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    • importante dans les symbolismes de la fausse religion égyptienne, l’identification du lis au lotus est contestable.

      Les lis du récit biblique croissaient dans la basse plaine, parmi l’herbe épineuse et là où paissaient les troupeaux et les gazelles (Cant. 2:1, 2, 16; 4:5). Il se peut aussi qu’on les cultivait dans les jardins (Cant. 6:2, 3), et il est fait allusion à leur parfum délicat (Cant. 5:13). Évoquant peut-être la beauté du lis dans sa prophétie sur le rétablissement d’Israël, Osée parla du temps où le peuple de Dieu fleurira comme un lis. — Osée 14:5.

      Pour diminuer l’importance que l’on attache généralement aux choses matérielles, Jésus Christ souligna que pas même Salomon, dans toute sa gloire, n’a été aussi somptueusement vêtu que les lis des champs. On a émis l’idée que Jésus songeait probablement à l’anémone. Toutefois, il a pu tout simplement faire allusion aux fleurs de lis en général, comme le suggère le fait que les “lis des champs” sont mis en parallèle avec la ‘végétation dans les champs’. — Mat. 6:28-30; Luc 12:27, 28.

      La signification des expressions “Le lis” et “Les lis”, qui apparaissent dans les suscriptions des Psaumes 45, 60, 69 et 80, n’est pas connue avec exactitude. Dans ce cas-​là, on a parfois donné au mot hébreu le sens de “à six côtés”, ce qui désignerait peut-être un luth à six cordes.

  • Lit
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    • LIT

      Dans les temps bibliques, comme aujourd’hui, les meubles destinés au coucher variaient quant au type et à la forme selon les moyens, les coutumes et le rang social des individus. Le pauvre, le voyageur et le gardien de troupeaux se contentaient le plus souvent de coucher à même le sol; il arrivait qu’ils aient un coussin ou une paillasse. Dans les résidences principales des chefs et des gens riches, il y avait des lits luxueux et ornés. Les rédacteurs bibliques n’ont pas toujours établi la différence entre le lit, le lit portatif, le divan, la couche et le lit de repos. Ils ont fréquemment employé deux ou plusieurs de ces termes pour désigner la même chose comme, par exemple, lit pour divan (Job 7:13), lit pour lit portatif (Mat. 9:6; Marc 2:11), couche pour divan (Ps. 6:6), lit pour lit de repos (Gen. 49:4). Ces meubles servaient pour le coucher ou la sieste (II Sam. 4:5-7; Job 33:15), en cas de maladie, pour les relations sexuelles (Ps. 41:3; Ézéch. 23:17) et pour le repos du défunt dans une grande sépulture (II Chron. 16:14). La coutume qui consistait à s’étendre pour prendre un repas exigeait que l’on place des couches dans les salles de banquet (Esther 7:8; Mat. 26:20; Luc 22:14). Une couche particulièrement destinée à promener quelqu’un avec les honneurs royaux portait le nom de litière. — Cant. 3:7-10; voir LITIÈRE.

      La literie comprenait généralement certaines pièces comme l’oreiller. Quand Jésus traversa la mer de Galilée, il s’endormit “sur un oreiller” à la poupe du bateau (Marc 4:38). À la saison froide, on utilisait un “drap tissé” ou une autre couverture (És. 28:20), mais il était courant de coucher dans ses vêtements de tous les jours; voilà pourquoi la loi mosaïque interdisait de garder les vêtements de son prochain après le coucher du soleil. “C’est sa seule couverture. (...) Dans quoi couchera-​t-​il?” — Ex. 22:26, 27.

      Le lit oriental se composait souvent d’une simple natte de paille ou de jonc avec peut-être une étoffe rembourrée ou un matelas quelconque pour plus de confort. Quand ils ne servaient pas, le lit et sa literie étaient enroulés et rangés. Un lit plus permanent se composait d’un cadre de bois ou châlit surélevé, de manière que le dormeur se trouve au-dessus du sol (Marc 4:21). Durant la journée, ces lits servaient de couches ou de divans sur lesquels on pouvait s’asseoir. Les lits portatifs les plus simples étaient légers, faciles à prendre et à transporter. — Luc 5:18, 19; Jean 5:8; Actes 5:15.

      Les gens riches avaient des lits drapés de luxueuses étoffes brodées. La prostituée provocante dit: “J’ai garni mon divan de couvertures, de choses multicolores, de lin d’Égypte. l’ai aspergé mon lit de myrrhe, d’aloès et de cinnamome.” (Prov. 7:16, 17). Tout comme ‘les couches d’or et d’argent’ agrémentaient un palais de Perse, pareillement, dit le prophète, “une couche splendide”, “un divan de Damas” et “des couches d’ivoire” ornaient les demeures de l’Israël rebelle. — Esther 1:6; Amos 3:12; 6:4.

  • Litière
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    • LITIÈRE

      Couche ou lit portatif, ordinairement surmonté d’un baldaquin et garni de rideaux sur les côtés, servant au transport de personnages importants, qui pouvaient s’y tenir assis ou étendus, et porté par des hommes ou par des bêtes de somme; palanquin comme ceux qu’on utilise en Orient. La litière royale de Salomon était en cèdre du Liban, ses colonnes étaient d’argent, ses appuis d’or, son siège ou coussin était garni d’une belle et coûteuse laine teinte avec de la pourpre d’un violet rougeâtre. L’intérieur était richement décoré, probablement de bois d’ébène. — Cant. 3:7-10.

      On donnait le nom de soros ou “civière” à une couche mortuaire servant à transporter le corps d’un défunt. — Luc 7:14.

  • Litre
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    • LITRE

      Selon Révélation 6:5, 6, à la suite de l’ouverture du troisième sceau, un khoïnix de blé ou trois khoïnikés d’orge atteignent le prix d’un denier. La capacité du khoïnix est estimée entre 0,85 litre et 1,15 litre. La majorité des biblistes penchent toutefois pour une contenance légèrement supérieure à un litre. Comme un denier correspondait à l’époque de Jean au salaire d’une journée de travail (Mat. 20:1-12), la vente de céréales à ce prix-​là est l’indice d’une situation de famine.

  • Livre
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    • LIVRE

      1. Héb. séphèr, livre, rouleau, lettre, écrit, document, registre; gr. biblos (écorce intérieure ou moelle du papyrus), biblion, livre, rouleau.

      Dans les temps anciens, on donnait le nom de “livre” à une tablette ou à une collection de tablettes en argile, en pierre, en cire, en bois recouvert de cire, en métal, en ivoire, ou même à des morceaux de poterie (gr. ostraka), etc. Les rouleaux écrits à la main étaient constitués de feuilles assemblées de papyrus, de parchemin (peau de bêtes, telles que moutons et chèvres) ou de vélin, matériau plus fin fait avec de la peau de jeunes veaux, et, plus tard encore, de lin, de papier de lin, etc. Finalement, le livre devint une collection de feuilles pliées, manuscrites ou imprimées, attachées ensemble avec une ficelle, cousues, collées, agrafées ou assemblées de tout autre manière pour ne former qu’un seul volume.

      Les rouleaux n’étaient généralement écrits que sur une face de côté velu pour les rouleaux en peau). Le matériau sur lequel on écrivait était parfois enroulé autour d’un bâton. Le lecteur commençait à lire le rouleau à une extrémité en le tenant avec la main gauche et en l’enroulant autour du bâton avec la main droite (s’il lisait de l’hébreu; l’inverse s’il lisait du grec). Quand le texte était long, le rouleau pouvait être enroulé sur deux bâtons, son milieu étant alors visible lorsqu’on le prenait pour le lire. Ainsi, le mot “volume” vient des mots latins volvere, qui signifie “rouler”, et volumen, “rouleau”.

      Les feuilles utilisées pour la confection des rouleaux avaient généralement entre 23 et 28 centimètres de haut et entre 15 et 23 centimètres de large. On collait côte à côte un certain nombre de pages.

      Les bords du rouleau étaient coupés, passés à la pierre ponce et teintés, généralement en noir. On trempait le rouleau dans de l’huile de cèdre pour le protéger contre les insectes. D’ordinaire, on n’écrivait que sur une face du rouleau, à moins qu’on ait beaucoup de choses à y consigner, auquel cas on pouvait écrire aussi sur l’autre face ou revers du rouleau. Par exemple, les rouleaux contenant des jugements, que les prophètes Ézéchiel et Zacharie ainsi que l’apôtre Jean avaient vus dans des visions, ont été écrits sur les deux faces, ce qui semble indiquer que ces jugements étaient graves, importants et accablants. — Ézéch. 2:10; Zach. 5:1-3; Rév. 5:1.

      Les documents précieux étaient scellés au moyen d’un morceau d’argile ou de cire qui portait le sceau du rédacteur ou de l’auteur et qui était attaché au document par des cordons. Dans une vision, l’apôtre Jean a vu celui qui était assis sur le trône donner à l’Agneau un rouleau portant sept sceaux. — Rév. 5:1-7.

      Des rouleaux plus anciens comptaient jusqu’à quatre colonnes par page, alors que les plus récents n’en ont qu’une. Celui de Jérémie était constitué de “pages-colonnes”. Après avoir entendu la lecture de trois ou quatre colonnes, le roi Jéhoïakim lacéra cette partie du rouleau et jeta le tout au feu (Jér. 36:23). Les dix-sept bandes du rouleau d’Ésaïe dit de la mer Morte renfermaient cinquante-quatre colonnes de vingt-huit à trente-deux lignes de texte.

      Les feuilles des rouleaux de papyrus étaient constituées de deux couches de ce matériau que l’on collait ensemble, l’une dans le sens vertical de la fibre, l’autre dans le sens horizontal, de telle sorte que les stries horizontales formaient la surface intérieure du rouleau. Cette dernière était plus lisse, et les stries aidaient le scribe à écrire bien horizontalement. On inscrivait le titre sur une petite bande de papyrus que l’on attachait à l’extrémité supérieure du rouleau. Il était ainsi facile de le lire, que le rouleau soit dressé verticalement ou posé à plat sur une étagère. Les rouleaux de parchemin ou de vélin, quant à eux, étaient très souvent réglés, afin de guider la plume du scribe. C’est le cas du rouleau d’Ésaïe.

      Les textes des anciennes archives nationales d’Israël et de Juda ainsi que les écrits divinement inspirés des prophètes de Jéhovah étaient en réalité des rouleaux, même si l’on en parle parfois comme de “livres”. — I Rois 11:41; 14:19; Jér. 36:4, 6, 23.

      Dans toutes les synagogues, qui apparurent après l’exil babylonien, on gardait et on utilisait des rouleaux des Saintes Écritures, lesquels servaient à la lecture publique chaque sabbat (Actes 15:21). Jésus lui-​même a lu une portion d’un de ces rouleaux, sans doute du même genre que celui de la mer Morte contenant le livre d’Ésaïe. — Luc 4:15-20.

      Il semble que les chrétiens aient utilisé les Écritures essentiellement sous la forme de rouleaux au moins jusque vers la fin du premier siècle. L’apôtre Jean écrivit la Révélation vers 96 de notre ère. Or, au chapitre 22, versets 18 et 19, il est question de ce livre comme d’un rouleau. Cependant, les rouleaux n’étaient pas très pratiques. Il n’était pas facile d’emporter avec soi plusieurs livres bibliques sous la forme de rouleaux et encore plus difficile, voire impossible, de se référer rapidement à différents passages d’un gros rouleau. Les faits indiquent que les chrétiens ne tardèrent pas à se servir du codex ou livre à feuilles. Pourquoi? Parce qu’ils désiraient vivement prêcher la “bonne nouvelle” et qu’ils consultaient et montraient de nombreux passages des Écritures au cours de leur étude de la Bible ou de leur prédication.

      Confirmant que les chrétiens, s’ils n’ont pas inventé le livre à feuilles, ont été les premiers à l’utiliser, le professeur E. Goodspeed écrit (dans son livre Christianity Goes to Press, pages 75, 76): “Dans l’Église primitive il y avait des hommes tout à fait conscients du rôle que l’édition jouait dans le monde gréco-romain. Dans leur zèle à répandre le message chrétien dans ce monde-​là, ils adoptèrent toutes les techniques de l’édition, non pas seulement les vieilles méthodes traditionnelles dépassées, mais les procédés nouveaux les plus perfectionnés, et ils les employèrent pleinement dans leur propagande chrétienne. C’est ainsi qu’ils commencèrent à utiliser sur une grande échelle le livre à feuilles, aujourd’hui universellement répandu. Leur évangile n’était pas un mystère ésotérique, secret, mais un message qu’il fallait crier sur les toits. Ils se chargèrent donc de mettre en pratique le vieux slogan des prophètes: ‘Proclamez de bonnes nouvelles.’ La rédaction de chaque évangile était bien sûr une grosse affaire, mais les réunir et les publier en un seul recueil était quelque chose de tout à fait différent, un acte presque aussi important que la rédaction de certains d’entre eux.”

      Le professeur Goodspeed cite le discours présidentiel du professeur Henry Sanders devant l’Association américaine de philologie. Dans ce discours, prononcé en décembre 1937, Sanders déclara à propos de l’apparition du codex ou livre à feuilles: “Vers la fin du premier siècle avant notre ère, et encore plus au premier siècle de notre ère, les codex apparurent dans le commerce du livre. Pour la littérature chrétienne, les codex furent probablement utilisés dès le début.”

      LES PALIMPSESTES

      Étant donné la rareté et le coût des matériaux de support, on effaçait parfois autant qu’il était possible le texte original en le grattant, en l’épongeant ou en

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