nouveau rend le texte de Matthieu 16:24 comme suit : “Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même et qu’il prenne son poteau de torture et me suive continuellement.” Dans ce cas-là, que signifie se renier soi-même ? Cela veut dire sans aucun doute ne plus prétendre être le propriétaire de sa personne. Nous acceptons alors d’appartenir à quelqu’un d’autre que nous reconnaissons comme notre propriétaire. Cela ne signifie pas simplement que nous n’appartenons plus à personne. Quand nous nous renions nous-mêmes pour porter notre poteau et suivre continuellement Jésus-Christ, qui devient alors notre propriétaire ? Il ne fait aucun doute que Jésus s’est renié lui-même ; cela veut dire qu’il a reconnu Jéhovah comme son propriétaire et qu’il est devenu son esclave. Par conséquent, quand nous devenons disciples de Jésus, nous renonçons à nous-mêmes ou nous cédons notre droit de propriété sur notre personne à Jéhovah dont nous devenons les esclaves semblables à Christ. Nous ne nous appartenons plus.
39. a) Qu’est-ce que cela exige de la part de ceux qui font ce choix ? b) Comment symbolise-t-on cette action, mais seulement après avoir fait quelle confession ?
39 Quand nous faisons un tel choix, qu’est-ce que cela exige de notre part ? Nous devons faire l’offrande inconditionnelle de notre personne à Jéhovah Dieu, afin d’accomplir sa volonté à l’exemple de son Fils Jésus-Christ. Faire sa volonté consiste à être de fidèles disciples de Jésus-Christ et à déclarer, confesser ou reconnaître que celui-ci est notre “Seigneur” établi par Dieu. Jésus devient alors notre Maître et il a autorité pour nous commander et nous confier diverses tâches. Évidemment, nous ne nous vouons à Jéhovah Dieu qu’après nous être repentis et convertis devant lui. Nous marcherons vers le véritable objectif de notre vie ainsi transformée en faisant l’offrande de notre personne à Jéhovah Dieu par l’entremise de Jésus-Christ, son Principal Agent, offrande que nous symbolisons par le baptême. Telle est la volonté de Dieu, et c’est pour l’accomplir que nous nous vouons à lui. Avant notre baptême, nous devons faire avec la bouche une déclaration ou confession publique pour le salut ; elle consiste à exprimer ouvertement ce que nous croyons dans notre cœur. Ce n’est qu’en agissant ainsi que nous commençons à marcher sur le chemin du salut éternel que Dieu accorde par le Christ.
-
-
Le baptême d’eau a un rapport avec le salutLa Tour de Garde 1973 | 15 février
-
-
Le baptême d’eau a un rapport avec le salut
1. a) Comment le texte de I Pierre 3:20, 21 fait-il un rapprochement entre le salut de huit âmes à travers le déluge et le baptême chrétien ? b) Quelle distinction faut-il faire entre le baptême et l’eau ?
DANS sa première lettre, au chapitre trois 1Pi 3, l’apôtre Pierre a parlé du rapport existant entre le baptême d’eau et le salut. Après avoir dit que Jésus avait été ressuscité dans l’esprit et qu’il était allé prêcher aux esprits en prison, Pierre ajoute : “La patience de Dieu attendait aux jours de Noé, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle peu de gens, à savoir huit personnes, furent transportés sains et saufs à travers l’eau. Ce qui y correspond, c’est ce qui vous sauve aussi à présent, à savoir le baptême, (non pas l’éloignement de la malpropreté de la chair, mais la requête faite à Dieu d’une bonne conscience,) par la résurrection de Jésus-Christ.” (I Pierre 3:20, 21, MN ; CT ; Da ; Li). Ce n’est pas l’eau qui sauve. Le baptême n’est pas l’eau baptismale, mais il consiste à passer à travers l’eau par l’immersion. Le baptême est donc un acte, et non pas l’eau elle-même.
2. a) Comment Hébreux 11:7 montre-t-il ce qui a permis à Noé de survivre au déluge ? b) Bien que Noé ait marché avec Dieu avant le déluge, quel pas décisif a-t-il dû faire pour être sauvé ?
2 Noé n’a pas été sauvé par l’eau du déluge. Le texte d’Hébreux 11:7 nous montre comment il fut sauvé, disant : “Par la foi, Noé, étant divinement averti des choses qui ne se voyaient pas encore, témoigna d’une crainte pieuse et construisit une arche pour sauver sa famille ; et par cette foi il condamna le monde, et il devint héritier de la justice qui est selon la foi.” Même avant le déluge, “Noé était un homme juste et intègre, dans son temps ; Noé marchait avec Dieu”. (Gen. 6:9.) À un certain moment, Noé dut prendre une grave décision. En effet, Dieu l’avertit des choses qui allaient arriver dans sa génération et lui ordonna de construire une arche immense. Cela exigeait de Noé la foi et l’obéissance. La question était donc la suivante : Noé allait-il faire la volonté de Dieu ? Il décida d’accomplir la plus grande œuvre de sa vie. Il s’engagea, et se voua à l’accomplissement de la volonté de Dieu. Cela lui valut le salut ainsi qu’à sa famille. Ils furent sauvés dans cette arche. — Voir Hébreux 10:7-9.
3. a) De quoi l’arche était-elle un symbole concernant Noé et sa famille ? b) Qu’ont obtenu ces huit âmes à cause de leur obéissance et de leur foi ?
3 L’arche devint donc le symbole de l’offrande de soi faite par Noé pour accomplir la volonté de Dieu et de l’accomplissement de cette volonté divine avec foi et obéissance. Étant une preuve concrète et tangible de l’offrande de soi faite par Noé pour accomplir la volonté divine, c’est l’arche qui sauva le patriarche et sept autres âmes humaines. Ce n’est pas l’eau du déluge qui les sauva ; elle fit plutôt périr ceux qui étaient hors de l’arche. À l’intérieur de celle-ci, Noé et sa famille passèrent à travers l’eau et furent sauvés. En se vouant à Dieu pour faire sa volonté relative à l’arche et en construisant celle-ci, Noé obtint une bonne conscience devant Dieu. Les membres de sa famille l’imitèrent. La justice dont ils avaient fait preuve jusqu’à la construction de l’arche n’aurait pas suffi pour les faire passer sains et saufs à travers le déluge. La maison où vivaient Noé et sa famille avant d’entrer dans l’arche fut détruite.
4. Comme le montre le cas des Juifs sous la Loi, pourquoi une bonne conscience doit-elle être demandée à Dieu ?
4 Ce qui se produit en rapport avec ceux qui deviennent des disciples baptisés de Jésus-Christ correspond à cela. Nous ne naissons pas avec une bonne conscience devant Dieu et nous ne pouvons pas l’acquérir par nos propres efforts et à nos conditions, par des œuvres qui paraissent justes à nos yeux. Les Juifs s’efforcèrent vainement d’obtenir une bonne conscience devant Jéhovah Dieu en cherchant à atteindre la perfection par les œuvres prévues par la Loi mosaïque donnée à leur nation. C’est pourquoi, chaque année, le Jour des propitiations (10 tisri), le grand prêtre d’Israël devait offrir pour eux des sacrifices propitiatoires, afin qu’ils retrouvent leur bonne conscience devant Dieu. Une bonne conscience est donc une chose qu’il nous faut demander à Jéhovah Dieu.
5. a) Comment faisons-nous à Dieu la requête d’une bonne conscience, et comment l’obtenons-nous ? b) Quelle volonté accomplissions-nous auparavant ?
5 C’est pourquoi, parlant de ce que le baptême implique, Pierre déclara : “Non pas l’éloignement de la malpropreté de la chair, mais la requête faite à Dieu d’une bonne conscience.” (I Pierre 3:21). Comment faisons-nous à Dieu la requête de cette bonne conscience ? En imitant Noé, c’est-à-dire en faisant l’offrande de notre personne avant de passer à travers l’eau. Comme Noé, nous nous vouons à Jéhovah Dieu pour faire désormais sa volonté. En outre, puisque cela concerne nos relations avec la nouvelle alliance de Jéhovah, dont Jésus-Christ est le Médiateur, nous devons faire ce que les Israélites ont fait au mont Sinaï avant d’être admis dans l’alliance de la Loi mosaïque ; ils se sont voués à Dieu en disant : “Nous ferons tout ce qu’a dit Jéhovah.” (Ex. 19:8 ; 24:7, 8 ; AC). Avant cela, nous avons “accompli la volonté des nations” et vécu “pour les désirs des hommes” ; désormais nous nous engageons à vivre “pour la volonté de Dieu”. (I Pierre 4:1-3, 19.) Cela nous permet d’obtenir une bonne conscience, car, quand nous savons que nous faisons la volonté de Dieu, nous bénéficions d’une bonne conscience.
6. Puisque nous ne pouvons accomplir qu’imparfaitement la volonté de Dieu, qu’est-ce qui doit être appliqué en notre faveur pour que nous recevions une bonne conscience ?
6 Évidemment, nous ne pouvons accomplir la volonté divine que d’une manière imparfaite. Pour cette raison, il est nécessaire que la valeur du sang propitiatoire de Jésus soit appliquée en notre faveur par le Grand Prêtre de Dieu, afin de nous purifier des souillures du péché et de l’imperfection. Le texte d’Hébreux 9:14 soulève cette question : “Combien plus le sang du Christ, qui par un esprit éternel s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des œuvres mortes pour que nous rendions un service sacré au Dieu vivant ?”
7. a) Selon les termes employés dans I Pierre 3:21, que représente donc l’offrande de notre personne à Dieu ? b) À quoi devons-nous avoir continuellement recours pour garder cette bonne conscience ?
7 L’offrande de notre personne à Dieu pour faire sa volonté est donc bien une “requête faite à Dieu d’une bonne conscience”. On n’obtient pas cette bonne conscience en faisant des œuvres selon sa propre justice, lesquelles sont des “œuvres mortes”, mais en faisant les œuvres ordonnées par Dieu, sa volonté. C’est pour cela que nous nous vouons à lui. Pour garder cette bonne conscience une fois que nous l’avons reçue, nous devons avoir continuellement recours aux bienfaits du sang versé par Jésus-Christ, sacrifice propitiatoire du grand Jour antitypique des propitiations. Comme nous le rappelle Hébreux 9:22, “sans effusion de sang il n’y a pas de pardon”. Ayant été pardonnés par l’entremise du Christ, sur cette base nous n’avons plus “conscience de péchés”. — Héb. 10:1, 2.
8. a) Étant donné que nous nous sommes repentis, convertis et voués à Dieu, qu’applique ce dernier en notre faveur, et qu’en résulte-t-il pour nous ? b) Que symbolise donc notre baptême ? c) Quels textes bibliques indiquent si notre baptême est la seule chose nécessaire à notre salut ?
8 L’offrande de notre personne à Dieu par l’intermédiaire du Christ constitue donc une “requête faite à Dieu d’une bonne conscience”. Pourquoi ? Parce que, étant donné notre condition pécheresse et imparfaite, Dieu ne peut nous accepter sur la base de nos propres mérites. Mais puisque nous nous repentons de nos péchés, que nous nous retournons ou nous convertissons et que nous nous vouons à Dieu par l’intermédiaire du Christ, Jéhovah applique en notre faveur la valeur purificatrice du sang du Christ, offert en sacrifice de propitiation ; il nous dégage de la condamnation du péché et nous donne une bonne conscience devant lui. On peut donc dire que notre baptême, notre passage à travers l’eau du baptême en obéissance à Dieu, symbolise l’offrande de notre personne à Jéhovah Dieu faite par l’entremise de Jésus-Christ. Noé et sa famille furent sauvés pour avoir obéi et pour avoir accompli la volonté de Dieu en construisant l’arche ; l’offrande de notre personne à Dieu pour faire continuellement et fidèlement sa volonté est ce qui nous “sauve aussi à présent”. En rapport avec cela, nous invoquons le nom de Jéhovah pour être sauvés (Héb. 13:15). Nous croyons au Seigneur Jésus pour être sauvés (Actes 4:12). Nous confessons ouvertement ou déclarons publiquement avec la bouche que “Jésus est Seigneur” et nous croyons dans notre cœur que “Dieu l’a ressuscité d’entre les morts” pour obtenir le salut.
9. Que ne pourra pas dire celui qui a fait ces pas positifs à propos de sa “requête faite à Dieu d’une bonne conscience” ?
9 Étant donné cela, aucun chrétien ayant fait les pas positifs que sont la repentance, la conversion et l’offrande de soi n’est en droit de dire plus tard que sa “requête faite à Dieu d’une bonne conscience” n’a jamais été exaucée, ou que Dieu ne lui a jamais donné une bonne conscience, et d’ajouter que son vœu est donc nul et ne le lie en aucune façon à Dieu.
10. a) Pour être sauvés, dans quel but devons-nous nous présenter à Dieu ? b) Pourquoi le baptême nous sauve-t-il à présent “par la résurrection de Jésus-Christ” ?
10 Par conséquent, nous pouvons comprendre que si nous désirons être sauvés, nous devons nous présenter pour être baptisés à l’exemple de Jésus-Christ et en obéissance à son commandement (Mat. 28:19, 20). Rien ne pourrait être plus clair que ce qui est écrit dans I Pierre 3:21, savoir : “Ce qui y correspond, c’est ce qui vous sauve aussi à présent, à savoir le baptême, (...) par la résurrection de Jésus-Christ.” Nous devons croire dans notre cœur que Dieu l’a ressuscité des morts. Un Christ ressuscité est indispensable à notre salut, car seul un Fils de Dieu ressuscité pouvait agir en tant que Grand Prêtre et offrir à Dieu dans les cieux la valeur de son sang qu’il avait répandu pour nous, afin que nous puissions obtenir le pardon de nos péchés et une bonne conscience. Cela est indispensable pour que Dieu puisse nous accorder une bonne conscience en réponse à notre requête. — I Pierre 3:22.
Notre Conducteur messianique
11. Qu’obtiennent les membres de la “grande foule” qui ont lavé leurs robes dans le sang de l’Agneau, et quelle bonne raison ont-ils de louer celui-ci ?
11 Même les membres de la “grande foule”, rassemblés aujourd’hui et venus de toutes nations, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues, lavent leurs robes et les blanchissent dans le sang de l’Agneau, Jésus-Christ, obtenant ainsi une bonne conscience devant Dieu. Ils ont donc de bonnes raisons de se tenir devant le trône de Dieu et d’agiter des palmes en disant à haute voix : “Le salut, nous le devons à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.” (Rév. 7:9-14). Ils louent ainsi le Principal Agent du gouvernement divin de Jéhovah. Ils le suivent en le reconnaissant comme leur Berger et leur Conducteur.
12. Quels hommes doivent suivre le Principal Agent du gouvernement divin, et qu’est-ce que cela signifiera pour eux ?
12 Tous ceux qui deviennent des disciples voués et baptisés de ce Principal Agent du gouvernement divin doivent le suivre. Pour cela, ils doivent ‘regarder fixement Jésus, le Principal Agent de notre foi, qui la mène à la perfection’. (Héb. 12:1, 2.) Si nous agissons ainsi avec amour, nous obtiendrons un salut éternel à la gloire éternelle de Jéhovah Dieu, le grand Souverain divin.
-