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  • La drogue — un danger grandissant
    Réveillez-vous ! 1970 | 22 août
    • La drogue — un danger grandissant

      “NOUS sommes une société de surconsomation médicale, esclave de médicaments”, affirment les autorités en la matière. En effet, des millions de gens ne peuvent plus dormir, se réveiller ou passer leur journée sans l’aide de médicaments. D’innombrables adultes absorbent des pilules pour quantité de maux. Les armoires à pharmacie familiales regorgent de médicaments : pilules amaigrissantes, comprimés pour faciliter la digestion, barbituriques et autres somnifères, tranquillisants, amphétamines, laxatifs et analgésiques. On dit souvent qu’il existe “une pilule pour chaque maladie”.

      Rien qu’aux États-Unis, en une seule année, on fabriqua 12 000 000 000 de comprimés d’amphétamines et de barbituriques, et 50 000 000 de pilules tranquillisantes. Selon le Contrôle alimentaire et pharmaceutique de ce pays, les millions de pilules stimulantes détournées de leur usage légitime et utilisées chaque année à des fins illicites, suffiraient pour “maintenir tous les Américains dans un état de veille et d’agitation pendant une semaine”, tandis que les barbituriques dont on fait un usage abusif suffiraient pour “les endormir pendant une semaine”.

      De là à l’usage de la drogue il n’y a qu’un pas. C’est pourquoi un nombre croissant de jeunes sont toxicomanes. La police estime que 15 à 50 pour cent des adolescents de n’importe quelle banlieue des grandes villes des États-Unis font usage de la marijuana et d’autres stupéfiants. Les enquêtes effectuées dans certaines grandes universités des États-Unis ont révélé que 10 à 30 pour cent des étudiants ont essayé des stupéfiants au moins une fois. On ignore dans quelle mesure les lycéens font usage de la drogue, mais on dit que chez eux aussi la toxicomanie est déjà répandue et qu’elle ne cesse d’augmenter.

      Dans une petite ville américaine, quinze lycéens furent arrêtés parce qu’ils fumaient de la marijuana. Le père de l’un d’eux, diacre de son Église, leur fournissait cette drogue. Cinq élèves d’un collège de la Nouvelle-Angleterre furent expulsés de cet établissement pour usage de drogue ; l’un d’eux était le fils d’un député. Les enfants de deux sénateurs américains ainsi que le fils d’un membre de l’assemblée législative de Californie et celui d’un acteur, ont été arrêtés et inculpés d’usage de marijuana.

      Les enquêtes menées dans les écoles ont révélé entre autres que des enfants de treize ans seulement s’injectent de l’ortédrine (un stimulant) sous la langue pour que la marque laissée par l’aiguille ne les trahisse pas. Dans un établissement d’enseignement secondaire, 18 pour cent des garçons et 12 pour cent des filles de sixième avaient au moins essayé la marijuana. Le Centre de lutte contre la drogue du district fédéral de Columbia a eu affaire à des enfants de huit ans qui fumaient de la marijuana.

      Où ces jeunes commencent-​ils à faire usage de la drogue ? En tout premier lieu à l’école. Les enfants reconnaissent eux-​mêmes que les écoles sont les “supermarchés” de la drogue pendant la période des cours, les rues et les parcs urbains pendant les vacances. Citons les paroles de certains d’entre eux à ce sujet.

      Un garçon de dix-sept ans du Connecticut déclara : “J’ai eu mon premier contact avec la drogue quand je suis entré au lycée. Presque tous les élèves connaissent quelqu’un qui en vend (qu’il en fasse usage lui-​même ou non). Le plus drôle, c’est que tout se fait ouvertement. Les élèves gardent la drogue dans leur armoire. Vous seriez scandalisé, de voir l’armoire des ‘vendeurs’ bourrée de sachets de marijuana à cinquante et à vingt-cinq centimes.”

      Un autre adolescent dit : “J’ai été invité pour la première fois à essayer la marijuana alors que j’étais en seconde année. Beaucoup de mes amis l’avaient essayée par curiosité. Je n’ai pas tardé à en faire autant.”

      Un garçon de Detroit écrivit : “Un camarade de la classe de biologie du trimestre dernier m’a dit que si jamais je changeais d’avis, c’est-à-dire si je voulais essayer la drogue, il pouvait m’en fournir à bon compte.”

      Un jeune homme de dix-huit ans de New Haven, dans le Connecticut, écrivit : “J’ai commencé à faire usage de la drogue à New York, à l’âge de seize ans. Un camarade d’école m’a convaincu que pour être ‘dans le vent’ il fallait utiliser des drogues fortes.”

      Une jeune fille de San Francisco dit : “Pendant ma seconde année au collège, j’ai trouvé un jour une cigarette verte sur mon pupitre. J’étais stupéfaite quand j’ai appris qu’il s’agissait de marijuana. Les garçons m’ont mise au défi de la fumer.”

      Les témoignages recueillis partout révèlent qu’en général c’est à l’école que les enfants apprennent à faire usage de la drogue. Malheureusement, bon nombre de jeunes ignorent à quel point celle-ci est nocive.

      Même la marijuana est dangereuse, car elle produit sur de nombreuses personnes des effets nuisibles. Un garçon de seize ans du Maryland déclara qu’il allait cesser de la fumer parce qu’il perdait la mémoire. Une autre personne, “après avoir fumé une cigarette, fut prise d’inquiétude, d’agitation, de vertiges ; elle avait peur de son entourage et craignait de mourir. Elle eut trois évanouissements de courte durée”. La marijuana affaiblit le jugement et fausse les sens de la vue et de l’ouïe, ainsi que la notion du temps et de la distance chez presque tous les fumeurs. La plupart des toxicomanes reconnaissent que la marijuana a été pour eux le premier pas vers l’usage de drogues plus fortes. On ne peut donc pas affirmer que la marijuana est une substance inoffensive.

      Il est bien connu que les hallucinogènes comme le LSD provoquent une modification de la personnalité, une altération des chromosomes et des réactions imprévisibles susceptibles de mener aux tentatives de suicide et à l’assuétude psychologique. Les sédatifs comme les barbituriques peuvent causer le délire, des hallucinations, des convulsions et le coma. Les stimulants (amphétamines) changent la personnalité de façon permanente. L’héroïne mine la volonté, provoque une grande agitation, des douleurs aiguës et même la mort en cas de dose trop forte. Les dissolvants endommagent le foie et les reins et causent souvent la mort.

      Que peuvent faire les parents pour protéger leurs enfants contre ces drogues nocives ? Que peuvent faire les enfants pour éviter le piège de la toxicomanie ? L’article suivant donne aux parents et aux enfants des conseils salutaires qu’il convient de mettre en pratique dès maintenant.

  • Protégez vos enfants contre la drogue
    Réveillez-vous ! 1970 | 22 août
    • Protégez vos enfants contre la drogue

      Que peuvent faire les parents pour aider leurs enfants à éviter le piège de la drogue ? Connaît-​on un moyen éprouvé ?

      PARENTS, soyez vigilants ! Le danger est grand et il ne cesse de grandir.

      Les garçons de la génération précédente fumaient des cigarettes en cachette derrière un mur ou une grange. De nos jours, de nombreux jeunes s’adonnent à des drogues dangereuses. Les cigarettes fumées par leurs parents ont provoqué d’innombrables décès dus au cancer du poumon. La drogue offerte à vos enfants par des camarades de classe peut les conduire à leur perte.

      En général, on n’offre pas de la drogue aux parents. Par conséquent, ceux-ci, connaissant mal ce fléau, doivent être vigilants et apprendre comment mettre leurs enfants en garde. Quelques exemples précis seront utiles tant aux parents qu’aux enfants.

      Jafus, un garçon de Los Angeles, raconta qu’un autre élève lui avait offert de la drogue dans les toilettes du lycée. Ce camarade lui avait dit : “Viens un peu essayer ceci. C’est quelque chose qui fera de toi un homme et te donnera une sensation de bien-être.” Un autre jour, dans une laverie automatique, un trafiquant de stupéfiants se vantait de la facilité avec laquelle il gagnait de l’argent, et il invita Jafus à venir chez lui où il avait, dit-​il, une bonne provision de marijuana. Comment faut-​il agir en pareil cas ? Jafus déclara : “Je me suis sauvé à toute vitesse.”

      Il suffit de parler aux écoliers américains pour se rendre compte que la drogue se vend dans de nombreuses écoles. Certains élèves fument de la marijuana dans les toilettes ; d’autres absorbent des pilules. Des parents de Los Angeles se demandaient pourquoi leur fils courait directement aux toilettes chaque jour en rentrant de l’école. Ils découvrirent qu’il n’osait pas se servir de celles de l’école à cause du trafic de drogue et d’autres pratiques immorales qui y avaient lieu. À Los Angeles, de 1967 à 1968, le nombre d’arrestations pour usage et détention de drogues dangereuses a augmenté, paraît-​il, de 247 pour cent.

      Une protection

      Lorsqu’on parle aux jeunes, on remarque un fait frappant : en général, les enfants des témoins de Jéhovah, connus pour leurs principes moraux élevés, ne connaissent pas les mêmes difficultés que les autres écoliers. Un garçon qui refusa un barbiturique en précisant : “Je suis témoin de Jéhovah”, reçut cette réponse : “De toute façon, nous n’avons rien à voir avec ces gens-​là.” Sur quoi le trafiquant s’en alla.

      Marilyn, une jeune fille de quinze ans, savait que beaucoup de ses camarades de classe s’adonnaient à la drogue, mais personne ne lui en avait jamais offert. Elle en expliqua la raison en ces termes : “Tous ces jeunes-​là se rassemblent. Si vous ne faites pas partie de leur bande, en général ils vous laissent tranquille.”

      Le fils d’un témoin de Jéhovah fréquentait une école où un grand nombre d’élèves avaient été arrêtés pour avoir violé la législation sur la drogue. Son père lui demanda : “T’a-​t-​on jamais offert de la drogue ?” Le fils répondit négativement. Il fit la même réponse quand son père lui demanda s’il avait eu l’occasion de voir des stupéfiants.

      En effet, il est des gens à qui on ne fait pas certaines propositions. Même les jeunes montrent par leurs actes s’ils ont de bons principes. Les enfants élevés par des parents qui leur inculquent les principes bibliques, ont un grand avantage sur les autres, car ils sont connus pour leur bonne conduite. C’est pourquoi les toxicomanes et les trafiquants de drogue ne les inquiètent guère. La mise en pratique des principes bibliques constitue pour eux une protection.

      Inculquez aux enfants les valeurs spirituelles

      Beaucoup de jeunes qui se sont adonnés à la drogue disent qu’ils souffrent des conditions lamentables qui règnent dans le monde et de l’esprit matérialiste de leurs parents. Une lycéenne de dernière année déclara : “La plupart des jeunes n’ont pas de but dans la vie si ce n’est de profiter au maximum du moment présent. Vouloir ‘arriver’ à tout prix dans un emploi leur semble quelque chose d’insensé.” Deux jeunes époux qui ont réussi à vaincre l’habitude de se droguer, disaient de leur côté : “Les jeunes de notre époque sont dégoûtés par la société actuelle. C’est pourquoi ils s’adonnent à la drogue. Elle constitue pour eux un moyen d’évasion. (...) Ils détestent l’hypocrisie du monde actuel.”

      Dorine avait treize ans lorsqu’elle commença à se droguer. “De nos jours, dit-​elle, les jeunes n’ont aucun idéal, aucune foi. C’était mon cas. Je ne vivais que pour l’euphorie que me procurait la drogue. Tout le reste m’était indifférent. Cela m’était égal de vivre ou de mourir.” Parlant ensuite de sa vie actuelle en qualité de témoin de Jéhovah, elle ajouta : “À présent, j’ai trouvé quelque chose qui rend la vie digne d’être vécue et à laquelle je peux m’accrocher. Auparavant, la vie n’avait aucune valeur pour moi. C’est pourquoi je voudrais dire aux parents d’aider leurs enfants, de leur donner une foi et un idéal.”

      Le secret consiste à inculquer aux enfants les principes bibliques, leur fournissant ainsi de solides valeurs spirituelles auxquelles ils peuvent s’accrocher. Les hommes au cœur sincère (les jeunes surtout) désirent ardemment la paix, la sécurité, la santé et la vie. Ils veulent vivre sans avoir à redouter la guerre, la famine et la maladie. La Parole de Dieu, la Bible, leur fait cette recommandation : “Mets ta confiance en Jéhovah, et fais le bien ; (...) et il te donnera ce que ton cœur désire.” (Ps. 37:3, 4, Crampon 1905). Jéhovah satisfera le désir de tous ceux qui mettent leur confiance en lui, en établissant un nouvel ordre de choses où “la justice doit habiter”. (II Pierre 3:13.) Alors, Dieu comblera leur désir d’une santé parfaite et de la vie éternelle, car il “essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur”. (Rév. 21:4.) Quelle espérance merveilleuse ! Elle fournit aux jeunes un fondement pour leur foi et un idéal à cultiver, car elle nous est donnée par Jéhovah, le Dieu “qui ne peut mentir”. — Tite 1:2.

      Il faut donc apprendre aux jeunes cette merveilleuse espérance biblique. Une éducation solide donnée par des parents qui mettent eux-​mêmes en pratique les principes de la Parole de Dieu, est indispensable pour aider les enfants à éviter le piège de la toxicomanie.

      Parlez avec votre enfant

      Les parents devraient parler avec leurs enfants du problème de la drogue. L’échange d’idées à ce sujet est d’une importance

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