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  • Les anciens Samaritains
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1975
w75 1/6 p. 327-328

Les anciens Samaritains

JÉSUS CHRIST, le plus grand enseignant qu’ait jamais connu le monde, donna un jour une illustration réconfortante montrant qui est vraiment le prochain. Il parla d’un homme bienveillant et plein de compassion, prêt à se dépenser en faveur d’une personne qui lui était totalement étrangère. Un prêtre et un Lévite ne s’étaient pas inquiétés du sort de cet étranger qui avait été roué de coups et abandonné à demi mort sur la route de Jérusalem à Jéricho. En revanche, l’homme plein de compassion procura à l’étranger les premiers soins dont il avait besoin, puis il donna une somme d’argent équivalant au salaire de deux journées de travail pour qu’on s’occupât de lui. Il s’engagea même à payer les dépenses qui excéderaient cette somme (Luc 10:30-35). L’homme plein de compassion de l’illustration de Jésus était un Samaritain. Qu’est-​ce que cela signifiait, et qui étaient au juste les Samaritains ?

D’autres déclarations de Jésus Christ sur les Samaritains révèlent que ceux-ci n’étaient pas de véritables Juifs, mais pratiquement des étrangers. Quand Jésus ordonna à ses apôtres de concentrer leurs efforts sur “les brebis perdues de la maison d’Israël”, il exclut nettement les Samaritains (Mat. 10:5, 6). En une autre occasion, il parla d’un Samaritain comme d’un “homme d’une autre nation”, ou d’une autre “race”. — Luc 17:16-18, Traduction interlinéaire du Royaume (angl.).

Mais comment ces Samaritains, qui n’étaient pas de la “maison d’Israël”, en étaient-​ils venus à vivre dans une partie importante du territoire d’Israël ? Cela s’est passé après que le royaume des dix tribus d’Israël fut tombé aux mains des Assyriens au huitième siècle avant notre ère. Les Assyriens emmenèrent beaucoup d’Israélites en exil et firent venir à leur place des étrangers. — II Rois 17:22-24 ; Esdras 4:1, 2.

Avec le temps, ces étrangers acceptèrent certaines croyances religieuses des Israélites. Pourquoi ? Les conquérants assyriens avaient ravagé une grande partie du territoire d’Israël, et les lions, en nombre croissant, avaient commencé à roder de plus en plus près des villes et des villages (voir Exode 23:29). C’est sans doute pour cette raison que beaucoup d’étrangers furent dévorés par des lions. Les nouveaux occupants du pays se dirent que c’était parce qu’ils n’adoraient pas le Dieu du pays, et ils firent part de leurs pensées au roi d’Assyrie. En réponse, celui-ci renvoya d’exil un prêtre israélite adorateur du veau. Ce prêtre fit connaître Jéhovah aux habitants transplantés en Israël. Mais il le fit à la manière de Jéroboam, le premier roi du royaume des dix tribus, qui avait introduit le culte du veau. Ainsi, bien qu’ayant une certaine connaissance de Jéhovah, ces étrangers continuèrent néanmoins à adorer de faux dieux. — II Rois 17:24-31.

Cependant, les croyances de ces étrangers finirent par évoluer. Les mariages qu’ils contractèrent avec les Israélites, dont un nombre considérablement réduit était resté dans le territoire conquis par les Assyriens, jouèrent sans aucun doute un rôle dans cette évolution de leurs croyances (II Chron. 34:6-9). Sur le plan racial, les Samaritains étaient donc les descendants à la fois des Israélites qui étaient restés dans le pays et des étrangers qui y avaient été introduits. Au cours des siècles qui suivirent, les Samaritains n’eurent aucun contact avec le culte de Jéhovah pratiqué à Jérusalem et leur religion resta tout à fait différente de celle des Juifs.

Les Samaritains construisirent même leur propre temple sur le mont Garizim, temple qui rivalisa avec celui de Jérusalem. Il n’existait plus à l’époque du ministère de Jésus, mais les Samaritains continuaient néanmoins d’adorer au mont Garizim (Jean 4:20-23). Ils n’acceptaient que le Pentateuque, les cinq livres de Moïse, et rejetaient le reste des Écritures hébraïques, à l’exception peut-être du livre de Josué. Ils n’avaient donc qu’une connaissance incomplète de Jéhovah Dieu et de ses desseins. C’est pourquoi Jésus Christ déclara à une femme samaritaine : “Vous adorez, vous, ce que vous ne connaissez pas.” (Jean 4:22). Toutefois, puisqu’ils acceptaient le Pentateuque, les Samaritains pratiquaient la circoncision et attendaient la venue du Messie, le prophète plus grand que Moïse. — Deut. 18:18, 19 ; Jean 4:25.

Les divisions raciales et religieuses entre les Juifs et les Samaritains engendrèrent beaucoup de préjugés. En général, les Juifs méprisaient les Samaritains et évitaient tout contact avec eux (Jean 4:9). Le mot “Samaritain” devint même une expression de mépris. On en a un exemple quand des Juifs incrédules répliquèrent à Jésus : “N’avons-​nous pas raison de dire : Tu es un Samaritain et tu as un démon ?” — Jean 8:48.

Toutefois, Jésus Christ n’adopta pas cette attitude extrémiste envers les Samaritains. Un des dix lépreux qu’il guérit en une certaine occasion était un Samaritain. Des dix il fut le seul à revenir vers Jésus pour le remercier et pour glorifier Dieu à haute voix (Luc 17:16-19). Une autre fois encore, à la fontaine de Jacob, Jésus parla longuement à une femme samaritaine et passa ensuite deux jours dans la ville samaritaine de Sychar pour faire connaître la vérité de Dieu à ses habitants. À la suite de cela, beaucoup devinrent croyants (Jean 4:5-42). D’autre part, dans son illustration sur le bon Samaritain, Jésus montra clairement qu’une attitude dure à leur égard était répréhensible. — Luc 10:30-37.

Sur les plans racial et religieux, les Samaritains étaient beaucoup plus proches des Juifs que les Gentils incirconcis. C’est sans doute pourquoi la possibilité leur fut donnée avant eux de devenir disciples de Jésus Christ. De nombreux Samaritains devinrent croyants et, en tant que disciples de Jésus, ils eurent la joie d’être mis sur le même pied d’égalité que les croyants juifs (Actes 8:1-17, 25 ; 9:31). C’est après cela seulement que Pierre prêcha pour la première fois la “bonne nouvelle” au Gentil Corneille et à sa maisonnée. — Actes 10:25-48.

Le véritable christianisme unit réellement les gens de peuples qui sont depuis longtemps étrangers les uns aux autres, voire opposés. C’est précisément ce que déclara l’apôtre Pierre à Corneille et à sa maisonnée : “En vérité, je me rends compte que Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice lui est agréable.” (Actes 10:34, 35). C’est pourquoi dans la congrégation chrétienne primitive, les Juifs, les Samaritains et les Gentils qui avaient rejeté les pensées erronées et les préjugés non fondés entretenaient des relations fraternelles. Les barrières vieilles de plusieurs siècles étaient abaissées en leur sein.

De nos jours, le vrai culte unit également des gens de toutes races et de toutes nationalités. On peut le constater parmi les témoins chrétiens de Jéhovah.

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