BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Les progrès de la science
    Réveillez-vous ! 1983 | 8 février
    • Les progrès de la science

      Aux yeux de beaucoup de gens, la science a rendu la Bible surannée. Comment les étudiants de la Bible doivent-​ils considérer les progrès de la science? Comment ceux qui sont portés vers la science doivent-​ils regarder la Bible? Faut-​il qu’il y ait conflit entre ces deux fontaines de connaissance?

      “LES rapides progrès de la science m’amènent parfois à regretter d’être né si tôt. Il est impossible de concevoir les sommets qui seront atteints dans mille ans grâce à l’empire de l’homme sur la matière.”

      Un homme d’État américain, Benjamin Franklin, prononça ces paroles il y a deux siècles. Bien qu’il envisageât avec optimisme la marche en avant de la science, il eût sans doute été étonné de voir les pas de géant accomplis par la technique au cours des deux siècles écoulés.

      De nos jours, la science, par ses nombreuses applications, fait partie intégrante de notre vie. Tout le monde bénéficie du progrès scientifique en utilisant les médicaments et la chirurgie, les transports en commun et l’avion, le téléphone et la télévision, ou encore le tout-à-l’égout.

      La science a même modifié notre vision du monde. Il fut une époque où on savait peu de choses sur l’alimentation. Aujourd’hui, on analyse la nourriture pour déterminer la quantité de calories, de vitamines et d’oligo-éléments qu’elle contient. Avant la Seconde Guerre mondiale, les ordinateurs relevaient du domaine de la science-fiction, mais à présent les enfants d’âge scolaire apprennent à les programmer. Et qui n’est pas familiarisé avec l’idée que la matière est constituée d’atomes minuscules, eux-​mêmes formés d’infimes particules en action? Qui ignore encore que la terre parcourt son orbite autour du soleil, astre qui fait partie d’une immense galaxie, la Voie lactée, elle-​même l’une des milliards de nébuleuses spirales que compte l’espace? Depuis l’époque de Benjamin Franklin, les scientifiques ont rassemblé petit à petit les éléments de ce puzzle.

      Dans les pays développés, la science a accompli tant de choses que beaucoup de gens la considèrent comme l’unique espoir de l’homme pour l’avenir. Max Perutz, un des lauréats du prix Nobel, pressentait que la science détenait la meilleure solution aux problèmes humains. Il déclara: “Le prêtre persuade les humbles de supporter leur sort pénible, l’homme politique les presse de se rebeller, et le scientifique songe à la méthode qui améliorera leur sort.” Un manifeste humaniste a récemment rejeté la Bible comme étant une source de vérité et a maintenu: “Nous croyons que la méthode scientifique, bien qu’elle soit imparfaite, est encore le moyen le plus fiable pour comprendre le monde.” Cependant, quoique la science soit une source exceptionnelle de connaissance, elle présente des inconvénients.

  • La science: voyons-la d’un œil lucide
    Réveillez-vous ! 1983 | 8 février
    • La science: voyons-​la d’un œil lucide

      À L’ÉVIDENCE, la science a été une source de grands bienfaits pour l’humanité. Cependant il nous faut faire preuve de pondération quand nous considérons les apports de la science. Elle est le produit de l’effort humain, mais les humains sont imparfaits. De plus, le progrès scientifique n’a pas toujours été un bienfait sans mélange.

      On dispose avec l’automobile d’un moyen de transport commode et rapide, mais qui tue chaque année des centaines de milliers de vies humaines, provoque la pollution ainsi qu’une grave diminution des réserves mondiales d’énergie. La télévision de son côté fait pénétrer l’actualité et les distractions jusque dans les foyers, mais on en devient souvent l’esclave, tandis que les divertissements offerts peuvent être stupides et corrompus.

      De nouveaux produits chimiques ont transformé radicalement le monde de l’industrie, mais ils ont aussi pollué l’eau que nous buvons et l’air que nous respirons. Grâce aux pesticides, le rendement agricole à l’hectare a augmenté de beaucoup, mais ces produits tuent des espèces animales et menacent notre santé. Les résultats, qu’ils soient bons ou mauvais, sont le fruit du progrès scientifique. Doit-​on en rejeter la responsabilité sur les scientifiques?

      À qui la faute?

      Elle ne retombe pas toujours sur les hommes de science. La recherche scientifique a conçu des automobiles qui offrent une certaine sécurité. Cependant, l’erreur humaine, l’abus de boisson et la démence ne cessent d’être à l’origine des accidents de la circulation. Les scientifiques sont en mesure de diminuer la pollution, mais on les en empêche au nom du réalisme économique. On doit à la science l’invention du poste de télévision, mais ce ne sont pas les scientifiques qui conçoivent des programmes souillés par l’exploitation de la violence, de la sexualité et d’idées corrompues. Ce n’est pas non plus la faute des chercheurs si les téléspectateurs ne sont pas capables de limiter le temps qu’ils consacrent au petit écran.

      Toutefois, nous ne pouvons dégager les hommes de science de toute responsabilité dans les problèmes engendrés par le progrès scientifique. La science a rendu la guerre moderne terriblement redoutable. À qui la faute? Sont au moins en partie responsables les scientifiques qui consacrent leur temps à la mise au point d’armes atomiques destructrices et de systèmes de lancement sophistiqués, ou qui emploient leur intelligence et leur expérience à l’élaboration de gaz toxiques ou au développement de microbes destinés à une guerre bactériologique monstrueuse.

      Il est vrai que les scientifiques ne déclenchent pas les guerres. Cela est du domaine des hommes politiques. Pourtant, à la manière d’un quotidien londonien (The Guardian), on peut demander: “Comment prévenir l’hécatombe nucléaire et engager un processus de désarmement, lorsque plus de la moitié des meilleurs scientifiques de la planète sont employés à la course aux armements?”

      Les théories scientifiques

      Il nous faut faire preuve de pondération quand nous prêtons attention aux théories scientifiques. Les hommes de science ont formulé de superbes conceptions pour expliquer la composition de la matière et l’origine de l’univers. Mais ne perdons pas de vue qu’il s’agit en vérité de théories, appuyées dans certains cas par des preuves qui en imposent, mais qui restent toujours à la merci d’une mise à jour. Ainsi, pour les hommes de science, on n’a jamais dit le dernier mot en matière de théorie scientifique.

      Voici d’ailleurs les propos du professeur Pascual Jordan: “Depuis l’époque de mes études, j’ai pris conscience que les sciences physiques et naturelles, et en particulier la physique, ne sont pas une méthode de réflexion limitée, sur laquelle on ne peut revenir, mais qu’il s’agit au contraire de quelque chose de vivant, en perpétuelle mutation.” Un autre scientifique reconnaît que la science propose, “dans le meilleur des cas, une vérité partielle”. Lewis Thomas, auteur scientifique, écrit: “Je ne connais pas un domaine de la biologie ou de la médecine dans lequel nous pouvons prétendre posséder une connaissance achevée. Il apparaît que plus nous savons de choses sur les vivants, et en particulier sur les humains, et plus la vie nous devient étrangère.”

      En outre, au vu de l’histoire du progrès scientifique, le chercheur se voit rappeler en permanence que les scientifiques sont des humains. Il découvrira la preuve de parti pris. À propos de la polémique engagée au sujet de la saccharine, le New York Daily News relatait que “toutes les études patronnées par l’industrie sucrière estimaient dangereux cet édulcorant artificiel, tandis que les recherches financées par les sociétés de produits de régime ne trouvaient rien de mauvais à la saccharine”.

      Le chercheur découvrira l’existence de préjugés comme dans cet exemple rapporté par l’auteur scientifique Isaac Asimov: “En 1912, le géologue allemand Alfred Wegener émit la théorie de la dérive des continents. On refusa de l’écouter et il mourut avant que son idée soit mise à l’honneur.” (Science Digest, juillet 1981). Mais de nos jours, les idées de Wegener sont admises comme un dogme en matière de géologie.

      L’étudiant s’apercevra aussi de certaines fraudes. Une revue scientifique anglaise mena une enquête après qu’un scientifique de renom eut été reconnu coupable de manipulations préméditées. Sur les 204 scientifiques interrogés, 92 prétendirent qu’au cours de leur carrière ils s’étaient trouvés au moins une fois en présence d’une erreur délibérée, un euphémisme pour ne pas employer le terme de falsification.

      En 1976, se produisit une autre erreur de ce genre. Les journaux allemands qualifièrent de “sensationnelle” la découverte d’un certain fossile. On pensait qu’il s’agissait d’un chaînon manquant dans la famille des céphalopodes, et qu’il apportait ainsi une preuve de l’évolution. Mais en mars 1979, l’“erreur délibérée” fut dévoilée, et il apparut que le fossile était un faux. Avec un soupir de résignation, un journaliste eut ces mots: “La paléontologie [l’étude des fossiles] a connu une passionnante histoire de fossiles truqués.”

      En conséquence, bien que nous ne devions pas minimiser l’apport énorme fait par la science à l’humanité, il faut nous souvenir que la science a ses limites. Cela est d’une importance non négligeable quand nous la comparons à l’autre source d’information vitale, la Bible.

      [Encadré, page 5]

      Comment un homme cultivé, sans doute marié et père de famille, peut-​il travailler à la fabrication d’armes qui tuent des millions de gens?

      Le docteur Helen Caldicott, présidente d’une association de médecins, confia, lors d’un entretien, comment elle posa cette question à un scientifique: “‘Joe, pourquoi les gens fabriquent-​ils des armes de destruction massives?’ Voici quelle fut sa réponse : ‘Savez-​vous pourquoi? C’est terriblement drôle! Vous vous trouvez face à un problème insoluble: Comment monter dix ogives nucléaires sur un missile, installer un ordinateur dans sa pointe, et faire tomber chacune de ces ogives sur une ville différente. Voilà qui est follement amusant.’” — U.S. Catholic.

      Cependant, même si les scientifiques s’amusent à relever ce genre de défis, ils doivent endosser une grande part de responsabilités pour les tensions et les dangers que leurs coûteux “amusements” font peser sur notre tranquillité.

  • La science et la Bible
    Réveillez-vous ! 1983 | 8 février
    • La science et la Bible

      LA SCIENCE a-​t-​elle rendu invraisemblable la croyance en la Bible? Pour certains, il semble que oui, mais nous devons garder présent à l’esprit que, par essence, la Bible n’est pas un ouvrage scientifique. Elle nous fait découvrir une vérité autre que celle révélée par les méthodes de la science. Toutefois, le contenu de la Bible a parfois trait à la géologie, à l’archéologie ou à d’autres sciences. Dans ce cas, son texte concorde-​t-​il avec les dires des hommes de science?

      En examinant le livre des Psaumes, nous lisons: “Il a fondé la terre sur ses lieux fixes; (...) Des flots d’un abîme, comme d’un vêtement, tu l’avais couverte. Les eaux se tenaient au-dessus des montagnes mêmes. (...) Des montagnes se mirent à monter, des vallées-plaines se mirent à descendre.” (Psaume 104:5-8). Dans la réalité, les montagnes “montent-​elles”? Parfois, la mer les recouvre-​t-​elle? Un ouvrage (The Book of Popular Science) fait ce commentaire: “Depuis les temps [les plus reculés] jusqu’à notre époque, le phénomène de formation et de destruction des montagnes s’est prolongé. (...) Non seulement les montagnes sont nées au fond de mers qui ont disparu, mais elles ont été souvent submergées longtemps après leur formation. À la suite de ce phénomène, leurs cimes ont été exhaussées.”

      Dans le tout premier verset de la Bible, nous pouvons lire: “Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.” (Genèse 1:1). À une époque, la question de savoir si la matière avait eu un commencement ou si elle avait toujours existé fit l’objet d’un débat passionné chez les scientifiques. Pourtant, en 1979, la revue Time publia ce commentaire: “Aujourd’hui, la plupart des astronomes acceptent la théorie selon laquelle l’univers a connu un moment de création. (...) La théorie du big bang, ou de l’explosion initiale, ressemble fort à ce que l’histoire de l’Ancien Testament a toujours dit.”

      Cependant, le langage tenu par la Bible a semblé parfois différent de celui de la science. La Bible se trompe-​t-​elle? Non, bien que ceux qui se prétendaient ferrés dans le domaine biblique se soient quelquefois trompés.

      La Bible se trompe-​t-​elle?

      Au dix-septième siècle, le physicien italien Galilée enseignait que la terre gravite autour du soleil et non le contraire. L’Église catholique lui intima l’ordre d’abjurer. Pour quelle raison? Parce qu’elle jugeait que l’enseignement de Galilée démentait la Bible. Pourtant, Galilée avait raison, tandis que l’Église se fourvoyait. La Bible, elle, ne se trompait pas. Elle ne dit nulle part que le soleil tourne autour de la terre. Cette théorie est l’œuvre de Ptolémée, un astronome de l’Antiquité.

      De nos jours, certains fondamentalistes croient que la terre a été créée en six jours de vingt-quatre heures. Pareil enseignement est en contradiction flagrante avec ce que nous apprend la science. Mais quel avis est le bon?

      Les fondamentalistes croient que leur enseignement est basé sur la Bible, mais une lecture attentive du premier chapitre de la Genèse révèle qu’ils se méprennent. Selon la Bible, la création de la terre remonte à une époque indéterminée, et les fameux “six jours” dont il est question se rapportent à son aménagement pour en faire la demeure de l’homme. — Genèse 1:1-31.

      Il est vrai que le récit biblique se poursuit en disant que de grandes étapes dans le cours de la terre prirent chacune un jour. Pourtant, dans la Bible, le mot “jour” peut signifier plus qu’une période de vingt-quatre heures. Il peut correspondre à mille ans, voire à une période de temps plus longue encore (Genèse 2:4; Psaume 90:4)! Le récit de la Bible, qui va de pair avec l’histoire vérifiable, nous apprend que le septième jour de cette semaine de création couvre une période de sept mille ans. D’où il découle que chacun des jours qui l’ont précédé aurait eu la même durée.

      Ainsi, à la lecture du premier chapitre de la Genèse, nous découvrons qu’au cours de six périodes de temps de longue durée — des milliers d’années et non des heures — la terre ferme apparut dans ce qui était d’anciennes mers. Puis on fit la distinction entre le jour et la nuit (peut-être parce que la poussière cosmique qui entourait la terre fut enlevée). La vie végétale apparut, suivie des animaux aquatiques, ailés, terrestres et de l’homme. À bien des égards, ce récit ressemble à ce qu’on trouverait dans un ouvrage scolaire.

      La science moderne a-​t-​elle raison?

      Mais que dire de certaines périodes de temps à propos desquelles le récit biblique est en contradiction avec les théories modernes de la science? Devons-​nous admettre que la Bible se trompe? Non, pas forcément. Rappelons-​nous que la science, à son degré le plus élevé, est de la connaissance en perpétuelle mutation. Des théories que l’on soutenait vigoureusement hier seront peut-être demain réduites à l’oubli. C’est pourquoi, il est très possible qu’une croyance scientifique opposée à la Bible puisse tomber en désuétude à l’avenir.

      Pour ne citer qu’un exemple, au début du siècle beaucoup partageaient l’avis du critique Wellhausen qui déclarait que les récits concernant Abraham, Isaac et Jacob n’étaient que des mythes. Aujourd’hui, les avis ont changé, comme un ouvrage récent l’explique: “Depuis l’époque de Wellhausen, les opinions ont évolué, tout bien considéré, vers une ligne de pensée plus modérée, mais souvent on est allé trop loin dans cette direction. On dispose d’un exemple frappant avec le caractère historique de l’existence des patriarches que Wellhausen regardait comme ‘une belle chimère’ du premier millénaire. Des travaux d’érudition plus récents ont dégagé des preuves qui ont convaincu nombre de personnes de l’existence bel et bien réelle des patriarches qui vécurent durant la période mentionnée par la Bible, soit au cours du deuxième millénaire avant Jésus Christ.” (Ebla, une révélation pour l’archéologie [angl.], de Chaim Bermant et Michael Weitzman). Ainsi, les progrès réalisés en cette circonstance par l’archéologie ont rapproché du récit biblique l’opinion de nombreux érudits.

      Le désaccord le plus célèbre entre la Bible et la science tient peut-être à la théorie de l’évolution. D’après l’évolution, tout ce qui vit est apparu progressivement à partir d’une source biologique unique. Cela est en contradiction avec la manière dont la Bible rapporte les faits: Dieu créa séparément toutes les choses vivantes et chacune d’entre elles se reproduit “selon son espèce”. (Genèse 1:11, 12, 21, 24, 25.) La science a fait valoir la possibilité de changements importants à l’intérieur des espèces animales. Pourtant l’idée selon laquelle le rhinocéros, l’aigle et le merlan auraient en fin de compte le même ancêtre contredit de toute évidence ce que dit la Bible. Doit-​on en conclure que la Bible se trompe?

      Non, pas du tout. Pour bien des gens, les éléments dont on dispose ne confirment pas l’évolutionnismea. Et qui peut dire ce que l’avenir réserve à cette théorie? Au moins dans un domaine, l’idée d’après laquelle tout ce qui vit a pour origine une unique forme ancestrale essuie le feu roulant du désaveu dans certains milieux scientifiques. En 1978, le professeur Wilder Smith, un auteur scientifique célèbre, écrivit: “Ces dernières années, un grand nombre de jeunes experts en la matière ont acquis la conviction que la biogenèse, l’origine de la vie, n’était pas monophylétique [ou uniciste] (toutes les choses vivantes tirant leur origine d’une cellule unique), mais plutôt polyphylétique (venant de plusieurs sources). Par conséquent, il y a aujourd’hui des spécialistes qui ne croient plus que toutes les espèces proviennent d’une même cellule par le transformisme. Ces gens ne croient pas que toutes les espèces ont une branche ancestrale commune avec une seule racine pour toutes les formes de vie existantes.”

      Ce n’est pas exactement ce que dit la Bible. Mais cela se rapproche davantage de la Bible que le pur darwinisme. Dans l’avenir, il est possible que de nombreux scientifiques se rapprochent encore du récit biblique par leurs recherches et leurs théories. Mais même si cela ne se produisait pas, devrions-​nous en conclure que les scientifiques ont raison et que la Bible se trompe?

      Souvenons-​nous d’une chose: Les théories scientifiques sont construites autour des preuves disponibles, qui sont analysées par des gens imparfaits. Pour ce qui est de la paléontologie (l’étude des documents fossiles) et de l’archéologie, les indices dont on dispose sont souvent altérés, ont perdu toute signification ou restent difficiles à interpréter. En outre, les scientifiques qui les analysent sont souvent bardés de certitudes au sujet des preuves fournies par ces documents. C’est pourquoi nous ne devrions pas délaisser la Bible, sous prétexte que son récit ne concorde pas avec une certaine théorie scientifique. Cela est tout particulièrement vrai dans les domaines où la Bible révèle de nombreuses vérités auxquelles la science ne peut accéder.

      [Note]

      a Pour une discussion plus approfondie de la théorie de l’évolution, voir l’édition du 22 décembre 1981 du périodique Réveillez-vous!

      [Entrefilet, page 7]

      À bien des égards, le contenu de la Bible est confirmé par la science.

      [Entrefilet, page 8]

      Si, dans un domaine, la Bible et la science sont en contradiction flagrante, on ne devrait pas automatiquement présumer que la Bible est dans l’erreur.

      [Encadré, page 8]

      SAVEZ-​VOUS CE QUE DANS LE PASSÉ LA SCIENCE A ENSEIGNÉ?

      ● Que la chaleur est un fluide appelé calorie.

      ● Que l’atome est la plus petite partie de la matière et qu’il est impossible de le diviser.

      ● Qu’une barrière infranchissable entre la matière et l’énergie empêche toute possibilité de transformation de l’une en l’autre.

      ● Que le sommeil est provoqué lorsque les cellules nerveuses se contractent et que de ce fait elles ne sont plus en contact entre elles.

      Bien sûr, les scientifiques ont mis depuis longtemps ces théories au rebut et les ont remplacées par d’autres qui concordent davantage avec les faits actuellement en leur possession. Mais de nouvelles découvertes, ou une approche différente des faits pourraient amener les scientifiques à repenser, voire à rejeter, des théories qu’ils soutiennent aujourd’hui.

  • Des vérités qui échappent à la science
    Réveillez-vous ! 1983 | 8 février
    • Des vérités qui échappent à la science

      “ON COURT un risque à force de trop mettre l’accent sur la science à notre époque. (...) Il est absurde d’affirmer qu’en dehors des conclusions de la science plus rien n’est valable.” Cette mise en garde de Vannevar Bush, souvent considéré comme le père de l’ordinateur, est de circonstance. La science n’a pas la réponse à toutes les questions. Certaines vérités essentielles lui échappent. Quelles sont-​elles?

      La science et Dieu

      Erwin Chargaff, depuis très longtemps biochimiste à l’Université Columbia de New York, déclara un jour que “les sciences naturelles ne permettent pas de scruter l’insondable; leur rôle [n’est pas davantage] de décider si Dieu existe ou non”. En est-​ce bien ainsi?

      Albert Einstein, le plus célèbre des théoriciens scientifiques de notre siècle, fut amené à parler d’ “un esprit [qui] est clairement perceptible au travers des lois de l’univers — un esprit infiniment supérieur à celui de l’homme”. Et plus récemment, Fred Hoyle, le brillant astronome britannique, se serait rangé à la croyance en une puissance créatrice lorsqu’il calcula qu’il était mathématiquement impossible que la vie apparaisse dans l’univers par le fait du hasard.

      Ces exemples illustrent dans une certaine mesure la véracité de cette déclaration de la Bible: “Ses qualités invisibles [celles de Dieu] se voient distinctement depuis la création du monde, car elles sont perçues par l’intelligence grâce aux choses qui ont été faites.” (Romains 1:20). Cependant, Chargaff avait raison en ce sens qu’il y a des limites à ce que la science peut nous apprendre au sujet de Dieu. La science n’a pas permis à Einstein ni à Hoyle de discerner plus que le fait de l’existence d’un Dieu organisateur. Nous devons nous tourner vers la Bible si nous désirons savoir qui est ce Dieu et quels sont ses desseins. Cette connaissance-​là échappe à la science.

      La science et l’avenir

      D’autre part, la science ne peut prévoir l’avenir. Elle ne peut même pas présager des conséquences de ses propres découvertes. Quand on développa l’usage du DDT, par exemple, on espérait que cette arme nouvelle résoudrait à jamais le problème posé par les insectes nuisibles. Elle permettrait de protéger les plantes et de tenir en échec les insectes porteurs d’épidémies comme la malaria. Cependant, le journal ouest-allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung a dit que cette “bénédiction pour l’humanité, (...) une réalisation dépassant tous les espoirs de la chimie”, est devenue plus tard “une bénédiction plutôt contestable (...). La percée victorieuse du DDT en Allemagne a pris fin”. Et pas seulement en Allemagne, mais aussi dans beaucoup d’autres pays où son emploi a été proscrit. La science n’avait pas prévu les effets négatifs que ce produit aurait sur les autres formes de vie, y compris l’homme.

      Souvenez-​vous également d’Alfred Nobel, qui a donné son nom au fameux prix Nobel de la paix. C’était un homme de paix, et pourtant il inventa la dynamite. Pourquoi? Il écrivit à un ami: “J’aimerais inventer une substance ou une machine qui aurait une force de destruction de masse si terrible que la guerre en serait rendue impossible à tout jamais.” Depuis la mort d’Alfred Nobel, deux guerres mondiales ont apporté la preuve que son invention n’a pas eu les résultats qu’il escomptait.

      Albert Einstein espérait que la mise au point de la bombe atomique, fondée dans une large mesure sur ses théories, éloignerait pour toujours le danger d’une guerre. Cependant, des guerres violentes ont encore lieu à notre époque et notre civilisation se retrouve assise sur une formidable poudrière, terrifiée à l’idée que quelqu’un pourrait bien y mettre le feu. Peu avant de mourir, Einstein aurait dit: “Si seulement j’avais su, je me serais fait serrurier.”

      C’est triste à dire, mais la science, qui a apporté tant d’améliorations dans la vie de millions de personnes, a aussi fourni à l’homme les moyens de s’autodétruire. Ah!, si les scientifiques pouvaient prédire l’avenir! Cela leur est impossible, bien sûr; par contre, la Bible le peut.

      La Bible et l’avenir

      Considérez quelques exemples du passé seulement où la Bible a annoncé avec exactitude ce qui devait arriver. Le livre de Daniel, qui a été écrit au temps de l’Empire babylonien, au sixième siècle avant notre ère, contient une prophétie qui annonçait que la Perse, puis la Grèce succéderaient à Babylone en tant que puissances mondiales. Elle prédisait ensuite que le vaste Empire grec serait fractionné en quatre royaumes plus petits, et elle décrivait de toute évidence l’Empire romain, comparé au fer, qui viendrait (Daniel 7:1-8; 8:3-8, 20-22). Tout se passa comme la prophétie l’avait annoncé.

      Une prédiction intéressante concernait la ville de Tyr, au nord d’Israël. Ézéchiel prophétisa que Tyr serait détruite par Nébucadnezzar et il donna les détails suivants sur son sort final: “J’en raclerai sa poussière et j’en ferai une surface de rocher luisante et nue. (...) Et tes pierres, et tes charpentes, et ta poussière, ils les mettront au milieu de l’eau. (...) Les vastes eaux t’auront couverte.” (Ézéchiel 26:4, 12, 19). Cela s’est-​il réalisé?

      Oui, absolument. Quelque temps après avoir détruit Jérusalem, le roi Nébucadnezzar vint contre Tyr et la prit. Cependant, la ville ne disparut pas complètement. Ses habitants se réfugièrent sur un îlot situé à quelque distance de la côte, et ils y construisirent des fortifications. Puis, près de trois cents ans plus tard, Alexandre le Grand mit le siège devant ce qui était maintenant la ville insulaire de Tyr. Pour que ses armées puissent arriver jusqu’à l’île, il utilisa les ruines de l’ancienne ville continentale et les déposa dans la mer pour construire une digue. Ainsi, la prophétie s’est accomplie dans les moindres détails. La poussière de l’ancienne ville de Tyr fut raclée et les pierres et les charpentes furent jetées dans l’eau.

      Les prophéties relatives à Jésus Christ sont encore plus remarquables. La Bible annonçait non seulement le moment où il ferait son apparition en tant que Messie, mais aussi les choses qu’il accomplirait, et même quelle sorte de mort il subirait. La vie tout entière de Jésus réalisa les prophéties écrites des centaines d’années plus tôt. — Daniel 9:24-27; Ésaïe 53:3-9; 61:1, 2.

      De nos jours encore, les étudiants de la Bible peuvent constater l’accomplissement remarquable des prophéties dans la situation politique actuelle. (Voyez, par exemple, Matthieu 24:7-15 et Luc 21:25-28.) Lorsqu’ils lisent les paroles de Paul contenues en II Timothée chapitre trois, versets un à cinq, ils trouvent la description exacte du climat moral délabré de notre monde. De plus, la Bible contient des prophéties qui concernent notre propre avenir.

      Elle annonce une solution surprenante à la crise actuelle du monde politique. Parlant des dirigeants mondiaux aujourd’hui en compétition, elle dit: “Dans les jours de ces rois-​là, le Dieu du ciel établira un royaume qui ne sera jamais supprimé. Et ce royaume ne passera à aucun autre peuple. Il écrasera et mettra fin à tous ces royaumes, et lui-​même subsistera jusqu’à des temps indéfinis.” — Daniel 2:44.

      Nous avons de nombreuses raisons de croire que cette promesse s’accomplira. L’une de ces raisons, et non la moindre, c’est que jusqu’à présent toutes les prophéties de la Bible se sont révélées exactes. Mais songez un peu à ce que cela implique. Cela signifie que le Royaume de Dieu donnera sous peu à la terre entière un seul et unique gouvernement, à la place des gouvernements nationalistes et belliqueux d’aujourd’hui. Quel changement ce sera!

      D’une part, les politiciens ne se serviront plus des progrès scientifiques à des fins meurtrières. D’autre part, ce Royaume accomplira les mêmes œuvres de puissance que le Christ lorsqu’il était sur la terre. La science peut guérir quelqu’un de la cataracte, mais elle ne peut donner la vue à un aveugle-né. Jésus le pouvait (Jean 9:1-12). La science peut concevoir des membres artificiels, mais elle ne peut rendre à celui qui a une main ou un pied desséché l’usage de ce membre. Jésus le pouvait (Matthieu 12:10-13). La science a fait de grands progrès en permettant des récoltes plus importantes et un rendement supérieur. Mais Jésus nourrit plus de cinq mille personnes avec cinq pains et deux poissons (Matthieu 14:15-21). La science peut encore ranimer un noyé ou la victime d’une attaque cardiaque — à condition qu’on s’en occupe à temps. Mais Jésus rendit la vie à un homme qui était mort depuis quatre jours! — Jean 11:39, 43, 44.

      Cependant, les effets que l’enseignement de Jésus exerçait sur la vie des gens étaient peut-être plus remarquables encore. Saul, un persécuteur violent des chrétiens, devint l’apôtre Paul, un homme plein de longanimité. Pierre, un pêcheur impulsif, devint un apôtre mûr et responsable. Des personnes immorales adoptèrent une conduite pure. Des familles manifestèrent plus d’amour. Des individus appartenant à des nations ennemies devinrent frères dans la foi. Ces changements dépassent de loin les possibilités de la science.

      Ainsi donc, bien qu’à beaucoup d’égards la science puisse rendre la vie plus agréable, beaucoup d’autres choses deviendront possibles grâce à la puissance de Dieu. Sous l’administration du Royaume de Dieu, les effets de sa puissance se feront pleinement sentir. La Bible promet: “Il [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu.” — Révélation 21:4.

      Non, l’homme ne retournera pas à l’âge des ténèbres. Mais plutôt, libéré des tendances nuisibles que la science a été impuissante à supprimer, — mais dont Dieu l’affranchira, — l’homme sera en mesure d’utiliser, pour son plus grand profit et d’une manière durable, toute la connaissance scientifique passée, présente et future qui en vaudra la peine. Nous sommes reconnaissants pour ce que la science a révélé à l’humanité. Mais nous sommes encore plus reconnaissants que Dieu ait mis à notre portée des vérités qui échappent à la science et qui procureront des bienfaits éternels à ceux qui les recherchent.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager