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  • La vie a-t-elle pu naître par hasard?
    La vie : comment est-elle apparue ? Évolution ou création ?
    • Chapitre 4

      La vie a-​t-​elle pu naître par hasard?

      1. a) Qu’a admis Charles Darwin à propos de l’origine de la vie? b) Quelle idée les théories évolutionnistes modernes ont-​elles ressuscitée?

      QUAND Charles Darwin a proposé sa théorie de l’évolution, il a admis qu’à l’origine la vie avait peut-être été insufflée “par le Créateur à un petit nombre de formes, ou même à une seule⁠1”. Mais les théories évolutionnistes modernes excluent généralement toute idée d’un Créateur. En revanche, la théorie de la génération spontanée, naguère rejetée, a été ressuscitée sous une forme légèrement modifiée.

      2. a) Quelle croyance plus ancienne avait été réfutée? b) Tout en admettant qu’aujourd’hui la vie n’apparaît pas spontanément, que prétendent néanmoins les évolutionnistes?

      2 La croyance en la génération spontanée remonte à plusieurs siècles. Au XVIIe siècle, des savants très respectés, comme Francis Bacon et William Harvey, acceptaient cette théorie. Cependant, au XIXe siècle, Louis Pasteur et d’autres scientifiques lui avaient donné un coup apparemment mortel en prouvant par des expériences que la vie ne pouvait provenir que d’une autre vie. Pourtant, et par la force des choses, les évolutionnistes supposent qu’il y a très longtemps des organismes microscopiques ont pu, d’une manière ou d’une autre, naître spontanément de la matière inerte.

      Une nouvelle forme de génération spontanée

      3, 4. a) Comment a-​t-​on résumé l’apparition de la vie? b) Bien que l’apparition de la vie par hasard soit très improbable, qu’affirment les évolutionnistes?

      3 Dans son livre Le gène égoïste, Richard Dawkins résume l’apparition de la vie selon l’explication évolutionniste couramment admise. Il laisse entendre qu’au commencement l’atmosphère de la terre se composait de bioxyde de carbone, de méthane, d’ammoniac et d’eau. Grâce à l’énergie solaire, et peut-être aussi sous l’action des éclairs et d’explosions volcaniques, ces éléments simples se seraient alors décomposés puis recomposés pour former des acides aminés. Plusieurs variétés de ces amino-acides se seraient accumulées dans l’océan pour se combiner ensuite et constituer des protéines. Finalement, explique-​t-​il, l’océan est devenu une “soupe organique”, mais toujours inanimé.

      4 C’est alors que, selon Dawkins, “à un certain moment, il se forma par accident une molécule particulièrement remarquable”, une molécule capable de se reproduire. Tout en admettant qu’un tel accident était extrêmement improbable, il affirme qu’il a dû néanmoins avoir lieu. Des molécules identiques se sont ensuite combinées puis, de nouveau par un accident très improbable, se sont entourées d’une membrane protectrice constituée d’autres molécules protéiques. C’est ainsi, affirme-​t-​on, que la première cellule vivante est née spontanément⁠2.

      5. Comment les livres traitent-​ils généralement la question de l’origine de la vie? Qu’a dit cependant un savant?

      5 Arrivé à ce point, vous commencerez peut-être à comprendre pourquoi Dawkins écrit ceci dans la préface de son ouvrage: “Ce livre (...) a des airs de science-fiction⁠3.” Cependant, quiconque lit des ouvrages traitant de l’évolution constatera que cette façon d’aborder la question n’est pas exceptionnelle. La plupart de ces livres effleurent à peine l’énorme problème que constitue l’explication de l’apparition de la vie à partir de la matière inanimée. Aussi William Thorpe, professeur de zoologie à l’université de Cambridge, déclara-​t-​il à ses collègues: “Toutes les hypothèses et les discussions superficielles qui ont été publiées ces dix à quinze dernières années pour expliquer l’origine de la vie se sont révélées beaucoup trop simplettes et trop légères. En fait, la solution du problème semble être tout aussi éloignée que par le passé⁠4.”

      6. Que montre le développement des connaissances?

      6 Le développement récent et très rapide des connaissances n’a fait qu’élargir le gouffre qui sépare l’inanimé de l’animé. En effet, on s’est rendu compte que même les organismes unicellulaires connus depuis très longtemps sont d’une infinie complexité. Au dire des astronomes Fred Hoyle et Chandra Wickramasinghe, “pour la biologie, le problème consiste à arriver à un commencement simple”. Or, “les vestiges fossiles des formes de vie anciennes que l’on a découverts dans les roches ne révèlent pas un commencement simple. (...) La théorie évolutionniste n’a donc pas de fondement solide⁠5”. Plus les connaissances augmentent, plus il devient difficile d’expliquer comment des micro-organismes d’une complexité incroyable ont pu naître par hasard.

      7. Quelles sont les principales étapes qui, au dire des évolutionnistes, auraient abouti à l’apparition de la vie?

      7 Voici les principales étapes qui, selon la théorie évolutionniste, auraient abouti à l’origine de la vie: 1) L’atmosphère primitive appropriée vient à l’existence et 2) une soupe organique composée de molécules “simples” nécessaires à la vie se concentre dans les océans. 3) Ces molécules donnent les protéines et les nucléotides (composés chimiques très complexes), lesquels 4) se combinent et acquièrent une membrane, après quoi 5) ils développent un code génétique et commencent à se répliquer. Ces différentes étapes s’harmonisent-​elles avec les faits qui ont pu être observés?

      L’atmosphère primitive

      8. En quoi l’expérience célèbre de Stanley Miller, comme d’autres, n’a-​t-​elle pas répondu aux espoirs des évolutionnistes?

      8 En 1953, Stanley Miller obtint, grâce à une décharge électrique dans une “atmosphère” d’hydrogène, de méthane, d’ammoniac et de vapeur d’eau, quelques-uns des nombreux acides aminés existants, les “briques” nécessaires à la construction des protéines. Il ne produisit toutefois que 4 des 20 acides aminés indispensables à la vie. Plus de 30 ans après, les savants n’ont toujours pas réussi à produire en laboratoire, dans des conditions que l’on pourrait juger plausibles, la totalité des 20 acides aminés nécessaires.

      9, 10. a) Que croit-​on quant à la composition possible de l’atmosphère primitive de la terre? b) Dans quel dilemme les évolutionnistes sont-​ils enfermés? Que sait-​on en fait de cette atmosphère primitive?

      9 Miller prétendait que l’atmosphère primitive de la terre était identique à celle qu’il avait reconstituée dans son ballon. Pourquoi? Parce que, comme son collègue et lui l’écrivirent plus tard, “la synthèse des composés ayant une valeur biologique ne se produit que dans une atmosphère réductrice [sans oxygène à l’état libre]⁠6”. Cependant, d’autres scientifiques estiment qu’il y avait de l’oxygène. Les évolutionnistes se trouvent donc enfermés dans un dilemme que Hitching définit ainsi: “Avec de l’oxygène dans l’air, le premier acide aminé n’aurait jamais vu le jour; sans oxygène, il aurait été anéanti par les rayons cosmiques⁠7.”

      10 En réalité, toute tentative visant à définir la nature de l’atmosphère primitive de la terre ne peut reposer que sur des conjectures ou des suppositions. Personne ne sait avec certitude à quoi elle ressemblait.

      La vie est-​elle née dans une “soupe organique”?

      11. a) Pourquoi est-​il peu probable qu’une “soupe organique” se soit accumulée dans l’océan? b) Qu’a dû faire Miller pour préserver les quelques acides aminés qu’il avait obtenus?

      11 Les acides aminés qui, de l’avis des évolutionnistes, se seraient formés dans l’atmosphère avaient-​ils des chances d’arriver jusqu’aux océans et d’y constituer une “soupe organique”? Non, aucune. La même énergie qui, dans l’atmosphère, aurait provoqué la scission des composés simples aurait plus rapidement encore décomposé n’importe quel acide aminé complexe qui se serait formé. À propos de l’expérience au cours de laquelle Miller a provoqué une décharge électrique dans une “atmosphère” reconstituée, il est intéressant de noter que s’il a pu sauver les quatre acides aminés qu’il avait ainsi obtenus, c’est parce qu’il les a éloignés de l’étincelle. S’il les y avait laissés, ils auraient été décomposés.

      12. Que serait-​il advenu des acides aminés, même en supposant que quelques-uns aient pu atteindre l’océan?

      12 Mais supposons que, comme on le prétend, ces acides aminés aient pu d’une manière ou d’une autre atteindre les océans et éviter la destruction par les rayons ultraviolets de l’atmosphère. Que se serait-​il passé ensuite? Hitching l’explique: “Dans l’eau, il n’y aurait pas eu assez d’énergie pour activer d’autres réactions chimiques; de toute façon l’eau empêche le développement de molécules plus complexes⁠8.”

      13. Que doivent faire les acides aminés arrivés dans l’eau s’ils sont destinés à former des protéines? Mais à quel danger se trouvent-​ils alors exposés?

      13 Ainsi donc, dès que les amino-acides se trouvent dans l’eau, il faut qu’ils en sortent s’ils doivent former des molécules plus importantes et évoluer pour devenir des protéines utiles à la formation de la vie. Or, une fois qu’ils sont hors de l’eau, ils sont de nouveau exposés aux rayons ultraviolets destructeurs! “En d’autres termes, dit Hitching, les chances hypothétiques pour que soit franchie avec succès cette première étape relativement facile [la production d’acides aminés] de l’évolution aboutissant à la vie sont pour ainsi dire inexistantes⁠9.”

      14. Quel est un des problèmes particulièrement tenaces que rencontrent les évolutionnistes?

      14 Alors qu’on prétend couramment que la vie est apparue spontanément dans les océans, la vérité toute simple est que les masses d’eau ne sont pas favorables aux réactions chimiques nécessaires. Richard Dickerson, un chimiste, a écrit: “Comment expliquer l’apparition d’une telle réaction de polymérisation [assemblage de petites molécules assurant la formation d’une plus grosse] dans un environnement aqueux (les océans primitifs) qui favorise plutôt la dépolymérisation [division d’une molécule en plusieurs molécules] par hydrolyse⁠10?” Le biochimiste George Wald est de cet avis; il dit: “La décomposition spontanée est bien plus probable, et elle se produit beaucoup plus rapidement que la synthèse spontanée.” Cela signifie qu’il n’y aurait pas eu accumulation de soupe organique! Wald pense que c’est là “le problème le plus tenace que nous [les évolutionnistes] ayons à résoudre⁠11”.

      15, 16. Quel autre problème important se pose en rapport avec la production de protéines à partir des acides aminés dans une soupe organique hypothétique?

      15 La théorie de l’évolution se heurte toutefois à un autre problème tout aussi tenace. Rappelez-​vous qu’il existe plus de 100 acides aminés, mais que seulement 20 sont nécessaires à la formation des protéines indispensables à la vie. De plus, ils se présentent sous deux formes, images l’une de l’autre, les formes D (dextrogyre) et L (lévogyre) (de même que dans un miroir la main gauche est l’image de la main droite). S’ils s’étaient formés par hasard, dans une soupe organique hypothétique par exemple, il y aurait eu probablement des amino-acides D et d’autres L. On ne sait pas pourquoi il faut une forme plutôt que l’autre pour les organismes vivants, mais les 20 acides aminés indispensables à la production des protéines nécessaires à la vie sont tous de la série L!

      16 Alors, comment se pourrait-​il que, par hasard, seuls les acides aminés de la catégorie requise s’unissent dans la soupe organique? Le physicien J. Bernal reconnaît: “Il faut admettre que l’explication (...) demeure une des plus grandes difficultés pour ce qui est des structures de la vie.” Et il conclut: “Peut-être ne pourrons-​nous jamais expliquer cela⁠12.”

      Les probabilités et la naissance spontanée des protéines

      17. Quel exemple montre toute l’étendue du problème?

      17 Quelles chances y avait-​il que les acides aminés appropriés s’unissent pour former une molécule protéique? En guise d’illustration, imaginons un gros tas de haricots rouges et de haricots blancs en nombre égal que l’on aurait bien mélangés. Il y a également dans ce tas plus de 100 variétés de haricots. Si vous preniez une louche de haricots, à votre avis, qu’obtiendriez-​vous? Pour obtenir les haricots qui figurent les constituants de base nécessaires à la formation d’une protéine, votre louche ne devrait contenir que des haricots rouges, pas un seul haricot blanc! De plus, vous devriez avoir des représentants de 20 variétés seulement. Chaque haricot devrait en outre occuper une place bien définie et fixée à l’avance. Dans la réalité, si une seule des conditions requises n’est pas remplie, la fonction de la protéine ainsi produite ne peut être assurée. Obtiendrions-​nous de notre tas de haricots hypothétique la bonne combinaison, même si nous le remuions et puisions dedans maintes et maintes fois? Non. Alors, comment cela aurait-​il pu se produire dans la soupe organique en question?

      18. Quelle est la probabilité d’apparition ne serait-​ce que d’une simple molécule de protéine par le seul hasard?

      18 Les protéines indispensables à la vie se composent de molécules très complexes. Quelle était la probabilité d’apparition d’une seule de ces molécules par hasard dans une soupe organique? Des évolutionnistes reconnaissent qu’il y avait une chance sur 10⁠113 (1 suivi de 113 zéros). Or, pour les mathématiciens, un événement qui n’a qu’une chance sur 10⁠50 de se produire est en fait une impossibilité. On peut se rendre compte à quel point cela était improbable quand on considère que le nombre 10⁠113 est plus important que le nombre total de tous les atomes de l’univers, selon les estimations des savants!

      19. Quelles chances y avait-​il d’obtenir par hasard les enzymes nécessaires à la formation d’une cellule vivante?

      19 Certaines protéines servent de matériaux de construction, d’autres d’enzymes, lesquels accélèrent les réactions chimiques à l’intérieur des cellules. Sans ces enzymes, la cellule mourrait. Mais pour maintenir celle-ci en activité, il faut que 2 000 protéines, et non pas quelques-unes seulement, servent d’enzymes. Quelles chances y avait-​il d’obtenir toutes ces protéines par hasard? Une sur 10⁠40 000! “Une probabilité terriblement faible qu’on ne pourrait envisager, dit Hoyle, même si l’univers tout entier était une soupe organique.” Et il ajoute: “À moins que, par ses préjugés nés de ses croyances sociales ou de sa formation scientifique, on soit persuadé que la vie est née [spontanément] sur la terre, ce simple calcul écarte complètement cette idée⁠13.”

      20. Qu’est-​ce qui rend le problème encore plus complexe?

      20 Cependant, la probabilité d’un tel phénomène est beaucoup plus faible encore que ne le laisse entendre ce chiffre déjà ‘terriblement petit’. En effet, la cellule doit être entourée d’une membrane. Or cette membrane, constituée de protéines, de glucides et de lipides, est extrêmement complexe. Voici d’ailleurs ce qu’écrit à ce sujet l’évolutionniste Leslie Orgel: “Les membranes cellulaires comportent aujourd’hui des canaux et des pompes qui règlent très précisément l’introduction et le rejet d’éléments nutritifs, des déchets, des ions métalliques, etc. Ces canaux aux fonctions hautement spécifiques ont besoin de protéines très particulières, des molécules qui ne pouvaient exister au tout début de l’évolution de la vie⁠14.”

      L’extraordinaire code génétique

      21. Quelles seraient les chances d’obtenir les histones nécessaires à la formation de l’ADN?

      21 Il est encore plus difficile d’obtenir les acides nucléiques, constituants de l’ADN, support du code génétique. Il faut cinq histones pour une molécule d’ADN. (On pense que les histones jouent un rôle pour ce qui est de diriger l’activité des gènes.) Il y aurait, dit-​on, une chance sur 20⁠100 pour que se forme par hasard la plus simple de ces histones. C’est là aussi un chiffre énorme, “supérieur au nombre total des atomes dont sont constituées toutes les étoiles et les galaxies visibles au moyen des plus grands télescopes astronomiques⁠15”.

      22. a) Pourquoi retrouve-​t-​on le vieux dilemme de ‘l’œuf et de la poule’ à propos des protéines et de l’ADN? b) Quelle solution un évolutionniste propose-​t-​il? Est-​elle raisonnable?

      22 Mais la théorie de l’évolution rencontre des difficultés plus grandes encore quand on aborde la question de l’origine du code génétique complet, lequel est absolument nécessaire à la reproduction de la cellule. C’est alors que ressurgit le dilemme de ‘l’œuf et de la poule’ à propos des protéines et de l’ADN; Hitching déclare: “Les protéines ont besoin de l’ADN pour se former. Mais l’ADN a lui-​même besoin d’une protéine pour se former⁠16.” On se retrouve donc devant le paradoxe soulevé par Dickerson: “Lequel est apparu le premier”, la protéine ou l’ADN? Ce scientifique propose cette réponse: ‘Ils se sont développés en parallèle⁠17.’ Cela revient à dire que ‘l’œuf’ et ‘la poule’ ont évolué simultanément, aucun d’eux n’étant issu de l’autre. Cela vous paraît-​il raisonnable? Un savant a résumé ainsi l’énigme: “L’origine du code génétique soulève un énorme problème, celui de l’œuf et de la poule, qui demeure encore aujourd’hui totalement obscur⁠18.”

      23. Que disent d’autres savants concernant la machinerie génétique?

      23 Un autre scientifique a fait cet intéressant commentaire: “Nous ne disposons d’aucun modèle de laboratoire permettant de simuler l’évolution de la machinerie génétique; on peut donc en discuter sans fin, sans être gêné par quelque contingence⁠19.” Mais est-​ce suivre la méthode scientifique que d’écarter aussi facilement l’avalanche de ‘contingences’? Leslie Orgel parle de l’existence du code génétique comme de “l’aspect le plus déconcertant du problème que constituent les origines de la vie⁠20”. Quant à Francis Crick, il tire cette conclusion: “En dépit de la quasi-universalité du code génétique, le mécanisme nécessaire pour le mettre en œuvre est beaucoup trop sophistiqué pour être apparu d’un seul coup⁠21.”

      24. Que peut-​on dire à propos de la sélection naturelle et de la reproduction de la première cellule?

      24 Les évolutionnistes tentent d’éliminer la nécessité devant laquelle ils se trouvent de faire se réaliser l’impossible d’“un seul coup” en adoptant l’idée d’un processus graduel par lequel la sélection naturelle aurait pu faire son œuvre d’une façon progressive. Mais s’il n’y a pas de code génétique pour mettre en branle le processus de reproduction, la sélection naturelle n’a rien à sélectionner.

      La photosynthèse

      25. Selon les évolutionnistes, quel processus extraordinaire une simple cellule aurait-​elle inventé?

      25 L’évolutionnisme se trouve devant un autre obstacle. À un certain moment, la cellule primitive aurait dû inventer un phénomène qui allait bouleverser la vie sur la terre: la photosynthèse. Ce processus, au cours duquel les plantes absorbent le gaz carbonique et rejettent l’oxygène, n’est toujours pas parfaitement compris par les savants. Selon F. Went, un biologiste, c’est “un processus que jusque-​là personne n’a été capable de reproduire dans une éprouvette⁠22”. Et pourtant, les évolutionnistes pensent que c’est par hasard qu’une minuscule cellule a mis en branle ce processus.

      26. Quel changement prodigieux ce processus a-​t-​il provoqué?

      26 La photosynthèse a transformé l’atmosphère dépourvue d’oxygène à l’état libre en une nouvelle atmosphère dont 20 pour cent de molécules sont de l’oxygène. Grâce à cela, les animaux pourraient respirer de l’oxygène et vivre. De plus, il s’est formé une couche d’ozone qui allait protéger toute vie contre les radiations néfastes des rayons ultraviolets. La conjugaison remarquable de ces conditions peut-​elle être tout simplement attribuée au hasard?

      Y a-​t-​il une intelligence derrière tout cela?

      27. À quoi les faits ont-​ils conduit certains évolutionnistes?

      27 Lorsqu’ils sont obligés de constater à quel point il est improbable qu’une cellule ait pu naître par le seul hasard, certains évolutionnistes se sentent obligés de faire marche arrière. Par exemple, Hoyle et Wickramasinghe (auteurs de Evolution From Space) renoncent en disant: “Ces questions sont trop complexes pour que nous puissions fixer des chiffres.” Et ils ajoutent: “Il n’est pas possible de s’en sortir en imaginant simplement une soupe organique plus vaste et meilleure, comme nous espérions nous-​mêmes pouvoir le faire il y a un ou deux ans. Les chiffres calculés plus haut sont tout aussi fabuleux pour une soupe universelle que pour une soupe limitée à la terre⁠23.”

      28. a) Qu’est-​ce qui explique probablement pourquoi les évolutionnistes n’admettent pas qu’il a dû y avoir une intelligence? b) Pour les évolutionnistes qui reconnaissent la nécessité d’une intelligence supérieure, qu’est-​ce qui n’est toutefois pas acceptable?

      28 C’est pourquoi, après avoir reconnu que d’une manière ou d’une autre il a fallu une intelligence pour que la vie apparaisse, ces deux auteurs déclarent: “En fait, une telle hypothèse saute tellement aux yeux qu’on se demande pourquoi elle n’est pas largement acceptée comme une évidence. Les raisons en sont plus psychologiques que scientifiques⁠24.” Un observateur pourrait donc en conclure qu’une barrière “psychologique” est la seule raison plausible pour laquelle la plupart des évolutionnistes s’obstinent à expliquer l’origine de la vie par le hasard et excluent toute idée de “dessein, de finalité ou de direction⁠25”, selon les expressions de Dawkins. Effectivement, après avoir pourtant admis la nécessité d’une intelligence, même Hoyle et Wickramasinghe disent qu’ils ne croient pas qu’un Créateur soit à l’origine de la vie⁠26. Suivant leur raisonnement, il a fallu une intelligence, mais l’idée d’un Créateur, elle, est inacceptable. N’est-​ce pas contradictoire?

      Est-​ce scientifique?

      29. Comment se définit la méthode scientifique?

      29 Pour admettre comme un fait scientifique que la vie soit apparue par hasard, encore faut-​il que cela soit établi selon la méthode scientifique, que l’on définit ainsi: Observez ce qui se produit; sur la base de vos observations, formulez une théorie qui pourrait être exacte; mettez-​la à l’épreuve par d’autres observations et par des expériences; voyez si les prédictions découlant de votre théorie se réalisent.

      30. Sous quels rapports la théorie de la génération spontanée ne passe-​t-​elle pas l’épreuve de la méthode scientifique?

      30 Il n’a pas été possible, en cherchant à suivre la méthode scientifique, d’observer l’apparition spontanée de la vie. Il n’y a aucune preuve que cela se produise aujourd’hui et, bien entendu, aucun observateur humain n’était présent à l’époque où les évolutionnistes situent l’événement. Aucune théorie expliquant la génération spontanée de la vie n’a pu être vérifiée par l’observation. On a été incapable de reproduire l’expérience en laboratoire. Les prédictions fondées sur cette théorie ne se sont pas réalisées. Puisqu’il est impossible de suivre la méthode scientifique, est-​il vraiment scientifique d’élever une telle théorie au niveau d’un fait?

      31. Quel est le point de vue contradictoire d’un évolutionniste au sujet de la génération spontanée?

      31 En revanche, quantité de faits nous amènent à conclure que la génération spontanée de la vie à partir de la matière inanimée est impossible. “Il suffit d’examiner attentivement l’ampleur d’une telle œuvre”, reconnaît George Wald, professeur à l’Université Harvard, “pour admettre que la génération spontanée d’un organisme vivant est une impossibilité”. Mais que croit ce partisan de l’évolution? Il répond: “Pourtant, je crois que nous sommes le résultat de la génération spontanée⁠27.” Vous paraît-​il témoigner d’un esprit scientifique et impartial?

      32. Comment certains évolutionnistes eux-​mêmes reconnaissent-​ils qu’un tel raisonnement n’est pas scientifique?

      32 Joseph Woodger, biologiste anglais, dit que “c’est pur dogmatisme que d’affirmer que ce que l’on veut croire s’est effectivement produit⁠28”. Comment des savants ont-​ils pu accepter eux-​mêmes ce qui est une violation flagrante de la méthode scientifique? Loren Eiseley, évolutionniste réputé, a reconnu: “Après avoir reproché aux théologiens de s’appuyer sur le mythe et le miracle, la science se voyait dans la triste obligation de créer une mythologie nouvelle, c’est-à-dire de présumer que ce qu’un long effort ne pouvait produire aujourd’hui s’était produit à la genèse du monde⁠29.”

      33. Eu égard aux faits mentionnés précédemment, quelle conclusion doit-​on tirer à propos de la génération spontanée et de la méthode scientifique?

      33 Si l’on s’en tient aux faits, la théorie selon laquelle la vie serait apparue par hasard relève plus de la science-fiction que de la science tout court. Dans ce domaine, bon nombre de partisans de l’évolution ont manifestement abandonné la méthode scientifique pour croire ce qu’ils souhaitaient croire. Malgré tout ce qui rend absolument improbable la naissance de la vie par hasard, le dogmatisme le plus tranchant l’emporte sur la prudence qui, normalement, caractérise la méthode scientifique.

      Tous les savants ne l’acceptent pas

      34. a) Comment un physicien a-​t-​il fait montre de largeur d’esprit dans le domaine scientifique? b) Qu’a-​t-​il dit au sujet de l’évolution et de nombreux savants?

      34 Cependant, tous les savants n’ont pas rejeté catégoriquement l’autre alternative. Par exemple, conscient de tout ce qui rend invraisemblable la génération spontanée de la vie, le physicien H. Lipson dit ceci: “La seule explication acceptable, c’est la création. Je sais que c’est une abomination aux yeux des physiciens, et à mes yeux aussi d’ailleurs, mais on ne doit pas rejeter une théorie qu’on n’aime pas quand elle est fondée sur les faits établis.” Il ajouta qu’après la parution de L’origine des espèces, le livre de Darwin, “l’évolution est devenue en quelque sorte une religion scientifique; presque tous les savants l’ont acceptée, et beaucoup sont prêts à ‘infléchir’ leurs observations pour les faire correspondre à la théorie⁠30”. Telle est la triste vérité.

      35. a) Quel concept un professeur d’université a-​t-​il eu du mal à rejeter? b) À quoi a-​t-​il comparé l’éventualité de l’apparition et de l’évolution de la vie par le seul hasard?

      35 Chandra Wickramasinghe, professeur à l’université de Cardiff, déclara: “Dès le début de ma formation de scientifique, on m’a bourré le crâne pour me convaincre qu’on ne peut concilier la science et la création dirigée, quelle qu’elle soit. Il m’a fallu rejeter avec peine ce concept. Je me sens très mal à l’aise dans cette situation, dans l’état d’esprit qui est le mien aujourd’hui. Mais il n’y a aucun moyen raisonnable d’en sortir. (...) Dire que la vie est apparue sur la terre à la suite d’un accident chimique, c’est rechercher un grain de sable bien particulier sur toutes les plages de toutes les planètes de l’univers... et le trouver.” En d’autres termes, il est tout simplement impossible que la vie soit née d’un accident chimique. Wickramasinghe conclut ainsi: “Pour comprendre l’agencement précis des constituants chimiques nécessaires à la vie, il n’y a pas d’autre moyen que d’invoquer la création à l’échelle cosmique⁠31.”

      36. Qu’a dit Robert Jastrow?

      36 Quant à l’astronome Robert Jastrow, il dit: “Les savants ne peuvent prouver que la vie ne fut pas la conséquence d’un acte de création⁠32.”

      37. Quelle question posons-​nous au sujet de l’évolution, et où trouverons-​nous la réponse?

      37 Et même si l’on admet qu’une première cellule vivante est bien apparue spontanément d’une manière ou d’une autre, y a-​t-​il des preuves qu’elle ait évolué et se soit transformée pour donner naissance à toutes les créatures ayant jamais existé sur la terre? Les registres fossiles apportent une réponse que nous examinerons dans le chapitre suivant.

  • Laissons parler les fossiles
    La vie : comment est-elle apparue ? Évolution ou création ?
    • Chapitre 5

      Laissons parler les fossiles

      1. Que sont les fossiles?

      LES fossiles sont des vestiges d’anciennes formes de vie préservés dans les couches terrestres. Il peut s’agir de squelettes, d’os, de dents ou de coquilles, ou bien tout simplement d’une empreinte laissée par un organisme alors qu’il était encore vivant et en activité. De plus, nombre de fossiles ont perdu leur substance primitive et se composent de sédiments minéraux qui se sont infiltrés en eux et ont épousé leur forme.

      2, 3. Pourquoi les fossiles sont-​ils très importants aux yeux des évolutionnistes?

      2 Pourquoi les fossiles revêtent-​ils tant d’intérêt aux yeux des évolutionnistes? G. Stebbins, un généticien, en donne une raison fondamentale: “Aucun biologiste n’a réellement observé l’apparition par l’évolution d’un groupe animal important⁠1.” De nos jours, on ne voit pas de formes de vie évoluer d’une espèce à une autre. Au contraire, elles sont toutes complètement formées et bien distinctes les unes des autres. Theodosius Dobzhansky, un autre généticien, fit cette remarque: “Le monde vivant n’est pas un ensemble unique (...) que relie une succession ininterrompue de formes de transition⁠2.” Quant à Charles Darwin, il reconnaissait “une difficulté évidente, (...) la distinction bien tranchée des formes [vivantes] spécifiques, et l’absence d’innombrables chaînons de transition les reliant les unes aux autres⁠3”.

      3 Ainsi, la distinction très nette entre les différentes variétés actuellement vivantes n’appuie nullement la théorie de l’évolution, ce qui explique pourquoi les archives fossiles ont pris une telle importance. On pensait en effet que celles-ci apporteraient au moins la confirmation dont avait besoin la théorie évolutionniste.

      Qu’y cherche-​t-​on?

      4-6. Si l’évolution est un fait, que doivent montrer les documents fossiles?

      4 Si l’évolution était un fait, les témoignages fossiles feraient certainement état d’une transformation progressive d’une forme de vie à une autre, et ce quelle que soit la théorie transformiste formulée. Même les scientifiques partisans de la théorie des “équilibres ponctués”, qui pensent que les changements ont été beaucoup plus brusques et plus rapides, admettent que ceux-ci se sont produits au cours de nombreux millénaires. Il ne serait donc pas logique de croire que la théorie évolutionniste pourrait se passer de formes intermédiaires.

      5 D’autre part, si l’évolution était un fait établi, on s’attendrait à observer dans des documents fossiles l’ébauche de nouveaux membres ou de nouveaux organes chez certains organismes vivants. On trouverait à tout le moins quelques fossiles présentant des bras, des jambes, des ailes, des yeux ou quelque autre os ou organe en cours de formation. Par exemple, on devrait voir des nageoires de poissons se transformer en pattes et en doigts d’amphibiens, des branchies se changer en poumons. On devrait découvrir des reptiles dont les membres antérieurs se transformeraient en ailes d’oiseaux, dont les membres postérieurs se doteraient de griffes, dont les écailles deviendraient des plumes et dont la gueule se transformerait en un bec corné.

      6 Voici d’ailleurs ce que la revue britannique New Scientist disait au sujet de cette théorie: “Elle laisse entendre que des registres fossiles complets consisteraient en des lignées d’organismes qui révéleraient une transformation graduelle et continue sur de longues périodes de temps⁠4.” Darwin lui-​même disait: “Le nombre des variétés intermédiaires qui ont autrefois existé a dû être considérable⁠5.”

      7. Si la création selon la Genèse est un fait, que doivent montrer les documents fossiles?

      7 En revanche, si la création dont parle la Genèse est un fait, alors les archives fossiles ne doivent pas révéler une seule forme de vie en train de se transformer en une autre forme de vie, mais au contraire confirmer la déclaration de la Genèse selon laquelle chaque forme de vie allait se reproduire uniquement “selon son espèce”. (Genèse 1:11, 12, 21, 24, 25.) De plus, si les formes de vie sont la conséquence d’un acte de création, on ne doit trouver dans les registres fossiles aucune ébauche de membre ou d’organe non achevé, mais des organismes complets et hautement complexes, comme le sont les organismes actuellement vivants.

      8. Si les formes de vie ont été créées, que doivent encore révéler les registres fossiles?

      8 Enfin, si les organismes vivants ont été créés, il faut s’attendre à ce qu’ils apparaissent brusquement dans les archives fossiles, sans la moindre filiation avec quelque ancêtre qui les aurait précédés. Quelle conclusion faudra-​t-​il en tirer s’il en est effectivement ainsi? Darwin reconnut franchement: “Si des espèces nombreuses (...) avaient réellement apparu tout à coup, ce fait anéantirait la théorie de l’évolution⁠6.”

      Les archives sont-​elles complètes?

      9. Qu’a dit Darwin à propos des faits disponibles à son époque?

      9 Mais les archives fossiles sont-​elles assez complètes pour qu’on puisse déterminer honnêtement si elles appuient l’évolution ou la création? Il y a un peu plus d’un siècle, Darwin pensait que non. Qu’est-​ce qui n’allait pas dans les archives fossiles connues de son temps? Elles ne révélaient pas l’existence des chaînons intermédiaires dont avait besoin sa théorie, ce qui l’amena à dire: “Pourquoi donc chaque formation géologique, dans chacune des couches qui la composent, ne regorge-​t-​elle pas de ces formes intermédiaires? La géologie ne révèle assurément pas une série organique si bien graduée, et c’est en cela, peut-être, que consiste l’objection la plus sérieuse qu’on puisse faire à ma théorie⁠7.”

      10. Quel autre fait le décevait beaucoup?

      10 Les documents fossiles disponibles à son époque se révélèrent décevants pour une autre raison encore. Darwin explique pourquoi: “Plusieurs paléontologistes (...) ont argué de l’apparition soudaine de groupes entiers d’espèces dans certaines formations comme d’un fait inconciliable avec la théorie de la transformation.” Il ajoute: “Il est une autre difficulté analogue, mais beaucoup plus sérieuse. Je veux parler de l’apparition soudaine d’espèces appartenant aux divisions principales du règne animal dans les roches fossilifères les plus anciennes que l’on connaisse. (...) Le problème reste donc, quant à présent, inexpliqué, insoluble et on peut continuer à s’en servir comme d’un argument sérieux contre les opinions [évolutionnistes] émises ici⁠8.”

      11. Comment Darwin essaya-​t-​il de résoudre le problème?

      11 Darwin essaya de résoudre cet énorme problème en mettant en cause les archives fossiles. Il dit: “Je considère les archives géologiques (...) comme une histoire du globe incomplètement conservée (...). Personne ne conteste l’imperfection des documents géologiques⁠9.” Darwin et d’autres scientifiques pensaient qu’avec le temps on trouverait certainement les chaînons intermédiaires qui faisaient défaut.

      12. Quelle est aujourd’hui l’importance des documents fossiles?

      12 Mais maintenant, après plus d’un siècle de fouilles considérables, on a mis au jour quantité de fossiles. Les archives géologiques sont-​elles toujours aussi ‘imparfaites’? Voici ce qu’on peut lire à ce propos: “Les archives relatives aux formes de vie anciennes sont à présent très vastes et leur richesse augmente constamment au fur et à mesure que les paléontologistes trouvent, décrivent et comparent entre eux de nouveaux fossiles⁠10.” Porter Kier, de la Smithsonian Institution, précise: “Dans les musées du monde entier, sont conservés une centaine de millions de fossiles, tous catalogués et identifiés⁠11.” Aussi un ouvrage sur l’histoire de la terre fait-​il cette remarque: “Grâce aux fossiles, les paléontologistes peuvent maintenant nous donner une excellente image de la vie telle qu’elle existait dans les périodes anciennes⁠12.”

      13, 14. Pourquoi les évolutionnistes sont-​ils déçus par ce qu’on a pu lire dans les millions de fossiles mis au jour?

      13 Après toutes ces années de recherches et la comparaison de millions de fossiles, que disent aujourd’hui les archives? Selon l’évolutionniste Steven Stanley, ces fossiles “révèlent des choses nouvelles et surprenantes sur nos origines biologiques⁠13”. Luria, Gould et Singer, trois évolutionnistes, écrivent (dans A View of Life): “Les archives fossiles présentent un grand nombre de diversifications que les paléontologistes sont incapables d’expliquer⁠14.” Quelles sont ces ‘choses surprenantes’ que ces savants évolutionnistes ont trouvées et qu’ils sont “incapables d’expliquer”?

      14 Ce qui déconcerte ces savants, c’est que les innombrables témoignages fossiles actuellement disponibles révèlent la même chose qu’à l’époque de Darwin: les grands groupes d’organismes vivants sont apparus soudainement et n’ont pas subi de transformations sensibles pendant de longues périodes de temps. On n’a jamais trouvé de chaînons intermédiaires reliant un grand groupe à un autre. Les archives fossiles disent donc exactement le contraire de ce que les évolutionnistes espéraient y trouver.

      15. À quelle conclusion un botaniste est-​il arrivé après avoir étudié les fossiles?

      15 Après s’être lui-​même livré à des recherches durant 40 ans, Heribert Nilsson, botaniste suédois, décrit ainsi la situation: “Il n’est même pas possible de faire une caricature de l’évolution à partir des faits paléobiologiques. Les documents fossiles sont aujourd’hui si complets (...) qu’on ne peut en invoquer la rareté pour expliquer l’absence de lignées intermédiaires. Les lacunes sont bien réelles, elles ne seront jamais comblées⁠15.”

      La vie est apparue brusquement

      16. a) À en juger par la remarque d’un savant, que s’attendrait-​on à trouver dans les couches fossilifères les plus anciennes? b) Les documents fossiles répondent-​ils à cette attente?

      16 Examinons les faits de plus près. Robert Jastrow (dans son livre Red Giants and White Dwarfs) écrit: “Au cours du premier milliard d’années, la vie apparut sur la surface de la terre. Selon les registres fossiles, les organismes vivants gravirent lentement l’échelle les conduisant des formes de vie les plus simples aux plus complexes.” À la lecture de ces lignes, on pourrait penser que les documents fossiles démontrent effectivement qu’il y a eu une lente évolution à partir d’organismes “simples” pour aboutir à des formes de vie complexes. Or dans le même ouvrage on peut lire ceci: “Dans l’histoire de la terre, le premier milliard d’années, période décisive durant laquelle la vie a commencé, n’offre que des pages blanches⁠16.”

      17. Peut-​on dire que les premières formes de vie étaient “simples”?

      17 Mais d’autre part, peut-​on vraiment qualifier de “simples” ces premières formes de vie? “Si nous remontons dans le temps jusqu’à l’ère géologique la plus ancienne, disent Hoyle et Wickramasinghe, les vestiges fossiles d’organismes anciens que l’on a découverts dans les roches ne révèlent pas un commencement simple. Même si nous sommes d’avis que les bactéries, les algues et les champignons fossiles sont simples comparés à un chien ou à un cheval, leur structure est néanmoins très complexe. La complexité biochimique de la vie existait déjà dans une très large mesure à l’époque où se formaient les roches superficielles de la terre les plus anciennes⁠17.”

      18. Les fossiles prouvent-​ils que des créatures unicellulaires ont évolué pour donner naissance à des organismes pluricellulaires?

      18 Y a-​t-​il des preuves qu’à partir de ce commencement les organismes unicellulaires ont évolué pour donner naissance à des organismes pluricellulaires? Jastrow répond: “Les documents fossiles ne présentent nulle trace de ces étapes préliminaires dans le développement des organismes pluricellulaires⁠18.” Au contraire, il écrit: “Les roches ne renferment pas grand-chose, en dehors de bactéries et de quelques plantes unicellulaires. Jusqu’à ce qu’une innovation majeure se produise il y a un milliard d’années, après quelque trois milliards d’années de progrès imperceptible. Les premières créatures pluricellulaires apparurent sur la terre⁠19.”

      19. Que s’est-​il passé au début de la période cambrienne?

      19 Ainsi, au début de la période dite du Cambrien, les documents fossiles font état d’un changement spectaculaire inexpliqué. Une grande variété de créatures marines, parfaitement développées et complexes, dont beaucoup avec une coquille dure, apparaissent si soudainement qu’on parle, à propos de cette époque, d’une “explosion” d’organismes vivants. Un ouvrage déjà cité (A View of Life) en donne la description suivante: “À partir du début du Cambrien et sur une période de quelque 10 millions d’années, tous les principaux groupes d’invertébrés pourvus d’un squelette externe firent leur apparition de la façon la plus spectaculaire et la plus diversifiée qui ait jamais été enregistrée sur notre planète.” Des mollusques, des éponges, des étoiles de mer, des animaux ressemblant au homard qu’on appelle trilobites et une foule d’autres créatures marines tout aussi complexes vinrent à l’existence. Nous noterons avec intérêt cette remarque du même ouvrage: “En fait, certains trilobites maintenant disparus développèrent des yeux plus complexes et plus efficaces que ceux que possède n’importe quel arthropode vivant⁠20.”

      20. A-​t-​on trouvé des chaînons fossiles entre l’explosion de vie au Cambrien et les périodes précédentes?

      20 Y a-​t-​il des formes de transition fossilisées permettant d’établir une filiation entre cette explosion de vie et des organismes qui existaient auparavant? À l’époque de Darwin ces chaînons n’existaient pas. D’ailleurs, il déclara: “Pourquoi ne trouvons-​nous pas des dépôts riches en fossiles appartenant à ces périodes primitives antérieures à l’époque cambrienne? C’est là une question à laquelle je ne peux faire une réponse satisfaisante⁠21.” La situation a-​t-​elle changé depuis? Ayant remarqué les propos de Darwin sur “l’apparition soudaine d’espèces appartenant aux divisions principales du règne animal”, le paléontologiste Alfred Romer écrivit: “Au-dessous [du Cambrien], on trouve d’épaisses strates sédimentaires où l’on s’attendrait normalement à découvrir les ancêtres des formes cambriennes. Cependant, nous ne les y trouvons pas; ces strates plus anciennes sont pour ainsi dire dépourvues de traces de vie, de sorte qu’on pourrait dire raisonnablement que le tableau général est conforme à la conception d’une création spéciale au début du Cambrien. Darwin déclara: ‘Pourquoi ne trouvons-​nous pas des dépôts riches en fossiles appartenant à ces périodes primitives antérieures à l’époque cambrienne? C’est là une question à laquelle je ne peux faire une réponse satisfaisante.’ Nous non plus⁠22.”

      21. Quels arguments ne tiennent pas, et pourquoi?

      21 Certains prétendent que les couches précambriennes ont subi trop de bouleversements dus à la chaleur et à d’énormes pressions pour que des chaînons fossiles aient pu y être conservés, ou qu’il n’y a pas eu de dépôts de sédiments dans les mers peu profondes pour que des fossiles puissent y être préservés. “Aucun de ces arguments n’a tenu”, disent les évolutionnistes Salvador Luria, Stephen Gould et Sam Singer. Et ils ajoutent: “Les géologues ont découvert intactes quantité de couches sédimentaires antérieures au Cambrien, et elles ne renferment aucun fossile d’organismes complexes⁠23.”

      22. Eu égard à tous ces faits, qu’a dit un biochimiste?

      22 Ces faits ont amené le biochimiste D. Gower à faire ce commentaire rapporté dans le Times du Kent (Angleterre): “On ne peut concilier le récit de la création consigné dans la Genèse et la théorie de l’évolution. Une des deux thèses doit être exacte, et l’autre fausse. L’histoire contée par les fossiles confirme le récit de la Genèse. Dans les roches les plus anciennes, on n’a pas trouvé une série de fossiles confirmant qu’il y a eu transformation graduelle à partir des créatures les plus primitives pour arriver à des formes de vie plus développées. Au contraire, dans ces roches anciennes sont apparues brusquement des espèces complexes, et on a constaté l’absence totale de fossiles de transition entre les espèces⁠24.”

      23. Quelle a été la conclusion d’un zoologiste?

      23 Le zoologiste Harold Coffin tire donc cette conclusion: “S’il est exact qu’il y a eu évolution progressive du simple vers le complexe, alors on aurait dû trouver les ancêtres de ces créatures vivantes pleinement développées qu’on rencontre dans le Cambrien. Mais voilà, on ne les a pas trouvés, et les scientifiques admettent qu’il y a peu de chances qu’on les trouve un jour. Si l’on se fonde uniquement sur les faits et sur ce qu’on a effectivement découvert dans la terre, c’est la thèse selon laquelle les grandes formes de vie sont la conséquence d’un acte de création soudain qui concorde le mieux avec les faits⁠25.”

      Une apparition soudaine, puis très peu de changements

      24. Le témoignage des documents fossiles découverts dans les couches géologiques supérieures à celles du Cambrien est-​il le même?

      24 Dans les couches géologiques supérieures à celles du Cambrien qui ont vu une explosion de formes vivantes, le témoignage des archives fossiles est toujours le même: de nouvelles espèces animales et végétales apparaissent brusquement sans aucune filiation avec celles qui les précèdent. Une fois apparues, elles se perpétuent sans changement important. Un ouvrage évolutionniste dit ceci: “Les documents révèlent que les espèces survivent habituellement sur une centaine de milliers de générations, voire un million ou plus, sans beaucoup évoluer. (...) Après leur naissance, la plupart des espèces ne subissent qu’une faible évolution avant de s’éteindre⁠26.”

      25. Quelle stabilité remarquable constate-​t-​on chez les insectes?

      25 Par exemple, les insectes apparaissent brusquement et en nombre considérable dans les documents fossiles, sans filiation évolutive. Et ils n’ont pas changé beaucoup depuis. Commentant la découverte d’une mouche fossilisée que l’on fait remonter à “40 millions d’années”, George Poinar fils déclara: “L’anatomie interne de ces créatures est étonnamment identique à celle des mouches aujourd’hui vivantes. Les ailes, les pattes, la tête et même les cellules de l’insecte ressemblent beaucoup à celles des espèces actuelles⁠27.” Le Globe and Mail de Toronto faisait également cette remarque: “En 40 millions d’années de lutte pour gravir l’échelle évolutive, elles n’ont fait presque aucun progrès appréciable⁠28.”

      26. Comment les plantes et les animaux témoignent-​ils de la même stabilité?

      26 C’est aussi le cas des végétaux. On trouve dans les couches géologiques des feuilles fossilisées de nombreux arbres et arbustes qui sont à peine différentes de celles des plantes existant de nos jours: chênes, noyers, vignes, magnolias, palmiers et bien d’autres. On peut dire la même chose des espèces animales. Les ancêtres des espèces actuellement vivantes apparaissent soudainement dans les registres fossiles et ressemblent beaucoup à leurs descendants vivants. Il existe quantité de variétés, mais on les identifie facilement à une même “espèce”. La revue Discover en donne un exemple: “Le crabe des Moluques, (...) qui existe sur la terre depuis 200 millions d’années, n’a pour ainsi dire pas changé⁠29.” Des espèces aujourd’hui disparues ont suivi un modèle identique. Par exemple, les dinosaures sont apparus brusquement dans les archives fossiles sans aucune filiation évolutive. Ils se sont considérablement multipliés, puis ont disparu.

      27. Que dit un ouvrage scientifique au sujet du “progrès” résultant de l’évolution?

      27 À ce sujet, le Bulletin d’un musée de Chicago (le Field Museum of Natural History) dit: “Les espèces apparaissent brusquement dans la lignée, changent peu ou pas du tout au cours de leur existence dans les archives, puis disparaissent subitement de celles-ci. Et il n’est pas toujours évident, voire rarement évident que les descendants étaient réellement plus aptes que leurs prédécesseurs. En d’autres termes, il est difficile de constater un progrès biologique⁠30.”

      Pas de caractères intermédiaires

      28. A-​t-​on trouvé des formes transitionnelles d’os et d’organes?

      28 Les évolutionnistes rencontrent un autre problème: On ne trouve nulle part dans les documents fossiles un organisme présentant des os ou des organes partiellement formés qui pourraient être considérés comme l’ébauche d’un nouveau caractère. Par exemple, on dispose de fossiles de diverses espèces de créatures volantes: oiseaux, chauves-souris, ptérodactyles (genre aujourd’hui éteint). Selon la théorie évolutionniste, elles devraient avoir pour ancêtres des formes de transition à partir desquelles elles auraient évolué, mais on n’a jamais trouvé ces formes transitionnelles. Il n’y en a pas la moindre trace. Découvre-​t-​on des fossiles de girafes au cou inférieur d’un tiers ou d’un quart à celui des girafes actuelles? Y a-​t-​il des fossiles d’oiseaux présentant un bec à moitié développé à partir d’une mâchoire de reptile? Les fossiles nous montrent-​ils un poisson en train de développer des os pelviens propres aux amphibiens, ou dont les nageoires se changeraient en pattes et orteils propres aux mêmes amphibiens? De fait, c’est en vain qu’on a recherché de tels caractères évolutifs dans les documents fossiles.

      29. Que reconnaissent aujourd’hui les évolutionnistes au sujet des prétendues formes de transition?

      29 Le New Scientist faisait remarquer que la théorie évolutionniste ‘laissait entendre que des documents fossiles complets montreraient des lignées d’organismes reflétant une transformation progressive et continue sur de longues périodes de temps’. “Malheureusement, dit cette revue, les documents fossiles ne répondent pas à cette attente, car les diverses espèces fossilisées sont rarement liées les unes aux autres par des formes intermédiaires connues (...). Les espèces fossiles connues ne semblent pas évoluer, même sur des millions d’années⁠31.” Quant au généticien Stebbins, il écrit: “On ne connaît pas de formes transitionnelles entre les principaux phylums [lignées évolutives] des animaux ou des végétaux.” Et il parle du “large fossé qui existe entre de nombreux grands groupes d’organismes⁠32”. “En fait, admet un ouvrage déjà cité, les documents fossiles n’appuient pas de façon convaincante l’existence d’un seul cas de forme transitionnelle entre une espèce et une autre. De plus, les espèces se sont perpétuées sur des périodes remarquablement longues⁠33.” — C’est nous qui soulignons.

      30. Qu’a confirmé une étude complète de la question?

      30 Ces remarques s’accordent avec l’étude très complète réalisée par la Société de géologie de Londres et l’Association de paléontologie d’Angleterre. John Moore, professeur de sciences naturelles, commenta ainsi les résultats: “Quelque 120 savants, tous des spécialistes, ont rédigé 30 chapitres constituant un ouvrage monumental de plus de 800 pages afin de présenter les documents fossiles des animaux et des végétaux classés en 2 500 groupes environ. (...) Il apparaît que chaque forme ou espèce importante a une histoire indépendante et distincte de celle de toutes les autres formes ou espèces. Les grands groupes des végétaux et des animaux apparaissent brusquement dans les registres fossiles. (...) Baleines, chauves-souris, chevaux, primates, éléphants, lièvres, écureuils, etc., tous sont aussi différents les uns des autres dès leur première apparition qu’ils le sont de nos jours. On ne trouve nulle trace d’un ancêtre commun, et encore moins d’un chaînon qui les relierait à quelque reptile, leur ancêtre présumé.” Et Moore d’ajouter: “Si l’on n’a pas trouvé de formes transitionnelles dans les archives fossiles, c’est sans doute parce qu’il n’y en a pas du tout dans les couches fossilifères. Il est très probable qu’il n’y a jamais eu de transitions entre les espèces animales ni entre les espèces végétales⁠34.”

      31. Les documents fossiles disent-​ils aujourd’hui autre chose que ce qu’ils disaient à l’époque de Darwin?

      31 Ce qui était vrai à l’époque de Darwin l’est donc tout autant aujourd’hui. Les faits appuyés par les documents fossiles sont toujours ceux que le zoologiste D’Arcy Thompson résuma ainsi il y a quelques années: “La théorie évolutionniste de Darwin ne nous a pas appris comment les oiseaux sont issus des reptiles, les mammifères des premiers quadrupèdes, les quadrupèdes des poissons, les vertébrés des invertébrés. (...) Notre recherche d’une passerelle qui nous permettrait de franchir ces fossés est et sera toujours vaine⁠35.”

      Que dire du cheval?

      32. Qu’est-​ce qui est souvent présenté comme un exemple classique d’évolution?

      32 Pourtant, on a souvent affirmé que les documents fossiles offrent au moins un exemple de série évolutive, celle très classique du cheval. C’est en tout cas ce que prétend une encyclopédie (The World Book Encyclopedia): “Les équidés sont au nombre des exemples d’évolution les mieux documentés⁠36.” Le premier des dessins qui illustrent cette série évolutive représente un tout petit animal, et le dernier nous montre un cheval de grande taille comme on en voit de nos jours. Mais les documents fossiles appuient-​ils cela?

      33. Le témoignage des fossiles confirme-​t-​il la lignée évolutive du cheval?

      33 On peut lire dans l’Encyclopédie britannique: “La lignée évolutive du cheval n’a jamais été rectiligne⁠37.” En d’autres termes, les documents fossiles ne prouvent nullement qu’il y ait eu une évolution graduelle à partir de ce petit animal pour aboutir au cheval de grande taille. Au sujet de cet exemple typique et bien connu de série évolutive, l’évolutionniste Hitching déclare: “Naguère présenté comme simple et direct, il est aujourd’hui si compliqué qu’accepter une version plutôt qu’une autre est plus un acte de foi qu’un choix rationnel. Selon les spécialistes, l’Éohippus, que l’on dit être l’ancêtre le plus ancien du cheval, aurait disparu depuis longtemps et ne nous serait plus connu que grâce aux fossiles. Pourtant, il est possible que cet Éohippus soit encore vivant et n’ait rien à voir avec le cheval. C’est peut-être un petit animal timide, de la taille du renard, qu’on appelle daman et qui vit dans la brousse africaine⁠38.”

      34, 35. a) Pourquoi certains contestent-​ils la place attribuée à l’Éohippus? b) A-​t-​on trouvé l’ancêtre des différentes variétés de chevaux fossiles?

      34 Faire de l’Éohippus l’ancêtre du cheval met à l’épreuve l’imagination. Voyons ce qu’en dit un autre ouvrage (The New Evolutionary Timetable): “On a souvent laissé entendre que [l’Éohippus] avait lentement mais continuellement évolué pour adopter un profil beaucoup plus chevalin.” Cependant, les faits appuient-​ils cette idée? “Les espèces fossiles de [l’Éohippus] font très peu état de modifications évolutives”, répond ce livre. Puis, à propos des archives fossiles, il admet: “Elles n’appuient pas toute l’histoire de la famille des équidés⁠39.”

      35 Voilà pourquoi certains savants affirment maintenant que l’Éohippus n’a jamais été un équidé ni un ancêtre de cette famille. De plus, les formes fossiles incluses dans la lignée du cheval témoignent d’une stabilité remarquable, sans qu’il y ait de formes transitionnelles entre le cheval et un ancêtre avec lequel il aurait présenté une filiation évolutive. On ne devrait pas non plus être surpris d’observer des fossiles d’équidés de taille et de forme différentes. Aujourd’hui encore les poneys et les chevaux de trait sont très différents, notamment en taille. Ce sont autant de variétés dans la famille du cheval.

      Que disent vraiment les fossiles?

      36. Que montrent en réalité les documents fossiles?

      36 Quand on laisse parler les documents fossiles, leur témoignage n’est pas favorable à l’évolution, mais plutôt à la création. Ils montrent que des espèces vivantes, très nombreuses et différentes, sont apparues brusquement. Certes, on constate une grande variété à l’intérieur de chacune des grandes espèces, mais il n’existe pas de formes transitionnelles qui permettraient d’établir une filiation évolutive entre celles-ci et d’autres plus anciennes, ni entre elles et d’autres espèces vivantes qui apparurent après elles. Des espèces très variées se sont perpétuées sur de longues périodes en ne subissant que des changements très limités, après quoi certaines se sont éteintes et d’autres ont survécu jusqu’à nos jours.

      37. En quels termes un évolutionniste a-​t-​il reconnu cela?

      37 Edmund Samuel tire cette conclusion: “La thèse de l’évolution ne peut être considérée comme une explication scientifique solide de la présence des diverses formes de vie.” Pourquoi? “Aucune étude sérieuse de la biogéographie ou des documents fossiles ne peut, dit-​il, prouver directement l’évolution⁠40.”

      38. À quelle conclusion arrivera quiconque cherche à s’informer de façon impartiale?

      38 Il est donc clair que quiconque cherche à s’informer de façon impartiale arrivera à la conclusion que les fossiles ne prouvent pas la théorie de l’évolution, mais donnent du poids aux arguments en faveur de la création. Le zoologiste Coffin déclara: “Pour les savants non croyants, les documents fossiles, témoignages de la vie passée, sont l’ultime et dernier recours, car ils constituent la seule histoire authentique de la vie dont dispose la science. Et si cette histoire ne confirme pas la théorie évolutionniste, — et nous avons vu qu’elle ne la confirme pas, — qu’enseigne-​t-​elle donc? Elle nous dit que les plantes et les animaux ont été créés dans leurs formes de base définitives. Les témoignages les plus importants des fossiles confirment la création, pas l’évolution⁠41.” Quant à l’astronome Carl Sagan, il reconnaît honnêtement dans son livre Cosmos: “Ce que révèlent les fossiles pourrait ne pas être incompatible avec l’existence d’un Créateur⁠42.”

      [Entrefilet, page 54]

      “Aucun biologiste n’a réellement observé l’apparition par l’évolution d’un groupe animal important.”

      [Entrefilet, page 57]

      Darwin: “Si des espèces nombreuses (...) avaient réellement apparu tout à coup, ce fait anéantirait la théorie de l’évolution.”

      [Entrefilet, page 59]

      Les documents fossiles disent le contraire de ce que la théorie évolutionniste avait prévu.

      [Entrefilet, page 60]

      “Les vestiges fossiles d’organismes anciens que l’on a découverts dans les roches ne révèlent pas un commencement simple.”

      [Entrefilet, page 61]

      Darwin: ‘Des espèces appartenant aux divisions principales du règne animal apparaissent soudainement.’

      [Entrefilet, page 62]

      “On pourrait dire raisonnablement que le tableau général est conforme à la conception d’une création spéciale.”

      [Entrefilet, page 62]

      “On a constaté l’absence totale de fossiles de transition.”

      [Entrefilet, page 66]

      “La lignée évolutive du cheval n’a jamais été rectiligne.”

      [Entrefilet, page 67]

      “Le groupe Equus, qui inclut tous les chevaux actuellement vivants, (...) apparaît brusquement dans les documents fossiles. (...) Son origine ne peut être confirmée par les témoignages fossiles connus⁠b.”

      [Entrefilet, page 70]

      “La thèse de l’évolution ne peut être considérée comme une explication scientifique solide de la présence des diverses formes de vie.”

      [Encadré, page 55]

      Selon la théorie Selon la thèse

      évolutionniste classique de la création,

      les documents fossiles les documents fossiles

      devraient révéler: devraient révéler:

      1. L’apparition progressive 1. L’apparition soudaine

      de formes de vie simples. de formes de vie complexes.

      2. La transformation graduelle 2. Des formes de vies

      de formes de vie simples en complexes se multipliant

      organismes plus complexes. ‘selon leurs espèces’

      (ou familles biologiques),

      tout en représentant une

      grande variété.

      3. De nombreux “chaînons” 3. L’absence de “chaînons”

      intermédiaires entre les intermédiaires entre les

      différentes espèces. familles biologiques.

      4. Des ébauches de nouveaux 4. L’absence de membres ou

      membres, os ou organes. organes seulement ébauchés;

      tous seraient entièrement formés.

      [Encadré/Illustration, page 56]

      Un livre sur l’évolution présente l’illustration ci-dessus avec cette légende: “DU POISSON À L’HOMME.” Selon cet ouvrage, l’illustration “montre comment les os de la nageoire de ces poissons évoluèrent pour donner naissance chez l’homme aux os du bras et de la main”. Il ajoute: “Les fossiles mis au jour représentent de nombreux stades intermédiaires de cette évolution.” Mais est-​ce vraiment le cas⁠a?

      [Schéma]

      (Voir la publication)

      poignet

      avant-bras

      coude

      bras (humérus)

      épaule

      [Encadré/Illustrations, pages 68, 69]

      Ce que les fossiles révèlent... sur l’origine de la vie

      L’origine de la vie:

      “La première moitié [“au moins les trois quarts”, selon l’original en anglais] du livre des âges (2 milliards de feuillets annuels de l’écorce terrestre) ne contient que des pages blanches.” — Ce monde où nous vivons c.

      “Les premières étapes (...) ne sont pas connues; (...) il n’en reste aucune trace.” — Red Giants and White Dwarfs d.

      La vie pluricellulaire:

      “Quant à savoir comment les animaux pluricellulaires sont venus à l’existence et si cette apparition a eu lieu en une ou plusieurs étapes et d’une ou plusieurs manières, c’est là une question toujours très difficile et constamment débattue, (...) et, ‘en dernière analyse, une question tout à fait insoluble’.” — Science e.

      “Les documents fossiles ne révèlent aucune trace de ces étapes préliminaires dans le développement des organismes pluricellulaires.” — Red Giants and White Dwarfs f.

      La vie végétale:

      “La plupart des botanistes se tournent vers les fossiles comme vers la lumière. Mais (...) on n’a pas découvert une telle aide (...). Il n’existe aucune preuve d’une telle ascendance.” — The Natural History of Palms g.

      Les insectes:

      “Les documents fossiles ne fournissent aucun renseignement sur l’origine des insectes.” — Encyclopédie britannique h.

      “Aucun fossile ne révèle à quoi ressemblaient les formes primitives d’insectes.” — The Insects i.

      Les vertébrés:

      “Les vestiges fossiles ne fournissent aucun renseignement sur l’origine des vertébrés.” — Encyclopédie britannique j.

      Le poisson:

      “D’après nos connaissances, aucun ‘chaînon’ ne reliait ce nouvel animal à une forme de vie antérieure. Le poisson est tout simplement apparu.” — Marvels & Mysteries of Our Animal World k.

      Des poissons aux amphibiens:

      “Comment ou pourquoi au juste ils ont fait cela, nous ne le saurons probablement jamais.” — The Fishes l.

      Des amphibiens aux reptiles:

      “Dans l’histoire des vertébrés, un des aspects les plus décevants des documents fossiles, c’est qu’ils révèlent fort peu de choses sur l’évolution des reptiles au tout début de leur existence, lorsque se développait l’œuf à coquille.” — The Reptiles m.

      Des reptiles aux mammifères:

      “Il n’y a pas de forme de vie intermédiaire entre les reptiles et les mammifères.” — The Reptiles n.

      “La paléontologie révèle malheureusement fort peu de choses sur les créatures que nous considérons comme les premiers véritables mammifères.” — The Mammals o.

      Des reptiles aux oiseaux:

      “Il y a encore moins de documents sur la transformation des reptiles en oiseaux.” — Processes of Organic Evolution p.

      “On n’a toujours pas trouvé de fossile d’un tel reptile présentant des traits d’oiseau.” — The World Book Encyclopedia q.

      Les anthropoïdes:

      “Malheureusement, nous ne disposons que de documents fossiles très incomplets sur l’origine des Anthropomorphes.” — Les Primates r.

      “Par exemple, les grands singes d’aujourd’hui semblent être sortis brusquement de nulle part. Ils n’ont pas de passé, pas de registres fossiles.” — Science Digest s.

      Des anthropoïdes à l’homme:

      “Aucun fossile ni aucun autre fait matériel ne relie directement l’homme aux anthropoïdes.” — Science Digest t.

      “La famille humaine ne consiste pas en une lignée évolutive unique allant de la forme simiesque à notre espèce.” — The New Evolutionary Timetable u.

      [Illustration, page 58]

      Des millions de fossiles ont été trouvés et sont maintenant dans des musées ou des laboratoires un peu partout dans le monde.

      [Illustrations, page 61]

      Au tout début de la période dite cambrienne, quantité de fossiles représentant les principaux groupes d’invertébrés apparaissent dans une “explosion” spectaculaire de formes vivantes, sans aucune relation avec quelque ancêtre.

      Éponge

      Trilobite

      Méduse

      [Illustrations, page 63]

      Des formes de vie différentes et très complexes apparaissent soudainement et pleinement développées.

      Cheval

      Tamia

      Papillon

      Fougère

      Rose

      Poisson

      [Illustrations, page 64]

      La théorie évolutionniste affirme que les oiseaux ont évolué en passant par des formes de transition; mais on n’en a trouvé aucune.

      Sterne

      Colibri

      Aigle

      [Illustration, page 65]

      On n’a jamais trouvé de fossiles de girafes dont le cou était plus court d’un tiers ou d’un quart que celui des girafes actuelles.

      [Illustrations, page 67]

      Cet animal ressemblerait à l’Éohippus, l’ancêtre présumé du cheval. Mais il n’y a aucune preuve que l’Éohippus ait évolué pour donner naissance à un animal ressemblant davantage au cheval.

  • Des fossés énormes: l’évolution peut-elle les combler?
    La vie : comment est-elle apparue ? Évolution ou création ?
    • Chapitre 6

      Des fossés énormes: l’évolution peut-​elle les combler?

      1. Que remarque-​t-​on à propos des fossés dans les documents fossiles?

      LES fossiles fournissent des preuves tangibles de l’existence de formes de vie très variées longtemps avant l’apparition de l’homme. En revanche, contrairement aux espoirs des évolutionnistes, ils n’ont pas confirmé leur théorie sur l’origine de la vie et sur l’apparition de nouvelles espèces. À propos de l’absence de fossiles de transition, dont l’existence aurait permis de combler les fossés biologiques, Francis Hitching fait cette remarque: “Ce qui est curieux, ce sont ces lacunes répétées dans les documents fossiles: les fossiles font défaut à tous les stades importants⁠1.”

      2. Comment les fossiles de poissons confirment-​ils l’existence de ces fossés?

      2 Les stades importants dont parle Hitching sont les fossés entre les grandes divisions du règne animal. Par exemple, on pensait que les poissons avaient évolué à partir des invertébrés, animaux sans colonne vertébrale. Or, dit Hitching, “les poissons apparaissent brusquement dans les documents fossiles, venant apparemment de nulle part, mystérieusement, de façon soudaine et pleinement développés⁠2”. Quant au zoologiste N. Berrill, commentant sa propre explication évolutionniste de l’apparition des poissons, il écrit: “Dans un certain sens, ce récit est de la science-fiction⁠3.”

      3. Comment la théorie évolutionniste rend-​elle compte de l’apparition des grands groupes d’animaux?

      3 Selon la théorie évolutionniste, des poissons seraient devenus des amphibiens, des amphibiens se seraient transformés en reptiles, et des reptiles auraient à leur tour évolué pour devenir des mammifères ou des oiseaux. Finalement, certains mammifères auraient donné naissance à l’homme. Le chapitre précédent montrait cependant que les documents fossiles ne confirment pas de telles affirmations. Le présent chapitre traitera plus particulièrement de l’ampleur des prétendues étapes de transition. Tout en le lisant, demandez-​vous quelles chances il y avait que de tels changements se produisent spontanément et fortuitement par le seul fait du hasard.

      Le fossé entre les poissons et les amphibiens

      4, 5. Quelles sont quelques-unes des grandes différences entre les poissons et les amphibiens?

      4 Les poissons se distinguaient des invertébrés par leur squelette. Celui-ci aurait dû subir d’importantes modifications pour que les poissons deviennent des amphibiens ou batraciens, c’est-à-dire des animaux capables de vivre aussi bien dans l’eau que sur la terre. Il leur aurait fallu notamment un bassin. Or, aucun poisson fossile ne montre comment le bassin des amphibiens s’est développé. Pour certains d’entre eux, tels que la grenouille ou le crapaud, le squelette aurait dû être complètement transformé au point de ne plus être reconnaissable. Les os du crâne sont également différents. De plus, pour que le processus évolutif aboutisse à la formation de batraciens, il aurait fallu que les nageoires des poissons se transforment en membres articulés avec un poignet et des doigts, ce qui sous-entend des modifications importantes au niveau des muscles et des nerfs. Les branchies devaient aussi évoluer pour devenir des poumons. En outre, chez les poissons, le sang est pompé par un cœur à deux cavités, tandis que les amphibiens ont un cœur à trois cavités.

      5 Pour franchir le fossé qui sépare les poissons des amphibiens, il aurait fallu d’autre part que le sens de l’ouïe des premiers évolue considérablement. En général, les poissons perçoivent les sons par tout leur corps, alors que la plupart des grenouilles et des crapauds disposent de tympans. Leur langue aussi aurait dû se transformer. Contrairement aux amphibiens comme le crapaud, aucun poisson n’a une langue protractile. Les batraciens se distinguent encore des poissons en ce sens qu’ils battent des paupières; ils ont en effet une membrane qui se rabat sur le globe oculaire pour le nettoyer.

      6. Quelles créatures a-​t-​on présentées comme des chaînons intermédiaires entre les poissons et les amphibiens, et pourquoi n’est-​ce pas le cas?

      6 C’est en vain que les évolutionnistes se sont évertués à établir une filiation évolutive entre les amphibiens et quelque poisson. Le dipneuste a été un candidat bien placé pour être ce genre de poisson parce qu’en plus de ses branchies il dispose d’une vessie natatoire qui lui permet de respirer quand il est temporairement hors de l’eau. Voici ce qu’on peut lire au sujet des dipneustes: “Il est tentant de penser qu’ils pourraient avoir un lien direct avec les amphibiens, lesquels conduisent aux vertébrés terrestres. Mais ce n’est pas le cas; ils constituent un groupe absolument indépendant⁠4.” David Attenborough écarte et le dipneuste et le cœlacanthe, “car, dit-​il, leurs os crâniens sont si différents de ceux des premiers fossiles amphibiens que les uns ne peuvent pas dériver des autres⁠5”.

      Le fossé entre les amphibiens et les reptiles

      7. Quel est un des gros problèmes que doivent résoudre ceux qui font descendre les reptiles des amphibiens?

      7 Pour franchir le fossé qui sépare les amphibiens des reptiles, il faut résoudre d’autres problèmes très sérieux. L’un des plus compliqués est l’origine de l’œuf à coquille. Les créatures antérieures aux reptiles déposaient leurs œufs mous, gélatineux, dans l’eau et leur fécondation était externe. Les reptiles, animaux terrestres, déposent leurs œufs sur le sol. Or les embryons qui se développent à l’intérieur des œufs doivent toujours être dans un milieu aqueux. L’œuf à coquille était donc la solution, mais cela nécessitait aussi un changement considérable dans le mode de fécondation. Celle-ci devait désormais être interne, avoir lieu avant que l’œuf ne soit enfermé dans sa coquille. Pour cela, il fallait de nouveaux organes sexuels, une nouvelle forme d’accouplement et de nouveaux instincts, autant de choses qui créent un énorme fossé entre les amphibiens et les reptiles.

      8, 9. Quels changements étaient également nécessaires avec l’œuf à coquille?

      8 Le fait que l’œuf soit entouré d’une coquille rendait encore nécessaires d’autres changements remarquables, notamment pour permettre le développement embryonnaire du reptile et, à la fin, sa sortie de la coquille. Par exemple, il faut à l’intérieur de celle-ci plusieurs membranes et sacs, tels que l’amnios qui renferme le liquide dans lequel se développe l’embryon. Un ouvrage sur les reptiles parle d’une autre membrane, l’allantoïde, en ces termes: “L’allantoïde reçoit et emmagasine les déchets de l’embryon, faisant ainsi fonction de vessie. Elle comporte aussi des vaisseaux sanguins qui absorbent l’oxygène lorsqu’il traverse la coquille et le transportent jusqu’à l’embryon⁠6.”

      9 La théorie évolutionniste n’explique pas non plus bien d’autres différences très complexes entre les reptiles et les amphibiens. Par exemple, les embryons chez les poissons et les œufs chez les batraciens rejettent leurs déchets sous la forme d’urée soluble dans l’eau qui les entoure. Mais à l’intérieur des œufs à coquille des reptiles, l’urée tuerait les embryons. Il se produit donc une transformation chimique capitale: les déchets, de l’acide urique non soluble, sont emmagasinés dans l’allantoïde. Notez également ceci: Les embryons de reptiles se nourrissent du jaune de l’œuf, de sorte qu’ils sont pleinement développés avant même de sortir de la coquille, ce qui n’est pas le cas des amphibiens qui n’ont pas cet état lorsque les œufs éclosent. De plus, pour sortir de sa coquille, le jeune reptile dispose d’une dent de l’œuf qui l’aidera à s’extraire de sa prison.

      10. De quoi s’est plaint un évolutionniste?

      10 Beaucoup d’autres choses sont nécessaires pour combler le fossé qui sépare les amphibiens des reptiles, mais ces exemples suffisent pour montrer qu’on ne peut attribuer au seul hasard toutes les modifications compliquées indispensables pour franchir ce gouffre. Il n’est donc pas étonnant que l’évolutionniste Archie Carr se soit plaint en ces termes: “Dans l’histoire des vertébrés, un des aspects les plus décevants des documents fossiles, c’est qu’ils révèlent fort peu de choses sur l’évolution des reptiles au tout début de leur existence, lorsque se développait l’œuf à coquille⁠7.”

      Le fossé entre les reptiles et les oiseaux

      11, 12. Quelle est une des principales différences entre les reptiles et les oiseaux, et comment certains tentent-​ils de résoudre l’énigme?

      11 Les reptiles sont des animaux à sang froid, ce qui signifie que leur température interne augmente ou diminue en fonction de la température extérieure. Les oiseaux, eux, sont des animaux à sang chaud; leur corps reste à une température relativement constante, quelle que soit la température ambiante. Pour expliquer comment des oiseaux à sang chaud peuvent descendre de reptiles à sang froid, une véritable énigme, certains évolutionnistes disent aujourd’hui que quelques dinosaures (des reptiles) étaient des animaux à sang chaud. Cependant, l’opinion générale est encore celle qu’exprime Robert Jastrow, savoir: “Les dinosaures [étaient des] animaux à sang froid comme tous les reptiles⁠8.”

      12 À propos du passage évolutif des reptiles à sang froid aux oiseaux à sang chaud, Lecomte du Noüy, évolutionniste français, déclara: “En cela réside aujourd’hui une des plus grandes énigmes de l’évolution.” Puis, parlant de l’homéothermie des oiseaux, leur capacité de maintenir leur corps à une température constante, il reconnaît qu’elle “présente tous les caractères peu satisfaisants d’une création absolue⁠9”, peu satisfaisants pour les évolutionnistes!

      13. Que font les oiseaux pour incuber leurs œufs?

      13 S’il est vrai que les reptiles comme les oiseaux pondent des œufs, seuls ces derniers les couvent. Ils sont conçus pour cela. De nombreux oiseaux ont une plaque incubatrice dans la région pectorale. Cette plaque est dépourvue de plumes mais irriguée par un important réseau de vaisseaux sanguins, ce qui permet aux oiseaux de maintenir leurs œufs au chaud. D’autres, qui n’ont pas cette particularité, s’arrachent les plumes de cette partie du corps. En outre, pour les inciter à incuber leurs œufs, l’évolution aurait dû les doter de nouveaux instincts, par exemple celui de construire un nid, de couver les œufs et de nourrir leurs petits. C’est là une attitude généreuse et altruiste exigeant de l’habileté et beaucoup de travail, qui en plus amène l’oiseau à s’exposer volontairement au danger. Tout cela constitue un énorme fossé entre les reptiles et les oiseaux. Mais ce n’est pas tout.

      14. Quelles structures complexes des plumes font qu’il est impensable qu’elles aient pu évoluer à partir des écailles des reptiles?

      14 Les plumes sont une caractéristique propre aux oiseaux. Les évolutionnistes affirment que les écailles des reptiles se sont tout simplement transformées en plumes, à la structure extraordinaire. Le tuyau d’une plume compte des rangées de barbes, et chaque barbe porte de nombreuses barbules. À chacune de ces barbules sont reliées des centaines de barbicelles et de crochets. L’examen au microscope d’une plume de pigeon révèle que celle-ci compte “plusieurs centaines de milliers de barbules et des millions de barbicelles et de crochets⁠10”. Ces crochets assurent la solidarité de tous les éléments de la plume de sorte qu’elle forme une surface bien plane. On ne peut concevoir de meilleure voilure que celle constituée par les plumes d’un oiseau, et bien peu de substances sont aussi isolantes qu’une plume. Or un oiseau de la taille d’un cygne en compte environ 25 000.

      15. Comment les oiseaux prennent-​ils soin de leurs plumes?

      15 Lorsque les barbes de ses plumes viennent à se séparer, l’oiseau les peigne avec son bec. Au fur et à mesure que les barbes passent dans son bec, avec lequel il exerce une certaine pression sur elles, les crochets des barbules s’emboîtent les uns dans les autres un peu comme les dents d’une fermeture à glissière. La plupart des oiseaux ont près du croupion une glande qui sécrète une substance huileuse avec laquelle ils traitent leurs plumes. Ceux qui en sont dépourvus ont des plumes spéciales qui, en s’effritant à leur extrémité, produisent une fine poussière semblable à du talc avec laquelle ils maintiennent leur plumage en bon état. De plus, leurs plumes se renouvellent en général chaque année.

      16. Comment un évolutionniste a-​t-​il expliqué la formation des plumes?

      16 Maintenant que vous connaissez tous ces détails sur les plumes, voyez de quelle façon plutôt surprenante un évolutionniste s’efforce d’expliquer leur apparition: “Comment cette merveille s’est-​elle développée? Il n’est pas nécessaire de faire un gros effort d’imagination pour concevoir qu’une plume soit une écaille modifiée, une écaille fondamentalement semblable à celles d’un reptile — une écaille assez longue, disposant d’un point d’attache souple, qui se serait ramifiée à l’infini jusqu’à devenir une structure aussi complexe que [la plume] l’est aujourd’hui⁠11.” Qu’en pensez-​vous? Cette explication vous semble-​t-​elle vraiment scientifique? N’est-​ce pas plutôt de la science-fiction?

      17. En quoi les os des oiseaux sont-​ils différents de ceux des reptiles?

      17 Mais voyons à présent comment l’oiseau est conçu pour le vol. Ses os sont légers et creux, alors que ceux des reptiles sont pleins. Cependant, l’oiseau a besoin de force pour voler. Aussi y a-​t-​il dans ses os des espèces d’entretoises, un peu comme dans les ailes des avions. Mais cette forme des os sert un autre dessein; elle permet d’expliquer une autre caractéristique merveilleuse propre aux oiseaux: leur système respiratoire.

      18. Qu’est-​ce qui permet aux oiseaux de réduire leur température même lorsqu’ils volent très longtemps?

      18 Les ailes musclées des oiseaux qui battent en vol pendant des heures, voire des jours, produisent beaucoup de chaleur. Et pourtant, bien qu’ils n’aient pas de glandes sudoripares pour les rafraîchir, les oiseaux résolvent le problème: ils disposent d’un système de “climatisation”. Ils sont dotés de sacs aériens reliés à presque toutes les parties importantes de leur corps, y compris les os creux. C’est cette circulation interne de l’air qui réduit la chaleur de leur corps. De plus, grâce à ces sacs aériens, les oiseaux absorbent l’oxygène de l’air plus efficacement que n’importe quel autre vertébré. Comment procèdent-​ils?

      19. Quelles caractéristiques des oiseaux leur permettent de respirer de l’air raréfié?

      19 Chez les reptiles et les mammifères, ce sont les poumons qui, tels des soufflets, inspirent et expirent alternativement de l’air. Mais chez les oiseaux, c’est un courant d’air renouvelé qui traverse constamment les poumons durant l’inhalation et l’exhalation. Résumé simplement, le système fonctionne ainsi: Quand l’oiseau inspire de l’air, celui-ci pénètre dans certains sacs aériens qui, tels des soufflets, l’enverront dans les poumons. Des poumons, l’air sera envoyé dans d’autres sacs aériens qui finalement l’expulseront. Cela signifie qu’un courant d’air renouvelé passe continuellement par les poumons de l’oiseau, toujours dans le même sens, un peu comme de l’eau qui traverserait une éponge. Le sang, lui, circule dans les capillaires des poumons, mais dans la direction opposée. C’est cette circulation de l’air et du sang en sens inverse qui fait que le système respiratoire de l’oiseau est exceptionnel. Grâce à lui, l’oiseau peut respirer l’air raréfié de la haute atmosphère et voler ainsi à quelque 6 000 mètres d’altitude pendant des jours entiers lorsque sa migration annuelle l’amène à parcourir des milliers de kilomètres.

      20. Qu’est-​ce qui élargit encore le fossé entre les reptiles et les oiseaux?

      20 D’autres dissemblances encore élargissent le fossé qui sépare les oiseaux des reptiles. La vue, par exemple. De l’aigle à la fauvette, les oiseaux ont des yeux qui fonctionnent à la manière d’un télescope ou d’une loupe. Dans leurs yeux, ils ont plus de cellules sensitives que n’importe quelle autre créature vivante. Ils ont également des pattes très différentes. Quand ils se perchent sur une branche, des tendons bloquent automatiquement ses doigts autour de celle-ci. En outre, ils n’en ont que quatre, alors que les reptiles en ont cinq. D’autre part, les oiseaux n’ont pas de cordes vocales, mais un syrinx duquel ils peuvent faire sortir des sons mélodieux, à l’exemple du rossignol et de l’oiseau-moqueur. Notez aussi que les reptiles ont un cœur à trois cavités, tandis que celui des oiseaux en a quatre. Ces derniers se distinguent encore des reptiles par leur bec. Tel bec sert à casser des noix, à filtrer l’eau boueuse pour en tirer de la nourriture, ou à faire des trous dans les troncs d’arbre, alors qu’un bec croisé est particulièrement approprié pour ouvrir les pommes de pin. La variété des becs d’oiseaux paraît infinie. Et quoique le bec des oiseaux soit conçu dans un but bien précis, les évolutionnistes prétendent qu’il a évolué par hasard à partir de la gueule d’un reptile. Pareille explication vous semble-​t-​elle crédible?

      21. Pourquoi l’Archéoptéryx ne peut-​il être une forme intermédiaire entre les reptiles et les oiseaux?

      21 Il n’y a pas si longtemps encore, les évolutionnistes croyaient que l’Archéoptéryx, dont le nom signifie “aile ancienne” ou “oiseau ancien”, était un chaînon intermédiaire entre les reptiles et les oiseaux. Mais aujourd’hui, beaucoup ne partagent pas cette opinion. Ses restes fossilisés laissent voir des ailes aérodynamiques prévues pour le vol et garnies de plumes parfaitement développées. Les os de ses ailes et de ses pattes sont légers et creux. Certaines de ses caractéristiques, que l’on prétendait être propres aux reptiles, se rencontrent chez des oiseaux actuellement vivants. Ce n’était pas non plus un animal antérieur aux oiseaux, car on a trouvé des restes fossiles d’autres oiseaux dans les roches de la même période que celle de l’Archéoptéryx⁠12.

      Le fossé entre les reptiles et les mammifères

      22. Quelle différence entre les reptiles et les mammifères ressort du mot “mammifère” lui-​même?

      22 Des différences très importantes entre les reptiles et les mammifères créent un large fossé entre eux. Le nom de “mammifère” souligne une de ces grandes différences: l’existence, chez les mammifères, de glandes mammaires pour donner du lait aux petits, qui mènent une vie autonome dès leur naissance. Theodosius Dobzhansky laissait entendre que les glandes mammaires “étaient peut-être des glandes sudoripares modifiées⁠13”. Mais les reptiles n’en possèdent même pas. De plus, les glandes sudoripares sécrètent des déchets, pas de la nourriture. Enfin, contrairement aux nouveau-nés des reptiles, les petits mammifères sont dotés à la fois d’un instinct et de muscles appropriés qui leur permettent de téter leur mère.

      23, 24. Quelles sont quelques autres caractéristiques propres aux mammifères que les reptiles ne possèdent pas?

      23 Les mammifères présentent encore d’autres caractéristiques qu’on ne trouve pas chez les reptiles. Ainsi, les femelles des mammifères ont un placenta d’une composition très complexe grâce auquel le fœtus se nourrit et se développe. Les reptiles n’en ont pas. Ils n’ont pas non plus de diaphragme, alors que les mammifères en ont un qui sépare le thorax de l’abdomen. L’organe de Corti, présent dans l’oreille des mammifères, fait défaut dans celle des reptiles. Cet organe, minuscule et très complexe, comporte 20 000 bâtonnets et 30 000 terminaisons nerveuses. D’autre part, les mammifères maintiennent leur corps à une température constante, ce qui n’est pas le cas des reptiles.

      24 L’oreille des mammifères compte trois os, tandis que celle des reptiles n’en a qu’un. D’où sont venus ces deux os “supplémentaires”? Les évolutionnistes ont tenté d’expliquer cela ainsi: la mâchoire inférieure des reptiles est formée de quatre os au moins, et celle des mammifères d’un seul; quand donc les reptiles sont devenus des mammifères, il y aurait eu une réorganisation des os: ceux qui appartenaient à la mâchoire des reptiles se seraient déplacés, sauf un, et auraient formé les trois os de l’oreille moyenne. Mais là où le bât blesse dans ce beau raisonnement, c’est que rien dans les documents fossiles ne confirme cette hypothèse. Les évolutionnistes ne font qu’échafauder des hypothèses à partir de leurs souhaits.

      25. Quelles autres différences constate-​t-​on entre les reptiles et les mammifères?

      25 Les squelettes de ces animaux présentent un autre problème encore. Les pattes des reptiles sont fixées sur les côtés de leur corps, de sorte que leur ventre est très près du sol, quand il ne le touche pas. Chez les mammifères, les pattes sont sous le reste du corps, qui se trouve ainsi surélevé par rapport au sol. Parlant de cette différence, Dobzhansky dit: “Aussi minime qu’il puisse paraître, ce changement a nécessité d’importantes modifications du squelette et des muscles.” Cet évolutionniste reconnaît ensuite une autre différence très importante entre les reptiles et les mammifères: “Les mammifères ont une dentition très élaborée. Au lieu des dents coniques toutes simples des reptiles, les mammifères disposent d’une grande variété de dents adaptées pour pincer, saisir, transpercer, couper, écraser ou broyer la nourriture⁠14.”

      26. Quelle marche arrière le processus évolutif aurait-​il dû faire en rapport avec l’élimination des déchets?

      26 Enfin, et ce sera notre dernière remarque, quand les amphibiens se seraient, dit-​on, transformés en reptiles, les déchets de ces animaux n’auraient plus été éliminés sous forme d’urée mais sous forme d’acide urique. En revanche, une fois les reptiles devenus des mammifères, il y aurait eu évolution dans le sens inverse. En effet, les mammifères comme les amphibiens éliminent leurs déchets sous la forme d’urée. En réalité, le processus évolutif aurait fait marche arrière, ce qui théoriquement ne devrait pas se produire.

      Le fossé le plus large de tous

      27. Qu’est-​ce qui, au dire d’un évolutionniste, serait une ‘erreur tragique’?

      27 Physiquement parlant, l’homme peut être défini d’une manière générale comme un mammifère. Toutefois, un évolutionniste déclara: “On ne pourrait pas faire d’erreur plus tragique que de considérer l’homme comme étant ‘simplement un animal’. L’homme est unique, il diffère de tous les autres animaux par de nombreuses propriétés comme le langage, les traditions, la culture et une période excessivement longue de croissance et d’élevage par les parents⁠15.”

      28. En quoi son cerveau différencie-​t-​il l’homme des animaux?

      28 Ce qui distingue nettement l’homme de toutes les autres créatures terrestres, c’est son cerveau. Les informations enregistrées par les quelque 100 milliards de neurones que compte le cerveau humain rempliraient les pages d’environ 20 millions de volumes! Son langage ainsi que sa capacité de raisonner dans l’abstrait le rendent tout à fait différent de l’animal. De plus, la faculté d’emmagasiner des connaissances est une de ses caractéristiques les plus remarquables. L’utilisation de cette connaissance lui a permis de surpasser toutes les autres formes de vie terrestres, au point même d’aller sur la Lune et d’en revenir. Oui, vraiment, comme l’a dit un savant, le cerveau humain “est différent et infiniment plus complexe que n’importe quelle autre chose de l’univers connu⁠16”.

      29. Pour quelle raison le fossé entre l’homme et l’animal est-​il le plus grand de tous?

      29 Si le fossé séparant les humains et les animaux est le plus large de tous, c’est surtout parce que l’homme a des capacités morales et spirituelles, qui résultent de qualités comme l’amour, la justice, la sagesse, la puissance et la miséricorde. C’est ce à quoi la Genèse fait allusion quand elle déclare que l’homme a été créé ‘à l’image et à la ressemblance de Dieu’. Ce fossé entre l’homme et l’animal est un véritable gouffre, le plus grand de tous. — Genèse 1:26.

      30. Que disent en réalité les documents fossiles?

      30 Il y a donc d’énormes différences entre les principaux groupes de formes vivantes qui se distinguent entre eux par leurs structures, leur instinct et leurs qualités propres. Est-​il raisonnable d’imaginer qu’ils aient pu venir à l’existence à la suite d’accidents, par pur hasard? Comme nous l’avons vu, le témoignage des fossiles n’appuie nullement cette théorie. On n’a trouvé aucun fossile qui permette de combler ces fossés. Aussi Hoyle et Wickramasinghe avouent-​ils: “Les formes intermédiaires sont absentes des documents fossiles. Nous savons maintenant pourquoi. C’est avant tout parce qu’il n’y avait pas de formes intermédiaires⁠17.” À tous ceux qui ont des oreilles pour entendre, les archives fossiles disent: “Création spéciale.”

      [Entrefilet, page 72]

      Aucun fossile de poisson ne montre comment les os pelviens des amphibiens ont pu se développer.

      [Entrefilet, page 81]

      “On ne pourrait pas faire d’erreur plus tragique que de considérer l’homme comme étant ‘simplement un animal’.”

      [Encadré/Illustrations, page 73]

      Il n’y a pas de formes intermédiaires entre les grands groupes. Un savant a dit: “Les fossiles font défaut à tous les stades importants.”

      [Illustrations]

      Chacun se reproduit “selon son espèce”.

      Poisson

      Amphibien

      Reptile

      Oiseau

      Mammifère

      Homme

      [Encadré/Illustrations, page 76]

      Les évolutionnistes disent: “Il n’est pas nécessaire de faire un gros effort d’imagination pour concevoir qu’une plume soit une écaille [de reptile] modifiée.” Les faits montrent qu’il en va autrement.

      [Illustrations]

      Perroquet

      Paradisier

      Paon

      [Schéma]

      Tuyau

      Barbes

      Barbicelles

      Barbules

      [Illustration, page 71]

      “Les poissons apparaissent brusquement dans les documents fossiles, venant apparemment de nulle part.”

      [Illustrations, page 72]

      Les poissons et les grenouilles ont des squelettes très différents.

      [Illustration, page 75]

      Chez les oiseaux, l’homéothermie “présente tous les caractères peu satisfaisants d’une création absolue”.

      [Illustrations, page 78]

      L’œil de l’aigle fonctionne comme un télescope, celui de la fauvette comme une loupe.

      [Illustration, page 79]

      L’Archéoptéryx n’est pas un chaînon intermédiaire entre les reptiles et les oiseaux.

      [Illustration, page 80]

      Le petit d’un mammifère vivipare mène une vie autonome dès sa naissance et il tète sa mère.

      [Illustrations, page 82]

      “Les formes intermédiaires sont absentes des documents fossiles (...) parce qu’il n’y avait pas de formes intermédiaires.”

      Poisson

      Amphibien

      Reptile

      Oiseau

      Mammifère

      Homme

      [Schéma/Illustrations, page 74]

      Les œufs gélatineux des amphibiens n’ont pas de coquille.

      Les œufs des reptiles sont protégés par une coquille.

      [Schéma]

      (Voir la publication)

      Coupe d’un œuf à coquille

      allantoïde

      embryon

      coquille

      albumen

      amnios

      chorion

      jaune

      chambre à air

      membrane de l’œuf

  • Les “hommes-singes”: qu’étaient-ils?
    La vie : comment est-elle apparue ? Évolution ou création ?
    • Chapitre 7

      Les “hommes-singes”: qu’étaient-​ils?

      1, 2. Selon la théorie évolutionniste, qu’étaient les ancêtres de l’homme?

      DEPUIS de nombreuses années les médias font état de découvertes de vestiges fossiles d’humains aux traits simiesques. La littérature scientifique regorge de planches dessinées représentant ce genre de créatures. S’agit-​il des chaînons intermédiaires dans la lignée évolutive allant de l’animal à l’homme? Ces “hommes-singes” sont-​ils nos ancêtres? Des savants évolutionnistes l’affirment. Aussi lit-​on souvent, notamment dans les revues scientifiques, des titres comme celui-ci: “Comment le singe est devenu homme⁠1.”

      2 Certes, il est des évolutionnistes qui pensent que ces ancêtres hypothétiques de l’homme sont appelés à tort des “singes”. Mais certains de leurs collègues ne sont pas si pointilleux⁠2. Par exemple, Stephen Gould dit: “Les humains (...) ont évolué à partir d’ancêtres simiesques⁠3.” Et George Simpson écrit: “Cet ancêtre commun serait très certainement appelé singe dans le langage courant par toutes les personnes qui le verraient. Les termes de singe et de singe anthropoïde étant définis par l’usage courant, les ancêtres de l’homme étaient des singes ordinaires ou anthropoïdes⁠4.”

      3. Pourquoi les fossiles tiennent-​ils une place aussi importante lorsqu’il s’agit de définir l’arbre généalogique de l’homme?

      3 Pourquoi les documents fossiles sont-​ils si importants pour les évolutionnistes quand ils s’efforcent de démontrer que les humains ont bien eu des ancêtres simiesques? Parce que rien dans le monde vivant aujourd’hui ne vient confirmer cette idée. Comme l’a montré le chapitre 6, il y a un énorme fossé entre les humains et n’importe lequel des animaux qui existent actuellement, y compris la famille des grands singes. Étant donné que le monde vivant ne fournit pas le chaînon intermédiaire entre l’homme et les anthropoïdes, les évolutionnistes espèrent qu’ils le trouveront dans les documents fossiles.

      4. Pourquoi, du point de vue de l’évolution, est-​il surprenant qu’il n’y ait plus d’“hommes-singes” vivants?

      4 Du point de vue de l’évolution, le fossé évident qui sépare l’homme des singes est surprenant. En effet, selon cette théorie, plus les animaux gravissaient l’échelle de l’évolution, plus ils devenaient aptes à survivre. Si tel est le cas, pourquoi la famille des singes “inférieurs” est-​elle toujours bien représentée, alors qu’on ne trouve aucun spécimen des prétendues formes intermédiaires, lesquelles étaient théoriquement plus évoluées? Il existe aujourd’hui des chimpanzés, des gorilles et des orangs-outans, mais pas d’“hommes-singes”. Est-​il logique que tous les “chaînons”, plus récents et censément plus évolués, entre les créatures simiesques et l’homme moderne aient disparu et que les singes “inférieurs”, eux, aient survécu?

      Les preuves fossiles sont-​elles abondantes?

      5. Quelle impression les ouvrages scientifiques donnent-​ils sur le témoignage des fossiles en faveur de l’évolution de l’homme?

      5 À en juger d’après les ouvrages scientifiques ou par ce qu’on nous montre dans les musées ou à la télévision, il semblerait qu’il y ait d’abondantes preuves que les humains ont bien évolué à partir de créatures simiesques. Est-​ce vraiment le cas? Par exemple, quelle était l’importance des témoignages fossiles aux jours de Darwin? A-​t-​il énoncé sa théorie parce qu’il disposait de preuves fossiles?

      6. a) Les premières théories évolutionnistes étaient-​elles fondées sur le témoignage des fossiles? b) Pourquoi l’évolution pouvait-​elle recueillir l’adhésion de beaucoup malgré l’absence de preuves solides?

      6 Une revue scientifique fait ce commentaire: “Si on les étudie attentivement, les premières théories sur l’évolution humaine sont vraiment très curieuses. David Pilbeam a dit de celles-ci qu’elles étaient ‘dépourvues de fossiles’. Voilà donc des théories sur l’évolution de l’homme qui, normalement, auraient exigé quelques preuves fossiles. En réalité, ou il y avait si peu de fossiles qu’ils n’influaient en rien sur la théorie, ou il n’y avait pas de fossiles du tout. Ainsi, entre les prétendus proches parents de l’homme et les premiers fossiles d’humains, il n’y avait que l’imagination de savants du dix-neuvième siècle.” Cette publication explique pourquoi: “On voulait croire en l’évolution, l’évolution de l’homme, et cela a influencé les conclusions de leurs travaux⁠5.”

      7-9. Quelle est aujourd’hui l’importance des témoignages fossiles en faveur de l’évolution?

      7 Après plus d’un siècle de recherches, combien de témoignages fossiles avons-​nous sur l’existence des “hommes-singes”? Richard Leakey déclara: “Ceux qui travaillent dans ce domaine ont si peu de preuves sur lesquelles fonder leurs conclusions qu’ils sont fréquemment obligés de changer celles-ci⁠6.” Et le New Scientist de faire ce commentaire: “Si l’on en juge d’après l’importance des faits sur lesquels elle est fondée, l’étude des hommes fossiles ne mérite guère d’être considérée autrement que comme une simple subdivision de la paléontologie ou de l’anthropologie. (...) La collection est terriblement incomplète, et les spécimens souvent fragmentaires et peu concluants⁠7.”

      8 Dans le même ordre d’idées, le livre Les origines de l’homme reconnaît: “Au fur et à mesure que nous suivons le chemin de l’évolution qui conduit à l’homme, la progression devient incertaine, vu la rareté des documents fossiles⁠8.” Et la revue Science ajoute: “Les témoignages scientifiques de base ne sont qu’une misérable petite collection d’ossements à partir desquels il faut reconstruire l’évolution de l’homme. Un anthropologue a comparé cette tâche à celle qui consisterait à reconstituer l’intrigue de Guerre et Paix au moyen de 13 pages du livre prises au hasard⁠9.”

      9 Mais les documents fossiles concernant les “hommes-singes” sont-​ils aussi rares que cela? Notez ce qu’écrivait Newsweek: “‘Vous pourriez déposer tous les fossiles sur un seul bureau’, déclara Elwyn Simons, de l’Université Duke⁠10.” Le New York Times: “Les vestiges fossiles connus des ancêtres de l’homme tiendraient sur une table de billard. C’est une base bien limitée pour pénétrer le brouillard des quelques millions d’années passées⁠11.” Et Science Digest: “Ce qui est remarquable, c’est qu’on peut encore ranger tous les faits matériels dont nous disposons sur l’évolution humaine dans un seul et unique cercueil, et il restera de la place! (...) Par exemple, les grands singes actuels semblent avoir surgi de nulle part. Ils n’ont aucun passé, pas d’archives fossiles. Quant à la véritable origine de l’homme moderne, nu, au cerveau volumineux, qui se tient debout et qui fabrique ses outils, si nous sommes honnêtes avec nous-​mêmes, elle est tout aussi mystérieuse⁠12.”

      10. Que montrent les faits quant à l’apparition de l’homme moderne?

      10 L’homme moderne, avec sa capacité de raisonner, de prévoir, d’inventer, de construire à partir de connaissances acquises et d’utiliser un langage complexe, apparaît brusquement dans les documents fossiles. Gould écrit: “Nous n’avons aucune preuve d’une transformation biologique dans la capacité ou la structure du cerveau depuis l’apparition d’Homo sapiens dans les archives fossiles il y a quelque cinquante mille ans⁠13.” Un ouvrage pose donc cette question: “Qu’est-​ce qui a amené l’évolution (...) à produire, comme du jour au lendemain, un humain moderne avec son cerveau exceptionnel⁠14?” La théorie de l’évolution n’apporte aucune réponse. Mais la réponse ne serait-​elle pas la création d’une créature différente et très complexe?

      Où sont les “chaînons” intermédiaires?

      11. Qu’est-​ce qui est, reconnaît-​on, la “règle” dans les documents fossiles?

      11 Toutefois, les savants n’ont-​ils pas trouvé les “chaînons” indispensables qui relieraient les animaux simiesques à l’homme? Les faits répondent non. La revue Science Digest parle de “l’absence d’un chaînon intermédiaire pour expliquer la relative soudaineté de l’apparition de l’homme moderne⁠15”. Newsweek fait cette remarque: “Le chaînon manquant entre l’homme et les grands singes (...) est simplement la plus fascinante de toute une hiérarchie de créatures fantômes. Dans les documents fossiles, les chaînons manquants sont la règle⁠16.”

      12. Quelle est la conséquence de l’absence des chaînons intermédiaires?

      12 Du fait de l’absence de ces chaînons intermédiaires, il a fallu fabriquer des “créatures fantômes” à partir d’indices très minces et les faire passer pour des créatures ayant réellement existé. Cela explique cette contradiction qu’une revue scientifique énonce en ces termes: “Les humains ont évolué progressivement à partir de leurs ancêtres simiesques et non pas, comme le prétendent certains savants, d’une forme à une autre, par de brusques sauts. (...) Cependant, d’autres anthropologues, fondant leurs travaux sur les mêmes informations, seraient arrivés à une conclusion diamétralement opposée⁠17.”

      13. À quoi a abouti l’échec des recherches visant à découvrir le “chaînon manquant”?

      13 Nous comprenons donc mieux la remarque suivante de Solly Zuckerman, anatomiste respecté, qui écrivit dans une revue (le Journal of the Royal College of Surgeons of Edinburgh): “La recherche du ‘chaînon manquant’ proverbial, le Saint-Graal d’une secte toujours vivante d’anatomistes et de biologistes, permet à la spéculation et au mythe de prospérer avec autant de bonheur aujourd’hui qu’il y a 50 ans et plus⁠18.” Zuckerman faisait remarquer que l’on met trop fréquemment les faits de côté et qu’on prend plutôt parti pour ce qui est alors populaire malgré toutes les preuves du contraire.

      L’“arbre généalogique” de l’homme

      14, 15. Qu’est-​il arrivé à l’“arbre généalogique” de l’homme?

      14 Conséquence de ce qui précède, l’“arbre généalogique” si souvent dessiné pour illustrer la prétendue évolution de l’homme à partir des animaux inférieurs, change constamment. Ainsi, Richard Leakey déclara que la découverte d’un fossile plus récent “démolit l’idée selon laquelle tous les fossiles plus anciens peuvent être rangés selon un ordre séquentiel indiquant les changements évolutifs⁠19”. Commentant cette découverte, un journal écrivit: “Tous les livres sur l’anthropologie, tous les articles sur l’évolution de l’homme et tous les dessins de l’arbre généalogique de l’homme devront être jetés au rebut. Ils sont vraisemblablement faux⁠20.”

      15 L’arbre généalogique hypothétique représentant l’évolution de l’homme est encombré des restes de ce qu’on considérait naguère comme des “chaînons” intermédiaires. Un éditorial du New York Times faisait observer que la science évolutionniste “laisse tant de place aux conjectures que les théories sur la façon dont l’homme est apparu en disent beaucoup plus sur leur auteur que sur le sujet lui-​même (...). Celui qui découvre un nouveau crâne donne souvent l’impression de redessiner l’arbre généalogique de l’homme en plaçant sa découverte sur la branche centrale qui aboutit à l’homme, et les crânes découverts par les autres sur des rameaux secondaires qui n’aboutissent nulle part⁠21”.

      16. Pourquoi deux évolutionnistes n’ont-​ils fait figurer aucun arbre généalogique dans leur livre?

      16 Dans sa critique du livre Les mythes de l’évolution humaine (angl.), écrit par les évolutionnistes Niles Eldredge et Ian Tattersall, le périodique Discover faisait remarquer que les auteurs avaient supprimé tout arbre généalogique évolutif. Pourquoi? Après avoir noté que “les chaînons avec lesquels est établie la filiation de l’espèce humaine ne peuvent qu’être le fruit d’hypothèses hasardeuses”, ce périodique ajoutait: “Eldredge et Tattersall soutiennent que l’homme cherche en vain son ancêtre (...). S’il y avait des preuves, affirment-​ils, ‘on s’attendrait en toute confiance à ce que l’histoire de l’évolution humaine devienne d’autant plus claire que l’on trouverait plus de fossiles d’hominidés. Mais si quelque chose s’est produit, c’est bien le contraire’.”

      17, 18. a) Comment ce que certains évolutionnistes considèrent comme ‘perdu’ peut-​il être “trouvé”? b) Comment les fossiles confirment-​ils cela?

      17 Discover conclut ainsi: “L’espèce humaine et toutes les autres espèces resteront en quelque sorte des orphelins, l’identité de leurs parents s’étant perdue dans la nuit des temps⁠22.” Elle est peut-être “perdue” du point de vue des évolutionnistes, mais la Genèse, l’autre solution, n’a-​t-​elle pas “trouvé” nos parents tels qu’ils apparaissent dans les archives fossiles: des humains parfaitement développés, semblables à nous?

      18 Les documents fossiles révèlent que les grands singes et l’homme ont une origine distincte, séparée. C’est pourquoi on n’y trouve aucune preuve de l’existence d’un chaînon intermédiaire entre l’homme et des animaux simiesques. En fait, il n’y a jamais eu de tels chaînons.

      À quoi ressemblaient-​ils?

      19, 20. Sur quoi les reconstitutions d’“hommes-singes” sont-​elles fondées?

      19 Mais alors, si les ancêtres de l’homme n’étaient pas des créatures simiesques, pourquoi les livres de science et les musées du monde entier regorgent-​ils de dessins et de reconstitutions d’“hommes-singes”? Sur quoi sont-​ils basés? Un livre qui traite de la biologie des races avance cette réponse: “La chair et le poil dans ce genre de reproductions sont le fruit de l’imagination.” Il ajoute: “La couleur de la peau; la couleur, la forme et l’implantation du système pileux; les traits; le visage; nous ne savons absolument rien de tout cela pour n’importe quel homme préhistorique⁠23.”

      20 On pouvait également lire dans Science Digest: “L’immense majorité des planches dessinées sont davantage fondées sur l’imagination que sur les faits. (...) Les artistes doivent créer quelque chose qui se situe entre un grand singe et un être humain; plus le spécimen est jugé vieux, plus ils lui donnent une allure simiesque⁠24.” Donald Johanson, paléontologiste, admet ceci: “Personne ne peut savoir exactement à quoi ressemblait un hominidé disparu⁠25.”

      21. Que sont donc en réalité les reconstitutions d’“hommes-singes”?

      21 D’ailleurs, le New Scientist reconnaissait qu’il n’y a pas “assez de preuves dans les archives fossiles pour faire sortir notre théorie du domaine de l’imagination⁠26”. Comme l’a admis un évolutionniste, les reconstitutions d’“hommes-singes” ne sont donc que “pure fiction à maints égards, (...) pure invention⁠27”. Aussi, dans son livre Dieu était déjà là, Ivar Lissner fait-​il ce commentaire: “On commence de même à s’apercevoir que l’homme primitif n’était pas un sauvage; il nous reste encore à nous persuader que les contemporains du Pléistocène n’étaient pas des brutes et encore moins des créatures simiesques au psychisme rudimentaire. C’est pourquoi les reconstitutions qui prétendent représenter le Néanderthalien ou le Pithécanthrope sont grotesques⁠28.”

      22. Comment de nombreux partisans de l’évolution ont-​ils été trompés?

      22 Certains savants, désireux de trouver la preuve que les “hommes-singes” ont bien existé, ont même été trompés. Citons, par exemple, l’affaire de l’homme de Piltdown, en 1912. Pendant environ 40 ans, il a été accepté comme authentique par presque toute la communauté évolutionniste. Finalement, en 1953, on a découvert la supercherie quand des techniques modernes ont permis d’établir qu’il s’agissait d’os de singe et d’humain qui avaient été assemblés et vieillis artificiellement. Une autre fois, on dessina et présenta à la presse un “chaînon manquant” aux traits simiesques. On reconnut plus tard que la “preuve” était en tout et pour tout une dent ayant appartenu à une espèce de cochon aujourd’hui disparue⁠29.

      Qu’étaient-​ils?

      23. Qu’étaient en réalité quelques-uns des fossiles que l’on avait présentés comme les ancêtres de l’homme?

      23 Si ces reconstitutions d’“hommes-singes” ne sont pas valables, qu’étaient donc ces créatures du passé dont on a trouvé quelques os fossilisés? Au nombre des premiers mammifères qui figureraient dans la lignée évolutive aboutissant à l’homme, il y aurait un animal, ressemblant à un petit rongeur, qui aurait vécu voici 70 millions d’années. Dans leur livre Lucy, Donald Johanson et Maitland Edey écrivent au sujet de ces petits animaux: “C’étaient des quadrupèdes insectivores, dont la taille et la morphologie se rapprochaient de celles de l’écureuil⁠30.” Richard Leakey parle de ce mammifère comme d’un “primate, analogue à un rat⁠31”. Mais existe-​t-​il des preuves solides que ces animaux minuscules étaient bien les ancêtres de l’homme? Non, ce n’est que pure spéculation. Il n’existe aucune forme intermédiaire qui les relie à autre chose qu’à ce qu’ils étaient: de petits mammifères ressemblant aux rongeurs.

      24. Quel problème rencontre-​t-​on lorsqu’on s’efforce d’identifier Aegyptopithecus à un ancêtre de l’homme?

      24 Sur la liste généralement acceptée des ancêtres de l’homme vient ensuite, après un fossé évalué à près de 40 millions d’années, un spécimen fossile trouvé en Égypte auquel on a donné le nom d’Aegyptopithecus, grand singe d’Égypte. Cette créature aurait vécu il y a quelque 30 millions d’années. Les revues, les journaux et les livres ont publié des dessins de cette créature accompagnés de légendes de ce genre: “Cette créature simiesque était notre ancêtre.” (Time⁠32). “Primate simiesque d’Afrique identifié à l’ancêtre commun de l’homme et des grands singes.” (The New York Times⁠33). “Aegyptopithecus s’avère un aïeul commun de l’homme et des grands singes actuels.” (Les origines de l’homme⁠34). Mais où sont les chaînons intermédiaires entre cet animal et le rongeur qui le précède, et entre cette créature simiesque et celles qui la suivent dans la lignée évolutive? On n’en a trouvé aucun.

      Grandeur et décadence des “hommes-singes”

      25, 26. a) Qu’a-​t-​on prétendu au sujet de Ramapithecus? b) Sur quelles bases a-​t-​on reconstitué cette créature pour lui donner l’apparence d’un “homme-singe”?

      25 Après un autre fossé énorme, et reconnu, dans les documents fossiles, un nouveau spécimen fossile a été présenté comme le premier grand singe hominidé. On a dit qu’il aurait vécu il y a environ 14 millions d’années et on l’a appelé Ramapithecus, singe de Rama (Rama étant un prince mythique de l’Inde). C’est en Inde, il y a un demi-siècle, qu’on a trouvé des restes fossiles de cet hominidé à partir desquels on a reconstitué une créature simiesque, bipède, à station debout. Voici ce qu’on pouvait lire à son sujet dans Les origines de l’homme: “Dans l’état actuel de nos connaissances, il est probablement le premier représentant de la famille humaine⁠35.”

      26 De quelles preuves fossiles disposait-​on pour tirer pareille conclusion? Le même ouvrage dit: “Les informations relatives au Ramapithecus sont considérables, bien que, en fait, elles demeurent, hélas! fort minces en elles-​mêmes. On ne dispose en effet que de fragments de mandibule et de maxillaire supérieur, plus une série de dents⁠36.” À votre avis, de telles “informations” sont-​elles assez “considérables” pour permettre de reconstituer un “homme-singe” bipède qui serait l’ancêtre des humains? Et pourtant, cette créature très hypothétique a été dessinée sous les traits d’un “homme-singe” dont les reproductions ont envahi la littérature évolutionniste — tout cela à partir de fragments de maxillaire et de quelques dents! N’empêche que, comme le disait le New York Times, pendant plusieurs décennies Ramapithecus “était considéré comme la base inébranlable de l’arbre évolutif de l’homme⁠37”.

      27. Qu’ont démontré des vestiges fossiles découverts plus récemment au sujet de Ramapithecus?

      27 Ce n’est toutefois plus le cas. Des vestiges fossiles plus complets découverts récemment ont démontré que Ramapithecus ressemblait beaucoup aux grands singes actuels. Aussi lisons-​nous aujourd’hui dans le New Scientist: “Ramapithecus n’a pu être le premier membre de la lignée humaine⁠38.” Ces nouveaux renseignements ont amené la revue Natural History à soulever cette question: “Comment Ramapithecus (...) reconstitué uniquement à partir de dents et de mâchoires, — sans qu’on ne sache rien de ses os pelviens, crâniens ou de ses membres, — a-​t-​il pu se glisser dans la procession conduisant à l’homme⁠39?” De toute évidence, il fallait prendre ses désirs pour des réalités pour faire dire aux faits ce qu’ils ne disaient pas.

      28, 29. Qu’a-​t-​on prétendu au sujet d’Australopithecus?

      28 Il y a un autre fossé énorme entre cette créature et celle qui la suit dans la liste des “hommes-singes”, les prétendus ancêtres de l’homme. Cette dernière a reçu le nom d’Australopithecus, singe du sud. C’est dans le sud de l’Afrique, dans les années 1920, qu’on a en effet trouvé pour la première fois des restes fossiles de cette créature. Elle avait une boîte crânienne de faible volume comparable à celle des singes et des mâchoires proéminentes. On la représentait marchant debout, penchée en avant, très poilue et avec des traits simiesques. On affirmait qu’elle avait fait son apparition il y a environ trois ou quatre millions d’années. Peu à peu, presque tous les évolutionnistes finirent par la considérer comme un ancêtre de l’homme.

      29 Aussi pouvait-​on lire: “À une ou deux exceptions près, tous les spécialistes de la question estiment aujourd’hui que les australopithèques (...) sont les vrais ancêtres de l’homme⁠40.” Le New York Times écrivait: “C’est Australopithecus (...) qui a finalement évolué pour devenir Homo sapiens, l’homme moderne⁠41.” Ruth Moore déclarait: “Tout prouve que l’homme a enfin trouvé ses premiers ancêtres demeurés si longtemps inconnus.” Et elle renchérissait: “Les faits sont irréfutables (...). On a enfin découvert le chaînon manquant⁠42.”

      30, 31. Qu’ont montré d’autres faits à propos d’Australopithecus?

      30 Cependant, quand les faits présentés à l’appui d’une affirmation quelconque sont trop minces, voire inexistants, ou encore fondés sur une supercherie, tôt ou tard pareille affirmation tombe à plat. Ce fut notamment le cas de nombreuses déclarations antérieures relatives aux prétendus “hommes-singes”.

      31 Il en a été ainsi pour Australopithecus. De nouvelles recherches ont révélé que sa boîte crânienne “différait de celle des humains sous bien d’autres aspects que sa seule capacité⁠43”. L’anatomiste Zuckerman écrivit: “Quand on la compare avec celle des humains et des simiens [les singes], la boîte crânienne de l’Australopithèque apparaît très nettement simienne, pas humaine. Affirmer le contraire reviendrait à prétendre que ce qui est noir est blanc⁠44.” Il déclara également: “D’après nos recherches, il n’y a guère de doute (...) [qu’]Australopithecus ne ressemble pas à Homo sapiens mais aux singes et aux anthropoïdes actuels⁠45.” Quant à Donald Johanson, il dit lui aussi: “Les australopithèques (...) n’étaient pas des hommes⁠46.” De son côté, Richard Leakey reconnaît “la difficulté d’admettre que nos prédécesseurs directs soient les descendants évolutionnaires des australopithèques⁠47”.

      32. Si de telles créatures vivaient encore aujourd’hui, comment les considérerait-​on?

      32 Si l’on découvrait aujourd’hui quelque australopithèque vivant, on le mettrait dans un zoo avec d’autres grands singes. Personne ne le qualifierait d’“homme-singe”. Il en va de même de “cousins” fossiles qui lui ressemblent, tels que “Lucy”, un type d’australopithèque plus petit. Voici ce que dit Jastrow à son sujet: “Le cerveau n’était pas très grand en taille absolue; il ne faisait que le tiers du cerveau humain⁠48.” À l’évidence, il s’agit là aussi tout bonnement d’un “singe”. Le New Scientist déclara en fait que “Lucy” avait un cerveau “très comparable à celui d’un chimpanzé⁠49”.

      33. Quel spécimen fossile était peut-être un humain?

      33 Un autre fossile a reçu le nom d’Homo erectus, homme debout. La taille et la forme de son cerveau font qu’il est rangé à la limite inférieure de la famille de l’homme moderne. L’Encyclopédie britannique fait remarquer que “les os des membres découverts jusque-​là ne se différencient pas de ceux d’H[omo] sapiens⁠50”. Toutefois, on ne sait pas vraiment si Homo erectus était un humain ou pas. Si c’était le cas, il appartenait tout simplement à un rameau de la famille humaine et il a disparu.

      La famille humaine

      34. Quel changement d’opinion a-​t-​on noté au sujet de l’homme de Néanderthal?

      34 L’homme de Néanderthal (ainsi nommé parce que le premier fossile a été trouvé dans le district de Neander, en Allemagne) était indiscutablement humain. Au début, on l’a représenté voûté, l’air stupide, très poilu et avec un visage simiesque. On sait aujourd’hui que cette reconstitution erronée était fondée sur un squelette fossile déformé par la maladie. Depuis, on a mis au jour de nombreux vestiges fossiles de l’homme de Néanderthal confirmant qu’effectivement celui-ci n’était pas très différent de l’homme moderne. Fred Hoyle déclara: “Rien ne prouve que l’homme de Néanderthal nous était en quoi que ce soit inférieur⁠51.” C’est pourquoi des reconstitutions plus récentes de l’homme de Néanderthal lui prêtent une apparence beaucoup plus moderne.

      35. Qu’étaient les spécimens de Cro-Magnon?

      35 Il est un autre fossile qui figure souvent dans les ouvrages scientifiques: l’homme de Cro-Magnon. On lui a donné le nom du lieu-dit du sud de la France où ses premiers os ont été découverts. Selon le livre Lucy, on en trouva “plusieurs spécimens (...) qu’il était si difficile de distinguer de ceux d’aujourd’hui que même les plus sceptiques durent admettre qu’il s’agissait d’êtres humains⁠52”.

      36. Que montrent les faits au sujet des fossiles simiesques et de ceux apparemment humains?

      36 Les faits montrent donc clairement que la croyance en l’existence d’“hommes-singes” n’est pas fondée. Les humains présentent au contraire toutes les caractéristiques d’individus ayant fait l’objet d’une création séparée et distincte de celle des autres animaux. Ils se reproduisent seulement selon leur espèce, à présent comme toujours. Toutes les créatures simiesques qui ont vécu dans le passé n’étaient que des singes, anthropoïdes ou non, et pas des humains. La découverte de fossiles humains légèrement différents de l’homme moderne prouve tout simplement qu’il y a une grande variété au sein de l’espèce humaine, variété que l’on constate aujourd’hui encore entre les hommes. Certains mesurent plus de deux mètres, d’autres sont très petits, comme les pygmées; la forme et la taille de leur squelette sont également variables. Mais tous appartiennent à l’“espèce” humaine, pas à l’“espèce” animale.

      Que dire des dates?

      37. Selon la chronologie biblique, depuis combien de temps les hommes sont-​ils sur la terre?

      37 La chronologie biblique laisse entendre qu’il s’est écoulé environ 6 000 ans depuis la création des humains. Alors pourquoi, depuis la découverte de fossiles reconnus humains, les livres parlent-​ils souvent de périodes beaucoup plus longues?

      38. Les dates obtenues par la datation au radiocarbone et qui sont différentes de celles que donne la chronologie de la Bible prouvent-​elles que celle-ci est fausse?

      38 Avant de conclure que la chronologie biblique est fausse, voyez les critiques sévères que quelques savants ont formulées à l’encontre des datations par la radioactivité. Commentant certaines recherches, une revue scientifique indiquait que les “dates déterminées par la désintégration des éléments radioactifs étaient peut-être exagérées, non pas de quelques années seulement, mais énormément”. Elle ajoutait: “Loin d’avoir foulé la terre depuis 3,6 millions d’années, il est possible que l’homme ne soit là que depuis quelques milliers d’années⁠53.”

      39. L’“horloge” au radiocarbone est-​elle toujours digne de foi?

      39 Considérons, par exemple, l’“horloge” au radiocarbone. Cette méthode de datation a été développée sur une période de vingt ans par des savants du monde entier. Partout elle a été présentée comme une méthode très exacte pour dater des objets remontant à l’histoire ancienne de l’homme. Cependant, à l’issue d’une conférence réunissant à Uppsala, en Suède, des spécialistes internationaux, dont des radiochimistes, des archéologues et des géologues, un rapport a laissé entendre que les hypothèses fondamentales sur lesquelles étaient basées les datations étaient plus ou moins dignes de confiance. Il disait notamment que la proportion de carbone radioactif dans l’atmosphère n’a pas été constante dans le passé et que cette méthode n’est pas fiable pour dater des objets remontant à 2000 avant notre ère et au-delà⁠54.

      40. Comment les documents historiques confirment-​ils la chronologie de la Bible pour ce qui est de l’âge de la race humaine?

      40 N’oubliez pas que lorsqu’on fait référence à des preuves vraiment dignes de foi concernant l’activité de l’homme sur la terre, on parle non pas de millions mais de milliers d’années. Par exemple, on a pu lire: “Il y a seulement six ou sept mille ans (...) est apparue la civilisation et l’homme a pu édifier un monde à sa mesure⁠55.” Un autre livre disait: “Dans l’ancien monde, la plupart des pas décisifs pour ce qui est de la révolution agricole ont été faits entre 10000 et 5000 avant notre ère.” Et encore: “L’homme n’a laissé des témoignages écrits que pour les 5 000 dernières années⁠56.” Les documents fossiles montrent que l’homme moderne est apparu brusquement sur la terre, et les archives historiques dignes de foi sont, de l’avis de tous, très récentes. Voilà qui s’harmonise tout à fait avec la chronologie de la vie humaine sur la terre telle que la donne la Bible.

      41. Qu’a dit un pionnier dans le domaine de la datation au radiocarbone au sujet des dates ‘préhistoriques’?

      41 Notez ce qu’a écrit dans Science le physicien nucléaire et prix Nobel W. Libby, un des pionniers dans le domaine de la datation au radiocarbone: “Les recherches dans le développement des techniques de la datation se sont faites à deux niveaux: la datation d’échantillons respectivement de l’époque historique et de l’époque préhistorique. Arnold [un collègue] et moi avons eu notre premier choc quand nos conseillers nous ont informés que l’Histoire ne remontait qu’à 5 000 ans en arrière. (...) On lit des déclarations selon lesquelles telle société ou tel site archéologique remonte à 20 000 ans. Nous avons appris d’une manière plutôt brutale que ces chiffres, ces époques, ne sont pas connus avec certitude⁠57.”

      42. Quel commentaire un auteur anglais a-​t-​il fait sur la différence entre les ouvrages évolutionnistes et le récit de la Genèse?

      42 Commentant un livre sur l’évolution, l’auteur anglais Malcolm Muggeridge fit remarquer l’absence de preuves en faveur de celle-ci. Ayant constaté que les spéculations les plus hasardeuses étaient néanmoins très abondantes, il déclara: “En comparaison, le récit de la Genèse semble assez raisonnable et a au moins le mérite de toucher de près ce que nous savons sur les êtres humains et leur comportement.” Il ajouta que les affirmations non fondées faisant état de millions d’années d’évolution humaine et les “bonds extravagants de crâne en crâne ne peuvent que donner l’impression à qui ne s’est pas laissé prendre par le mythe [évolutionniste] que tout cela n’est que pure imagination”. Et Muggeridge de conclure: “La postérité sera certainement très étonnée et, je l’espère, très amusée d’apprendre qu’une telle théorie si inconsidérée et si peu convaincante ait pu captiver si facilement les esprits du vingtième siècle et ait été aussi largement et aussi imprudemment appliquée⁠58.”

      [Entrefilet, page 84]

      Pourquoi des anthropoïdes et des singes “inférieurs” ont-​ils subsisté jusqu’à nous, mais pas un seul “homme-singe” “supérieur”?

      [Entrefilet, page 85]

      Les premières théories évolutionnistes étaient le fruit de “l’imagination de savants du dix-neuvième siècle”.

      [Entrefilet, page 85]

      “Les témoignages scientifiques de base ne sont qu’une misérable petite collection d’ossements.”

      [Entrefilet, page 87]

      “La recherche du ‘chaînon manquant’ proverbial (...) permet à la spéculation et au mythe de prospérer.”

      [Entrefilet, page 88]

      “Tous les dessins de l’arbre généalogique de l’homme devront être jetés au rebut.”

      [Entrefilet, page 90]

      Il n’y a pas “assez de preuves dans les archives fossiles pour faire sortir notre théorie du domaine de l’imagination”.

      [Entrefilet, page 93]

      “Ramapithecus n’a pu être le premier membre de la lignée humaine.”

      [Entrefilet, page 95]

      “Rien ne prouve que l’homme de Néanderthal nous était en quoi que ce soit inférieur.”

      [Entrefilet, page 98]

      “La postérité sera certainement très étonnée (...) d’apprendre qu’une telle théorie si inconsidérée et si peu convaincante ait pu captiver si facilement les esprits du vingtième siècle.”

      [Encadré/Illustrations, page 94]

      Il fut un temps où Australopithecus était reconnu comme un ancêtre de l’homme, “le chaînon manquant”. Certains savants sont aujourd’hui d’avis que son crâne était ‘très nettement simiesque, pas humain’.

      [Illustrations]

      Crâne d’Australopithecus

      Crâne de chimpanzé

      Crâne humain

      [Illustration, page 84]

      Puisqu’il n’existe dans le monde vivant aucun chaînon intermédiaire entre l’homme et l’animal, les évolutionnistes reportent tous leurs espoirs sur les fossiles.

      [Illustration, page 86]

      Un évolutionniste a reconnu: “Nous n’avons aucune preuve d’une transformation biologique dans la capacité ou la structure du cerveau depuis l’apparition d’Homo sapiens dans les archives fossiles.”

      [Illustration, page 89]

      Sur quoi les dessins d’“hommes-singes” sont-​ils fondés? Sur “l’imagination”, répondent les évolutionnistes, à maints égards sur la “pure fiction”, sur la “pure invention”.

      [Illustrations, page 91]

      Un petit rongeur ressemblant à une musaraigne aurait été l’ancêtre de l’homme. Mais rien dans les archives fossiles ne confirme cette filiation.

      Cette créature simiesque aurait été l’un de nos ancêtres. Mais cette affirmation n’est appuyée sur aucune preuve fossile.

      [Illustrations, page 92]

      Reconstitué à partir de dents et de fragments de maxillaires, Ramapithecus fut appelé le “premier représentant de la famille humaine”. Des faits plus récents ont montré que ce n’est pas le cas.

      [Illustration, page 96]

      Comme dans les archives fossiles, on remarque aujourd’hui une très grande variété dans la taille et la structure osseuse des hommes. Mais ils appartiennent tous à l’“espèce” humaine.

      [Illustration, page 97]

      Les humains présentent toutes les caractéristiques d’individus ayant été créés séparément des grands singes.

      [Schéma/Illustration, page 90]

      Pendant 40 ans, on a considéré l’homme de Piltdown comme le “chaînon manquant”, jusqu’à ce que soit prouvé qu’il s’agissait d’une supercherie. On avait adapté une mâchoire et des dents d’orang-outan à des morceaux de crâne humain.

      [Schéma]

      (Voir la publication)

      Les parties sombres sont des fragments de crâne humain.

      Toutes les parties claires ont été reconstituées avec du plâtre.

      Les parties sombres sont des fragments d’une mâchoire et de dents d’orang-outan.

  • Les mutations: mécanisme de l’évolution?
    La vie : comment est-elle apparue ? Évolution ou création ?
    • Chapitre 8

      Les mutations: mécanisme de l’évolution?

      1, 2. Quel mécanisme serait à la base de l’évolution?

      LA THÉORIE de l’évolution se trouve confrontée à un autre problème: Comment au juste l’évolution s’est-​elle produite? Quel mécanisme fondamental aurait pu changer une forme de vie d’un certain genre en une forme de vie d’un autre genre? Les évolutionnistes expliquent que diverses transformations à l’intérieur du noyau cellulaire sont le fondement de ce mécanisme évolutif. Les plus importants sont les modifications “accidentelles” auxquelles on a donné le nom de mutations. On croit que ces mutations touchent notamment les gènes et les chromosomes des cellules sexuelles, puisqu’elles peuvent être transmises aux descendants de l’individu concerné.

      2 “Les mutations (...) sont le mécanisme de l’évolution”, lit-​on dans une encyclopédie (The World Book Encyclopedia⁠1). Pareillement, le paléontologiste Steven Stanley parla des mutations comme des “matériaux” de l’évolution⁠2. Et Peo Keller, généticien, déclara que les mutations “sont nécessaires au processus évolutif⁠3”.

      3. Quel genre de mutations seraient nécessaires à l’évolution?

      3 Toutefois, ce processus évolutif n’exige pas n’importe quel genre de mutations. Robert Jastrow mit l’accent sur la nécessité d’“une lente accumulation de mutations favorables⁠4”, et Carl Sagan écrivit: “Les caractères résultant des mutations — brusques modifications de l’hérédité — sont transmis aux générations suivantes et fournissent à l’évolution ses matériaux. Le milieu choisit les quelques mutations qui augmentent les chances de survie et provoque ainsi une série de lentes transformations des formes de vie qui sont à l’origine de nouvelles espèces⁠5.”

      4. Quelle difficulté soulèvent ceux qui prétendent que les mutations sont peut-être à l’origine des brusques changements évolutifs?

      4 On a dit aussi que les mutations seraient à l’origine des changements brusques qu’exige la théorie des “équilibres ponctués”. Écrivant dans Science Digest, John Gliedman déclara: “Les révisionnistes de l’évolution croient que les mutations dans les principaux gènes de régulation sont peut-être précisément les marteaux-piqueurs dont leur théorie des sauts évolutifs a besoin.” Cependant, le zoologiste anglais Colin Patterson fit cette remarque: “Toutes les suppositions sont permises. Nous ne savons rien de ces principaux gènes de régulation⁠6.” Mis à part toutes ces hypothèses, il est généralement admis que les mutations prétendument nécessaires à l’évolution sont de petites modifications accidentelles qui s’ajoutent les unes aux autres sur une longue période de temps.

      5. Quelle est l’origine des mutations?

      5 Mais quelle est l’origine des mutations? On pense que la plupart se produisent au cours du processus normal de reproduction cellulaire. Toutefois, les expériences ont montré qu’elles peuvent également être causées par des agents extérieurs, tels que les radiations et les substances chimiques. Quelle est la fréquence des mutations? La reproduction du matériel génétique dans la cellule est remarquablement fidèle. Relativement parlant, eu égard au nombre de cellules qui se divisent dans un organisme vivant, les mutations ne sont pas très fréquentes. Selon l’Encyclopédie américaine, la reproduction des “chaînes d’ADN composant un gène est très exacte. Les erreurs d’impression ou de copie sont des accidents peu fréquents⁠7”.

      Sont-​elles bénéfiques ou nuisibles?

      6, 7. Quelle est la proportion des mutations nuisibles?

      6 Si les mutations bénéfiques sont le mécanisme de l’évolution, dans quelle proportion les mutations sont-​elles bénéfiques? On note sur ce point un large consensus parmi les évolutionnistes. Ainsi Carl Sagan écrit: “La plupart des mutations sont nocives ou destructrices⁠8.” Quant à Peo Keller, il dit: “La plus grande partie des mutations sont néfastes à l’individu porteur du gène mutant. Les expériences ont montré que pour chaque mutation fructueuse ou utile, des milliers d’autres sont néfastes⁠9.”

      7 Si l’on exclut les mutations “neutres”, les mutations nuisibles sont beaucoup plus nombreuses que celles qui sont supposées utiles, et ce à raison de mille pour une. Selon l’Encyclopédie britannique, “il faut s’attendre à ce type de résultats à la suite de tout changement accidentel survenant dans n’importe quelle organisation complexe⁠10”. C’est pourquoi, dit-​on, les mutations sont la cause de centaines de maladies d’origine génétique⁠11.

      8. Quelle remarque d’une encyclopédie est confirmée par les faits?

      8 Étant donné le côté néfaste des mutations, l’Encyclopédie américaine reconnaît: “Le fait que la plupart des mutations sont néfastes à l’organisme semble difficile à concilier avec l’idée selon laquelle les mutations sont la source des matériaux nécessaires à l’évolution. En effet, les mutants reproduits dans les manuels de biologie constituent une collection de bizarreries et de monstruosités, et les mutations semblent bien être un processus destructeur plutôt que constructeur⁠12.” Quand on met en compétition des insectes normaux avec des mutants, le résultat est toujours le même. C’est ce que confirme G. Stebbins en ces termes: “Au bout d’un nombre plus ou moins grand de générations les mutants sont éliminés⁠13.” Ils ne peuvent rivaliser avec les insectes normaux parce qu’ils n’y a pas eu progression, mais dégénérescence, et qu’ils sont donc désavantagés.

      9, 10. Pourquoi n’est-​il pas justifié d’affirmer que les mutations sont le mécanisme de l’évolution?

      9 L’écrivain scientifique Isaac Asimov admit: “La plupart des mutations sont néfastes.” Ce qui ne l’empêcha pas d’affirmer: “Il est certain qu’avec le temps les mutations font avancer et progresser le processus évolutif⁠14.” Mais est-​ce bien le cas? Peut-​on qualifier de bénéfique une action qui a des conséquences nuisibles plus de 999 fois sur 1 000? Si vous désirez faire construire une maison, louerez-​vous les services d’un ouvrier qui pour un seul geste valable en ferait des mauvais par milliers? Voyageriez-​vous avec un automobiliste qui prendrait des milliers de mauvaises décisions pour une bonne? Accepteriez-​vous de vous faire opérer par un chirurgien qui ferait des milliers de gestes regrettables pour un seul valable?

      10 Le généticien Dobzhansky déclara un jour: “On ne peut guère espérer qu’un accident, un changement fortuit dans n’importe quel mécanisme délicat puisse l’améliorer. Une pointe introduite dans une montre, un bâton dans une radio ont peu de chances de perfectionner leur fonctionnement⁠15.” Alors, est-​il raisonnable de croire que les cellules, les organes, les membres ou les systèmes d’un organisme vivant, qui sont d’une complexité extraordinaire, aient pu être construits par un mécanisme qui détruit?

      Produisent-​elles quelque chose de nouveau?

      11-13. Les mutations ont-​elles jamais produit quelque chose de nouveau?

      11 Quand bien même toutes les mutations seraient bénéfiques, pourraient-​elles pour autant produire quelque chose de nouveau? Non. Une mutation a pour seul effet de modifier un caractère qui existe déjà. Les mutations sont cause de variété, mais ne produisent rien de nouveau.

      12 Une encyclopédie (The World Book Encyclopedia) donne un exemple de ce que peut apporter une mutation bénéfique: “Une plante dans une région sèche aura peut-être un gène mutant qui déterminera la formation de racines plus grosses et plus profondes. Cette plante aura alors plus de chances de survivre que d’autres de la même espèce parce que ses racines pourront absorber davantage d’eau⁠16.” Mais une nouvelle espèce est-​elle née? Non, c’est toujours la même plante; elle n’a pas évolué au point de devenir quelque chose d’autre.

      13 Des mutations peuvent modifier la couleur ou la texture des cheveux d’une personne, mais ce seront toujours des cheveux. Ils ne deviendront jamais des plumes. Des mutations peuvent influer sur la formation d’une main; elle aura peut-être des doigts anormaux, parfois un sixième doigt, ou présentera quelque autre malformation. Mais il s’agit toujours d’une main. Elle ne se transforme jamais en quelque chose de différent. Rien de nouveau ne vient et ne viendra jamais à l’existence.

      Les expériences sur les drosophiles

      14, 15. Qu’ont révélé les expériences faites pendant des dizaines d’années sur la mouche du vinaigre?

      14 Peu d’expériences dans le domaine des mutations peuvent égaler en importance celles qui ont été faites sur la Drosophila melanogaster, la mouche du vinaigre ou drosophile. Depuis le début du siècle, les savants ont exposé des millions de ces mouches aux rayons X, ce qui a accru la fréquence des mutations de plus de cent fois par rapport à la normale.

      15 Après plusieurs dizaines d’années, qu’ont démontré ces expériences? Dobzhansky révéla un résultat: “Les mutants bien caractérisés de la drosophile, grâce auxquels la génétique a fait tant de progrès, sont presque sans exception inférieurs à la mouche sauvage en viabilité, en longévité, en fertilité⁠17.” Un autre résultat, c’est que ces mutations n’ont jamais produit une nouvelle espèce de mouche. Ces drosophiles présentent simplement des ailes, des pattes et des abdomens déformés et d’autres malformations, mais ce sont toujours des drosophiles. De plus, quand des mouches mutantes se sont accouplées entre elles, on s’est aperçu qu’après plusieurs générations il naissait quelques mouches normales. Si on les avait laissées dans leur état naturel, ces mouches normales auraient finalement survécu aux mouches mutantes plus faibles, préservant ainsi la mouche du vinaigre telle qu’elle existait à l’origine.

      16. Comment le code génétique contribue-​t-​il à la préservation des organismes vivants?

      16 L’ADN, le code génétique, a la capacité extraordinaire de réparer les dégâts génétiques qui lui ont été causés, ce qui contribue à préserver le genre d’organisme pour lequel l’ADN a été codé. La revue Pour la Science explique comment “la vie de tout organisme et sa pérennité de génération en génération” sont préservées “grâce à des enzymes qui réparent continuellement” les dommages causés au matériel génétique. La revue précise: “En particulier, des lésions importantes des molécules d’ADN déclenchent des réactions de sauvegarde au cours desquelles de nouvelles enzymes de réparation (...) sont synthétisées⁠18.”

      17. Pourquoi Goldschmidt était-​il déçu par les expériences faites sur les mutations?

      17 Les auteurs du livre Darwin sur la sellette (Darwin Retried) rapportent ce qui suit au sujet de l’éminent généticien Richard Goldschmidt, aujourd’hui décédé: “Après avoir observé des mutations chez la drosophile pendant de nombreuses années, Goldschmidt était désespéré. Les changements, se plaignait-​il, sont tellement minimes que si un millier de mutations se combinaient chez un seul individu, on n’aurait pas encore une nouvelle espèce⁠19.”

      La phalène du bouleau

      18, 19. Que prétend-​on au sujet de la phalène du bouleau, et pourquoi?

      18 Les ouvrages évolutionnistes citent souvent la phalène du bouleau, un papillon très répandu dans les îles Britanniques, comme un cas exemplaire d’évolution en cours. Une encyclopédie (The International Wildlife Encyclopedia) disait: “C’est l’exemple d’évolution le plus frappant jamais observé par l’homme⁠20.” Après avoir rappelé que Darwin était très affecté de ne pouvoir prouver l’évolution ne serait-​ce que d’une espèce, Jastrow ajoutait: “S’il avait su qu’il avait à portée de la main un exemple susceptible de lui fournir la preuve recherchée. Il s’agit d’un cas extrêmement rare⁠21.” Ce cas, c’était évidemment la phalène du bouleau.

      19 Qu’était-​il arrivé au juste à la phalène du bouleau? Au début, la variété plus claire de cette phalène était plus répandue que l’autre, plus foncée. Comme elle se fondait très bien avec les troncs de couleur claire, elle était mieux protégée contre les oiseaux. Mais dans les régions industrielles, après des années de pollution, les troncs d’arbres noircirent. La couleur de la phalène claire devint pour elle un handicap, car les oiseaux pouvaient l’attraper plus facilement et s’en nourrir. Aussi la variété plus foncée de la phalène du bouleau, qui serait un mutant, survécut-​elle beaucoup mieux du fait que les oiseaux avaient désormais du mal à la distinguer sur les troncs noircis par la suie. Cette variété plus sombre devint rapidement le type dominant.

      20. Comment un journal médical anglais explique-​t-​il que la phalène du bouleau n’évoluait pas?

      20 Mais la phalène du bouleau évoluait-​elle au point de se transformer en un autre genre d’insecte? Non, elle était toujours une phalène, mais d’une couleur différente. D’ailleurs, un journal médical anglais (On Call) qualifie de “tristement célèbre” l’utilisation de cet exemple pour tenter de prouver l’évolution. Il dit: “C’est là une excellente démonstration de la fonction du camouflage, mais puisqu’au début comme à la fin il s’agit toujours de phalènes et qu’aucune nouvelle espèce n’est formée, cela n’a aucun rapport avec l’évolution⁠22.”

      21. Que peut-​on dire au sujet de la prétendue capacité des microbes d’acquérir une résistance aux antibiotiques?

      21 L’affirmation erronée selon laquelle la phalène du bouleau évolue n’est pas unique en son genre. Il y a d’autres cas. Ainsi, comme certains microbes se révèlent réfractaires aux antibiotiques, on prétend qu’il y a phénomène d’évolution. Pourtant, les microbes résistants sont toujours du même genre, ils n’évoluent pas pour se transformer en microbes différents. D’ailleurs, on admet que le changement n’est peut-être pas dû aux mutations mais au fait que dès le départ certains microbes seraient résistants. Ceux-ci se seraient multipliés et seraient devenus dominants, alors que les autres auraient été détruits par les médicaments. Aussi Hoyle et Wickramasinghe disent-​ils: “Nous doutons cependant que dans ce cas-​là autre chose soit en cause que la sélection de gènes déjà existants⁠23.”

      22. Le fait que certains insectes se révèlent réfractaires aux poisons signifie-​t-​il qu’ils évoluent?

      22 Il en a peut-être été de même avec certains insectes immunisés contre les poisons utilisés pour les détruire. Ou les poisons utilisés tuaient effectivement les insectes, ou ils se révélaient inefficaces. Les insectes qui étaient éliminés ne pouvaient évidemment pas acquérir une résistance à ces poisons. La survie des autres pouvait signifier que ceux-là étaient immunisés dès le départ. Cette immunité est un caractère génétique présent chez certains insectes mais pas chez d’autres. En tout cas, les insectes sont toujours de la même espèce; ils n’évoluent pas pour donner naissance à un genre nouveau.

      “Selon leurs espèces”

      23. Quelle règle énoncée dans la Genèse est également confirmée par les mutations?

      23 La leçon que confirment les mutations est encore une fois celle qui est énoncée en Genèse chapitre un: Les formes de vie se reproduisent uniquement “selon leurs espèces”. La raison en est que le code génétique empêche une plante ou un animal de trop s’éloigner de la moyenne. Il peut y avoir une grande variété (comme on le constate, par exemple, chez les humains, les chats ou les chiens), mais pas au point qu’il y ait transformation en un animal ou une plante d’un autre genre. C’est ce que démontrent toutes les expériences que l’on a faites jusque-​là sur les mutations. Elles ont aussi prouvé la loi de la biogenèse, à savoir que la vie ne peut venir que d’une autre vie, et que l’organisme géniteur et ses descendants appartiennent à la même “espèce”.

      24. Comment les expériences dans le domaine de l’élevage ont-​elles montré que les organismes vivants se reproduisent uniquement “selon leurs espèces”?

      24 C’est ce que confirment également les expériences en matière d’élevage. Les savants ont essayé de transformer à l’infini des animaux et des plantes en procédant à des croisements. Ils voulaient savoir si, avec le temps, ils ne pourraient pas créer de nouvelles formes de vie. Quels résultats ont-​ils obtenus? Voici ce que disait la revue médicale anglaise déjà citée: “Les éleveurs constatent généralement qu’après quelques générations ils ont atteint un optimum au delà duquel il n’y a plus d’amélioration possible et il ne se forme aucune nouvelle espèce (...). Ces procédés d’élevage semblent réfuter plutôt qu’appuyer la théorie de l’évolution⁠24.”

      25, 26. Que disent certaines publications scientifiques au sujet des limites de la reproduction des formes vivantes?

      25 La revue Science fait à peu près la même remarque: “Les espèces ont effectivement la capacité de supporter des modifications mineures de leurs caractères physiques et autres, mais il y a des limites et à plus longue échéance cela se traduit par une variation autour d’une moyenne⁠25.” Les organismes vivants n’héritent donc pas la possibilité de se transformer à l’infini, mais plutôt 1) la stabilité et 2) des marges de variation limitées.

      26 Ainsi, nous lisons dans le livre Des molécules aux cellules vivantes (angl.): “Les cellules d’une carotte ou du foie d’une souris gardent constamment leur tissu et leur identité organique respectifs après d’innombrables cycles de reproduction⁠26.” L’ouvrage La symbiose dans l’évolution de la cellule (angl.) dit: “Toute vie (...) se reproduit avec une fidélité incroyable⁠27.” Et la revue Scientific American fait cette observation: “Les organismes vivants présentent une immense variété de formes, mais à l’intérieur de chaque lignée généalogique donnée la forme est remarquablement constante: les cochons restent des cochons, et les chênes des chênes génération après génération⁠28.” Un auteur scientifique déclara: “Les rosiers donnent toujours des roses, jamais des camélias. Les chèvres mettent bas des chevreaux, jamais des agneaux.” Et il concluait que les mutations “ne peuvent expliquer l’évolution en général, c’est-à-dire pourquoi il y a des poissons, des reptiles, des oiseaux et des mammifères⁠29”.

      27. Quelle interprétation erronée Darwin a-​t-​il donnée après avoir observé les pinsons des îles Galápagos?

      27 Ces variations à l’intérieur d’une espèce expliquent ce qui, au départ, a influencé le raisonnement de Darwin sur l’évolution. Durant son séjour aux Galápagos, il étudia les pinsons de ces îles. Ceux-ci appartenaient à la même famille que leurs ancêtres du continent d’Amérique du Sud, d’où ils avaient sans doute migré, mais ils présentaient certaines différences curieuses, notamment dans la forme du bec. Darwin interpréta cela comme la preuve d’un processus d’évolution. En fait, ce n’était rien de plus qu’un autre exemple de variété à l’intérieur d’une même espèce, variété rendue possible par le code génétique d’une créature. Les pinsons étaient toujours des pinsons. Ils n’étaient pas devenus et ne deviendraient jamais d’autres animaux.

      28. Pourquoi peut-​on dire que les faits scientifiques confirment parfaitement la règle énoncée dans la Genèse?

      28 Ainsi donc, ce que dit la Genèse est parfaitement conforme aux faits scientifiques. Quand on sème des graines, elles produisent du fruit seulement “selon leurs espèces”. C’est pourquoi on peut planter son jardin en faisant entièrement confiance à cette loi. Les chats donnent toujours naissance à des chats, et les enfants des humains sont toujours des humains. Il y a une grande variété de couleurs, de tailles et de formes, mais toujours dans les limites de l’espèce. Avez-​vous jamais observé une exception à cette règle? Non, ni vous ni personne.

      Ce n’est pas le mécanisme de l’évolution

      29. Qu’a dit un biologiste français au sujet des mutations?

      29 La conclusion est évidente. Quelle que soit l’importance des modifications génétiques fortuites, elles ne provoquent pas la transformation d’une espèce vivante en une autre espèce. Jean Rostand, célèbre biologiste français, reconnut un jour: “Non, décidément, je ne puis me résoudre à penser que ces ‘lapsus’ de l’hérédité ont pu, même avec le concours de la sélection naturelle, même à la faveur des immenses durées dont disposa l’évolution de la vie, bâtir tout le monde vivant, avec ses richesses et ses délicatesses structurales, ses ‘adaptations’ étonnantes⁠30.”

      30. Quel commentaire un généticien a-​t-​il fait sur les mutations?

      30 Dans la même veine, le généticien C. Waddington déclara ce qui suit au sujet de la croyance relative aux mutations: “Cette théorie revient à dire en fait que si l’on commence avec quatorze lignes d’un texte anglais cohérent et qu’on le change ensuite en ne modifiant qu’une lettre à la fois et en ne gardant que ce qui a encore un sens, on obtiendra finalement un sonnet de Shakespeare (...). Cela me paraît être une forme de logique extravagante, et je pense que nous devrions pouvoir faire mieux⁠31.”

      31. D’après un savant, de quoi peut-​on qualifier la croyance selon laquelle les mutations seraient les matériaux de l’évolution?

      31 La vérité dans tout cela, c’est ce qu’énonça le professeur John Moore en ces termes: “Après une analyse et un examen rigoureux des faits, affirmer de façon dogmatique (...) que les mutations de gènes sont les matériaux de tout processus évolutif incluant la sélection naturelle revient à exprimer un mythe⁠32.”

      [Entrefilet, page 99]

      “Les mutations (...) sont le mécanisme de l’évolution.”

      [Entrefilet, page 100]

      Les mutations sont comparées à des “accidents” dans la machinerie génétique. Or les conséquences d’un accident ne sont pas bénéfiques mais néfastes.

      [Entrefilet, page 101]

      “Les mutations semblent bien être un processus destructeur plutôt que constructeur.”

      [Entrefilet, page 105]

      “Si un millier de mutations se combinaient chez un seul individu, on n’aurait pas encore une nouvelle espèce.”

      [Entrefilet, page 107]

      “Cela n’a aucun rapport avec l’évolution.”

      [Entrefilet, page 107]

      Les mutations confirment cette leçon: Les formes de vie se reproduisent uniquement “selon leurs espèces”.

      [Entrefilet, page 108]

      “Ces procédés d’élevage semblent réfuter plutôt qu’appuyer la théorie de l’évolution.”

      [Entrefilet, page 109]

      “Les cochons restent des cochons, et les chênes des chênes génération après génération.”

      [Entrefilet, page 110]

      Les mutations “ne peuvent expliquer l’évolution en général”.

      [Entrefilet, page 110]

      “Cela me paraît être une forme de logique extravagante, et je pense que nous devrions pouvoir faire mieux.”

      [Encadré/Illustration, pages 112, 113]

      Qu’est-​ce qui correspond aux faits?

      Après la lecture des chapitres précédents, il convient de soulever cette question: Qu’est-​ce qui correspond aux faits, l’évolution ou la création? Les colonnes ci-dessous résument la thèse de l’évolution et celle de la création ainsi que les faits qui ont été effectivement observés.

      La thèse de La thèse de Les faits

      l’évolution la création observés

      La vie est venue La vie ne peut venir 1) La vie ne vient

      de l’inanimé par que d’une autre vie; que d’une autre vie;

      une évolution elle a été créée à 2) aucun code

      chimique fortuite l’origine par un génétique ne peut être

      (la génération Créateur intelligent. produit par le seul

      spontanée). hasard.

      Les fossiles Les fossiles Les fossiles

      devraient montrer: devraient montrer: montrent:

      1) des formes 1) l’apparition 1) l’apparition

      de vie simples soudaine de formes soudaine d’une vie

      apparaissant de vie complexes complexe et très

      graduellement; et très variées; variée;

      2) des formes de 2) des fossés entre 2) chaque nouvelle

      transition entre les grandes espèces; espèce est distincte

      les espèces. pas de formes de des autres; il n’y a

      transition. pas de chaînons.

      De nouvelles Pas d’apparition Pas d’apparition

      espèces apparaissent graduelle de progressive de

      graduellement; nouvelles espèces; nouvelles espèces,

      des ébauches d’os pas d’os ou mais de nombreuses

      et d’organes d’organes incomplets; variétés; pas

      incomplets à tous sont parfaitement d’ébauches d’os

      différents stades développés. ou d’organes

      de transition. incomplètement

      formés.

      Les mutations: Les mutations sont Les petites mutations

      des conséquences néfastes à la vie sont néfastes, les

      bénéfiques; elles complexe; elles ne grandes, mortelles;

      provoquent la produisent rien de elles ne produisent

      naissance de nouveau. rien de nouveau.

      nouveaux caractères.

      Apparition progressive La civilisation est La civilisation

      de la civilisation, contemporaine de apparaît avec l’homme;

      issue d’une société l’homme; complexe dès tous les hommes des

      bestiale et grossière. le début. cavernes étaient

      contemporains d’une

      civilisation.

      Les langues modernes Le langage naît avec Le langage naît

      et complexes ont l’homme; les langues avec l’homme; les

      évolué à partir de anciennes sont langues anciennes

      simples grognements complètes et sont souvent plus

      d’animaux. compliquées. compliquées que

      les modernes.

      L’homme est apparu L’homme est apparu Les plus anciens

      il y a des millions il y a environ documents écrits

      d’années. 6 000 ans. remontent seulement

      à environ 5 000 ans.

      ... la conclusion logique

      Quand nous comparons les thèses de l’évolution et de la création à ce qui a été effectivement observé, ne voit-​on pas clairement laquelle des deux correspond aux faits et laquelle les contredit? Le témoignage de la vie présente et des documents fossiles, vestiges des formes de vie très anciennes, nous amène à tirer cette seule et unique conclusion: La vie n’est pas le résultat d’une évolution, elle a été créée.

      Non, la vie n’a pas débuté dans quelque “soupe” primitive inconnue. Les humains ne sont pas les descendants d’ancêtres simiesques. Bien au contraire, la vie a été créée sous de nombreuses formes selon différentes familles. Chaque forme de vie a pu se multiplier dans une grande variété à l’intérieur de son “espèce”, sans jamais franchir la frontière séparant les différentes espèces. Comme on peut l’observer très nettement chez les animaux et les végétaux, cette barrière est imposée par la stérilité. La distinction entre différentes espèces est assurée par l’équipement génétique propre à chacune d’elles.

      Cependant, outre les faits qui confirment la thèse de la création, il y a beaucoup d’autres témoignages de l’existence d’un Créateur. Pensez à toutes les choses extraordinaires quant à la forme et à la complexité que l’on peut observer sur la terre et dans l’univers. Elles témoignent toutes de l’existence d’une Intelligence suprême. Dans les chapitres suivants nous considérerons quelques-unes de ces merveilles, d’abord dans l’univers impressionnant, puis dans le domaine complexe du monde microscopique.

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