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  • La vraie adoration progresse dans l’Afrique du Nord et la péninsule Ibérique
    La Tour de Garde 1953 | 15 octobre
    • à la visite des frères de Barbastro et de Palma de Majorque. L’activité de prédication et les nombreuses réunions révélèrent chez les frères d’Espagne un esprit inconnu jusqu’alors. Il y a maintenant de nombreuses études bibliques à domicile, et les perspectives de progrès sont excellentes.

      “ Quelques frères de Barcelone, qui désiraient prolonger les joies du congrès et rencontrer le président et des frères d’autres parties de l’Espagne, m’accompagnèrent le mardi matin en avion à Madrid. L’après-midi nous nous réunîmes à Madrid dans l’immeuble d’un témoin où 26 personnes étaient présentes. Le soir il y en eut 32 dans une autre maison. ”

      Pendant que frère Henschel parlait à ces frères, j’arrivai d’Alger en avion. Naturellement il y eut maint problème qui exigeait mon attention. Depuis des années la péninsule Ibérique est un coin sombre de l’Europe, où il n’y a aucune réelle liberté d’adoration. Depuis la Seconde Guerre mondiale, une petite poignée de proclamateurs du Royaume persévèrent dans la véritable adoration en Espagne où domine le culte des saints et des vierges.

      Le jour suivant deux réunions séparées eurent lieu l’après-midi, auxquelles prirent part 46 personnes, je m’adressai à l’une et frère Henschel à l’autre. Le même soir, je parlai en termes très explicites à 50 frères et nouveaux intéressés qui étaient réunis dans une maison privée et leur fis voir la nécessité de progresser. Je leur montrai de quelle manière ils pouvaient le faire.

      PORTUGAL — DERNIER ARRÊT

      Depuis l’Espagne nous nous rendîmes au Portugal en avion, et déjà quelques heures après notre atterrissage nous parlions à un groupe de 43 frères au lieu de réunion central des témoins de Jéhovah à Lisbonne. Le même soir nous traversâmes la rivière pour nous rendre à Almada où nous eûmes avec 53 personnes une réunion semblable. Ce fut le début d’une semaine de grande activité évangélique et les frères furent enthousiasmés du fait de leur participation au service du Royaume et à l’adoration. Le dimanche, tous se réunirent à Almada, et malgré la pluie l’on comptait 73 frères et personnes de bonne volonté.

      Mardi matin de bonne heure nous quittâmes l’Europe pour retourner à New-​York. Nous attendions le moment du lever du soleil et pouvions observer comment la lumière croissait de minute en minute, jusqu’au moment où le soleil, à travers de petits nuages cotonneux, brilla dans toute sa splendeur. Exactement de la même manière jaillit la lumière de la vérité, car à chaque minute elle luit de plus en plus clairement sur la terre à travers l’obscurité spirituelle du présent ordre de choses de Satan. Nous venions d’avoir le privilège d’observer la grande extension de l’œuvre en Afrique et dans l’Europe méridionale, constatant que des milliers de ministres de la bonne nouvelle de plus que lors de notre précédent voyage laissent maintenant luire leur lumière. Quel privilège indescriptible de pouvoir servir Jéhovah !

  • La domination de la mort comme roi
    La Tour de Garde 1953 | 15 octobre
    • La domination de la mort comme roi

      “ Cependant la mort a régné (la mort a dominé comme roi, NW) depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. ” — Rom. 5:14.

      1. Quelles preuves y a-​t-​il de la domination de la mort ? Quand débuta-​t-​elle ?

      LORSQU’ON dirige ses regards de long en large sur cette belle terre, sur les monts et les vallées, partout où la vie se manifeste, on aperçoit aussi des monuments funéraires. Dans les environs de chaque ville, de chaque village et de chaque bourgade, le long de belles chaussées, votre regard tombe sur des plaques commémoratives, des croix ou des tombes, attestant la domination de la mort comme roi. À part cela, il y a des milliers de défunts non comptés, dont personne ne se souvient, aucune pierre ni statue ne désignant l’endroit où ils reposent. Ils sont soit dans un champ de bataille, un désert, un champ de neige ou l’étendue infinie de la mer. Ceux qui les connaissaient ne sont plus parmi nous pour nous le dire. Le séjour des morts est réellement une des trois choses qui n’est jamais rassasiée (Prov. 30:15, 16). Mais considérons en outre la durée apparemment illimitée de la domination de ce souverain. Nos ancêtres reconnaissaient tous sa royauté. En remontant au premier couple humain nous constatons que de son temps la domination de cet indésirable gouvernement royal fut reconnue et vit le jour.

      2. Quel est le dessein de Jéhovah à l’égard de l’homme et de la terre ?

      2 Toutefois, le dessein du Créateur ne consistait pas à ce que la mort balaie le pays et que ses proies soient toujours plus nombreuses. Il ne trouve aucun plaisir à la mort, mais préférerait que même le méchant se détourne de sa voie et vive (Ézéch. 18:32 ; 33:11). Les larmes, les angoisses, les familles déchirées, le tout engendré par les maladies, les plaies, les famines et l’épée, n’auraient jamais existé sans ce funeste conspirateur et ses deux complices. Si on avait obéi au sage commandement du Créateur et si ses enfants terrestres avaient gardé dans leur cœur leur amour envers Jéhovah, le monde d’aujourd’hui serait composé d’hommes et de femmes heureux, sains et mûrs. Ils trouveraient leur plaisir à instruire de joyeux enfants, aucune trace de péché, de tristesse, de souffrance, de mort et d’imperfection n’existerait. Comment savons-​nous ces choses ? Le livre le plus ancien et le plus véridique du monde, les saintes Écritures, révèle que tel était le dessein du Créateur. Il déclare : “ Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. ” (Gen. 1:27, 28). Il a décidé que la terre serait habitée à tout jamais. “ Car ainsi parle Jéhovah, qui a créé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a achevée, qui l’a fondée lui-​même et qui n’en a pas fait un chaos, mais l’a formée pour être habitée : Je suis Jéhovah, et il n’y en a point d’autre. ” (És. 45:18, Cr 1905). Son dessein se réalisera. — És. 66:1 ; 60:13 ; 11:9.

      3. Qui est responsable de la domination de la mort ? Quel désir ambitieux poursuivit-​il ?

      3 Mais, demandera quelqu’un, qui donc provoquait le changement de la condition idéale et parfaite en le lamentable chaos tel qu’il existe aujourd’hui dans le monde ? Satan le Diable, le funeste conspirateur, qui est à l’origine du mal, ne prévit pas les conséquences définitives de ses actions iniques. Il résolut de satisfaire ses ambitions illégitimes et égoïstes et de montrer à d’autres ce dont il était capable. Cette ambition, cette cupidité extrême, l’a dévoré et a fait d’une créature parfaite qu’il était à l’origine une créature ne se souciant point des souffrances et de la misère occasionnées par son avidité. Le moment vint où, au lieu de représenter loyalement son Créateur et d’utiliser sa haute position pour inciter les créatures terrestres — qui lui étaient soumises — à l’obéissance et à la juste adoration de Jéhovah, il décida de les amener à lui rendre leurs hommages. Sottement vaniteux, il raisonnait selon sa sagesse corrompue, pensant que sa propre beauté, don de son Créateur, méritait une telle reconnaissance. Désirant ardemment être admiré et adoré il jura qu’il se ferait l’égal du Très-Haut. — Ézéch. 28:14-17.

      4. Comment le Diable mit-​il son dessein à exécution ? Qu’est-​ce qui incita Ève à céder ?

      4 Pour atteindre son but Satan était disposé à devenir un calomniateur, un trompeur, un adversaire de Jéhovah et un dévorateur, comme il ressort des noms Diable, serpent, Satan et dragon. En tirant avantage de sa position élevée, en agissant avec une extrême finesse et en communiquant son message par le serpent visible, il promit à la première femme qu’en suivant ses conseils elle obtiendrait beaucoup plus que ce que lui avait donné un dieu sur lequel on ne saurait compter. Si elle s’indigna ou non lorsqu’on lui donna à entendre qu’elle devrait se méfier du Père céleste est sans importance et le récit n’en dit rien. Ce qui importe c’est qu’elle céda à l’attrait du prix qu’elle espérait recevoir et viola le commandement. Le disciple Jacques écrit : “ Mais chacun est tenté en étant attiré et amorcé par sa propre convoitise. Puis la convoitise, lorsqu’elle est devenue fertile, donne naissance au péché ; à son tour, le péché, après avoir été accompli, enfante la mort. ” (Jacq. 1:14, 15, NW). Il est évident qu’Ève ne réfléchit pas mûrement à la question de savoir si l’autorité qui lui faisait cette promesse était digne de confiance, elle ne questionna pas non plus Adam, son chef, à ce sujet. Ses agissements prouvent son manque d’amour. Enchantée par la perspective qui s’offrait à elle, elle résolut de saisir le fruit défendu et d’inciter son mari à en faire de même.

      5. a) Quelle décision Adam fut-​il contraint de prendre et qu’est-​ce qui l’incita à en prendre une mauvaise ? b) Qu’accomplit le conspirateur en détournant Adam et Ève du droit chemin ?

      5 Après avoir réussi auprès d’Ève, l’astucieux adversaire en fit son instrument pour saper l’intégrité d’Adam. Elle était os de ses os et chair de sa chair. Lorsqu’elle invita Adam à manger du fruit, d’un seul coup il se rendit probablement compte des conséquences de la désobéissance de sa compagne. Il ne fut pas trompé. Quelles mesures son Créateur prendrait-​il ? Perdrait-​il immédiatement sa compagne humaine ? Pourquoi l’avait-​elle enfermé dans pareil dilemme ? Lui céder signifiait désobéir à son Dieu. Il s’agissait de choisir entre l’amour et le devoir dus à Jéhovah d’une part et l’affection qu’il éprouvait pour sa compagne d’autre part, entre le Créateur et la créature, entre le fait de diriger sa vie selon des principes, c’est-à-dire selon les qualités dont Dieu l’avait doué, d’une part, et la passion, l’impérieux désir des sentiments humains, d’autre part. Adam, lui aussi, ne témoigna pas d’amour véritable pour son Créateur et prit une mauvaise décision. N’éprouvant ni reconnaissance ni appréciation pour Dieu, les deux premiers humains devinrent les complices du grand conspirateur. Satan réussit à jeter l’opprobre sur Jéhovah, dont la gloire est au-dessus de la terre et des cieux. Le Diable remplaça la vérité par le mensonge et fit disparaître de la terre la pure et véritable adoration. Jésus dit de lui : “ Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. ” — Jean 8:44.

      6. a) De quelle façon Jéhovah fut-​il calomnié par les mensonges de Satan ? b) Comment Adam et Ève auraient-​ils dû se comporter ? Comment agirent-​ils et pourquoi ?

      6 Considérons un instant la tactique employée dès le début par Satan. En prononçant ces paroles mensongères : “ Vous ne mourrez point ”, il implanta le doute, la méfiance et l’incrédulité dans l’esprit des premiers humains et abaissa ainsi l’incomparable et glorieux nom de Jéhovah, nom digne de louanges, au rang d’un vil exploiteur. Il accusa Dieu d’être un trompeur délibéré qui cherchait à tenir les hommes de court, raison pour laquelle on ne saurait lui faire confiance. Ces agissements révélèrent ce qu’il était devenu. Les enfants humains du Père céleste, entourés de tant de marques de son amour, de sa bonté et de sa sollicitude, rejetèrent-​ils ces fallacieuses accusations ? S’écrièrent-​ils : “ Serpent, il ne t’est pas permis d’appeler mon Père de cette façon ” ? Le récit ne nous permet pas de penser qu’il en fut ainsi. L’œuvre du trompeur fut accomplie avec une telle dextérité, il fit appel dans une si grande mesure à leurs intérêts personnels, qu’ils oublièrent leur meilleur ami et lui tournèrent le dos. Bien que n’ayant pas la moindre raison de mettre en doute la parole de Jéhovah, ils ne manifestèrent pas la foi nécessaire pour plaire à Dieu. Se voyant offrir une voie où ils pourraient jouir d’une liberté absolue, à proprement parler pratiquer la licence, ils s’y précipitèrent et commencèrent à devenir eux-​mêmes des images de leur maître. Ayant choisi la voie d’un transgresseur, la mort devint leur roi. Il a été un souverain dur, inexorable, et tous les essais tentés par l’homme en vue de briser sa puissance ont été vains.

      7. Quelle décision devons-​nous prendre personnellement ? Pourquoi ? Et en vue d’atteindre quel but ?

      7 Mais nous aussi, vous et moi, devons choisir entre la loyauté envers Jéhovah et la soumission à l’ennemi mortel, Satan le Diable. Par notre manière d’agir nous soutenons l’un ou l’autre de ces deux maîtres. Il en est ainsi parce que nous jouissons du libre arbitre. Obéir à Jéhovah signifie la vie ; céder à son ennemi mène finalement à la mort. Soyons sur nos gardes afin de ne pas plaire à la chair et ne devenons pas des instruments de l’adversaire prêts à enlacer d’autres personnes dans son filet. L’apôtre Paul nous exhorte en ces termes : “ Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. ” — Rom. 8:13 ; Gal. 5:16, 17 ; Rom. 8:5-8.

      8. Comment la durée de la vie de l’homme alla-​t-​elle en décroissant, lorsqu’il fut privé de la bonté de Jéhovah ?

      8 Constatons comment la durée de la vie de l’homme alla en décroissant, après qu’il se fut privé intentionnellement de la bonté imméritée de Dieu. Habitant le pays où la mort étendit son ombre, ni Adam, ni aucun de ses descendants ne vécut un jour complet de mille ans. La longévité diminua de plus en plus et de brusques variations apparurent dans la durée de la vie de l’homme. Après les dix premières générations, d’Adam à Noé, plus personne n’atteignit neuf cents ans. Sem, qui vint après Noé, ne vécut que six cents ans. Les trois générations suivantes parvinrent à un âge variant entre quatre cents et cinq cents ans. Puis suivit une nouvelle et rapide diminution, réduisant de moitié — au cours de cinq générations — la durée de la vie de l’homme. Pendant les quatre générations qui se succédèrent jusqu’à Joseph,

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