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Demande faite à Dieu d’une bonne conscienceLa Tour de Garde 1952 | 1er mai
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insensibles, comme le clergé de la chrétienté. Les paroles inspirées de Dieu révèlent comment quelques-uns suivraient cette voie. Elles disent : “ Dans les derniers temps, certains s’écarteront de la foi, s’attachant à des esprits trompeurs et à des enseignements de démons, dans une hypocrisie de menteurs, marqués au fer rouge dans leur propre conscience. ” Leur impudence ne leur donne aucun sentiment de culpabilité qui les pousse à coudre des feuilles de figuier, à s’en faire des tabliers pour couvrir leurs reins et à se cacher au milieu des arbres. — I Tim. 4:1, 2, Liénart.
13. Comment est-ce chose facile d’avoir une conscience souillée ? Par conséquent, que nous dit-on de faire dans la lettre de Paul à Tite ?
13 Il faut que notre conscience soit éclairée et purifiée par la vérité de la Parole de Dieu. Il est si facile de développer une conscience souillée qui condamne ce qui est pur aux yeux de Dieu. Comment ? En suivant les conceptions humaines de la justice, en nous attachant à elles et en refusant d’avancer avec la lumière croissante que Dieu répand sur ses dispositions de salut. Les pharisiens se souillèrent de cette façon, de sorte qu’ils ne virent rien de pur dans les actes et dans les enseignements de Jésus et de ses disciples. Comment en arrivèrent-ils à ce point-là ? En acceptant des fables religieuses et des commandements d’hommes à la place de la Parole de Dieu. C’est pourquoi il nous est dit d’être sains dans la foi et de ne pas nous attacher à des fables judaïques et à des commandements d’hommes qui se détournent de la vérité. “ Tout est pur aux purs ; aux souillés et aux incroyants, rien n’est pur ; mais leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils déclarent connaître Dieu et ils le renient par leurs œuvres, étant abominables et désobéissants et inaptes à toute œuvre bonne. ” Quelle chose terrible pour des personnes justes à leurs yeux de se trouver dans une telle condition ! Efforçons-nous de l’éviter. — Tite 1:13-16, Liénart.
14. À quelles choses ne devons-nous pas prêter attention ? Quel est le but du commandement de Dieu nous ordonnant d’agir ainsi ?
14 Pour l’éviter nous ne devons pas prêter attention aux fables religieuses ou aux arbres généalogiques qui nous remplissent d’orgueil et qui causent des distinctions sociales et la désunion peu chrétienne parmi nous. C’est Dieu qui nous ordonne d’agir ainsi. Son dessein, par un tel commandement, est que nous manifestions pour Lui et pour nos frères un amour sincère, venant d’une bonne conscience, d’un sentiment intime de faire ce qui est bien. Il est écrit : “ (Recommande) à certaines personnes de ne pas enseigner d’autres doctrines, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu’elles n’avancent l’œuvre de Dieu dans la foi. Le but du commandement, c’est une charité (amour, NW) venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. ” — I Tim. 1:3-5.
15. En faveur de quoi Pierre plaide-t-il, et pourquoi ceci est-il nécessaire à notre baptême dans le grand Noé ?
15 L’apôtre Pierre plaide avec force pour que nous ayons une bonne conscience, nous qui sommes baptisés dans le grand Noé au “ temps de la fin ”. À moins de rechercher avec ardeur une conscience bonne et pure, il nous est impossible d’être baptisés en lui à l’intérieur de l’arche, car Jésus-Christ a toujours eu une telle conscience et l’a préservée dans toutes ses souffrances. Les hypocrites accusèrent le Fils de Dieu, or Jésus savait qu’il souffrait non pas pour avoir fait le mal, mais la volonté de Dieu qui est bonne. En tant que disciples du Christ, il nous faut souffrir, particulièrement en notre temps, celui de sa seconde présence comme le grand Noé. Mais quand les hommes nous font souffrir, assurons-nous que nous ne souffrons pas pour avoir commis le mal. Il est écrit : “ Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. ” — I Pi. 4:15.
16. À cause de quoi devrions-nous donc souffrir avec mérite ?
16 Ne souffrez pas parce que vous allez après la “ chair pour un usage contre nature ” et que vous vous livrez à la fornication avec une personne dont la chair ne vous appartient pas en mariage. Ces choses-là se pratiquaient en dehors de l’arche de Noé, à la fin de l’ancien monde, quand des humains, des Nephilim, et des “ fils de Dieu ” matérialisés et mariés commettaient ces œuvres par désobéissance envers Jéhovah Dieu (Jude 6, 7). Lorsque vous êtes contraint de souffrir entre les mains des dirigeants et d’autres autorités de ce monde, soyez certain que vous souffrez parce que vous avez demandé à Dieu une bonne conscience et que vous vous efforcez de la conserver comme telle en observant les commandements divins. De cette façon on ne pourra rien vous reprocher si ce n’est votre obéissance à la loi de votre Dieu. Pour vous, il y a un mérite de souffrir ainsi parce que vous gardez votre intégrité envers Dieu. Vous ressemblez alors à votre Modèle, Jésus-Christ, le grand Noé, car il fut pour nous un exemple dans la souffrance par motif de conscience.
SOUFFRIR AVEC MÉRITE
17. Qu’est-il écrit dans I Pierre 2:19-23 sur ce point ?
17 Il est écrit dans la première épître de Pierre (1Pi 2:19-23) : “ Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement. ” Celui-ci reconnut le Christ pour innocent.
18. Par conséquent, pour que notre baptême soit pour le salut, que nous faut-il conserver et ainsi comment serons-nous à même de répondre à nos ennemis qui s’informent auprès de nous ?
18 Pour que notre baptême dans le grand Noé soit pour le salut, il nous faut conserver le sentiment d’être irrépréhensibles d’après les lois et les commandements divins. Aussi, lorsque vous serez appelé à présenter votre défense devant des autorités et des fonctionnaires communistes ou totalitaires qui demandent raison de l’espérance par laquelle vous vivez, vous pourrez les regarder franchement dans les yeux. Vous vous sentirez libre de toute crainte coupable et leur répondrez avec le courage que vous donneront votre innocence et l’approbation divine.
19. Ainsi, en face des ennemis qui parlent contre nous, comment nous engagerons-nous d’avoir une bonne conscience devant Dieu ?
19 “ (Ayez) une bonne conscience, dit Pierre, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes. ” (I Pi. 3:16-18). Si nous faisons cela, alors, quand nous paraîtrons devant Dieu lui-même pour être interrogés, nous pourrons lui donner une réponse venant d’une bonne conscience, en nous engageant d’avoir une telle conscience devant lui. Il nous jugera ensuite en nous donnant son approbation par l’intermédiaire de Jésus-Christ. Il se peut aussi qu’une personne au cœur honnête, lorsqu’elle se rend compte de notre consentement à souffrir pour avoir une bonne conscience devant Dieu, soit impressionnée, reconnaisse que notre Dieu est le vrai Dieu vivant et se tourne vers lui pour obtenir le salut.
20. a) Pourquoi le baptême pour le salut incombe-t-il maintenant à Jésus-Christ en raison de sa position ? b) Au jour du baptême de feu, pourquoi serons-nous cachés de la colère de Jéhovah ?
20 Dans les mauvais jours actuels où le baptême des méchants est imminent, puissions-nous nous garder sagement de tout écart de conduite envers Dieu et nos semblables. Soyons baptisés dans l’exemple du Christ, le grand Noé dans l’arche d’un nouveau système de choses pour le salut. Il mourut innocent à cause de l’injustice des hommes, mais à l’achèvement de son baptême dans la mort il fut ressuscité. Il est assis maintenant dans les cieux à la droite de Dieu, et les anges, les autorités et les puissances lui ont été soumis. C’est donc à juste titre que le baptême qui nous sauve maintenant incombe à Jésus-Christ. Le jour ardent comme une fournaise est proche. Les nations et les royaumes sont rassemblés pour que Dieu répande sur eux son courroux et toute l’ardeur de sa colère. “ Car toute la terre sera dévorée par le feu de ma fureur. ” Ce baptême de feu embrasera à la fois les cieux diaboliques et la terre malfaisante et les réduira en cendres et en fumée. Pour nous, la seule voie sûre est de rechercher Jéhovah et sa justice et de le servir d’un commun accord avec son peuple (Mal. 4:1, 2 ; Soph. 3:8, 9 ; 1:18 ; 2:1-3 ; II Pi. 3:7-12, Sy). Demandons donc à Dieu une bonne conscience et conservons-la dans cet état. De cette façon, nous serons cachés au jour de la colère de Jéhovah qui s’exprimera par le baptême des méchants et des arrogants dans le feu de la destruction. Quant à nous, nous atteindrons glorieusement le but de notre baptême dans le grand Noé, cela pour notre salut éternel.
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L’œuvre des témoins de Jéhovah — Les filialesLa Tour de Garde 1952 | 1er mai
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L’œuvre des témoins de Jéhovah — Les filiales
Extrait de l’Annuaire 1952
L’une des grandes barrières qui divisent aujourd’hui les hommes, ce sont les multiples langues parlées dans les différentes parties du globe. À un endroit vous trouvez un groupe d’individus parlant une certaine langue et à peine quelques kilomètres plus loin un autre groupe d’individus parlant une langue différente. Ces groupes ethniques s’isolent au moyen de frontières, lignes que ni l’un ni l’autre ne peuvent franchir sans la permission du voisin. D’un côté, le seul moyen de vous faire comprendre par tout le monde, c’est de vous adresser aux gens dans leur propre langue. Si vous allez de l’autre côté, il vous faut connaître une autre langue.
Afin de pouvoir étendre la prédication de l’évangile à tous ces pays, il s’est avéré utile d’y établir des filiales. Dans les bureaux de ces filiales de la Société on emploie la langue parlée dans le pays. Dans la plupart des cas, cependant, le serviteur de la filiale connaît l’anglais aussi bien que sa langue maternelle et, en général, la Société envoie ses instructions en anglais dans tous les pays. C’est uniquement à cause de la diversité des langues qu’il faut avoir aujourd’hui tant de filiales.
Quant à toutes les personnes qui se joignent à la société du monde nouveau, elles ont toutes une seule langue. C’est le langage du monde nouveau, c’est-à-dire la Parole de Dieu. Lorsque des personnes pensent la même chose, font la même chose et tout cela pour les mêmes raisons, ces personnes arrivent à se comprendre. Et c’est bien le cas des témoins de Jéhovah. Entre eux ils parlent une langue pure parce que celle-ci leur a été donnée par le Dieu tout-puissant dans les 66 lettres qu’il leur a envoyées. Maintenant ils peuvent voir “ face à face ” les desseins de Jéhovah et les comprendre. Ainsi peu importe l’endroit de la terre où ils se trouvent, peu importe leur langue maternelle, ils ont la même espérance, la même foi et le même message à annoncer au monde.
Il y a aujourd’hui, parmi les témoins de Jéhovah, le même esprit qui animait Pierre et Jean au cours des voyages qu’ils faisaient pour accomplir leur ministère de proclamateurs de la bonne nouvelle. Il est rapporté dans les Actes des apôtres que les hommes de ce monde “ furent dans l’étonnement ”, “ sachant bien que c’étaient des hommes du peuple, sans aucune instruction ”, mais aussi qu’ils “ reconnaissaient en eux des gens qui avaient été avec Jésus ”. (Ac 4:13, Sy). Ce sont les paroles des apôtres et leurs actes qui les identifièrent. Aujourd’hui les gens du monde peuvent voir que les témoins de Jéhovah également marchent avec Jésus grâce à l’œuvre qu’ils accomplissent et au message qu’ils prêchent. Ils se rendent compte aussi, en voyant l’unité qui règne dans l’organisation, que les témoins du Très-Haut ont son esprit.
Les barrières linguistiques ne peuvent s’opposer à l’unité d’esprit qui règne au sein de cette société du monde nouveau, de même que les frontières tracées par les hommes ne peuvent empêcher la grande expansion de l’œuvre d’éducation que les serviteurs de Dieu accomplissent.
Vous ne verrez pas les témoins de Jéhovah s’établir dans quelque imposante cathédrale ou dans un édifice de ce genre, mais vous les verrez s’assembler deux ou trois fois par semaine dans ce qu’ils appellent une “ Salle du Royaume ”. Là ils se rencontrent simplement pour étudier la Parole de Dieu. C’est là que dans les villes et les villages de tous les pays du monde se réunissent les groupes de témoins de Jéhovah. Ces groupes sont constamment en relation avec la filiale du pays dans lequel ils se trouvent, et toutes les filiales à leur tour restent en étroite relation avec le bureau du président de la Watch Tower Bible & Tract Society à Brooklyn, New-York. Les pionniers travaillant dans les divers pays envoient également leurs rapports aux filiales comme font les missionnaires, s’ils sont dans un pays où une filiale a été établie. C’est grâce à ces rapports et à ces relations suivies entre les ministres de Dieu dispersés sur la face de la terre qu’il nous est possible de recueillir les matières qui constitueront le rapport destiné à paraître dans cet Annuaire et auquel s’intéressent vivement tous les ministres de Dieu. Ce rapport montre le progrès de l’œuvre du Royaume et prouve une fois de plus aux témoins de Jéhovah que leurs efforts ne sont pas vains lorsqu’ils travaillent en harmonie avec la Parole de Dieu, car Dieu les bénit et leur donne de l’accroissement. C’est ainsi que les paroles de Jésus rapportées dans l’évangile de Jean (10:16, 27) trouvent leur accomplissement : “ J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. ”
Ainsi, sans égard à la langue qu’elles parlent, des personnes de toutes les nations suivent Jésus-Christ, le Juste Berger ; c’est lui qui les fait entrer dans la société du monde nouveau et elles
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