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    • PREMIÈRES VICTOIRES

      Environ un mois plus tard (selon la leçon de la version des Septante), le roi ammonite Nahasch demanda la reddition de Jabesch en Galaad. Quand des messagers apportèrent cette nouvelle à Saül, l’esprit de Dieu commença à agir sur lui. Il rassembla rapidement une armée de 330 000 hommes qu’il mena à la victoire. Cette action fortifia la position de Saül en tant que roi; le peuple demanda même que ceux qui l’avaient critiqué soient mis à mort, mais Saül refusa, car il se rendait bien compte que c’était Jéhovah qui lui avait donné la victoire. Après cela, le peuple renouvela la royauté de Saül, à Guilgal. — I Sam. 11:1-15.

      Saül entreprit ensuite de briser le pouvoir des Philistins sur Israël. Il choisit 3 000 Israélites, en plaça 2 000 sous ses ordres et les autres sous la direction de son fils Jonathan. Agissant de toute évidence sur l’ordre de son père, “Jonathan abattit la garnison des Philistins qui était à Guéba”. Par représailles, les Philistins réunirent une grande armée qui vint camper à Micmasch.

      IL PÈCHE PAR PRÉSOMPTION

      Entre-temps, Saül avait quitté Micmasch pour Guilgal, dans la vallée du Jourdain. Il y attendit Samuel pendant sept jours, mais celui-ci n’arriva pas au temps qu’il avait fixé. Comme Saül craignait que l’ennemi fonde sur lui avant qu’il se soit assuré le soutien de Jéhovah, et qu’il redoutait qu’un retard supplémentaire n’entraîne la dispersion de son armée, il ‘se contraignit’ à offrir l’holocauste. À son arrivée, Samuel accusa Saül d’avoir péché en ‘agissant sottement’. De toute évidence, son péché consistait à être allé de l’avant en offrant présomptueusement l’holocauste, en violation du commandement de Jéhovah (donné par l’intermédiaire de Samuel, son représentant) qui lui avait prescrit d’attendre que Samuel lui-​même fasse le sacrifice (voir I Samuel 10:8). En raison de cette faute, le royaume de Saül ne durerait pas. — I Sam. 13:1-14.

      Au cours de la campagne contre les Philistins, Saül prononça une malédiction sur quiconque mangerait avant que la vengeance ne soit exécutée sur les ennemis. Ce serment inconsidéré eut des conséquences néfastes. Les Israélites s’épuisèrent, aussi leur victoire sur les Philistins ne fut-​elle pas aussi complète qu’elle aurait pu l’être. En outre, comme ils étaient affamés, ils ne prirent pas le temps de saigner les animaux qu’ils abattirent après la bataille, violant ainsi la loi de Dieu relative au caractère sacré du sang. Jonathan, qui n’avait pas entendu le serment de son père, mangea du miel. Saül prononça donc sur lui la peine de mort, mais le peuple le racheta parce qu’il avait contribué à la victoire d’Israël. — I Sam. 14:1-45.

      IL EST REJETÉ PAR DIEU

      Tout au long du règne de Saül, Israël combattit maintes et maintes fois les Philistins et d’autres peuples, tels que les Moabites, les Ammonites, les Édomites et les Amalécites (I Sam. 14:47, 48, 52). Au cours de la guerre contre les Amalécites, Saül transgressa le commandement de Jéhovah en épargnant leur roi, Agag, ainsi que le meilleur du petit bétail et du gros bétail. Quand Samuel lui demanda pourquoi il n’avait pas obéi à la voix de Jéhovah, Saül nia toute culpabilité et fit retomber la faute sur le peuple. C’est seulement après que Samuel eut insisté sur la gravité du péché et déclaré que pour cette raison Jéhovah le rejetait en tant que roi que Saül reconnut qu’il était coupable et qu’il avait agi ainsi par crainte du peuple. Après que Saül l’eut supplié de l’honorer devant les anciens et devant Israël, Samuel consentit à l’accompagner et à se présenter avec lui devant eux. Puis Samuel mit lui-​même Agag à mort. Ensuite, il se sépara de Saül et les deux hommes n’eurent plus aucun contact. — I Sam. 15:1-35.

      Après ces événements et l’onction de David comme futur roi d’Israël, l’esprit de Jéhovah se retira de Saül. À partir de ce moment-​là, “un mauvais esprit de la part de Jéhovah le frappait de terreur”. Lui ayant enlevé son esprit, Jéhovah permit qu’un esprit méchant s’empare de Saül, le privant de la paix de l’esprit et excitant en mal ses sentiments, ses pensées et son imagination. Par sa désobéissance à Jéhovah, Saül révéla une mauvaise inclination de l’esprit et du cœur, et il ne disposait plus de l’esprit de Dieu comme protection ou force de résistance contre cette inclination. Puisque Dieu avait permis que le “mauvais esprit” remplace son esprit et terrorise Saül, on pouvait parler d’“un mauvais esprit de la part de Jéhovah”, si bien que les serviteurs de Saül en parlaient comme du “mauvais esprit de Dieu”. Sur le conseil d’un de ses serviteurs, Saül demanda à David d’être musicien à sa cour, afin de le calmer lorsqu’il était troublé par le “mauvais esprit”. — I Sam. 16:14-23; 17:15.

      SES RAPPORTS AVEC DAVID

      Par la suite, les Philistins menacèrent la sécurité d’Israël. Ils vinrent camper sur un des côtés de la basse plaine d’Élah, tandis que l’armée du roi Saül leur faisait face de l’autre côté. Alors, pendant quarante jours, matin et soir, Goliath sortit du camp des Philistins et mit au défi Israël de produire un homme pour se mesurer à lui en combat singulier. Le roi Saül promit d’enrichir l’Israélite qui abattrait Goliath et de s’allier avec lui par mariage. En outre, il ‘libérerait’ la maison du père de ce combattant victorieux, l’exonérant probablement du paiement des impôts et du service obligatoire (voir I Samuel 8:11-17). Quand David vint dans le camp avec de la nourriture pour ses frères et quelques portions pour le chef de millier (qui était peut-être le commandant sous les ordres duquel ses frères servaient), les questions qu’il posa laissèrent apparemment entendre qu’il désirait relever le défi. Aussi l’amena-​t-​on à Saül. Cela aboutit à sa victoire sur Goliath. — I Sam. 17:1-58.

      Il se met à haïr David

      Saül mit alors David au-dessus des hommes de guerre. Il s’ensuivit que dans les chants on louait David plus que le roi. C’est pourquoi Saül en vint à regarder David avec méfiance et à lui vouer une haine jalouse. Un jour, alors que David jouait de la harpe, Saül “se comporta comme un prophète”. Non que Saül se mit à prononcer des prophéties, mais, comme quelqu’un qui prophétiserait en entendant de la musique, il montra une agitation semblable à celle d’un homme sur le point de prophétiser ou en train de prophétiser. Dans cet étrange état de trouble, Saül jeta par deux fois sa lance contre David. Ayant échoué dans sa tentative de clouer David au mur, Saül consentit plus tard à lui donner sa fille Mical en mariage s’il lui rapportait cent prépuces de Philistins. En lui faisant cette proposition, Saül espérait que David trouverait la mort. Toutefois, cette ruse échoua, car David ne se présenta pas avec cent prépuces, mais avec deux cents, afin de faire une alliance par mariage avec Saül. Cela ne fit qu’intensifier la crainte et la haine du roi pour David. Il révéla à son fils Jonathan et à tous ses serviteurs son désir de le faire mourir. Toutefois Jonathan intercéda en faveur de David, et Saül promit de ne pas le tuer. Pourtant, David finit par être obligé de s’enfuir quand Saül jeta sa lance contre lui une troisième fois. Le roi fit même surveiller la maison de David par des messagers à qui il donna ordre de le faire mourir au matin. — I Sam. 18:1 à 19:11.

      Cette nuit-​là, David se sauva par la fenêtre de sa maison et s’enfuit à Ramah, là où Samuel habitait, et tous deux allèrent s’établir à Naïoth. Quand Saül l’apprit, il envoya des messagers pour se saisir de David. Mais, à leur arrivée, “ils commencèrent à se comporter comme des prophètes”. De toute évidence, l’esprit de Dieu agit sur eux de telle façon qu’ils oublièrent complètement le but de leur mission. Quand la même chose arriva aux deux autres groupes de messagers que Saül avait envoyés, celui-ci se rendit personnellement à Ramah. Mais il fut lui aussi dominé par l’esprit de Dieu, et cela pendant assez longtemps, ce qui donna vraisemblablement à David le temps de s’enfuir. — I Sam. 19:12 à 20:1; voir PROPHÈTE (Nomination et inspiration).

      David épargne Saül parce que celui-ci est l’oint de Jéhovah

      Après l’échec de toutes ces tentatives de Saül pour faire mourir David, Jonathan intercéda une seconde fois en faveur de David auprès de son père. Cela rendit Saül si furieux qu’il jeta une lance contre son propre fils (I Sam. 20:1-33). À partir de ce moment-​là, Saül pourchassa David sans relâche. Quand il apprit que le grand prêtre Ahimélech avait aidé David, il le fit exécuter ainsi que les prêtres qui étaient avec lui (I Sam. 22:6-19). Plus tard, il projeta d’attaquer la ville judéenne de Kéïlah parce que David y habitait, mais ce dernier s’enfuit, et le roi renonça à son projet. Saül continua à le pourchasser d’un lieu à un autre dans le désert. Toutefois, une incursion des Philistins l’obligea à interrompre temporairement sa poursuite, ce qui permit à David de trouver refuge dans le désert d’En-Guédi. À deux reprises après cela, Saül se trouva dans une situation qui aurait permis à David de le tuer. Mais celui-ci refusa de porter la main sur l’oint de Jéhovah. La seconde fois, quand il apprit que David l’avait épargné, Saül promit même de ne plus lui faire de mal. Mais ses paroles n’étaient pas sincères, car ce n’est que lorsqu’il sut que David s’était enfui dans la ville philistine de Gath qu’il cessa de le poursuivre. — I Sam. 23:10 à 24:22; 26:1 à 27:1, 4.

      Il se tourne vers le spiritisme

      Un ou deux ans plus tard (I Sam. 29:3), les Philistins montèrent contre Saül. Privé de l’esprit et de la direction de Jéhovah, et livré à une mentalité désapprouvée, Saül se tourna vers le spiritisme, péché punissable de mort (Lév. 20:6). Il se déguisa pour aller consulter un médium à En-Dor, une femme. Il lui demanda de faire monter Samuel qui était alors décédé. D’après la description de l’apparition que la femme lui fit, Saül en conclut qu’il s’agissait de Samuel. Toutefois, il faut noter que si Jéhovah n’avait pas répondu aux requêtes de Saül, il n’allait évidemment pas le faire au moyen d’une pratique condamnée par sa Loi et punissable de la peine de mort (Lév. 20:27). Par conséquent, les paroles de la femme ne pouvaient être que d’origine démoniaque. Au lieu d’apporter du réconfort à Saül, ce message le terrifia. — I Sam. 28:4-25; voir SPIRITISME.

      Sa mort

      Dans le combat qui s’ensuivit avec les Philistins, Saül fut grièvement blessé au mont Guilboa, et trois de ses fils furent tués. Comme son porteur d’armes refusait de le mettre à mort, Saül se jeta sur sa propre épée (I Sam. 31:1-7). Environ trois jours plus tard, un jeune Amalécite se présenta devant David et se vanta d’avoir mis à mort le roi blessé. C’était évidemment un mensonge par lequel il pensait s’attirer la faveur de David. Au lieu de cela, David le fit exécuter parce qu’il avait prétendu avoir tué l’oint de Jéhovah. — II Sam. 1:1-15.

      Entre-temps, les Philistins avaient attaché les corps de Saül et de ses trois fils à la muraille de Beth-Schan. Toutefois, des hommes courageux de Jabesch-Galaad récupérèrent les corps, les brûlèrent et ensevelirent les ossements. — I Sam. 31:8-13.

      Des années plus tard, alors qu’il était roi, David s’assura que la dette de sang dont s’étaient chargés Saül et sa maison à l’égard des Gabaonites soit vengée par la mort de sept descendants de Saül. — II Sam. 21:1-9.

      2. Benjaminite de la ville de Tarse, en Asie Mineure, qui persécuta les disciples du Christ, mais devint lui-​même plus tard un apôtre de Jésus Christ (Actes 9:1, 4, 17; 11:25; 21:39; Phil. 3:5). Dans toutes ses lettres, il se désigne par son nom latin de Paul. — Voir PAUL.

  • Saule
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    • SAULE

      (héb. tsaphtsaphah).

      Le nom hébraïque de cet arbre est l’équivalent du mot arabe safsaf qui désigne lui aussi le saule. Il existe quatre espèces de saules en Palestine. L’une d’elles est désignée en botanique sous le nom de Salix safsaf, mais la plus répandue s’appelle Salix acmophylla. Le mot hébreu n’apparaît qu’une seule fois dans les Écritures, en Ézéchiel 17:5, où la “semence du pays”, semence symbolique, qui représente manifestement Sédécias, est figurément parlant plantée par le roi de Babylone “comme un saule au bord de vastes eaux”. Les saules poussent sur les berges des rivières, des cours d’eau peu profonds et dans tous les terrains humides où, à partir de boutures, ils démarrent rapidement et grandissent vite. Ils n’atteignent jamais la hauteur des peupliers, mais deviennent des arbustes ou forment souvent des fourrés le long des cours d’eau. Leur beauté réside dans leurs longues feuilles étroites qui pendent gracieusement des branches et des rameaux très fins.

  • Sauterelle
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    • SAUTERELLE

      Insecte pourvu de courtes antennes, qui se déplace en vastes essaims. Des différents vocables hébreux rendus par “sauterelle”, c’est le mot ʼarbèh qui revient le plus souvent. On pense qu’il désigne la sauterelle migratoire (ou criquet) à l’état adulte. Celle-ci mesure au moins 5 centimètres de long et se caractérise par deux paires d’ailes, quatre pattes avec lesquelles elle marche et deux autres, beaucoup plus développées, dont elle se sert pour sauter. Quand elle n’utilise pas ses grandes ailes postérieures transparentes, elle les garde pliées sous ses ailes antérieures qui, elles, sont membraneuses

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