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  • Comment la vraie Église aide les hommes
    La Tour de Garde 1972 | 1er avril
    • “Sans perdre courage ni compromettre leur conviction, ces hommes ont vécu pendant des années dans les camps de concentration allemands. (...) Les Étudiants de la Bible, qui étaient généralement respectés dans les camps de concentration, (...) ont supporté leurs épreuves avec patience et une joie étrange dans le cœur, parce qu’ils avaient été jugés dignes de supporter les mêmes souffrances que celles qu’avait endurées autrefois leur Seigneur et Maître dans un monde méchant. Dans l’attitude de ces gens, il n’y a qu’une chose que je ne peux comprendre, — et moins encore maintenant que lorsque je les ai rencontrés la première fois avec un profond respect pour leur force morale. C’est comment ils pouvaient supporter la vue des souffrances terribles d’autrui sans être accablés jusqu’à l’abattement par le poids de la compassion.”

      La réponse est la suivante : ils avaient confiance qu’un jour très proche Jéhovah allait intervenir et faire disparaître d’une manière parfaite toute misère et toute détresse. Des millions de gens qui sont morts à notre époque et dans le passé, “tant des justes que des injustes”, reviendront à la vie et auront la possibilité durant le règne millénaire du Christ de montrer quelle est leur attitude envers le Christ et son Royaume messianique. — Actes 24:15.

      Maintenant, si vous n’êtes pas convaincu que Dieu est capable et désireux d’intervenir, il ne vous reste qu’à mettre votre confiance dans les efforts hésitants de l’homme. Alors, tout vous paraîtra inutile et sans espoir. Mais cela n’est pas forcément le cas. Acceptez l’aide que vous offrent les témoins chrétiens de Dieu. Étudiez les vérités contenues dans la Parole de Dieu, la Bible, et vous aurez un fondement solide pour une foi profonde.

      La véritable Église ou congrégation de Dieu restera une minorité de témoins. Elle ne comprend pas une classe laïque passive. Tous ses membres sont actifs, occupés à servir leurs semblables avec amour. Cette congrégation garde sa liberté vis-à-vis du présent monde, conformément aux paroles suivantes de Jésus : “Ils ne font pas partie du monde, tout comme je ne fais pas partie du monde.” (Jean 17:16). Le christianisme qu’elle pratique n’est pas “du monde” ni profane ou “séculier”. Cette congrégation ne se livre à aucune activité politique. Elle ne permettra pas que d’autres tâches que celle qui lui a été confiée la détournent de sa voie. En tout temps, elle doit faire briller devant le monde des hommes la véritable espérance du Royaume de Dieu.

      La chose la plus importante pour vous et pour toute personne, — y compris le pauvre et l’affligé, — consiste à chercher à avoir de bonnes relations avec Dieu et avec Jésus-Christ. C’est à cette fin que les témoins de Jéhovah sont envoyés dans le monde, non pas avec du pain, ce qui ne serait qu’une aide bien éphémère, mais avec de la nourriture spirituelle, la parole de vie. Cette parole venant de Dieu conduit à la paix avec lui et en même temps à la vie éternelle dans son nouvel ordre où tous les hommes connaîtront la prospérité.

  • Pourquoi ils ont quitté leur Église
    La Tour de Garde 1972 | 1er avril
    • Pourquoi ils ont quitté leur Église

      AUJOURD’HUI, des milliers de personnes quittent leur Église. Nombre d’entre elles le font parce qu’elles se sont aperçues que le vrai christianisme n’y était ni enseigné ni pratiqué. Deux personnes, l’une d’Angleterre, l’autre des États-Unis, nous relatent ce qui leur est arrivé sous ce rapport :

      “Membre de l’Armée du Salut pendant soixante-dix ans, j’ai participé activement à la lutte entreprise par cette organisation pour venir en aide aux pauvres et aux nécessiteux. Maintes fois, j’ai prêché et chanté en groupe sur l’esplanade de Brighton, en Angleterre, armée de mon tambourin et de mon drapeau. Certes, nombre de doctrines enseignées par l’Armée du Salut m’embarrassaient ; néanmoins, je lisais ma Bible et continuais d’invoquer Dieu pour recevoir son aide.

      “Il y a environ cinq ans, frappée de congestion cérébrale, j’ai dû garder la chambre pendant près d’un an. Mon temps de réclusion allait prendre fin quand j’ai reçu une lettre de l’Armée du Salut. Depuis mon attaque, c’était la première fois que j’entendais parler d’elle, et jusqu’alors aucun de ses membres n’était encore venu me voir. J’ai ouvert l’enveloppe et à ma vive surprise j’ai trouvé, incluses, une lettre de rappel de cotisation à raison de trois pence par semaine, une enveloppe pour la ‘semaine de renoncements’ et une autre pour la ‘fête de la moisson’. Alors j’ai compris qu’après tant d’années où elle avait pu compter sur ma présence assidue et mon fidèle soutien, l’Armée du Salut s’intéressait plus à mon argent qu’à ma santé.

      “Peu de temps après, j’ai rencontré une femme témoin de Jéhovah en dehors de chez moi. Son sourire amical et sa conception optimiste de l’avenir m’ont incitée à accepter son offre : une étude biblique à domicile. En très peu de temps, grâce à cette étude, j’en ai appris plus sur la Bible qu’au cours de mes soixante-dix années passées à l’Armée du Salut. Le 25 octobre 1968, à quatre-vingt-deux ans, j’ai été baptisée à Brighton pour symboliser l’offrande de ma personne au vrai Dieu, Jéhovah. Je comprends à présent ce qui me retenait attachée à cette organisation religieuse. C’était la peur que m’inspirait sa doctrine des tourments éternels. Que de fois les chefs de l’Armée du Salut nous rappelaient que notre absence à la Salle du Congrès nous vaudrait de subir des tourments éternels après la mort.

      “Quelle joie de connaître aujourd’hui la vérité biblique sur de telles questions (Eccl. 9:5) ! Quel avenir merveilleux Dieu réserve à ceux qui l’aiment et le servent fidèlement !”

      Un homme de Californie nous écrit ce qui suit : “En 1964, nous avons adhéré à la véritable Église baptiste de Paramount. Le prédicateur semblait s’intéresser davantage à l’argent que nous déposions sur le plateau de la quête qu’à l’enseignement de la Bible. À maintes reprises, accompagné de l’un de mes amis, je lui ai demandé d’ouvrir une classe d’étude biblique, mais il remettait toujours la chose à plus tard. Tous les dimanches, après le sermon, nous nous demandions ce qu’il avait bien voulu dire dans son prêche.

      “Ma femme, malade, dut être hospitalisée. D’après le ministre, je pouvais aller la voir, mais il me fallait d’abord m’acquitter de ma tâche à l’église. En tant que mécanicien, je devais sans tarder réparer l’autobus ainsi que le camion du pasteur adjoint. Je n’avais guère de connaissance en matière biblique ; néanmoins, je comprenais qu’il ne me donnait pas un bon exemple et qu’il n’enseignait pas la Parole de Dieu. J’ai prévenu ma femme que j’allais quitter l’Église.

      “Arrivé de bonne heure à l’église le dimanche matin, j’ai déclaré au ministre qu’en toute honnêteté il m’était impossible d’y venir aussi longtemps que je n’approuverais ni ses enseignements ni sa conduite. Je lui ai dit également que je ne me sentais pas obligé de l’avertir quand j’allais à l’hôpital, et je lui ai remis ma démission. Il a cherché à m’en dissuader, puis se rendant compte qu’il ne réussirait pas à me faire revenir sur ma décision, il m’a proposé de me lire certains passages de la Bible, ajoutant que si je persistais dans ma résolution, j’irais dans le feu de l’enfer.

      “À ces mots j’ai répondu : ‘Un jour vous avez dit en chaire que le Diable citait les Écritures à son profit’ ; là-dessus il a accepté ma démission.

      “Pendant tout ce temps, ma femme étudiait la Bible avec les témoins de Jéhovah. Plus tard, nous sommes allés habiter Romoland, à près de cent kilomètres de là ; les témoins ont pris des dispositions pleines d’amour pour que ma femme puisse continuer son étude de la Bible, et ils m’ont invité à me joindre à elle. J’ai accepté. Tout ce que j’ai appris au cours de cette étude m’a émerveillé. Je ne pouvais m’empêcher d’être frappé par la sincérité des témoins, leur volonté d’étudier la Bible, et elle seule, ainsi que toutes les peines qu’ils se donnent pour nous l’enseigner. À présent, ma femme et moi sommes témoins de Jéhovah.”

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