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Êtes-vous disposé à offrir vos services ?La Tour de Garde 1971 | 1er mars
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Pierre, Paul et d’autres ! Avec quel zèle ils travaillèrent dans toutes sortes de circonstances difficiles, étant prêts à supporter les faibles et à consoler les affligés ! Vous pouvez être en union avec eux en vous rendant utile au sein de la congrégation de Dieu.
Puis, vous recevrez la plus grande des récompenses, car “Dieu n’est pas injuste pour oublier votre œuvre et l’amour que vous avez montré pour son nom, en ce que vous avez servi les saints et que vous continuez de les servir”. — Héb. 6:10.
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“Nous adorons ce que nous connaissons”La Tour de Garde 1971 | 1er mars
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“Nous adorons ce que nous connaissons”
“Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons ce que nous connaissons.” — Jean 4:22.
1. a) Que sont enclins à adorer tous les hommes, et que peut-on dire de celui qui prétend être une exception sous ce rapport ? b) Pour ce qui est du culte, quelles questions est-il sage de se poser ?
TOUS les hommes sont enclins à adorer quelqu’un ou quelque chose, ne serait-ce qu’eux-mêmes. Celui qui dit sur un ton revêche : “Je n’adore personne ni quoi que ce soit !” rend en réalité un culte à sa propre personne. Il se fait dieu lui-même, mais son égotisme le rend inconscient. Il s’enorgueillit à la pensée présomptueuse qu’il n’adore rien de vivant ou d’inanimé. Cela ne lui procure aucun bienfait, n’étend pas sa liberté et n’allège pas ses responsabilités. Au contraire, il se fait du tort et contribue peut-être même à sa destruction éternelle. Pour rendre un culte qui nous procure des bienfaits durables, nous ferons bien de savoir ce que nous adorons ou d’adorer ce que nous connaissons. Il serait sage que nous nous posions ces questions : Est-ce que j’adore ce que je connais ? Ou bien peut-on dire à mon sujet ou à propos des personnes croyantes ou non que je fréquente : “Vous adorez ce que vous ne connaissez pas” ?
2. a) À quel propos beaucoup de personnes sont-elles susceptibles lorsqu’elles se trouvent hors de leur lieu de culte ? b) Lorsque quelqu’un a dit à la femme samaritaine qu’elle adorait ce qu’elle ne connaissait pas, quelle a été sa réaction, et comment cela s’est-il avéré profitable pour elle ?
2 Quand on parle de religion avec eux, la plupart des gens se montrent très susceptibles. Les membres des Églises de la chrétienté, et non seulement les extrémistes ou les communistes, sont confus lorsqu’on les considère comme des gens pieux une fois qu’ils sont sortis de leur église. Beaucoup écarteront toute discussion avec une personne pratiquant une autre religion que la leur en disant brusquement : “J’ai ma propre religion !” Après avoir entendu quelqu’un émettre une pensée d’ordre religieux, nombreux sont ceux qui diront : “Pour vous, votre religion est la vérité ; pour moi, la mienne est la vérité. Il n’est donc pas nécessaire que je change de religion.” Cependant, chacun de ceux qui adoptent pareille attitude devrait se poser cette question : Est-ce que je serais froissé si quelqu’un, sachant de quoi il parle, me disait : “Vous adorez ce que vous ne connaissez pas.” La femme à qui un homme ayant une autre religion que la sienne a fait cette déclaration, ne s’est pas offensée, et cela s’est avéré profitable pour elle. Elle a saisi l’occasion pour lui poser une autre question. Ce faisant, elle a compris pourquoi l’homme qui lui parlait pouvait lui faire cette déclaration.
3. Quand et où la femme samaritaine a-t-elle rencontré l’homme qui lui a fait cette remarque ?
3 Cette femme, une Orientale, était membre d’un peuple régional connu sous le nom de Samaritains. Elle rencontra par hasard cet homme bien informé qui était assis à midi près d’un puits profond, proche de la ville de Sychar. C’était en l’an 30 de notre ère, peu après que les Samaritains eurent célébré leur Pâque à quelque distance de là, sur le mont Garizim où un temple samaritain avait été érigé autrefois. Il y a encore une petite colonie de Samaritains sur le mont Garizim, et ils conservent dans leur sanctuaire une copie ancienne du Pentateuque (les cinq premiers livres de la Sainte Bible écrits par le prophète Moïse) qui, selon eux, est la copie la plus vieille existant aujourd’hui. En outre, il y a non loin de là un puits profond qui, paraît-il, serait celui où la femme samaritaine rencontra cet homme. À gauche de cette source, une grille a été dressée, sur laquelle on peut voir le tétragramme, les quatre lettres hébraïques représentant le nom du Dieu de Moïse, savoir : Jéhovah ou Yahweh. Tout cela se trouve maintenant abrité dans un bâtiment que les touristes peuvent visiter.
4, 5. a) Pourquoi était-il extraordinaire qu’une conversation fût engagée près du puits ? b) Par suite des remarques de l’homme, quel problème religieux la femme a-t-elle soulevé ?
4 L’homme appartenait à un peuple avec lequel les Samaritains n’entretenaient aucune relation. Cependant, il engagea la conversation avec la Samaritaine à la grande surprise de celle-ci. Cette absence de tout préjugé racial impressionna beaucoup la femme. Près d’un puits censé avoir été creusé par le patriarche Jacob, trisaïeul de Moïse, l’homme lui parla de façon appropriée d’une chose nouvelle, d’une “eau vive” qui étancherait à jamais la soif de quiconque en boirait. Il mentionna certains faits concernant la vie privée de la femme. Cela incita la Samaritaine à lui parler d’un problème religieux de son époque. Elle lui dit :
5 “Seigneur, je m’aperçois que tu es prophète. Nos pères ont adoré à cette montagne ; mais vous dites que c’est à Jérusalem qu’est l’endroit où l’on doit adorer. — Jean 4:1-20.
6. Qu’a déclaré l’homme au sujet du culte pratiqué par le peuple de cette femme, à propos de celui qui était rendu par son propre peuple et concernant le culte qui allait être pratiqué à l’avenir ?
6 L’homme lui répondit : “Crois-moi, femme, l’heure vient où ce n’est ni à cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons ce que nous connaissons, parce que le salut procède des Juifs. Cependant l’heure vient, et c’est maintenant, où les vrais adorateurs adoreront le Père avec l’esprit et la vérité, car, en fait, le Père en cherche de tels pour qu’ils l’adorent. Dieu est Esprit, et ceux qui l’adorent doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité.” — Jean 4:21-24.
7, 8. a) Qui était l’homme qui se tenait près du puits, et comment la femme l’a-t-elle appris ? b) À quelle conclusion les hommes de Sychar sont-ils arrivés concernant Jésus, et pourquoi était-elle exacte ?
7 Qui était cet homme qui parlait avec tant d’autorité à la femme samaritaine ? Celle-ci démontra qu’elle avait foi dans le Messie, que les Juifs d’expression grecque appelait le Christ, et elle attendait avec impatience que ce Messie ou Christ réponde définitivement à toutes les questions concernant le culte. C’est pourquoi elle déclara : “Je sais que le Messie vient, qui est appelé Christ. Quand il viendra, il nous déclarera publiquement toutes choses.” Mais la question soulevée par cette femme samaritaine à propos du lieu où le culte devait être rendu au Père divin et de la manière dont celui-ci devait être adoré, avait déjà été clairement résolue puisque l’homme lui avait dit : “C’est moi, moi qui te parle.” Si cette femme était encore en vie durant les trois années qui ont suivi, elle a appris d’autres choses qui démontrent de façon indéniable que cet homme était bien le Messie, l’Oint de Dieu promis depuis longtemps. Cependant, lorsqu’il était sur la terre, il reçut le nom de Jésus, qui signifie : “Salut de Jéhovah.” C’est pourquoi il fut appelé Jésus-Christ. — Jean 4:25, 26.
8 Quelle nouvelle ! Tandis que les douze compagnons de l’homme le rejoignaient avec de la nourriture pour leur repas, la femme samaritaine laissa sa jarre à eau près du puits, retourna à Sychar et dit aux habitants : “Venez ici, voyez un homme qui m’a dit toutes les choses que j’ai faites. Ce ne serait pas le Christ, n’est-ce pas ?” Les Samaritains sortirent de la ville pour voir et entendre l’homme. Celui-ci demeura deux jours avec eux. À quelle conclusion sont-ils arrivés ? Que cet homme était le Sauveur messianique, mais pas seulement des Juifs qui n’avaient eu jusque-là aucune relation avec les Samaritains, car ils dirent à la femme : “Nous ne croyons plus à cause de tes dires ; car nous avons entendu nous-mêmes et nous savons que cet homme est pour sûr le sauveur du monde.” (Jean 4:28-30, 39-42). Trois années plus tard, des événements historiques démontrèrent que ces Samaritains avaient raison : Jésus-Christ est le Sauveur de toute l’humanité. Il savait de quoi il parlait lorsqu’il s’adressa à la femme samaritaine.
“Est-ce que j’adore ce que je connais ?”
9. Si Jésus était aujourd’hui sur la terre, dans quelle catégorie d’adorateurs pourrait-il nous ranger, et pourquoi la réponse à cette question est-elle importante ?
9 Imaginons que Jésus-Christ soit aujourd’hui sur la terre et qu’il dise aux membres d’une Église : “Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons ce que nous connaissons.” Serions-nous inclus dans ceux auxquels il dirait : “Nous adorons ce que nous connaissons.” Ou bien serions-nous de ceux qui ne connaissent pas ce qu’ils adorent ? La réponse à ces questions est de la plus haute importance pour nous lorsqu’il s’agit de prendre une décision intelligente concernant celui ou ce que nous voulons adorer. Quelqu’un pourra se tromper lui-même en disant avec orgueil et obstination, et en se confiant en soi : “Je n’adore rien ni personne ! Je ne crains ni Dieu ni les hommes.” Cependant, avec les années, des faits révélateurs laisseront voir qui nous adorons.
10. Quelle sorte de dieu, qu’ils prétendent être celui de la Bible, beaucoup de gens affirment-ils adorer aujourd’hui ?
10 De nombreuses personnes prétendent n’adorer ni Bouddha, ni l’un des 330 000 000 de dieux des Hindous, ni Allah, celui des musulmans, ni le dieu des Juifs de notre époque, mais un autre dieu, sans nom et sans aucune attache raciale ou nationale. Selon elles, ce dieu peut être adoré par n’importe qui sans que le moindre lien racial ou national entre en ligne de compte. Nombreux sont ceux qui prétendent aujourd’hui que ce dieu sans nom est celui de la Sainte Bible.
11, 12. a) Pourquoi ceux qui rendraient le même culte que Jésus adoreraient-ils ce qu’ils connaissent ? b) Pourquoi les Samaritains ne connaissaient-ils pas ce qu’ils adoraient, et en quel sens le salut procédait-il des Juifs ?
11 Il est donc évident que pour chacun de nous la question suivante se pose : “Est-ce que j’adore ce que je ne connais pas, comme les Samaritains il y a dix-neuf siècles, ou, à l’exemple du Messie, est-ce que j’adore ce que je connais ?” Si nous rendons un culte à ce que connaissait le Messie lorsqu’il était sur la terre, nous parviendrons au salut, selon ce qu’il déclara lui-même. Il connaissait le Père céleste
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