-
Le fondement pour la foi en la prophétieLa Tour de Garde 1965 | 1er octobre
-
-
fidèles qui l’écoutèrent, en retirèrent des bienfaits. Sans elle, ils auraient sombré dans un désespoir et un découragement extrêmes. Non seulement la prophétie leur faisait connaître ce qui allait arriver, mais elle servait encore d’avertissement et de guide à ceux qui se confiaient en elle, contribuant ainsi à leur bonheur.
19. Que nous démontre la prophétie divine sur la chute de Babylone, à propos de la voie qu’il est sage de suivre maintenant ?
19 En prêtant une oreille attentive à la prophétie, nous pouvons nous attendre à en retirer des bienfaits ; nous éviterons en outre l’erreur fatale commise par les Babyloniens, qui mirent leur confiance dans le matérialisme et la force de leurs armes. Cet exemple nous démontre que la voie sage, raisonnable et sûre, consiste à rendre à Dieu le culte convenable et à compter sur lui pour obtenir la délivrance dans nos temps périlleux ; il nous montre aussi que le salut n’est pas assuré par la puissance militaire, quand bien même les ouvrages de défense sembleraient, comme les fortifications de Babylone, s’élever jusqu’au ciel, et paraîtraient si puissants qu’aucune force terrestre ne pourrait les renverser.
20. Quels autres encouragements et éclaircissements trouvons-nous dans la prophétie relative à Cyrus ?
20 Nous puiserons aussi un précieux encouragement dans le fait que Cyrus fut appelé l’oint de Jéhovah. En sa qualité d’oint de Jéhovah, ou de serviteur désigné par Dieu, il était un Messie (en hébreu) ou un Christ (en grec, LXX). À ce titre, il servit de type ou figure prophétique pour le Messie ou Christ promis, la postérité de la “femme” de Dieu, dans l’œuvre que Jéhovah Dieu lui avait confiée. Le renversement, par Cyrus, de Babylone en tant que puissance mondiale, préfigurait la façon dont le Messie ou Christ détruirait la grande Babylone de notre vingtième siècle, comme l’annonce le dernier livre de la Bible, la Révélation, dans les chapitres 17 et 18.
21. Outre le fait qu’elle fut menée pour assurer la libération des Juifs, qu’était, d’autre part, la lutte engagée contre Babylone ?
21 La lutte menée contre l’ancienne Babylone n’était pas destinée simplement à assurer la libération des Juifs, mais c’était une bataille entre des dieux, comme nous le verrons dans une prochaine édition de ce périodique.
-
-
Comment les Israélites se procuraient-ils des peaux de phoques ?La Tour de Garde 1965 | 1er octobre
-
-
Comment les Israélites se procuraient-ils des peaux de phoques ?
● En parlant de phoques, nous évoquons souvent les régions arctiques et antarctiques, mais la Bible nous apprend que les Israélites, lors de leur séjour dans la péninsule du Sinaï, utilisèrent des peaux de phoques dans la construction du tabernacle (Ex. 36:19, AC). Comment cela se pouvait-il ? Certaines espèces de phoques préfèrent les climats chauds, et encore actuellement, on trouve des phoques à ventre blanc, ou moines, dans certaines régions de la mer Méditerranée, ainsi que dans d’autres eaux chaudes. À travers les siècles, l’homme a contribué à réduire considérablement le nombre des phoques et des baleines, mais dans les temps bibliques, les phoques étaient sans aucun doute très nombreux en Méditerranée et dans la mer Rouge. L’Encyclopédie biblique de M’Clintock et Strong cite un géographe de la Grèce antique, Strabon, pour montrer que les phoques abondaient sur les côtes de la péninsule du Sinaï (Géographie de Strabon, XVI, 776). Pas plus tard qu’en 1832, le Calmet’s Dictionary of the Holy Bible déclarait : “On trouve des phoques dans de nombreuses petites îles de la mer Rouge, dans les environs de la péninsule du Sinaï.”
Les anciens Égyptiens utilisaient la mer Rouge pour leur commerce maritime et, bien entendu, ils recevaient des marchandises en provenance de plusieurs régions de la Méditerranée. Ils pouvaient donc se procurer des peaux de phoques qui, en raison de leur solidité, servaient à protéger des intempéries les objets de prix. En quittant l’Égypte, les Israélites auraient emporté les peaux de phoques qu’ils possédaient déjà, sans compter celles que les Égyptiens leur remirent en même temps que d’autres objets de valeur. Plus tard, ils utilisèrent certaines de ces peaux de phoques, conformément aux instructions de Jéhovah, dans la construction du tabernacle.
-