parce qu’ils veulent faire leur propre volonté. En réalité, ceux qui refusent obstinément de renoncer à eux-​mêmes n’appartiennent pas à Dieu.

Que donnerez-​vous pour votre vie ? L’argent n’est pas suffisant. Vous devez être prêt à perdre votre vie pour Jésus-Christ. Alors vous l’obtiendrez pour l’éternité.

Comment les témoins de Jéhovah envisagent leur ministère

“ Vous (...) êtes (...) un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. ” — I Pierre 2:9.

1. Comment les témoins de Jéhovah envisagent-​ils leur ministère ? Pourquoi ?

LES témoins de Jéhovah ne prennent pas leur activité ministérielle à la légère. Ils s’y intéressent profondément et à juste titre, car Dieu lui-​même a son attention fixée sur l’œuvre évangélique de son peuple. Le Très-Haut a ordonné que le ministère soit accompli en toute saison, favorable ou non, afin que son nom et ses desseins soient publiés par toute la terre (II Tim. 4:2 ; Ps. 83:19, AC 83:18, NW). De quelle manière cela s’effectue-​t-​il ? Faut-​il que les pierres annoncent la gloire et la majesté divines ? (Luc 19:40.) Jamais, car les témoins de Jéhovah envisagent tous leur ministère sous l’angle voulu et sont toujours plus déterminés à remplir fidèlement leur activité.

2. a) Quel est le but du ministère ? b) Quel clair appel retentit aujourd’hui ?

² Pour nous donner une idée du prix que Jéhovah attache à l’activité ministérielle et nous la faire envisager sous l’angle divin, Dieu a fait écrire dans I Pierre 2:9 : “ Vous (...) êtes (...) un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. ” Le ministère a donc pour but de refléter la lumière (Mat. 5:16, 17), de publier en tout lieu la bonne nouvelle du royaume de Dieu afin que quiconque en a le désir puisse invoquer le nom de Jéhovah et être sauvé (Rom. 10:13). Aux fidèles témoins s’adresse ce clair appel : “ Jeunes hommes et jeunes vierges, vieillards et enfants, — qu’ils louent le nom de Jéhovah, car son nom seul est grand, sa gloire est au-dessus du ciel et de la terre. ” — Ps. 148:12, 13, AC.

3. Comment faut-​il envisager les vœux de notre offrande individuelle ?

³ Sachant que c’est une question de vie et de mort de servir activement en qualité de témoins de Jéhovah, tous les prédicateurs du Royaume s’efforcent de remplir fidèlement tous les vœux de leur offrande individuelle. En symbolisant le don de sa personne par le baptême d’eau, le proclamateur ne s’est pas simplement soumis à une cérémonie. Il a contracté une alliance aux termes de laquelle il s’est engagé à remplir les fonctions de ministre de Jéhovah. C’est dans son cœur qu’il a dit, à la manière de Jésus : “ Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. ” (Ps. 40:9 40:8, NW). Par l’offrande de soi-​même, on devient un témoin pour Jéhovah, un des témoins de Jéhovah (És. 43:10-12, AC). Pareil homme a le privilège de porter le plus grand nom de l’univers, un nom dont il est fier et qu’il refuse de profaner. Dans Exode 20:7 (NW), il est fait cette recommandation : “ Tu ne prendras pas le nom de Jéhovah ton Dieu d’une manière indigne. ”

4. Peut-​on se dire témoin de Jéhovah et s’abstenir de prêcher ? Qu’est-​il exigé ?

⁴ Il ne suffit pas de se dire témoin de Jéhovah pour en posséder la qualité. Rendez-​vous témoignage ? Régulièrement ? Tous ceux qui en sont physiquement capables ont la responsabilité de prêcher publiquement et de maison en maison, à l’exemple de Jésus. Ils doivent encore saisir toutes les occasions de prêcher à leurs amis, voisins, etc. Quant aux autres, les infirmes, ils ont le privilège de prêcher aux visiteurs, d’écrire des lettres, de recourir au téléphone et à tous les autres moyens pour rendre un témoignage efficace. Tous les témoins de Jéhovah sont conscients de leurs obligations sous ce rapport, ainsi que cela est écrit dans Ézéchiel 3:17-21. Qui ne prêche pas n’est pas un témoin de Jéhovah. Se dire témoin de Dieu et s’abstenir de prêcher, de remplir son ministère, n’est rien d’autre que de prendre le nom de Jéhovah en vain, d’une manière indigne. Que cela n’arrive jamais ! Cela n’arrivera pas tant qu’on envisagera correctement le ministère.

5. Quelle question faut-​il se poser de temps à autre ? Paul avait-​il le point de vue correct ?

⁵ De temps à autre il est bon de se poser cette question : “ Est-​ce que j’envisage mon ministère sous l’angle correct et suis-​je fidèle à m’acquitter de mes fonctions ? ” Paul a souligné l’importance de cet examen par ces paroles : “ Que chacun fasse selon qu’il se l’est proposé dans son cœur, non à regret, ou par contrainte, car Dieu aime celui qui donne joyeusement. ” (II Cor. 9:7, Da). Un point de vue correct du ministère permet de servir avec joie, d’un cœur rempli de gratitude, et de refléter la lumière, à l’exemple de Paul, qui a encore dit : “ Je suis reconnaissant à Jésus-Christ notre Seigneur qui m’a délégué du pouvoir, parce qu’il m’a jugé digne de confiance en m’assignant un ministère. ” (I Tim. 1:12, NW). Notez que le ministère nous est assigné ! Pleins de gratitude pour ce privilège, tous ceux qui envisagent leur ministère sous l’angle correct prêchent la bonne nouvelle du royaume de Jéhovah en toute occasion.

6. a) Fait-​on une faveur à Jéhovah par la prédication ? b) Comment peut-​on être agréable à Dieu et obtenir sa faveur ?

⁶ Jamais aucun d’eux ne voit le ministère sous l’angle exprimé par ces paroles : “ Je sais que la volonté de Jéhovah est que je prêche ; je lui ferai donc aujourd’hui une faveur en participant au ministère. ” C’est là un point de vue absolument faux. En s’engageant dans le ministère on ne fait pas une faveur à Jéhovah. Comment pourrait-​on faire une faveur à Dieu par la prédication ? Quelle faveur pourrait-​on jamais faire au Très-Haut ? Lui donner la vie éternelle ? Non, car il est le grand Dieu de l’univers. Il a la vie en lui-​même et dispose de la puissance de donner la vie à quiconque lui est agréable. Pourrait-​on créer un paradis de droiture et réaliser les désirs de son cœur ? Non. Que peut-​on faire pour Jéhovah ? Absolument rien qui puisse lui donner une position meilleure. Pourtant on peut faire une chose qui lui est agréable. Servez-​le loyalement comme ministre et réjouissez ainsi son cœur (Prov. 23:15, 16). Père bon et miséricordieux, Jéhovah accordera alors à ses témoins fidèles, à titre de faveur, la vie éternelle dans un monde nouveau et comblera toutes les aspirations de justice des cœurs.

S’ENGAGER DANS LE MINISTÈRE

7. Pourquoi est-​il important de “ confesser son nom ” ? Est-​il toujours facile de trouver le temps nécessaire ?

⁷ Tous ceux qui envisagent le ministère sous l’angle correct prennent des dispositions pour offrir “ sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom ”. Cela fait partie de la vraie adoration (Héb. 13:15). Il n’est pas toujours facile de trouver le temps nécessaire à la prédication. Au même titre que les autres hommes, il nous faut pourvoir à notre subsistance, payer à César les choses matérielles auxquelles il a droit et, de plus, assister aux réunions de groupe et accomplir notre service de ministre.

8. Quel emploi fera-​t-​on du temps dont on dispose ?

⁸ Le travail profane nécessaire pour assurer la subsistance d’une personne prend souvent cinq ou six jours de son temps. Le proclamateur se trouvant dans ces circonstances aimerait qu’il en soit autrement, c’est-à-dire qu’il ait cinq ou six jours à consacrer au ministère et les deux autres à l’activité profane. Mais tel n’est pas le cas. Quand il lui est demandé de participer au ministère le jour de son repos, fait-​il cette réponse : “ Quoi ! sortir ce jour-​là ? Mais, frère, ne sais-​tu pas que j’ai travaillé dur toute la semaine et qu’il me faut ce jour pour récupérer ? ” Non, telle n’est pas la réponse que fera celui qui envisage le ministère sous l’angle correct. Il disposera avec joie de ses jours de repos et de ses soirées pour prendre pleinement part au ministère. Il devrait en être ainsi, car les cinq ou six jours de travail profane ne servent qu’à assurer ses besoins matériels. Pour s’assurer la vie véritable, s’occuper de ses besoins spirituels, il faut la faveur de Jéhovah, faveur qui fera de nous les coopérateurs de Dieu. — I Cor. 3:9.

9. À quoi un ministre prendra-​t-​il garde ?

⁹ Une participation régulière au ministère exige une répartition de notre temps. Si quelqu’un n’y prend garde, il peut se charger à tel point d’occupations profanes, de soucis de ce monde, qu’il lui est difficile de trouver du temps pour le ministère. Tel doit être le cas pour certains, car les rapports de groupe montrent qu’il en est qui ne participent pas au service chaque mois. Frères, il est dangereux de se mettre dans cette situation ! Ce n’est pas accomplir nos vœux d’offrande individuelle faits à Jéhovah. Les ministres qui envisagent le ministère sous le bon angle ne se laisseront pas accabler par les choses de ce monde au point de ne pouvoir assister régulièrement aux réunions et s’engager dans le ministère — si tel est vraiment leur désir — car cette parole est vraie : “ On trouve toujours le temps de faire ce qui nous plaît. ”

10. a) Trouve-​t-​on vraiment le temps de faire ce qui nous plaît ? b) Pourquoi devrait-​il en être de même pour le ministère ?

¹⁰ Cela est bien vrai ! Quelles que soient vos occupations, ne prenez-​vous pas, trois ou quatre fois par jour, le temps de manger ? Il vous faut manger pour vivre. Et quand il est très tard dans la nuit ou dans les premières heures du matin, ne cessez-​vous pas votre travail, aussi pressant soit-​il, pour vous mettre au lit ? Il vous faut dormir pour être d’aplomb le lendemain. Voyez les fiancés ! Même s’ils sont très pris par leur travail, ils réussissent toujours à passer un moment ensemble. Il devrait en être de même pour le ministère. Les proclamateurs qui envisagent correctement le ministère s’arrangeront pour participer régulièrement à l’activité de prédication, quelles que soient les exigences imposées par ce monde. Ils garderont continuellement présent à l’esprit le fait que le ministère est une partie de l’adoration agréable et que le moment favorable est maintenant venu de louer le nom de Jéhovah et de prendre part au rassemblement des autres brebis au sein de la société du Monde Nouveau en vue de la protection à Harmaguédon.

ACTIVITÉ MINISTÉRIELLE À PLEIN TEMPS

11, 12. a) Le service à plein temps est-​il une œuvre désirable ? b) Qu’est-​il requis pour faire un pionnier ?

¹¹ Accomplissant leurs vœux d’offrande individuelle et conscients du caractère d’urgence de l’œuvre de témoignage, tous ont pour but le service de pionnier, le ministère à plein temps. Ce n’est peut-être pas un service facile, pourtant c’est l’activité la plus joyeuse et la plus profitable qu’on puisse exercer de ce côté-​ci d’Harmaguédon. Dans ce service les pionniers consacrent au moins 100 heures par mois à la prédication et les pionniers spéciaux un minimum de 150 heures. Que chacun estime le service de pionnier à sa juste valeur ! C’est un véritable acte de foi, un service pour hommes et femmes mûrs disposés à rechercher d’abord les intérêts du Royaume et à faire dans leur existence des sacrifices agréables à Jéhovah. On ne peut évidemment faire comme les Dupont toujours prêts à acquérir les dernières nouveautés offertes par ce monde et en même temps être actif dans le service de pionnier. Il n’y a de place que pour l’un ou pour l’autre, pas pour les deux.

¹² Comment peut-​on pourvoir à la vie matérielle et faire le service de pionnier, malgré la cherté de la vie ? Il faut prendre de bonnes dispositions, bien s’organiser et en outre, — et cela est la chose la plus importante, — il faut avoir pleinement confiance que Jéhovah pourvoira à nos besoins. Jésus l’a exprimé en ces termes : “ Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-​nous ? que boirons-​nous ? de quoi serons-​nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens (nations, NW) qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. ” (Mat. 6:31, 32). Soyons certains que Jéhovah accomplira sa part si nous accomplissons la nôtre.

13. a) Les pionniers actuels constatent-​ils que le Seigneur pourvoit ? b) Qu’est-​ce qui permet à beaucoup de faire le service de pionnier ?

¹³ Cela peut se faire, ainsi que l’attestent les milliers d’exemples donnés par les pionniers dans le monde entier. Si quelqu’un se retient d’entrer dans ce service parce qu’il n’a pas de compte en banque pour le soutenir dans l’œuvre de pionnier, qu’il note ce qu’écrivent des pionniers heureux : “ Il y a vingt ans nous (mari et femme) avons commencé avec quelques dollars. Pendant tout ce temps nous n’avons jamais manqué du nécessaire. Nous avons fourni l’effort et le Seigneur a pourvu. ” Un autre écrit ceci : “ Avec David, je peux dire : J’étais jeune (commencé le service en 1907) et maintenant je suis vieux mais le Seigneur n’a jamais manqué de pourvoir à mes besoins. ” Oui, il y a toujours un moyen pour ceux qui veulent vraiment être pionniers. Le travail à la demi-journée, l’emploi judicieux des ressources pécuniaires disponibles, les dispositions familiales permettant à un membre ou à plusieurs d’entreprendre le service, les pensions et bien d’autres moyens permettent aux ministres travailleurs et énergiques de faire œuvre de pionnier.

14. Pourquoi chaque proclamateur devrait-​il prendre sérieusement en considération le service de pionnier ?

¹⁴ Ne laissez pas échapper cette occasion, ce privilège, si vous êtes scripturalement libre pour entreprendre le service de pionnier. Il y a un besoin pressant d’ouvriers à plein temps, car la moisson est grande et les travailleurs peu nombreux. S’il vous est possible de faire œuvre de pionnier et que vous réunissiez les qualités requises, votre place est dans ce service. Heureux sont les hommes et femmes mûrs et voués qui voient clairement cette question et arrangent leurs affaires pour entrer dans le service à plein temps.

15. Quelles dispositions permettent à tous de goûter au service de pionnier chaque année ?

¹⁵ Et ceux qui ont des obligations familiales qui les empêchent d’entreprendre le service de pionnier ? Pour que tous puissent au moins goûter à quelques privilèges de pionnier, tant les jeunes ministres d’âge scolaire que les ménagères, les travailleurs saisonniers et d’autres, la Société a prévu le service de pionnier de vacances. On peut s’engager dans ce service pour une période de un, deux ou plusieurs mois. Même ceux qui n’ont que quinze jours de congé peuvent entreprendre ce service. Cela signifie que tous les témoins voués ont la possibilité de goûter au service béni de pionnier au moins pendant quelque temps chaque année. Saisissez-​vous cette occasion ?

16. Quel devrait être le but des jeunes ministres ?

¹⁶ Beaucoup de jeunes ministres d’âge scolaire s’engagent