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RoséeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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(Deut. 32:2). La bienveillance d’un roi est comparée à l’effet bienfaisant de la rosée sur la végétation (Prov. 19:12). L’unité fondée sur l’amour qui prévaut au sein du peuple de Dieu est aussi rafraîchissante que “la rosée de l’Hermon qui descend sur les montagnes de Sion”. Des vapeurs nocturnes s’élèvent des hauteurs boisées, couvertes çà et là de neiges éternelles, du mont Hermon. Ces vapeurs peuvent être transportées si loin par les courants d’air froid venus du nord qui descendent des cimes qu’elles vont se condenser à de nombreux kilomètres de là, au sud, sur les montagnes de Sion. — Ps. 133:1-3.
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RoshAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROSH
{Article non traduit.}
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RoueAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROUE
On ne connaît pas l’origine historique exacte de la roue. Les premières roues étaient faites de deux planches chevillées ensemble, le tout arrondi et muni d’une jante. On utilisait les roues à rayons pour les chars, les chariots et d’autres véhicules (Ex. 14:25; És. 5:28; 28:27). Les dix chariots de cuivre que Salomon fit pour le temple de Jéhovah avaient chacun un axe de cuivre et quatre roues de cuivre semblables à celles des chars. Leurs roues avaient un diamètre d’une coudée et demie et étaient munies de moyeux, de rayons et de jantes. — I Rois 7:27-33.
Le potier fabriquait des vases de terre sur un disque horizontal tournant, appelé roue du potier (Jér. 18:3, 4). On pouvait aussi faire descendre un seau dans une citerne et le remonter à l’aide d’une corde attachée à une sorte de roue ou de treuil. — Eccl. 12:6.
EMPLOI SYMBOLIQUE
Selon le texte hébreu massorétique, Proverbes 20:26 se lit comme suit: “Un roi sage disperse les méchants, et il fait tourner sur eux une roue.” Ce texte fait probablement allusion à certaines manières d’agir d’un roi, comparables à l’action de la roue sur le grain pendant le battage (voir Ésaïe 28:27, 28). Cette image semble indiquer qu’un roi sage agit promptement en séparant les méchants des justes et en punissant les premiers. Ainsi, il élimine le mal de son royaume (voir Proverbes 20:8). Toutefois, une légère modification du texte fait dire à ce proverbe qu’un roi sage fait tourner sur les méchants “leur propre iniquité”.
Une langue sans frein est un “feu” qui “embrase la roue de la vie sur terre”. En effet, la langue peut enflammer le cours de toute une vie, de même qu’un essieu brûlant peut mettre le feu à une roue. — Jacq. 3:6.
Au bord du fleuve Kébar, au pays des Chaldéens, dans la cinquième année de l’exil du roi Jéhoïakin, Ézéchiel vit en vision Jéhovah monté sur un char céleste extrêmement rapide. Les jantes des quatre roues étaient pleines d’yeux. Dans chaque roue, il y en avait une autre, formant apparemment avec la première un angle droit, ce qui permettait au char de se déplacer en avant ou latéralement sans avoir à changer la direction des roues. Il y avait un chérubin à côté de chaque roue; les roues et les chérubins se déplaçaient à l’unisson, selon les directives de l’esprit (Ézéch. 1:1-3, 15-21; 3:13). L’année suivante, Ézéchiel eut une vision semblable mais, cette fois, il s’est trouvé transporté devant le temple que Salomon avait construit à Jérusalem. Par cette vision, Jéhovah révélait que la ville et son temple allaient bientôt être détruits, en exécution de sa décision judiciaire (Ézéch. 8:1-3; 10:1-19; 11:22). Environ soixante ans plus tard, Daniel eut une vision de l’Ancien des Jours, Jéhovah, assis sur un trône céleste muni de roues. Le fait que le trône et les roues étaient un feu laissait entendre que l’ardent jugement divin sur les puissances mondiales était proche. — Dan. 7:1, 9, 10; Ps. 97:1-3.
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RougeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROUGE
Voir COULEURS.
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RouilleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROUILLE
Plaque friable et poreuse de couleur rougeâtre qui se forme sur le fer quand il est attaqué chimiquement par l’air humide; par extension, dépôt produit par la corrosion sur divers autres métaux. Le fer rouille, le cuivre et l’argent s’altèrent, et même l’or peut être attaqué par certains acides ou d’autres éléments. Le mot hébreu ḥèlʼah traduit par “rouille” (Jé, MN, Os) vient d’un terme qui signifie “malade”, d’où le sens de “rouille” ou corrosion de métal (Ézéch. 24:6, 11, 12). Le mot grec brôsis, qui signifie “érosion” (Mat. 6:19, 20), ainsi que ios, “poison”, sont rendus par “rouille”. Un verbe apparenté à ios, katioô, qui signifie “empoisonner”, est traduit par les expressions “rouillés” (MN) et “couverts de rouille” (La Bible en français courant). — Jacq. 5:3.
Dans son Sermon sur la montagne, Jésus déclara: “Cessez de vous amasser des trésors sur la terre, où la mite et la rouille [brôsis] rongent, et où les voleurs percent et dérobent. Amassez-vous plutôt des trésors dans le ciel, où ni la mite ni la rouille ne rongent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.” (Mat. 6:19, 20). Les richesses matérielles que l’on amasse ne servent à rien; inemployées, elles peuvent rouiller et être finalement totalement inutiles même à leur propriétaire. En fait, Jacques donne cet avertissement aux riches qui mettent leur confiance dans leurs possessions matérielles: “Votre richesse s’est pourrie (...). Votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille [ios] sera en témoignage contre vous et dévorera vos chairs. Quelque chose qui ressemble à un feu, voilà ce que vous avez amassé dans les derniers jours.” (Jacq. 5:2, 3). Au lieu de faire un bon usage de leurs biens, les riches les conservent injustement. Plus cette situation dure et plus la corrosion et la rouille se propagent, plus le témoignage contre ces riches sera grand devant le trône de jugement de Dieu. S’opposant à cette attitude envers les richesses matérielles, Jésus adresse cette recommandation: “Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour que, quand elles viendront à manquer, ils vous reçoivent dans les demeures éternelles.” — Luc 16:9.
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RouleauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROULEAU
Le texte de la Bible a été écrit et souvent recopié sur des rouleaux de cuir, de parchemin ou de papyrus (Jér. 36:1, 2, 28, 32; Jean 20:30; Gal. 3:10; II Tim. 4:13; Rév. 22:18, 19). On confectionnait un rouleau en collant bout à bout des morceaux d’un de ces matériaux pour en faire une longue feuille qu’on enroulait ensuite sur un bâton. Quand le rouleau était très long, on l’enroulait sur deux bâtons, en partant de chacune de ses extrémités vers son milieu. Pour lire un tel rouleau, on le déroulait d’une main tout en l’enroulant de l’autre jusqu’à ce qu’on trouve le passage désiré.
“LE ROULEAU DU LIVRE” REND TÉMOIGNAGE À JÉSUS
Jésus Christ vint sur la terre pour faire la volonté de Dieu, comme l’annonçaient les Écritures hébraïques dans “le rouleau du livre”. (Ps. 40:7, 8; Héb. 10:7-9.) Dans la synagogue de Nazareth, Jésus ouvrit le rouleau d’Ésaïe et lut la prophétie selon laquelle il serait oint de l’esprit de Jéhovah pour prêcher. Puis le Christ roula le rouleau, le rendit au serviteur, s’assit et déclara à l’assistance: “Aujourd’hui, cette parole de l’Écriture que vous venez d’entendre est accomplie.” — Luc 4:16-21; És. 61:1, 2.
À la fin de son Évangile, Jean déclara: “Oui, il y a encore bien d’autres choses que Jésus a faites. Si on venait à les écrire dans le détail, le monde même ne pourrait pas, je crois, contenir les rouleaux qu’on écrirait.” (Jean 21:25). Dans son Évangile, Jean n’a pas essayé de tout écrire, mais a seulement voulu fournir assez d’éléments pour prouver le point essentiel, à savoir que Jésus Christ est le Fils de Dieu et son Messie. On trouve assurément dans le “rouleau” de Jean (ainsi que dans les autres écrits inspirés de Dieu) tout ce dont nous avons besoin pour nous convaincre que “Jésus est le Christ, le Fils de Dieu”. — Jean 20:30, 31.
SYMBOLISME
Dans la Bible, le mot “rouleau” est employé symboliquement à plusieurs reprises. Ézéchiel et Zacharie virent l’un et l’autre un rouleau écrit sur ses deux faces. Puisqu’on n’écrivait généralement que sur une seule face, le fait que ces rouleaux l’étaient des deux côtés mettait l’accent sur le poids, l’étendue et la gravité des jugements qu’ils contenaient (Ézéch. 2:9 à 3:3; Zach. 5:1-4). Dans la vision que constitue la Révélation, celui qui était assis sur le trône tenait dans la main droite un rouleau scellé de sept sceaux qui empêchaient d’en connaître le contenu jusqu’à ce que l’Agneau de Dieu les ouvre (Rév. 5:1, 12; 6:1, 12-14). Plus loin dans la vision, Jean lui-même se vit présenter un rouleau qu’on lui ordonna de manger. Ce rouleau était doux au palais, mais il rendit amer le ventre de Jean. Il n’était pas scellé afin qu’on puisse en connaître la teneur. Le message fut “doux” pour Jean quand il le reçut, mais il contenait apparemment des choses amères que l’apôtre allait devoir prophétiser, comme cela lui avait été commandé (Rév. 10:1-11). Ézéchiel avait vécu la même expérience lorsqu’on lui avait présenté un rouleau dans lequel étaient écrits “des chants de deuil, et des gémissements, et des lamentations”. — Ézéch. 2:10.
Depuis la “fondation du monde”, les adorateurs idolâtres de la “bête sauvage” symbolique ne sont pas de ceux que Dieu choisit pour être les associés de l’Agneau. C’est pourquoi leur “nom ne se trouve pas écrit, depuis la fondation du monde, dans le rouleau de vie de l’Agneau qui a été égorgé”. — Rév. 13:1-8; 21:27.
Dans le récit de sa vision, Jean rapporte aussi que “des rouleaux ont été ouverts” et que les ressuscités “ont été jugés d’après les choses qui étaient écrites dans les rouleaux, selon leurs actions”. Il semble que ces rouleaux contiennent les lois et les instructions de Jéhovah qui révèlent ce qu’est la volonté divine pour les humains durant cette période de jugement. Les actions de ceux-ci, selon qu’ils se soumettent avec foi à ce qui est écrit dans les rouleaux ou qu’ils y désobéissent, révèlent s’ils méritent la vie ou la mort. Ceux qui satisfont pleinement aux exigences de Dieu voient finalement leur nom écrit dans “le rouleau de vie” de Jéhovah. — Rév. 20:11-15.
En Ésaïe 34:4, le prophète prononce cette sentence contre les nations: “Et les cieux devront être enroulés comme un rouleau de livre.” De toute évidence, il fait ici allusion au geste consistant à rouler et à ranger un rouleau après l’avoir lu. Cette expression symbolique exprime donc l’idée d’écarter ou de supprimer ce qui n’a plus d’utilité ni de valeur.
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Rouleau, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROULEAU, II
{Article non traduit.}
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RouteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROUTE
Voir CHEMIN, ROUTE.
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Route du roiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROUTE DU ROI
{Article non traduit.}
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RoyaumeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROYAUME
Dans les Écritures, le mot “royaume” évoque divers aspects d’un gouvernement royal. En outre, il désigne parfois le territoire sur lequel un roi exerce sa souveraineté. Dans ce sens, il ne s’agit pas seulement de la capitale, mais du pays tout entier, y compris les royaumes subordonnés ou tributaires. — I Rois 4:21; Esther 3:6, 8.
Par extension, le mot “royaume” peut s’appliquer à toutes sortes de gouvernements humains, qu’ils soient ou non dirigés par un roi. — Esdras 1:2; Mat. 4:8.
Il peut aussi représenter la royauté, la fonction ou la position du roi (Luc 17:21), avec la dignité, la puissance et le pouvoir qui s’y rattachent (I Chron. 11:10; 14:2; Luc 19:12, 15; Rév. 11:15; 17:12, 13, 17). Les enfants du roi sont qualifiés de “descendance du royaume”. — II Rois 11:1.
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Royaume de DieuAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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ROYAUME DE DIEU
Exercice de la souveraineté universelle de Dieu sur ses créatures, ou moyen par lequel cette souveraineté s’exprime (Ps. 103:19). Le terme “Royaume de Dieu” désigne en particulier l’expression de la souveraineté ou domination de Dieu par une administration royale sous la direction de Jésus Christ.
C’est le mot basiléia qui est traduit par “royaume” dans les Écritures grecques chrétiennes. Il signifie “royaume, région ou pays gouverné par un roi; royauté, autorité ou domination royale, règne; dignité, titre ou honneur de roi”. (The Analytical Greek Lexicon, p. 67.) Marc et Luc emploient fréquemment l’expression “Royaume de Dieu”, tandis que dans Matthieu on rencontre une trentaine de fois la formule parallèle “royaume des cieux”. — Comparer Marc 10:23 et Luc 18:24 avec Matthieu 19:23, 24.
LA DOMINATION DIVINE AU DÉBUT DE L’HISTOIRE DE L’HOMME
Adam et Ève, les deux premiers humains, reconnaissaient en Jéhovah le Créateur du ciel et de la terre. Ils admettaient son autorité et son droit de leur donner des ordres, de leur confier des tâches ou de leur imposer des restrictions, de leur assigner un lieu de résidence et une terre à cultiver, ainsi que de déléguer des pouvoirs à certaines de ses créatures (Gen. 1:26-30; 2:15-17). Bien qu’Adam ait eu la capacité d’inventer des mots (Gen. 2:19, 20) et qu’il ait accepté l’autorité suprême de Jéhovah, son Dieu et Créateur, rien n’indique qu’il l’ait appelé “roi [héb. mèlèkh]”.
En Éden, Dieu a exercé sa souveraineté sur l’homme avec bienveillance, comme en témoignent les premiers chapitres de la Genèse. Il ne l’a pas accablé de contraintes injustifiées. Compte tenu des relations qu’il entretenait avec lui, il convenait que l’homme lui obéisse comme un fils à son père (voir Luc 3:38). Dieu ne lui avait pas donné un code de lois détaillé (voir I Timothée 1:8-11). Ses exigences étaient simples et raisonnables. Rien ne porte à croire qu’Adam se sentait constamment
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