BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Le Diable existe-t-il réellement ?
    La Tour de Garde 1970 | 1er janvier
    • Le Diable existe-​t-​il réellement ?

      Y a-​t-​il des raisons de croire à l’existence d’une créature spirituelle ?

      DAVID Lawrence, éditorialiste très connu, fit un jour la remarque suivante : “‘Paix sur la terre’, — presque tout le monde la veut, — ‘Bonne volonté envers les hommes’, — presque tous les peuples du monde éprouvent ce sentiment les uns pour les autres. Alors, qu’est-​ce qui ne va pas ? Pourquoi cette menace de guerre en dépit des désirs innés des peuples ?”

      Ces questions font réfléchir. Alors que toutes les personnes normales désirent vivre en paix, pourquoi la haine et la pratique du meurtre sont-​elles si répandues ? En vérité, c’est là un paradoxe, comme l’a fait remarquer il y a quelques années le Dr Hugh Keenleyside, ancien diplomate canadien : “Nous pouvons accepter sans remords l’idée de réduire en cendres des centaines de milliers ou de millions de femmes et d’enfants, qu’en temps normal nous serions heureux d’aimer et en qui nous trouverions de la douceur et du charme.”

      La situation n’a pas changé. La guerre fait régulièrement des victimes, des mutilés et des estropiés. Pour quelle raison les gens civilisés se comportent-​ils de la sorte à l’égard de leurs semblables ? Quelle force les pousse à des actes aussi odieux, ou les amène adroitement dans une situation où ils se voient contraints de les commettre ? Il n’est certainement pas mal à propos de poser très sérieusement les questions suivantes : “Se pourrait-​il qu’une force invisible mauvaise exerçât son influence sur les humains, les poussant à commettre des actes de violence ? Le Diable existe-​t-​il réellement ?”

      Ne repoussez pas ces questions en disant tout simplement que les hommes sont ainsi ; au contraire, ils désirent instinctivement la paix. Ce sujet mérite un examen approfondi.

      LE POINT DE VUE MODERNE

      La vulgarisation, vers la fin du siècle dernier, des idées matérialistes, a eu une influence considérable sur l’actuelle façon de penser d’un grand nombre de personnes en ce qui concerne le Diable. Sous le titre “Matérialisme”, l’Encyclopédie américaine (1955) déclare : “Le matérialisme intégral affirme qu’il n’y a rien que des corps physiques et des processus physiques.”

      Cette conception matérialiste a été adoptée dans de nombreux milieux, et elle a même influencé les croyances de nombreux chefs religieux à propos du Diable. Dans son édition d’août 1964, le périodique religieux Eternity fait la remarque suivante : “Depuis plus d’un siècle, il semble que la croyance en l’existence du Diable soit en passe d’être abandonnée (...). Les théologiens protestants ont généralement relégué le diable personnel de la Bible dans le cabinet de débarras, réservé aux mythes vieux et usés.”

      Dans le Dictionnaire de toutes les Écritures et des mythes (angl., 1960) de G. A. Gaskell, on peut lire ce qui suit à propos de l’idée que l’on se fait actuellement du Diable : “Le vrai Diable auquel il nous faut résister en étant sobres et vigilants est au-dedans de l’homme ; l’homme le porte dans son cœur. C’est la partie animale de la nature humaine.”

      D’autre part, sous le titre “Diable”, l’Encyclopédie britannique (1966) déclare : “Le protestantisme libéral des temps modernes tend à écarter la nécessité de croire en un diable personnel ; il préfère voir dans les allusions au Diable faites dans la Bible et dans d’autres ouvrages, la personnification du principe du mal.”

      C’est donc devenu la mode de croire en une “partie animale de la nature humaine” ou à un “principe du mal”, plutôt qu’en un diable réel. C’est pourquoi nombre de personnes ne prennent pas au sérieux l’idée, autrefois communément acceptée, d’un diable, personne vivante et invisible. Qu’est-​ce qui a provoqué ce changement d’opinion ? Est-​il justifié ?

      RAISONS POUR LESQUELLES ON NIE SON EXISTENCE

      Dans son livre Un portrait de Satan (angl.), Edward Langton retrace depuis son origine l’histoire de la croyance relative au Diable. D’une manière intéressante, il décrit l’idée que les moines du Moyen Âge se faisaient du Diable, telle qu’elle est exprimée dans leur littérature : “L’imagination religieuse se donne libre cours, et les illusions et les hallucinations, créations d’esprits malades ou tendus, sont présentées comme des réalités objectives.”

      Ainsi donc, à un moment donné, un grand nombre de gens de religion en vinrent à accepter des idées fausses, superstitieuses et ridicules, à propos du Diable. Même à notre époque, la tradition représente le Diable sous les traits d’une créature revêtue d’un habit collant rouge, ayant des cornes et une queue, et tenant une fourche à la main. Ces idées fausses et ridicules sont sans doute une des raisons pour lesquelles beaucoup de gens nient l’existence du Diable.

      Toutefois, la source de ces conceptions erronées n’est pas la Bible. Néanmoins, au cours de la seconde moitié du siècle dernier, des hommes, qui se sont faits les défenseurs du matérialisme, ont attaqué ces enseignements. Cette attaque a amené en particulier la négation de l’existence du Diable, comme l’indique l’Encyclopédie britannique dans sa onzième édition (1910-​1911). Voici ce qu’elle dit sous le titre “Diable” :

      “On peut affirmer avec certitude qu’en général, aujourd’hui, la croyance en l’existence de Satan n’est pas considérée comme un article essentiel de la foi chrétienne (...). L’opinion moderne touchant l’inspiration des Écritures n’exige pas l’acceptation de la doctrine biblique le concernant comme faisant autorité, d’une manière absolue et définitive. L’enseignement de Jésus lui-​même à ce sujet peut s’expliquer soit comme une adaptation aux idées de ceux avec lesquels il était en relations, soit, plus vraisemblablement, comme une preuve de la limite de la connaissance qui était une condition nécessaire de l’Incarnation (...).”

      Ainsi donc le “point de vue moderne” d’après lequel la Bible n’est pas absolument véridique, a incité de nombreuses personnes à rejeter ce qu’elle dit à propos d’un Diable personnel (Mat. 25:41 ; Luc 4:1-8 ; Jean 8:44). Même les conducteurs religieux se sont mis à enseigner que les allusions au Diable faites par Jésus étaient dues à sa connaissance limitée du sujet, ou bien que le Maître se conformait aux idées et à la langue qui prévalaient de son temps en Judée, mais que lui-​même ne considérait pas le Diable comme une personne réelle et vivante.

      Toutefois, cette idée de la non-existence d’un diable personnel est-​elle satisfaisante ? Comment expliquer les mauvais traitements que l’homme fait subir à ses semblables ?

      LE POINT DE VUE DU MATÉRIALISME EST PEU SATISFAISANT

      La théorie matérialiste selon laquelle l’homme aurait évolué à partir des animaux inférieurs a été adoptée, même par de nombreux chefs religieux, comme la réponse à ces questions. On prétend que l’homme a gardé une certaine partie de son passé animal, et que c’est pour cette raison qu’il combat, tourmente et tue ses semblables. On laisse aussi entendre qu’au fur et à mesure que l’évolution ascendante de l’homme se poursuivra, cette méchanceté diminuera et finalement disparaîtra. Dans la conclusion de son ouvrage sur les croyances de l’homme concernant le Diable, Edward Langton fait l’observation intéressante qui suit :

      “Les savants ont expulsé [le Diable] de leur système de croyances, et cela d’une façon décisive et peu cérémonieuse. Ils ont fermé la porte sur lui avec fracas, ils l’ont fermée à clé et barrée. Ils ont dit pour conclure que Satan était le reste d’une ancienne superstition. Il s’est évanoui pour toujours à la lumière puissante de la raison et du bon sens. La réalité, toute simple, disent-​ils, est que l’homme est né d’une souche animale (...). Néanmoins, le temps viendra où, sous l’influence des forces de la civilisation, — de l’éducation, de la culture et de la connaissance accrue, — il laissera peu à peu derrière lui le singe, le tigre et le loup, et nous contemplerons enfin l’homme parfait. En attendant, l’espèce humaine s’améliorera de génération en génération.”

      Cette explication s’est révélée fort peu satisfaisante. En effet, loin de devenir meilleure, l’espèce humaine s’est enfoncée dans la dépravation à des profondeurs inconnues jusqu’alors. Au début de la Première Guerre mondiale, des gaz diaboliques utilisés pour faire mourir les hommes en les étouffant et en les brûlant, et d’autres armes nouvelles ont servi à les mutiler et à les estropier. Toutefois, ce conflit ne marqua que le commencement des horreurs. Songez un instant à la cruauté monstrueuse à laquelle l’homme a pris plaisir après cette guerre. Songez aux lance-flammes, aux camps de concentration, aux chambres à gaz, au meurtre massif de millions de Juifs ; pensez aux bombes atomiques, et à celles au napalm et à hydrogène.

      On ne peut nier que, loin de voir l’espèce humaine s’améliorer de génération en génération, on observe actuellement une dégradation de tous les principes de moralité et de conduite à un degré encore jamais atteint. Croyez-​vous que toutes ces méchancetés commises soient le seul fait du hasard ? Pensez-​vous que l’homme, qui aspire à la paix et au bonheur, soit, de son plein gré, capable de faire preuve d’une telle méchanceté envers lui-​même ? Même les animaux ne se rendent pas coupables des tortures et des tueries effroyables que les hommes ont prévues et imaginées pour leurs semblables.

      Ne vous laissez donc pas duper par le point de vue purement matérialiste. En effet, comme l’a fait très raisonnablement remarquer feu le Dr Robert A. Millikan, l’un des plus grands savants de notre siècle, “une philosophie purement matérialiste est, à mes yeux, le comble de l’inintelligencea”. Il est tout simplement insensé de croire que les créatures physiques sont la forme de vie la plus élevée. Par un raisonnement sain, l’attention est attirée sur le fait qu’il existe réellement des créatures vivantes, invisibles, et que ces créatures exercent une puissante influence sur les affaires humaines.

      L’EXPLICATION FOURNIE PAR LA BIBLE

      La Bible attire aussi l’attention sur ce fait. Elle n’est donc ni peu scientifique ni ridicule lorsqu’elle parle de personnes spirituelles invisibles. Elle dit : “Dieu est Esprit.” (Jean 4:24). D’autre part, elle nous apprend que Dieu a créé les anges, qui sont des créatures spirituelles (Héb. 1:7), vivantes et réelles. Par conséquent, le Diable est, lui aussi, une personne spirituelle.

      Mais quelqu’un dira peut-être : “Si Dieu a créé toutes les créatures spirituelles, pourquoi a-​t-​il fait un Diable ?” En fait, Dieu n’a pas créé le Diable. Toutes ses créatures spirituelles ont été créées parfaites. Cependant, l’une d’elles s’est faite elle-​même Diable. Elle s’est corrompue en cédant à ses propres désirs mauvais. La Bible explique le processus par lequel des créatures, même parfaites, peuvent devenir mauvaises : “Chacun est éprouvé en étant attiré et séduit par son propre désir. Puis, quand le désir est devenu fécond, il donne naissance au péché.” — Jacq. 1:14, 15.

      Cette puissante créature spirituelle conçut le désir illégitime de recevoir des autres créatures le culte qui revenait à Jéhovah Dieu. Elle réussit à amener le couple humain à le servir, en dénaturant ce que Dieu avait dit à propos d’un certain arbre du jardin d’Éden dont il ne devait pas manger le fruit. Il devint ainsi un calomniateur ou “Diable”. Dans la Bible, il est aussi appelé “Satan”, “dragon” et “serpent originel”. À un moment donné, même d’autres créatures spirituelles se joignirent à lui dans sa rébellion contre Dieu et devinrent à leur tour des diables ou démons. — Gen. 3:1-6 ; Rév. 12:9 ; Marc 3:22.

      Quelqu’un pourrait ajouter : “Pourquoi Dieu n’a-​t-​il pas fait périr aussitôt le Diable et le couple humain qu’il avait incité à transgresser la loi divine ?” Jéhovah Dieu ne voulut pas les faire mourir sur-le-champ. La rébellion avait soulevé un litige, dont la question suivante : Le Diable peut-​il réussir à détourner de Dieu toutes les créatures ? Il fut permis à Adam et Ève d’avoir des enfants, afin que l’intégrité de ceux de leurs descendants qui resteraient fidèles à Dieu justifie leur Créateur et prouve que le Diable est menteur. Jéhovah réservait donc une période de temps assez longue au règlement de cette question. — Job chapitres 1 et 2.

      Pendant ce temps-​là, Satan le Diable a exercé une influence invisible sur les affaires humaines. Il est l’unique responsable du fait que les hommes se font la guerre et se tuent par millions, bien que ‘presque tous les hommes veulent la paix sur la terre’. En effet, c’est à cause de sa mauvaise influence que tous les efforts déployés en vue d’établir une paix durable échouent, bien que ‘presque tous les peuples du monde éprouvent de la bonne volonté les uns envers les autres’.

      La Bible dit que le Diable est “le chef de ce monde”. Elle l’appelle aussi “le dieu de ce système de choses”. (Jean 12:31 ; II Cor. 4:4.) La véracité de ces déclarations bibliques est évidente. L’Histoire prouve incontestablement qu’une force mauvaise et impie dirige les chefs humains et qu’elle les incite à des actes si effrayants qu’on ne saurait les qualifier.

      Cependant, les questions suivantes pourraient venir à l’esprit de quelqu’un : Alors que les matérialistes ont prédit que l’espèce humaine s’améliorerait de génération en génération, pourquoi, à notre époque, les rapports entre les hommes sont-​ils plus mauvais que jamais ? Pourquoi cet accroissement de l’iniquité connaît-​il des proportions épidémiques, à tel point que dans de nombreuses villes, on ne peut plus se promener le soir dans les rues sans courir de danger ? La Bible nous donne aussi la réponse à ces questions.

      LE TEMPS ALLOUÉ AU DIABLE EST COURT

      La Parole de Dieu nous révèle que nous sommes arrivés à la fin du présent système de choses. Les prophéties bibliques et les événements qui en sont l’accomplissement indiquent que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a pris son pouvoir et règne au milieu de ses ennemis (Ps. 110:1, 2). Elle nous apprend qu’il a fait subir une écrasante défaite à Satan au cours de l’actuelle génération. Comment ? Elle déclare :

      “Il fut donc jeté, le grand dragon, le serpent originel, celui qui est appelé Diable et Satan, qui abuse la terre habitée tout entière ; il fut jeté sur la terre (...). C’est pourquoi, soyez joyeux, cieux, et vous qui y résidez ! Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu vers vous, étant en grande colère, sachant qu’il a un court espace de temps.” — Rév. 12:9, 12.

      Voilà la raison de l’extraordinaire accroissement de l’iniquité depuis la Première Guerre mondiale. Satan le Diable a été chassé des cieux, et il est décidé à entraîner dans la destruction le plus grand nombre possible d’habitants de la terre. En fait, nous vivons la courte période de malheurs dont parle la Bible. Il est donc important de faire tous nos efforts pour ne pas être entraînés par le Diable vers la destruction.

      Le premier pas important à faire consiste à reconnaître que le Diable existe réellement et que lui et ses démons sont des ennemis réels et invisibles (Éph. 6:12). Il importe aussi que nous soyons informés des méthodes qu’il emploie pour séduire les gens. Il est rusé. La Bible nous dit que “Satan lui-​même ne cesse de se transformer en ange de lumière”. (II Cor. 11:14.) Les stratagèmes dont il use pour égarer les hommes sont apparemment très innocents. Comme nous l’avons vu, même des chefs religieux lui servent de ministres pour faire croire aux gens qu’il n’existe pas.

      Détournez-​vous donc du clergé qui considère de plus en plus la Bible comme un recueil de mythes. Armez-​vous de la connaissance. Informez-​vous. Pour étudier la Bible, acceptez l’aide de ceux qui reconnaissent la Parole de Dieu pour véridique. Les témoins de Jéhovah sont disposés à vous aider. Efforcez-​vous surtout de suivre l’avertissement biblique suivant : “Gardez votre raison, soyez vigilants. Votre adversaire, le Diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant à dévorer quelqu’un.” — I Pierre 5:8.

      [Note]

      a New York Times du 30 avril 1948.

  • Un périodique trouvé dans la rue
    La Tour de Garde 1970 | 1er janvier
    • Un périodique trouvé dans la rue

      Au Mexique, un jour, une femme ramassa dans la rue un numéro de La Tour de Garde. Elle se mit à le lire, et son contenu excita son intérêt à tel point qu’elle se rendit au temple évangélique avec l’idée que le périodique venait peut-être de là. La réponse fut négative. Toutefois, elle apprit le nom de la rue où devait se trouver le local à partir duquel La Tour de Garde était distribuée. Elle arpenta la rue pendant deux jours, interrogeant tous les passants qu’elle rencontrait.

      Elle finit par découvrir le lieu de réunions des témoins de Jéhovah ; le dimanche suivant, dès onze heures du matin, elle attendit que la porte s’ouvrît. Quand la réunion commença, elle se trouvait parmi l’assistance ; la méthode utilisée pour conduire l’étude biblique lui plut beaucoup. On prit des dispositions pour l’instruire personnellement au moyen d’une étude biblique. Grâce à la connaissance ainsi acquise, elle se sentit bientôt incitée à apporter quelques changements dans sa vie. Ayant appris que Jéhovah Dieu est invisible et qu’il est impossible de le représenter par des images, elle débarrassa sa maison de toutes ses idoles. Elle assista régulièrement aux réunions et se prépara à faire un commentaire à l’étude de La Tour de Garde. Elle fit légaliser son mariage, et grâce à elle, son mari s’intéressa aux desseins de Dieu. Elle parla de la vérité divine aux membres de sa famille, et quelques-uns d’entre eux vinrent aux réunions. Tout cela parce qu’une amie de la vérité divine avait ramassé dans la rue un numéro de La Tour de Garde.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager