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La croyance au Diable — cette question vous concerne-t-elle ?Réveillez-vous ! 1975 | 8 février
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La croyance au Diable — cette question vous concerne-t-elle ?
CES dernières années, il y a eu un regain d’intérêt extraordinaire pour le Diable, et ce phénomène ne se remarque pas seulement parmi les gens les plus pauvres et les moins instruits ni parmi les croyants exclusivement.
De nombreuses personnes instruites sont attirées par le culte de Satan lui-même ou s’intéressent aux pratiques occultes, telles que l’astrologie, la divination, la sorcellerie, la magie et le spiritisme. Fait étrange, des gens qui ne croient pas en Dieu en viennent à croire à l’existence du Diable.
En revanche, nombreux sont ceux qui rejettent l’idée de l’existence du Diable. À leurs yeux, qu’il y ait un Diable ou non, cela n’a aucune espèce d’importance. Les athées et les agnostiques mènent leur vie comme s’il n’y avait aucune influence surnaturelle, bonne ou mauvaise. Même parmi les croyants, nombreux sont ceux qui nient l’existence du Diable. D’autres encore pensent que toutes ces questions qui touche le domaine du surnaturel n’affectent en aucune façon leur vie. Mais leur raisonnement est-il juste ?
Quelques questions embarrassantes
Les personnes qui rejettent hâtivement l’idée qu’une influence mauvaise puisse venir d’un domaine surnaturel ne se rendent peut-être pas compte que ce raisonnement leur suscite des questions embarrassantes. Par exemple, pourquoi l’histoire de l’homme est-elle à ce point caractérisée par le mal ? Pourquoi, depuis des millénaires, l’homme connaît-il la haine, la violence et la guerre ? Qui est responsable des traitements inhumains que certains peuples ont parfois infligés à d’autres hommes, par exemple le génocide pratiqué par les nazis de Hitler ?
Il est vrai que certains essaient d’éluder ces questions en rejetant exclusivement la faute sur l’homme ou en disant que “le mal est en l’homme”. Mais croyez-vous que la cause du mal se trouve uniquement chez l’homme ? Que dire alors du bien qui est en lui ? La majorité des gens ne désirent-ils pas vivre dans la paix, et n’ont-ils pas fait de grands efforts pour l’établir ? Notre époque moderne n’offre-t-elle pas des moyens d’instruction sans précédent pour apprendre aux hommes que l’oppression et la violence sont folie ?
Pourtant, malgré des efforts répétés pour résoudre les problèmes du monde, les choses ne cessent d’aller de mal en pis. Des projets humains remarquables, comme la Société des Nations ou l’Organisation des Nations unies, n’ont pas réussi à faire disparaître la guerre ni la menace d’une destruction atomique. Les habitants de certaines grandes régions de la terre connaissent la faim. Même quand ils sont sincères les programmes conçus par les gouvernements humains se révèlent incapables d’endiguer la vague de toxicomanie, de vols, de viols et de meurtres ou de mettre un terme aux crimes sadiques commis par certains jeunes gens, ce qui transforme la vie dans les grandes villes en un véritable cauchemar. Les différents maux dont souffrent les hommes prennent des proportions autrement plus grandes que la méchanceté des individus concernés. Pourquoi ?
Une situation fâcheuse pour les croyants
La situation est encore plus embarrassante pour ceux qui croient en Dieu mais nient l’existence du Diable. Pourquoi ? Si vous êtes croyant, on vous a certainement appris que le Créateur est un Dieu d’amour, de miséricorde et de tendre compassion (Ex. 34:6 ; Luc 1:78). Pourtant, l’humanité ne cesse d’être affligée par la méchanceté et les souffrances. Un Dieu d’amour peut-il en être responsable ?
La situation se complique quand des gens qui disent croire que la Bible est la Parole de Dieu nient l’existence du Diable. Si les textes de la Bible qui font allusion au Diable sont erronés, comment peut-on alors être sûr que les autres parties des Écritures sont exactes ? Le rejet d’une partie de la Bible jette le doute sur tous ses autres enseignements, y compris celui qui concerne Jésus Christ.
Que vous soyez croyant ou non, certaines formes du mal vous affectent, vous, votre famille, vos amis et les gens parmi lesquels vous vivez. S’il existe une cause première à tous les malheurs, ne vous intéresserait-il pas de la déterminer ? En revanche, si vous vous désintéressez de cette question, vous ne résoudrez pas les problèmes énoncés plus haut et vous connaîtrez la frustration et l’amertume.
Mais pourquoi tant de gens doutent-ils de l’existence du Diable ?
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Les doutes sur l’existence du Diable — sont-ils justifiés ?Réveillez-vous ! 1975 | 8 février
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Les doutes sur l’existence du Diable — sont-ils justifiés ?
DURANT les dix-sept premiers siècles de notre ère, rares étaient les “chrétiens” qui doutaient de l’existence du Diable. Pour eux, ce mot désignait une personne spirituelle méchante appelée “Satan”, le principal ennemi de Dieu et de l’homme. Cependant, les doctrines absurdes et contradictoires qui sont nées à propos du Diable ont finalement jeté la confusion et le doute.
Ainsi, les conceptions populaires de notre époque concernant le Diable sont souvent liées à des superstitions qui sont nées durant “l’âge des ténèbres”. Les artistes de cette période ont représenté le principal adversaire de Dieu et de l’homme sous les traits grotesques d’une créature ailée avec une queue et des cornes, et une fourche à la main. Toutes les maladies étaient considérées comme venant directement du Diable qui, croyait-on, était aussi le gardien d’un enfer de feu.
Les effets du “siècle de la raison”
Puis vint le dix-huitième siècle, “le siècle des lumières” ou “de la raison”. Les penseurs de cette époque se sont attaqués aux superstitions qui maintenaient les gens dans l’ignorance. L’accent étant davantage mis sur la pensée scientifique et “rationnelle”, ce fut la contestation du surnaturel.
Plus tard, le psychanalyste Sigmund Freud associa la croyance au Diable aux souffrances qu’ont pu endurer certains individus durant leur tendre enfance à cause de la dureté d’un parent masculin. Il devint courant de considérer l’allusion de la Bible au Diable comme une simple référence à la personnification du mal.
Beaucoup de biblistes ont même prétendu que les rédacteurs de la Bible avaient puisé à des sources païennes pour décrire le “Mauvais”. L’une de ces sources aurait été la religion de l’Iran antique (la Perse), fondée par Zoroastre au sixième siècle avant notre ère. Le zoroastrisme enseigne un “dualisme” dans lequel Ahura-Mazdâ, le dieu suprême, a un ennemi, Ahriman, qu’il doit vaincre à la fin des temps.
D’autres biblistes disent que lorsqu’elles parlent de Satan le Diable, les Écritures n’exigent pas que l’on y croie vraiment, mais elles expriment plutôt des pensées qui étaient populaires dans l’ancien Israël.
Les conceptions modernes ajoutent à la confusion
Les doctrines modernes relatives au Diable ont encore ajouté à la confusion. Alors que beaucoup de gens croient que le Diable est une personne spirituelle méchante, d’autres prétendent qu’il peut procurer de réels bienfaits à l’humanité. Par exemple, les membres d’une secte religieuse américaine (“The Process”) prétendent que Satan “a obtenu le pardon et qu’il coopère maintenant avec le Christ en union avec lui”.
Ceux qui prétendent que le Diable n’est que la personnification de quelque chose sont eux-mêmes divisés. Alors que beaucoup pensent que Satan personnifie les forces du mal, d’autres croient qu’ils peuvent utiliser à leur avantage la puissance satanique. Une “prêtresse” de “l’Église de Satan” déclara : “Pour nous, Satan n’est que le symbole d’une force vitale dont nous pouvons nous servir pour obtenir ce que nous désirons.”
Ainsi, beaucoup de gens croient que le Diable est une personne, tandis que d’autres pensent qu’il s’agit d’une force. Pour certains, Satan est l’ennemi invétéré de Dieu et de l’homme, pour d’autres un bienfaiteur.
Y a-t-il de bonnes raisons de douter ?
Ces théories contradictoires nous donnent-elles de bonnes raisons de douter de l’existence du Diable ? Examinons-les d’un peu plus près.
Bien qu’elle mentionne de nombreuses fois Satan le Diable, la Bible ne le décrit jamais. L’image populaire du Diable ailé, avec deux cornes, une queue et une fourche, qui serait le gardien d’un enfer de feu, est due dans une large mesure à l’imagination d’artistes dont beaucoup ont été influencés par l’Inferno de Dante Alighieri, poète catholique italien.
Les personnes qui jugent cette conception répugnante seront heureuses d’apprendre que la Bible n’enseigne aucune absurdité de ce genre à propos du Diable, pas plus qu’elle ne parle d’un enfer de feu. Bien au contraire, les Écritures expliquent très clairement que ‘les morts ne se rendent compte de rien du tout’. Ils sont tout à fait inconscients (Eccl. 9:5, 10). Les conceptions populaires relatives au Diable n’ont donc bien souvent aucun fondement biblique.
Que dirons-nous maintenant du rejet du surnaturel par “le siècle des lumières” ? Cela a-t-il vraiment amélioré le sort de l’homme ? La seule raison humaine a-t-elle donné naissance à un monde plus sûr et plus moral dans lequel les besoins fondamentaux de l’homme, tels que la nourriture, le vêtement, l’abri et un but dans la vie, sont convenablement satisfaits ? Non. D’autre part, toute personne sensée reconnaîtra que le simple fait de nier une chose ne prouve pas qu’elle n’existe pas.
Ceux qui prétendent que la Bible a tiré sa doctrine relative au Diable du zoroastrisme n’ont pas de preuves non plus. Selon Jacques Duchesne-Guillemen, professeur d’études indo-iraniennes, Ahura-Mazdâ (le dieu suprême des zoroastriens) et son ennemi Ahriman “semblent exister depuis l’éternité”. Or la Bible n’enseigne pas cela à propos du Diable. Elle dit au contraire qu’il a eu un commencement et qu’“il n’a pas persisté dans la vérité”. — Jean 8:44.
Ainsi une grande partie des doutes de certains à propos de l’existence du Diable n’ont pas d’autres fondements que des superstitions populaires et des raisonnements arbitraires. Ce n’est pas une base valable pour nier l’existence du Diable ni pour refuser de considérer les preuves dignes de foi qui démontrent son existence. Mais où peut-on trouver ces preuves ? Comment peut-on savoir avec certitude si le Diable existe ou non ?
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Le Diable existe-t-il ?Réveillez-vous ! 1975 | 8 février
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Le Diable existe-t-il ?
“JE NE crois que ce que je vois.” Voilà ce que disent beaucoup de gens. Il est bien connu que rien ne vaut un témoin digne de confiance pour prouver l’authenticité d’un fait. Mais disposons-nous d’un témoin pour nous aider à répondre à cette question : le Diable existe-t-il ?
Cela peut paraître impossible. Pourtant, il y en a un. Savez-vous que Jésus Christ vivait au ciel avant de venir sur la terre ? Il a été témoin d’événements qui ont eu lieu dans le domaine spirituel. Il a donc beaucoup à dire à propos du Diable. — Jean 8:23 ; 17:5.
Il serait insensé de rejeter le témoignage de Jésus. En effet, il a toujours dit la vérité. Il a même donné sa vie pour elle (Jean 18:37 ; 8:40). Ses paroles pleines de sagesse, particulièrement son Sermon sur la montagne, lui ont valu de grandes louanges, même de la part des non-croyants. Or, dans son Sermon sur la montagne, Jésus encouragea ses disciples à prier ainsi : “Délivre-nous du méchant.” — Mat. 6:13.
Quant à Dieu lui-même, il doit certainement savoir si le Diable existe ou non. La Bible renferme les pensées de Dieu et elle offre toutes garanties quant à sa véracité. Quand elle relate des événements, elle indique l’époque, le lieu et le nom des personnes impliquées. L’exactitude de ses récits historiques a surpris même ses critiques. Des centaines de prophéties bibliques se sont réalisées dans leurs moindres détails, et les conseils des Écritures sur les relations humaines sont uniques.
Mais que dit la Bible, qui renferme le témoignage de Jésus Christ, sur Satan ? “Le Diable” n’est-il qu’un principe abstrait, une force ? Ou bien par ce terme la Bible désigne-t-elle une personne spirituelle et intelligente, capable d’influencer les hommes ? Voyons ce qu’elle dit.
Un principe abstrait ou une personne ?
Dans toutes ses pages, la Bible parle du Diable comme d’une personne. Au début du livre biblique de Job, il est question d’un rassemblement des “fils du vrai Dieu”, les anges, devant Jéhovah. Au sujet de cette réunion, à laquelle assistait sans
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