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La rançon, une merveilleuse expression d’amour et de justiceLa Tour de Garde 1971 | 15 août
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31. Par quel moyen le Christ acquiert-il une “descendance” ?
31 Ésaïe décrit sous inspiration certaines des souffrances du Christ, disant : “Si tu mets son âme comme offrande de culpabilité, il verra sa descendance.” (És. 53:10, NW). Lorsqu’une personne met l’âme du Christ, c’est-à-dire le sacrifice rédempteur de sa vie humaine parfaite, comme offrande de culpabilité pour ses péchés, elle devient la “descendance” du Christ. Celui-ci n’engendre pas une descendance par des moyens physiques, mais de la manière dont parle le prophète Ésaïe ; c’est-à-dire qu’en tant que “Père éternel”, il donne naissance à une famille aux traits de caractère justes. — És. 9:5, 6 9:6, 7, NW.
La rançon procure des bienfaits dès maintenant
32, 33. Des hommes ont-ils déjà retiré des bienfaits de la rançon ? Expliquez.
32 Considérant ces choses, quelqu’un dira peut-être : ‘Voilà 1 900 ans que la rançon a été fournie. Pourquoi ne voyons-nous personne en recevoir les bienfaits ?’ Nous constatons ces bienfaits dès maintenant. Immédiatement après que le prix de la rançon eut été présenté dans le ciel, cinquante jours seulement après la résurrection du Christ, l’esprit saint fut répandu et des hommes commencèrent à devenir des fils de Dieu (Actes 2:1, 33). L’apôtre Jean déclare : “Maintenant nous sommes enfants de Dieu.” (I Jean 3:2). Ces hommes reçurent des bienfaits découlant de la rançon et furent engendrés de l’esprit, recevant ainsi l’espérance céleste. Durant les 1 900 ans qui ont suivi, Jéhovah a choisi les créatures appelées à former l’ensemble des 144 000 personnes qui seront rois et prêtres avec le Christ (Rév. 14:1, 2 ; 5:9, 10 ; 20:6). Il a fallu du temps pour les choisir et les mettre à l’épreuve, car elles sont appelées à exercer éternellement la souveraineté de Jéhovah dans tout l’univers.
33 À notre époque, les bienfaits de ce sacrifice sont également étendus à la “grande foule”. Ses membres connaissent la paix avec Dieu et le bonheur ; ils ont une espérance et un but. Leur vie est complètement changée, car ils peuvent s’approcher de Jéhovah et recevoir ses bénédictions. Ils ont également une œuvre joyeuse et édifiante à effectuer pour la justification de Jéhovah. Dans le nouvel ordre de choses maintenant proche, ils parviendront à la perfection humaine en tant que fils de Dieu. — Rom. 8:21.
La rançon plus forte que le péché
34. En quel sens la rançon est-elle plus puissante que le péché d’Adam
34 Pour résumer, nous pouvons dire que la rançon est plus forte que le péché d’Adam. Celui-ci frappe tout homme. Évidemment, la rançon ne sauve pas toute âme humaine sans exception, mais elle est néanmoins plus puissante que le péché qui habite en nous. Comment cela ? Parce que toute âme qui le désire peut être affranchie du péché et de l’imperfection et devenir tout à fait pure. Même les créatures qui seront ressuscitées d’entre les morts auront la possibilité de profiter de la rançon. Les créatures qui n’obtiendront pas la vie seront celles qui ne désirent pas la souveraineté de Jéhovah. Elles n’aiment pas la justice et ne haïssent pas l’iniquité. Elles se condamnent elles-mêmes, ajoutant leur propre péché volontaire à celui qu’elles ont hérité. — Jean 3:17-21.
35. Comment sera anéanti tout ce qui a été fait par Adam et par Satan ?
35 La rançon du Christ appliquée par son Royaume fera disparaître tout ce qui a été fait par Adam. Le dernier ennemi, la mort (celle qui a été transmise à l’humanité par le péché d’Adam), sera anéanti. Lorsque la mort aura disparu, alors tout ce qu’Adam a fait, — tout ce qu’il a transmis à la race humaine, — n’existera plus. Il n’y aura absolument plus rien pour rappeler le péché d’Adam (I Cor. 15:26, 56). Plus rien ne témoignera du péché du Diable, car la Bible déclare : “C’est dans ce but que le Fils de Dieu a été manifesté, à savoir : pour ruiner les œuvres du Diable.” (I Jean 3:8). Les efforts du Diable auront été tout à fait vains et il aura perdu son temps. L’opprobre jeté sur le nom et la création de Jéhovah sera complètement effacé. Le nom de Dieu sera pleinement justifié pour l’éternité, et les créatures qui désirent sa souveraineté seront présentes et vivantes, à sa gloire. — Ps. 150.
36. Après avoir considéré la rançon fournie par Jéhovah, en quels termes pouvons-nous nous exclamer ?
36 Quelle bonté de cœur de la part de Dieu ! Quel amour de la part du Seigneur Jésus-Christ ! Avec l’apôtre nous pouvons dire : “Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et que ses voies sont impénétrables !” (Rom. 11:33). Ayant une connaissance exacte de ces choses et quoi que puisse faire le présent monde pour jeter le doute ou affaiblir notre foi, nous pouvons nous exclamer : ‘Cela n’est-il pas suffisant pour qu’au besoin nous donnions notre vie ?’ — Actes 20:24 ; 21:13.
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Qu’est-ce qui occupe la première place — votre Église ou Dieu ?La Tour de Garde 1971 | 15 août
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Qu’est-ce qui occupe la première place — votre Église ou Dieu ?
LA PLUPART des croyants sont inquiets de la crise que connaît l’Église catholique ainsi que les religions protestantes. Cependant, leurs réactions varient suivant les catégories de croyants. Pour certains, Dieu vient en premier lieu et leur Église n’est qu’un moyen permettant de l’adorer. Pour d’autres, l’Église est devenue une fin en soi, ayant la priorité sur Dieu et sa Parole, la Bible. Quel est votre point de vue ? Qu’est-ce qui occupe la première place dans votre cœur et votre esprit : votre Église ou Dieu ?
En juillet dernier, une édition du Nouvel Observateur, hebdomadaire français, parut avec une couverture pourpre montrant un prêtre, jetant un regard par la porte entrebâillée d’une église, et portant le titre suivant en gros caractères blancs : “La mort de l’Église.” Après s’être excusé d’avoir utilisé un tel titre qui indigna vraisemblablement un grand nombre de catholiques, et tout en ajoutant que “l’expression n’est pas nôtre ; elle est celle d’ecclésiastiques”, ce journal parlait ensuite de trois hommes représentant trois catégories de croyants :
“Le premier homme est celui qui se trouve à l’aise à l’intérieur des structures traditionnelles de l’Église ; le second, celui qui souhaite quelques aménagements de structures ; le ‘troisième homme’a, lui, quitte l’Église mais sans fracas, paisiblement. Il croit encore aux valeurs évangéliques mais n’attend plus rien de l’Église. Il s’en va, il est indifférent aux problèmes de l’Église, définitivement.”
Questions pour le “premier homme”
Le “premier homme” représente les croyants qui restent fidèles à leur Église par loyalisme envers la religion dans laquelle ils ont été élevés. Leur attitude est la suivante : qu’elle soit dans la vérité ou dans l’erreur, c’est ma religion ! Est-ce là votre point de vue ? Si c’est le cas, vous êtes sans aucun doute une personne loyale. Mais à qui devez-vous rester fidèle en premier lieu : à votre Église ou à Dieu ? Étant donné que l’incrédulité se répand de plus en plus sur la terre, vous devez être félicité pour avoir gardé votre foi ; mais en quoi avez-vous foi : en une organisation religieuse ou en Dieu ? Pourquoi allez-vous à l’église ? Les incroyants vont-ils à l’église ? Lorsque quelqu’un se rend à l’église, n’est-ce pas précisément pour adorer Dieu et obtenir son approbation ? Ainsi donc, s’il est clair que votre Église ne réalise pas son but fondamental, quel sera votre premier devoir ?
Peut-être direz-vous : “Mais comment puis-je savoir si mon Église réalise ou non ce but fondamental ?” Eh bien, votre Église attire-t-elle de plus en plus de gens vers Dieu et les aide-t-elle à le servir ? Ou bien, ses membres les meilleurs et les plus sincères sont-ils déçus, désabusés et découragés ? Quel
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