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  • Samuel (Livres de)
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • N. Liste des hommes puissants de David et certains de leurs exploits (23:8-39).

      O. David pèche en ordonnant le dénombrement; les conséquences de ce péché et l’achat d’un site pour un nouvel autel (24:1-25).

      Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 51-61.

      SECTIONS QUI MANQUENT DANS LA VERSION DES SEPTANTE

      Les passages de I Samuel 17:12-31, 17:55 à 18:6a ne se trouvent pas dans la version des Septante telle qu’elle apparaît dans le manuscrit Vaticanus 1209. Nombre de biblistes en ont conclu qu’il s’agissait d’additions ajoutées plus tard au texte hébreu. C. Keil et F. Delitzsch ne sont pas d’accord avec ce point de vue et font le commentaire suivant: “On ne peut se baser sur la seule autorité de la Septante pour déclarer que ces sections sont des interpolations. Chacun sait en effet de quelle manière arbitraire les traducteurs de cette version font des omissions ou des additions.” — Commentaire biblique sur les livres de Samuel (angl.), p. 177, note en bas de page.

      Si l’on pouvait établir avec certitude qu’il y a désaccord entre les sections omises et le reste du livre, on pourrait raisonnablement mettre en question l’authenticité de I Samuel 17:12-31, 17:55 à 18:6a. Quand on compare I Samuel 16:18-23 avec I Samuel 17:55-58, il semble y avoir une contradiction, car dans ce dernier passage on voit Saül s’informer de l’identité de David qui est son musicien de cour et son porteur d’armes. Il faut cependant noter que si David a été décrit auparavant comme “un homme puissant et vaillant, et un homme de guerre”, ce pouvait être dû au fait qu’il avait tué tout seul un lion et un ours pour sauver les moutons de son père (I Sam. 16:18; 17:34-36). De plus, les Écritures ne déclarent pas que David servait effectivement de porteur d’armes à Saül dans la bataille avant qu’il ait tué Goliath. Saül avait demandé à Jessé: “Que David, s’il te plaît, reste à mon service, car il a trouvé faveur à mes yeux!” (I Sam. 16:22). Cette requête ne rend pas impossible le fait que, plus tard, Saül ait pu permettre à David de retourner à Bethléhem, de sorte que lorsque la guerre éclata avec les Philistins David faisait paître le troupeau de son père.

      Quant à la question de Saül: “De qui ce garçon est-​il le fils, Abner?”, voici ce qu’en dit le commentaire susmentionné (p. 178, note en bas de page): “Même si Abner lui-​même ne s’était guère soucié de la famille du harpiste de Saül, ce dernier ne pouvait pas avoir oublié que David était un fils du Bethléhémite Jessé. Mais la question de Saül impliquait bien plus que cela. Il ne voulait pas seulement connaître le nom du père de David, mais quel genre d’homme il était pour avoir un fils si courageux au point d’accomplir un exploit aussi héroïque. Il ne voulait pas simplement accorder une exemption d’impôts à sa maison, la récompense promise au vainqueur de Goliath (v. 17:25), mais très probablement l’attacher à sa cour, car, à en juger d’après le courage et la bravoure du fils, Saül pouvait supposer que le père possédait des qualités semblables. Il est vrai que David a simplement répondu: ‘Le fils de ton serviteur Jessé le Bethléhémite.’ Néanmoins, le verset 1 du chapitre xviii: ‘Dès qu’il eut fini de parler à Saül’, montre à l’évidence que Saül a conversé plus longuement avec David à propos de sa famille, car ces mots laissent entendre qu’il eut une conversation prolongée.” (Pour d’autres cas où le pronom “qui” implique plus que la simple connaissance du nom d’une personne, voir Exode 5:2; I Samuel 25:10).

      Il est donc tout à fait raisonnable de considérer I Samuel 17:12-31, 17:55 à 18:6a comme une partie du texte original.

  • Sanballat
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    • SANBALLAT

      (peut-être “surveillant de l’armée”).

      Horonite (donc probablement un habitant de Beth-Horon-le-Haut ou de Beth-Horon-le-Bas) qui s’opposa à Néhémie quand celui-ci s’efforçait de réparer la muraille de Jérusalem (Néh. 2:10). On pense qu’il s’agit du Sanballat mentionné sur un papyrus trouvé à Éléphantine, en Égypte, qui l’identifie au gouverneur de la Samarie et au père de Délaïah et de Schélémiah.

      Sanballat, comme Tobiah et Guéschem, tournait les Juifs en dérision et les accusait de rébellion contre le roi de Perse (Néh. 2:19; 4:1). Comme les travaux de réparation progressaient, Sanballat et d’autres ennemis s’entendirent pour venir attaquer Jérusalem. Mais toutes leurs tentatives restèrent vaines, car les Juifs se reposèrent sur Jéhovah et postèrent une garde (Néh. 4:7-9). Quand les brèches de la muraille de Jérusalem furent colmatées, Sanballat et d’autres essayèrent à plusieurs reprises d’attirer Néhémie loin de la ville. Ces manœuvres ayant échoué, ils soudoyèrent un Juif pour qu’il effraie Néhémie et l’amène à se cacher dans le temple, ce qu’il n’avait pas le droit de faire. Mais cette démarche aussi se révéla vaine. — Néh. 6:1-14.

      Plus tard, s’étant absenté de Jérusalem, Néhémie découvrit à son retour qu’un petit-fils du grand prêtre Éliaschib était devenu le gendre de Sanballat. Il le chassa donc. — Néh. 13:6, 7, 28.

  • Sanctification
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    • SANCTIFICATION

      Acte ou manière de rendre saint, de séparer ou de mettre à part pour le service de Jéhovah. État de ce qui est saint, sanctifié ou purifié. Les notions évoquées par les termes “sanctification” et “sainteté” sont exprimées par les mêmes vocables dans les langues originales de la Bible. Notre mot “sanctification” met seulement en évidence l’action qui produit, manifeste ou entretient la sainteté (voir SAINTETÉ). Les termes dérivés du verbe hébreu qâdash (qui signifie fondamentalement “être brillant, nouveau, neuf ou pur”) et les mots grecs de la famille de l’adjectif hagios sont traduits par des expressions comme “saint”, “sanctifié”, “consacré” ou “mis à part”. Les Écritures les appliquent 1) à Jéhovah, 2) à Jésus Christ, 3) aux anges, 4) à des hommes et à des animaux, 5) à des choses, 6) à des époques ou à des événements et 7) à des biens fonciers.

      Pour mieux comprendre ce sujet, il convient d’analyser l’emploi qui est fait des termes originaux dans les Écritures. Parfois, le mot hébreu rendu par “se sanctifier” est utilisé au sens de “se préparer” ou de “se mettre en condition”. (Lév. 11:44.) Ainsi Jéhovah ordonne à Moïse de dire aux Israélites mécontents: “Sanctifiez-​vous pour demain, car, à coup sûr, vous mangerez de la viande.” (Nomb. 11:18). Avant qu’Israël traverse le Jourdain, Josué donne cet ordre similaire: “Sanctifiez-​vous, car demain Jéhovah fera des choses prodigieuses au milieu de vous.” (Josué 3:5). Dans tous les cas, le terme a une résonance religieuse, spirituelle et morale. Il suppose parfois le rejet de tout ce qui peut déplaire à Jéhovah, y compris la malpropreté. Témoin ces paroles adressées par Dieu à Moïse: “Va vers le peuple, et tu devras les sanctifier aujourd’hui et demain, et ils devront laver leurs manteaux (...), car le troisième jour Jéhovah descendra, devant les yeux de tout le peuple, sur le mont Sinaï.” (Ex. 19:10, 11). Le même vocable suggère habituellement une purification comme en II Samuel 11:4, où il est écrit: “Elle se sanctifiait de son impureté.”

      JÉHOVAH

      Jéhovah est saint, et sa pureté est absolue. En sa qualité de Créateur et de Souverain de l’univers, il a droit au culte exclusif de ses créatures. Voilà pourquoi il déclare qu’il montrera sa sainteté, qu’il agira pour sanctifier son nom et sa personne devant toute la création. Il exprime son intention en ces termes: “Vraiment je me grandirai, et je me sanctifierai, et je me ferai connaître devant les yeux de beaucoup de nations; et assurément elles sauront que je suis Jéhovah.” (Ézéch. 38:23). Ceux qui désirent obtenir sa faveur et la vie doivent “sanctifier” sa personne et son nom. En d’autres termes, ils doivent garder ce nom à la place qui lui revient, le mettre à part en le considérant comme plus élevé que tous les autres (Lév. 22:32; És. 8:13; 29:23). Dans la prière qu’il a enseignée à ses disciples, Jésus les a invités à demander avant toute autre chose: “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié!” — Mat. 6:9.

      JÉSUS CHRIST

      Jéhovah Dieu a choisi son Fils unique et l’a envoyé sur terre pour qu’il y accomplisse une œuvre spéciale en faveur de son nom et pour qu’il donne sa vie en rançon pour le genre humain. Toutefois, les Juifs dans leur ensemble ne l’ont pas accueilli ni respecté comme l’‘envoyé de Dieu’. Comme ils contestaient les relations filiales qui l’unissaient à Dieu, Jésus leur a rétorqué: “Est-​ce que vous me dites, à moi que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde: ‘Tu blasphèmes’, parce que j’ai dit: Je suis Fils de Dieu?” — Jean 10:36.

      Pierre écrit aux chrétiens: “Dans vos cœurs, sanctifiez comme Seigneur le Christ.” Il explique que celui qui agit ainsi se détournera du mal et pratiquera le bien. Le cœur des gens des nations est habité par la peur des hommes et par beaucoup d’autres craintes. Le chrétien, en revanche, accorde au Christ la place qui lui revient de droit dans ses sentiments et ses aspirations. Il reconnaît que Jésus est le principal Instrument de la vie, le Roi-Messie, le Grand Prêtre de Dieu et celui qui a donné sa vie comme rançon. Il garde aussi présente à l’esprit la conduite exemplaire du Christ, et il s’assure une bonne conscience en se comportant lui-​même en chrétien. Si quelqu’un, fût-​ce un homme d’État, lui demande rudement la raison de son espérance, le disciple qui sanctifie ainsi le Christ en son cœur saura présenter une bonne défense devant lui, avec douceur et un profond respect. — I Pierre 3:10-16.

      LES ANGES

      Jésus qualifie les anges de Dieu de “saints”, car ceux-ci sont sanctifiés ou mis à part pour le saint service de Jéhovah (Marc 8:38; Luc 9:26; voir Psaume 103:20). Ils apparaissent en sa sainte présence et voient sa face. — Mat. 18:10; Luc 1:19.

      HOMMES ET ANIMAUX

      Autrefois, Dieu a choisi et sanctifié certaines personnes qu’il désirait employer exclusivement à son service. Quand il a décidé d’utiliser les hommes de la tribu de Lévi pour s’occuper du tabernacle sacré et des cérémonies qui devaient s’y dérouler, il a dit à Moïse: “Quant à moi, voici que je prends les Lévites du milieu des fils d’Israël, à la place de tous les premiers-nés qui ouvrent la matrice d’entre les fils d’Israël; et les Lévites devront devenir miens. Car tout premier-né est à moi. Le jour où j’ai frappé tout premier-né au pays d’Égypte, je me suis sanctifié tout premier-né en Israël, depuis l’homme jusqu’à la bête. Ils devront devenir miens. Je suis Jéhovah.” Les Israélites ont donc dû donner à Jéhovah tous les mâles de la tribu de Lévi en échange des premiers-nés des onze autres tribus. En outre, il leur a fallu verser cinq sicles au sanctuaire pour chacun des premiers-nés qui étaient en surplus par rapport au nombre total des hommes de Lévi. C’est ainsi que les premiers-nés n’ont pas été mis à part pour le service exclusif de Jéhovah. — Nomb. 3:12, 13, 46-48.

      Par la suite, tous les premiers-nés mâles qui ouvraient la matrice étaient considérés comme sanctifiés. On devait les présenter au temple et les racheter pour cinq sicles (Ex. 13:2; Lév. 12:1-4; Nomb. 18:15, 16). Ceux qui avaient fait vœu de naziréat étaient sanctifiés pendant la durée de leur vœu (Nomb. 6:1-8). Les premiers-nés des animaux domestiques étaient également sanctifiés. — Deut. 15:19; voir PREMIER-NÉ.

      Les prêtres

      Jéhovah avait aussi décidé de mettre à part une famille de la tribu de Lévi, savoir Aaron, ses fils et leurs descendants mâles pour qu’ils soient ses prêtres ou sacrificateurs (Ex. 28:1-3, 41). Ces hommes ont ensuite été sanctifiés par une série de sacrifices spéciaux et d’actes symboliques décrits en Exode chapitre 29. Jésus Christ, le Grand Prêtre éternel de Jéhovah, et les sous-prêtres qui servent en sa compagnie (ceux qui suivent ses traces et qui sont oints par Dieu pour être membres de son corps) sont également sanctifiés. — II Thess. 2:13; Rév. 1:6; 5:10.

      LE PROCESSUS DE SANCTIFICATION

      Pour sanctifier ceux qui sont appelés à devenir cohéritiers du Christ, Jéhovah les attire à Jésus par la foi dans sa Parole, qui est la vérité (Jean 6:44; 17:17; II Thess. 2:13). Il les accueille ensuite favorablement, de sorte qu’ils sont “lavés”, “sanctifiés” et “déclarés justes au nom de notre Seigneur Jésus Christ et avec l’esprit de notre Dieu”. (I Cor. 6:11; voir Hébreux 9:13, 14.) Le Christ devient dès lors pour eux ‘sagesse, justice et sanctification et libération par rachat’. (I Cor. 1:30.) À leur sujet, le rédacteur de la lettre aux Hébreux écrit: “Car celui [Christ] qui sanctifie et ceux qui sont en train d’être sanctifiés sont tous issus d’un seul, et c’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler ‘frères’.” (Héb. 2:11). Effectivement, étant engendrés de l’esprit ils deviennent “fils de Dieu” et “frères” de son Fils principal. — Rom. 8:14-17; Jean 3:5, 8.

      Comment la préserver

      Le processus de sanctification n’est pas forcément définitif. Le croyant a un rôle à jouer pour rester sanctifié. En effet, il peut perdre cette sanctification ou la tenir ferme.

      Jésus Christ a donné l’exemple à tous les sanctifiés (Jean 13:15). Dans une prière à Dieu, il a déclaré: “Je me sanctifie moi-​même pour eux, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés par le moyen de la vérité.” (Jean 17:19). Jésus est demeuré irréprochable, séparé des autres pour sanctifier ses disciples. Ceux-ci doivent garder leur sanctification jusqu’à la fin de leur course terrestre. Pour ce faire, il leur faut se tenir à l’écart des choses vulgaires et de ceux qui les pratiquent. Quiconque agit ainsi “sera un vase pour un usage honorable, un vase sanctifié, utile à son propriétaire, préparé pour toute œuvre bonne”. (II Tim. 2:20, 21.) Les chrétiens doivent bien comprendre qu’ils ont été achetés avec le sang du Christ, et que c’est par la volonté de Dieu qu’ils ont été “sanctifiés grâce à l’offrande du corps de Jésus Christ une fois pour toutes”. (Héb. 10:10.) Aussi sont-​ils exhortés à poursuivre “la sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur”. — Héb. 12:14.

      Bien qu’ils soient toujours dans leur chair imparfaite, qui est attirée par le péché, les sanctifiés sont en mesure de remporter la victoire. Pour les mettre en garde contre le risque de perdre leur sanctification, le même rédacteur biblique leur rappelle qu’ils ont été sanctifiés par “le sang de l’alliance” nouvelle (Héb. 10:29; Luc 22:20). En sa qualité de Médiateur, le Christ les aide à se conformer aux clauses de la nouvelle alliance par l’obéissance et par une conduite pure, afin qu’ils demeurent sanctifiés. “C’est, en effet, par une seule offrande sacrificielle qu’il a rendu parfaits à perpétuité ceux qui sont en train d’être sanctifiés.” (Héb. 10:14). En sa qualité de Médiateur et de Grand Prêtre, le Christ “peut aussi sauver d’une manière complète ceux qui, par lui, s’approchent de Dieu”. (Héb. 7:25.) Toutefois, s’ils se remettent à pratiquer le péché, il n’y aura pas pour eux d’autre sacrifice, mais seulement l’attente du jugement et de la destruction (Héb. 10:26, 27). Il s’ensuit que les sanctifiés n’ont pas été appelés pour poursuivre la voie dans laquelle ils se trouvaient avant d’être sanctifiés, ni pour y retourner. — I Thess. 4:3, 4, 7.

      La Parole et l’esprit de Dieu

      La Parole de Dieu joue un grand rôle dans le processus de la sanctification, et il faut s’y conformer rigoureusement pour rester sanctifié (Actes 20:32). Au croyant sanctifié, Dieu accorde aussi son esprit saint, qui opère puissamment chez lui pour l’incliner à la pureté. Cette force l’aide à se montrer obéissant et à garder un mode de vie pur (I Pierre 1:2). C’est grâce à la direction de l’esprit que ses offrandes sont sanctifiées, pures et agréables à Dieu (Rom. 15:16). Toute impureté s’oppose à l’esprit de Dieu et tend à le ‘peiner’. (Éph. 4:30; I Thess. 4:8; 5:19.) Elle peut même conduire au blasphème contre l’esprit saint, qui est impardonnable. — Mat. 12:31, 32; Luc 12:8-10.

      L’endroit où Jéhovah demeure, même figurément, constitue un sanctuaire, c’est-à-dire un lieu sanctifié ou saint. Le tabernacle érigé dans le désert et les temples bâtis plus tard par Salomon et Zorobabel (le second ayant été par la suite reconstruit et agrandi par Hérode le Grand) sont désignés par les termes miqdash (‘mis à part’) ou qâdèsh (‘saint’). Comme ils se trouvaient au milieu d’un peuple pécheur, ces lieux devaient être régulièrement purifiés (ce qui était un type ou une image) par l’aspersion du sang des victimes sacrificielles. — Lév. 16:16.

      Jérusalem, la cité du grand Roi (Ps. 48:1, 2; 135:21), et son site étaient tenus pour saints (És. 48:1, 2; 52:1; Néh. 11:1; Dan. 9:24). De même, la Nouvelle Jérusalem, la ville céleste, est un sanctuaire dans lequel ne pénètrent que des personnes sanctifiées, et non celles qui pratiquent une forme quelconque d’impureté (spiritisme, fornication, meurtre, idolâtrie et mensonge par exemple). — Rév. 21:2; 22:14, 15, 19.

      Puisque le tabernacle et le temple étaient sanctifiés, l’étaient également les objets qui s’y trouvaient, savoir l’arche de l’alliance, l’autel de l’encens, la table des pains de présentation, le porte-lampes, l’autel de l’holocauste, le bassin, les ustensiles, l’encens, l’huile d’onction, et jusqu’aux vêtements des prêtres. Par voie de conséquence, ces objets ne devaient être utilisés ou transportés que par des personnes sanctifiées, en l’occurrence les prêtres et les Lévites. — Ex. 30:25, 32, 35; 40:10, 11; Lév. 8:10, 11, 15, 30; Nomb. 4:1-33; 7:1.

      Les sacrifices eux-​mêmes étaient sanctifiés, car ils étaient présentés de la manière prescrite sur un autel qui avait lui-​même été sanctifié (Mat. 23:19). La portion que les prêtres en recevaient était sainte, et elle ne pouvait servir qu’à ceux qui faisaient partie de leur maisonnée. Qui plus est, les prêtres eux-​mêmes ne pouvaient en manger s’ils étaient ‘impurs’. (Lév. 2:3; 7:6, 32-34; 22:1-13.) Les pains de présentation étaient également saints ou sanctifiés. — I Sam. 21:4; Marc 2:26.

      Si la nourriture que Jéhovah donnait à ses prêtres était sanctifiée, celle qu’il fournit à ses serviteurs chrétiens l’est également, comme doit l’être tout ce à quoi ils participent. L’apôtre Paul a mis ses frères en garde contre des individus à la conscience souillée qui arboreraient une sanctification feinte. Si la Parole de Dieu déclare une chose pure, elle est pure. Le chrétien qui rend grâce pour cette chose pure l’accepte comme telle, et Dieu le tient aussi pour pur s’il en mange. — I Tim. 4:1-5.

      Les sabbats et les jours de fête étaient également sanctifiés, ainsi que d’autres époques, comme l’année du Jubilé. — Ex. 31:14; Lév. 23:3, 7, 8, 21, 24, 27, 35, 36; 25:10.

      LA TERRE

      En Israël, un homme pouvait sanctifier pour Dieu une partie de son héritage foncier. Il le faisait en mettant cette terre à part du reste de sa possession de façon que son produit soit réservé au sanctuaire, ou encore en payant au sanctuaire la valeur de la terre (c’est-à-dire de ses récoltes) selon l’estimation du prêtre. S’il décidait de racheter son champ, il devait donner un cinquième en sus de sa valeur estimée par le prêtre (valeur proportionnelle au nombre des récoltes qui devaient être faites jusqu’au Jubilé); cette année-​là, en effet, le champ faisait retour à son propriétaire. — Lév. 27:16-19.

      Les versets suivants (Lév. 27:20, 21) évoquent le cas du propriétaire qui ne rachèterait pas sa terre, mais qui la vendrait à une tierce personne. Selon la loi, au Jubilé la terre en question devenait possession permanente du sanctuaire. À propos de cette loi, F. Cook fait ce commentaire: “Il peut s’agir de la situation dans laquelle un homme vendait son droit sur un champ et s’appropriait frauduleusement le produit de la transaction après avoir voué le champ à l’usage du sanctuaire.” Il est encore possible que ces versets décrivent le cas d’un propriétaire qui conservait l’usage du champ et qui accomplissait son vœu en payant chaque année une partie convenue du prix de rachat, mais qui cédait ensuite son droit à quelqu’un d’autre pour se faire de l’argent. En tout état de cause, un tel champ était considéré comme “voué par interdit”, car son propriétaire avait employé pour son usage personnel un bien-fonds qui avait été sanctifié pour le sanctuaire. Il avait manqué de respect pour la sainteté du champ en en faisant un objet de commerce.

      Le principe était peut-être comparable à la loi donnée en Deutéronome 22:9, savoir: “Tu ne devras pas ensemencer ta vigne de deux sortes de semences, de peur que la production entière de la semence que tu sèmerais et le produit de la vigne ne soient confisqués au profit du sanctuaire.” Cette mesure serait prise à la suite de la transgression du précepte énoncé plus tôt en Lévitique 19:19.

      À la différence des choses ‘sanctifiées’, les biens ‘voués par interdit’ ne pouvaient être rachetés. Le même principe s’appliquait aux maisons (Lév. 27:14, 15). Toutefois, si un homme sanctifiait un champ qu’il avait acheté, le champ retournait à son premier possesseur au Jubilé. — Lév. 27:22-24.

      DANS LE MARIAGE

      Aux chrétiens mariés l’apôtre Paul écrit: “Le mari non croyant est sanctifié quant à sa femme, et la femme non croyante est sanctifiée quant au frère; autrement vos enfants seraient vraiment impurs, mais maintenant ils sont saints.” Les relations que le chrétien entretient avec son conjoint incroyant ne le souillent pas au regard de Jéhovah. La pureté de l’homme (ou de la femme) sanctifié ne sanctifie pas son conjoint au point de le ranger parmi les saints de Dieu, mais une telle union est considérée comme pure et honorable. Qui plus est, l’incroyant a une excellente occasion d’observer l’attitude chrétienne de son conjoint, ce qui peut l’amener au salut (I Cor. 7:14-17). À cause du ‘mérite’ de leur père (ou de leur mère) croyant, les jeunes enfants sont considérés comme saints: ils sont l’objet de l’attention et de la protection de Dieu, et à ses yeux ils ne sont pas impurs comme ceux des gens du monde.

  • Sanctuaire
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • SANCTUAIRE

      Lieu saint, mis à part pour le culte du vrai Dieu ou d’une autre divinité (I Chron. 22:19; És. 16:12; Ézéch. 28:18; Amos 7:9, 13). Le substantif hébreu traduit par “sanctuaire” dérive d’un verbe qui signifie, au sens concret, “être brillant, nouveau ou neuf, sans tache ou pur”. Toutefois, la Bible utilise souvent ce terme dans son acception morale pour décrire ce qui est saint ou sacré. — Voir SAINTETÉ.

      Un “sanctuaire” n’est pas nécessairement un bâtiment. Ainsi, le sanctuaire de Sichem dont il est question en Josué 24:25, 26 était peut-être simplement l’endroit où Abraham avait érigé un autel des siècles auparavant (Gen. 12:6, 7). Cependant, le mot “sanctuaire” désigne le plus souvent soit le tabernacle (Ex. 25:8, 9), soit le temple de Jérusalem (I Chron. 28:10; II Chron. 36:17; Ézéch. 24:21). Quand il s’applique au tabernacle, il peut se rapporter à toute la tente et à sa cour (Ex. 25:8, 9; Lév. 21:12, 23), au mobilier et aux ustensiles (Nomb. 10:21; voir Nombres 3:30, 31) ou uniquement au Très-Saint. — Lév. 16:16, 17, 20, 33.

      En raison de sa sainteté, le sanctuaire de Dieu devait être gardé pur de toute souillure (Nomb. 19:20; Ézéch. 5:11). Les Israélites étaient exhortés à “redouter” ce lieu où Dieu demeurait, figurément parlant (Lév. 19:30; 26:2). Quand ils ont été exilés de la Terre promise, ils n’avaient plus de sanctuaire matériel. Toutefois, Jéhovah avait promis qu’il deviendrait lui-​même “un sanctuaire” pour eux. — Ézéch. 11:16.

      Le terme grec naos s’applique au sens large à l’ensemble du temple (Jean 2:20), et plus spécifiquement à son édifice central, avec le Saint et le Très-Saint séparés par un rideau (Mat. 27:51). Quand il est dit que Zacharie est entré “dans le sanctuaire” pour offrir de l’encens, cela veut dire qu’il est entré dans le Saint, car c’est là que se trouvait l’autel de l’encens. — Luc 1:9-11.

      LE SANCTUAIRE CÉLESTE

      Le lieu où Dieu demeure dans les cieux est un sanctuaire ou un lieu saint. C’est dans ce sanctuaire céleste que l’apôtre Jean a contemplé en vision l’arche de l’alliance après la sonnerie de la ‘septième trompette’. (Rév. 11:15, 19.) Plus tard, il a vu des anges sortir du même sanctuaire et, lors du déversement des “sept bols” de la colère de Dieu, il a entendu une “voix forte” qui en émanait également. — Rév. 14:15, 17; 15:5, 6, 8; 16:1, 17.

      UN TEMPLE SPIRITUEL: LE CORPS DU CHRIST

      Les membres de la congrégation chrétienne, le corps du Christ, constituent un temple ou un sanctuaire (I Cor. 3:17; Éph. 2:21, 22; I Pierre 2:5, 9). Voilà qui nous aide à comprendre ces paroles adressées à l’apôtre Jean: “Lève-​toi et mesure le temple-sanctuaire de Dieu et l’autel et ceux qui y adorent. Mais quant à la cour qui est à l’extérieur du temple-sanctuaire, jette-​la dehors et ne la mesure pas, car elle a été donnée aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois.” (Rév. 11:1, 2). Le temple en question ne pouvait être celui de Jérusalem, car ce dernier avait été détruit près de trente ans plus tôt. Les nations étant sur terre, on ne pouvait leur ‘donner’ qu’une cour qui s’y trouvait également. Puisque cette cour est associée au sanctuaire de Dieu, on peut raisonnablement conclure qu’elle représente les futurs membres du sanctuaire céleste qui sont encore ici-bas. S’il est impossible aux nations de fouler aux pieds un lieu céleste, elles sont en revanche à même de piétiner des personnes appelées à recevoir un héritage céleste en tant que membres du corps du Christ, des chrétiens en voie de devenir des ‘colonnes dans le temple de Dieu’. (Rév. 3:12.) Dans le même ordre d’idées, la prophétie de Daniel concernant le renversement du ‘lieu fixe du sanctuaire’ (Dan. 8:11) et sa profanation (Dan. 11:31) semble annoncer des événements touchant les chrétiens qui sont destinés à devenir membres du temple spirituel de Dieu.

  • Sandale
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • SANDALE

      Semelle plate en cuir, en bois ou en végétaux nattés, reliée au pied par des cordons, généralement

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