BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g84 8/9 p. 4-6
  • Votre pire ennemi — Qui est-ce?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Votre pire ennemi — Qui est-ce?
  • Réveillez-vous ! 1984
  • Intertitres
  • Document similaire
  • L’étrange silence du clergé
  • Peut-​on envisager “sérieusement” l’existence du Diable?
  • Le Diable existe-t-il réellement ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1970
  • Les doutes sur l’existence du Diable — sont-ils justifiés ?
    Réveillez-vous ! 1975
  • Qui domine vraiment le monde ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 2011
  • Que dit la Bible ?
    La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah (publique) 2016
Plus…
Réveillez-vous ! 1984
g84 8/9 p. 4-6

Votre pire ennemi — Qui est-​ce?

PERSONNE ne nie, bien entendu, que l’homme soit souvent la cause du mal. Le véritable problème est plutôt de savoir si l’homme est le seul responsable de la cruauté et de la violence prodigieuses dont notre génération a été témoin. Beaucoup se refusent à chercher en dehors de l’homme une autre origine au mal. Mais faut-​il renoncer à une telle éventualité sans même approfondir le sujet? Si l’imagerie populaire d’un Diable à cornes portant une longue queue et vêtu d’une cape rouge est pour le moins risible, l’escalade de la méchanceté, elle, ne l’est pas du tout.

Ne paraît-​il pas inconcevable que l’homme, cette créature capable de tendresse et d’amour, soit aussi l’auteur des bombes atomiques et des camps de concentration où se pratique la torture? Si le mal n’est qu’une question de psychologie ou d’environnement, pourquoi a-​t-​il atteint un degré effroyable à une époque où l’homme en sait apparemment davantage sur lui-​même et sur son environnement que jamais auparavant? Pourquoi les nations, dans leur presque totalité, signalent-​elles une augmentation de la criminalité? Pourquoi notre siècle a-​t-​il été envahi par des formes de méchanceté virtuellement inconnues autrefois? Si la méchanceté est seulement le fait de l’homme, pourquoi les efforts conjugués des humains en vue de l’éliminer se sont-​ils traduits par des échecs retentissants?

Eugène Ionesco, le célèbre auteur dramatique, a-​t-​il eu raison de dire: “L’Histoire serait incompréhensible si l’on ne tenait pas compte du Malin.”

L’étrange silence du clergé

Bien que ce soient les théologiens qui semblent les mieux placés pour répondre à la question de l’existence du “Malin”, ils sont, chose curieuse, aussi divisés que les scientifiques sur ce problème. Un périodique (Providence Journal Bulletin) a questionné des membres du clergé sur le thème “Satan existe-​t-​il vraiment?”. Certains d’entre eux ont prétendu avoir exorcisé des démons, d’autres croyaient au Diable, mais avaient des difficultés à le personnifier (‘Je le conçois davantage comme une force qui est le contraire de la volonté de Dieu’), et d’autres encore disaient que le Diable n’est pas une personne (‘Je ne pense pas que nous ayons à le personnifier’).

L’Église catholique elle-​même s’est montrée étrangement silencieuse sur le sujet du Diable, bien que la croyance au Diable fasse partie de la doctrine officielle de l’Église. Comme le fait remarquer E. Walter dans l’ouvrage Disguises of the Demonic (Le Démon et ses masques), l’Église a réagi au scepticisme moderne. En comparant deux éditions de The Catholic Encyclopedia, celles de 1907 et de 1967, E. Walter a noté l’existence de “plus d’une divergence subtile” dans les rubriques “Démons”, “Démoniaques”, “Possession diabolique” et “Exorcisme”. Alors que l’encyclopédie la plus ancienne soutient le caractère authentique de la possession démoniaque, l’édition plus récente adopte, elle, une approche plus nuancée en ces termes: “La psychiatrie (...) a montré que les actes du subconscient expliquent une grande partie, si ce n’est la plupart, des phénomènes anormaux que les générations précédentes attribuaient à l’activité du Diable.”

Toutefois, le pape Paul VI a provoqué des remous sur le plan théologique en déclarant en 1972: “Nous savons que cet être obscur et gênant [le Diable] existe bel et bien et qu’il continue à opérer avec une habileté perfide.” Ces propos suscitèrent un mouvement de recul chez les théologiens libéraux, et l’Église patronna une étude sur ce thème. Quels furent les résultats? Un document qui était intitulé “La foi chrétienne et la démonologie”. Le texte réaffirmait la croyance de l’Église catholique dans le Diable. Mais comme Herbert Haag l’a noté dans une revue (Journal of Ecumenical Studies), la publication de cette étude par l’Église est passée inaperçue, une méthode pour le moins étrangea. En outre, ce qui marque une rupture avec la tradition, l’auteur de l’étude ne s’est pas fait connaître. Et H. Haag de conclure: “Rome a choisi la voie de l’anonymat, ce qui ne peut être guère interprété autrement que par la reconnaissance d’une certaine incertitude.”

Peut-​on envisager “sérieusement” l’existence du Diable?

Bien que les médias et le monde en général aient passé sous silence le document publié par le Vatican, la question de l’existence du Diable ne peut être écartée. Les conséquences ont une portée beaucoup trop considérable. Si le Diable n’existait pas, comment voudriez-​vous concilier l’existence d’un Dieu d’amour avec le caractère permanent du mal? Ce thème est abordé par Howard Burkle dans son livre God, Suffering & Belief (Dieu, la souffrance et la croyance), où nous lisons: “De tous les facteurs qui rendent difficile la croyance en Dieu pour les modernistes, le plus important est la souffrance humaine.” Nier l’existence du Diable pourrait donc être un pas vers le rejet de l’existence de Dieu.

Il y a aussi le fait que la croyance au Diable est universelle. Comme le fait remarquer l’historien Jeffrey Burton Russell, “des conceptions convergentes au sujet du Diable [existent] dans des cultures différentes et très éloignées les unes des autres”. Les Perses de l’Antiquité appelaient le Diable Ahriman, les musulmans Iblīs, et les bouddhistes Māra. Mais en Occident Satan est l’appellation sous laquelle il est le mieux connu. La croyance au Diable persiste, et ce malgré le scepticisme de la science et les dénégations des théologiens.

La Bible enseigne-​t-​elle l’existence du Diable? Cette question est de toute première importance pour les chrétiens. Certes, des théologiens libéraux tentent de justifier l’apparition du Diable dans la Bible et certains prétendent même que Jésus n’y croyait pas. Selon le professeur Richard Hiers qui a écrit dans une publication (Scottish Journal of Theology), l’attitude de ces théologiens est la suivante: “Nous ne croyons pas à Satan et aux démons; à coup sûr, Jésus n’y a pas cru non plus!” Toutefois, après une étude minutieuse du contenu des Évangiles, Hiers parvient à cette conclusion: “Nous n’avons aucune raison de supposer que l’optique de Jésus sur les démons était différente de celle de ses contemporains. Ceux-ci et les auteurs des synoptiques y croyaient sérieusement [aux démons].”

Existe-​t-​il donc des raisons valables de prendre au sérieux l’existence du Diable? Que dit précisément la Bible à son sujet?

[Note]

a Selon H. Haag, le document est seulement apparu dans certaines éditions de L’Osservatore Romano, le journal officiel du Vatican.

[Entrefilets, page 5]

“L’Histoire serait incompréhensible si l’on ne tenait pas compte du Malin.”

Les efforts qui tendent à restreindre le Diable aux pulsions humaines mauvaises se sont révélés peu convaincants.

[Illustration, page 6]

L’homme en est-​il seul responsable?

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager