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L’esprit de Dieu et sa parole : des dons divins pour notre salutLa Tour de Garde 1968 | 15 janvier
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façon, nous n’entrerons pas en tentation et ne laisserons pas “non plus place au Diable”. (Éph. 4:27.) En gardant l’esprit éveillé, vivant et ardent pour faire la volonté de Dieu, nous serons capables d’amener notre chair à obéir malgré ses manquements et ses imperfections. — I Cor. 9:26, 27 ; Rom. 6:12-14.
16. a) Qu’est-ce qui continue à agir en opposition avec nos pensées renouvelées ? b) Qu’est-ce qui est nécessaire pour vaincre nos désirs charnels ?
16 Ainsi Dieu n’accomplit pas un miracle en notre faveur, pas plus qu’il n’enlève de notre corps l’imperfection et l’inclination au péché. Ces choses demeurent toujours, et nous nous en rendons compte jour après jour, bien que nous nous efforcions de mener une vie droite. “Je trouve donc cette loi dans mon cas : que lorsque je désire faire ce qui est bien, ce qui est mal est présent chez moi. Je prends vraiment plaisir à la loi de Dieu selon l’homme que je suis au dedans, mais je vois dans mes membres une autre loi qui fait la guerre à la loi de mon esprit et qui m’emmène captif à la loi du péché qui est dans mes membres. (...) Ainsi donc avec mon esprit je suis, moi, esclave de la loi de Dieu, mais avec ma chair, de la loi du péché.” (Rom. 7:21-25). En comptant seulement sur notre propre force, nous serions incapables de vaincre les désirs de la chair. C’est pourquoi, en plus de ce que nous pouvons faire nous-mêmes, Dieu nous accorde l’aide dont nous avons besoin, “pour que la puissance qui est au-delà de ce qui est normal soit celle de Dieu et non celle venant de nous-mêmes”. (II Cor. 4:7.) Dieu nous donne son esprit, non pas pour accomplir un miracle et écarter les difficultés, mais pour nous permettre de savoir comment les surmonter, les endurer, pour en tirer une leçon et pour démontrer notre intégrité. “Car Dieu nous a donné non pas un esprit de lâcheté mais de puissance et d’amour et de pondération.” — II Tim. 1:7 ; Luc 11:13.
17. a) Que ne doit-on pas perdre de vue lorsqu’on subit diverses épreuves ? b) Pourquoi sommes-nous parfois mis pleinement à l’épreuve ?
17 Nous ne devons pas penser que dans chaque cas nos épreuves impliquent spécialement la grande question de la souveraineté universelle, comme dans le cas de Job par exemple ; il ne faut toutefois pas passer à l’autre extrême et croire que notre fidélité dans l’épreuve ne contribue en aucune façon à la justification du nom de Jéhovah. Le Diable et ses démons détruiraient sans merci les serviteurs de Dieu si celui-ci n’accordait pas la protection nécessaire et les conditions favorables au développement de la foi, de l’espérance et de l’amour, et pour que notre intégrité puisse se manifester. Le Diable soulève continuellement la question de l’intégrité et de la droiture des serviteurs de Dieu et il fait souvent en sorte qu’ils soient l’objet de tentations, d’injures, de menaces et d’autres choses semblables. Certaines questions sont tranchées de façon très nette alors que dans d’autres cas il faudra peut-être prendre une décision mûrement réfléchie pour maintenir son intégrité et sa fidélité dans l’épreuve. Si Jéhovah opérait sans distinction une délivrance miraculeuse, le Diable aurait alors une raison pour lui reprocher d’empêcher l’aboutissement normal de la question soulevée. Il dirait : ‘Jéhovah l’a aidé au moment crucial ; s’il ne l’avait pas délivré juste à ce moment-là, il aurait certainement succombé à l’épreuve que j’avais suscitée.’ De cette façon, les résultats n’auraient pas été concluants. — Prov. 27:11 ; Rév. 7:1-4, 9-17.
18. Quelle délivrance pouvons-nous espérer de Jéhovah ?
18 D’autre part, si l’épreuve va au-delà de ce qui est raisonnable, au-delà d’un certain point après quoi elle ne démontre plus rien en rapport avec la question soulevée, Jéhovah a alors toute raison d’intervenir avec miséricorde pour apporter la délivrance, soit par ses saints anges qui sont des serviteurs publics pour le bien des saints qui sont sur la terre, ou d’une autre manière. On peut ne pas être conscient de cette aide spéciale, mais on se rendra compte de la délivrance qui en résulte. Jéhovah peut faire cesser la tentation et en ménager la sortie si l’épreuve a servi son dessein ; ou bien, dans certains cas, il peut la laisser aller jusqu’au bout si la fidélité jusqu’à la mort est le seul moyen de répondre à la question soulevée. “Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber. Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été commune aux hommes. Mais Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation, il ménagera aussi la sortie, afin que vous puissiez l’endurer.” — I Cor. 10:12, 13 ; II Cor. 4:7-12.
19. Puisque Jéhovah “pèse les esprits”, à quoi devons-nous veiller ?
19 Combien sont réconfortantes les paroles suivantes de Paul : “C’est pourquoi nous ne renonçons pas, mais même si l’homme que nous sommes extérieurement s’en va en ruines, assurément l’homme que nous sommes au dedans se renouvelle de jour en jour.” (II Cor. 4:16). C’est “l’homme que nous sommes au dedans” que nous désirons renouveler et préserver. Alors que nous endurons l’épreuve, souvenons-nous que c’est Jéhovah qui “pèse les esprits”. (Prov. 16:2, AC.) Il veille pour voir si nous nous laissons diriger par l’esprit du monde et sa sagesse, ou bien si nous demeurons étroitement attachés à la Parole de Dieu et si nous obéissons à son esprit. “N’affligez pas l’esprit saint de Dieu (...). Continuez de saisir ce qu’est la volonté de Jéhovah. Continuez de vous remplir de l’esprit.” — Éph. 4:30 ; 5:17, 18 ; Gal. 5:16-26.
20. Dans quel but Jéhovah nous a-t-il donné son esprit et sa Parole ? Que nous montrera l’article suivant ?
20 Si nous voulons entrer dans le nouvel ordre de choses que Dieu a préparé pour l’homme, nous devons utiliser les dons divins pour notre salut. Dans cet article, nous avons montré que la Parole et l’esprit de Dieu sont des aides indispensables sans lesquelles nous ne pourrions rien faire. Il existe un troisième don, indispensable lui aussi ; dans l’article suivant, nous verrons qu’il est une manifestation de l’amour de Jéhovah envers son peuple en quête de la vie.
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Reconnaissons le rôle de l’organisation de JéhovahLa Tour de Garde 1968 | 15 janvier
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Reconnaissons le rôle de l’organisation de Jéhovah
“Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, il s’irrite contre tout ce qui est sage.” — Prov. 18:1.
1. Quel désir Jéhovah a-t-il créé en l’homme, et qu’arrive-t-il lorsque ce besoin n’est pas convenablement satisfait ?
LORSQUE Jéhovah Dieu créa l’homme et la femme, sa compagne, son dessein était qu’ils soient féconds et remplissent la terre. Avec le temps, la terre aurait été remplie de créatures humaines parfaites sans qu’il y ait pour autant surpopulation. Ce n’était pas la volonté de Dieu que les hommes vivent indépendamment les uns des autres. Ils devaient former une immense famille heureuse ayant Dieu pour Père, chacun respectant ceux qui seraient autour de lui et s’intéressant à eux. L’homme aime naturellement vivre en société. Nous aimons tous fréquenter nos
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