vous ne pouvez tenir votre promesse. Ainsi, vous montrerez au moins que vous vous souciez sincèrement de la fidélité de votre parole.

S’il est important que vous teniez parole dans vos relations avec les hommes, cela l’est d’autant plus dans vos relations avec Dieu. Si vous vous êtes tourné vers lui en vous repentant sincèrement et si vous vous êtes fait baptiser, en demandant à Dieu de vous compter parmi ses serviteurs, ne manquez pas à votre parole. En effet, cela vous ferait perdre toute espérance de vie éternelle.

Si nous aimons Dieu et désirons sincèrement lui plaire, il nous aidera et nous donnera la force de tenir parole. Il nous promet son aide. Or, Jéhovah tient parole. — Deut. 31:6: Ps. 27:9, 10 ; Héb. 13:5.

“Faites de vigoureux efforts”

“Faites de vigoureux efforts pour entrer par la porte étroite, parce que beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront pas.” — Luc 13:24.

1. Quel conseil pratique des étudiants de l’École de Galaad ont-​ils reçu ?

IL Y A quelques années, lors de la remise des diplômes aux élèves de Galaad, l’École biblique de la Société Watchtower, l’orateur principal exhorta les futurs missionnaires en ces termes : “Chaque jour, nous devrions pouvoir aller nous coucher heureux et joyeux, après une journée d’activité intense (...). Travaillez dur et vous vous en réjouirez.” Ce conseil du président de la Société était à la fois pratique et fondé sur les Écritures. Il est indispensable de travailler dur pour être heureux, surtout si l’on participe à la prédication du nouvel ordre de choses promis par Jéhovah et maintenant proche.

2. Décrivez l’attitude concernant le travail qui prévaut aujourd’hui dans le monde.

² Si vous y prenez part, comment considérez-​vous le ministère chrétien ? Êtes-​vous disposé à y participer avec zèle ? Est-​il votre principale source de bonheur ? Éprouvez-​vous une joie sincère à participer à cette œuvre de prédication et d’enseignement, vous efforçant d’augmenter votre habileté et partageant gratuitement les bienfaits reçus avec vos semblables ? Cela est bien, car qui voudrait adopter de nouveau envers le travail l’attitude si courante dans le monde ? Partout les gens paraissent peu disposés à s’appliquer à leur ouvrage, et de nombreux employeurs se plaignent que les ouvriers deviennent de plus en plus lents, négligents et indifférents. On dit que le slogan de nombreux délégués syndicaux est : “Allez moins vite ; l’emploi que vous supprimez est peut-être le vôtre.” On a dit aussi que dans de nombreux pays les grèves sont le fléau de la société et que l’agitation des ouvriers devient de plus en plus embarrassante pour les employeurs. Un jeune homme a bien exprimé ce changement d’attitude envers le travail en déclarant : “Ne me dites pas comment je dois travailler ; je suis d’une autre génération, et nous ne travaillons pas autant.”

3. Quel est un autre aspect du problème de la paresse ?

³ Si le travail est de moins en moins populaire, il apparaît aussi que pour bien des gens tous les moyens sont bons pour l’éviter. Cet aspect du problème qu’est la paresse fut traité dans l’U.S.News & World Report du 8 février 1971 sous le titre “L’Assistance sociale débordée”. L’article déplorait l’état de choses très répandu et particulièrement visible à New York où, dit-​on, une personne sur six doit être secourue parce que des pères refusent de travailler et se soustraient à leur responsabilité de subvenir aux besoins de leurs enfants et de la mère de ceux-ci. Le 22 janvier 1971, dans son message sur l’état de l’Union, le président des États-Unis, préconisant certaines solutions pour résoudre ce problème, déclara : “Il nous faut développer le désir et l’obligation du travail efficace.”

4. a) Est-​il nécessaire d’obliger les chrétiens à travailler ? b) Pourquoi l’homme devrait-​il trouver du plaisir dans le travail qu’il effectue ?

⁴ Les vrais chrétiens n’ont pas besoin d’être forcés à travailler. La paresse est condamnée par la Bible qui donne cette instruction : ‘Fixez-​vous pour but de vivre calmes, de vous occuper de vos affaires et de travailler de vos mains, comme nous vous l’avons ordonné.’ (I Thess. 4:11). Dieu a créé l’homme de telle sorte qu’il puisse jouir de son travail et en retirer de profondes satisfactions. C’est vraiment une bénédiction et un don merveilleux de la part de Jéhovah. “Si un homme mange et boit et jouit du bien-être au milieu de tout son travail, c’est là un don de Dieu. Et j’ai vu qu’il n’y a rien de mieux pour l’homme que de se réjouir de ses œuvres : c’est là sa part.” — Eccl. 3:13, 22 ; 2:10, 24 ; 5:18.

5. Expliquez pourquoi le peuple de Dieu doit rejeter le point de vue du monde sur le travail.

⁵ Les serviteurs de Dieu doivent donc rejeter l’attitude des gens du monde envers le travail. Il est indispensable qu’ils travaillent pour subvenir à leurs besoins et à ceux de la famille, cela “honnêtement, non seulement au regard de Jéhovah, mais aussi au regard des hommes”. (II Cor. 8:21 ; II Thess. 3:10 ; I Tim. 5:8.) Ils sont tout à fait conscients que la paresse mène à la pauvreté et à la ruine, non seulement pour ce qui est des choses matérielles, mais surtout pour les choses spirituelles (Prov. 10:4 ; 24:33, 34 ; 21:25). Dire qu’“on n’y peut rien” conduirait au désastre, plus particulièrement si cette paresse affectait nos activités chrétiennes ainsi que notre spiritualité. En fait, “la paresse fait tomber dans l’assoupissement, et l’âme nonchalante éprouve la faim”. — Prov 19:15.

Pourquoi les témoins de Jéhovah sont toujours actifs

6. a) Pourquoi les témoins de Jéhovah forment-​ils un peuple très actif ? b) En quel sens l’activité est-​elle une protection et une source de bonheur ?

⁶ Comme vous pouviez vous y attendre, les témoins de Jéhovah sont des gens très actifs ; mais doit-​on les plaindre de travailler si dur ? ils consacrent du temps à l’étude de la Bible en privé, assistent à cinq réunions hebdomadaires dans la congrégation et passent beaucoup de temps chaque mois à prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu et à faire des disciples, tout en subvenant à leurs besoins et à ceux de leur famille. En étant ainsi actifs, ils ont la joie et la satisfaction d’honorer le nom de Jéhovah et de réconforter ceux qui cherchent la vérité, et ils ont eux-​mêmes la promesse d’être récompensés par la vie éternelle. La grande activité qu’ils déploient leur sert de protection contre les nombreux pièges et tentations du monde, de leur chair et du Diable. C’est pourquoi, si vous visitez une congrégation de témoins de Jéhovah, vous vous apercevrez que ce sont des gens heureux et que ceux qui paraissent les plus joyeux d’entre eux sont précisément ceux qui sont les plus actifs dans la prédication et l’enseignement de la Parole de Dieu à leurs semblables. — Ps. 144:15 ; Actes 20:35.

7. a) Pour quelles autres raisons les chrétiens doivent-​ils travailler dur ? b) Expliquez pourquoi le fait d’être serviteur dans la congrégation est un privilège. Comment les autres chrétiens doivent-​ils considérer le travail zélé des serviteurs ?

⁷ Ces chrétiens consciencieux et travailleurs se montrent également très actifs pour aider leurs frères chrétiens et pour se préparer à participer au programme des diverses réunions. Les témoins qui sont serviteurs dans la congrégation ont encore plus de tâches à accomplir. Le fait d’aider les humbles “brebis” du troupeau de Jéhovah, qui manifestent leur gratitude, est un privilège qui procure une profonde satisfaction (I Thess. 5:14 ; Phil. 2:3, 4 ; I Cor. 10:24, 33 ; Rom. 15:1, 2). Ces surveillants dans les congrégations qui travaillent dur sont très appréciés et très estimés par leurs frères. — I Tim. 5:17 ; Héb. 13:7.

8. Donnez une autre raison pour laquelle les chrétiens doivent travailler dur.

⁸ Si ces ministres chrétiens ont beaucoup à faire c’est aussi parce qu’il ne reste que très peu de temps au présent système de choses ; ils doivent donc se hâter. “Ne flânez pas à votre tâche. Soyez enflammés de l’esprit. Travaillez comme un esclave pour Jéhovah. Réjouissez-​vous dans l’espérance.” Le caractère critique de notre époque exige qu’ils ‘travaillent de toute leur âme, comme pour Jéhovah’. C’est une œuvre de salut et, comme Jésus l’a déclaré en une certaine occasion, “il nous faut accomplir les œuvres de celui qui m’a envoyé tant qu’il fait jour ; la nuit vient où aucun homme ne peut travailler”. — Rom. 12:11, 12 ; Col. 3:23, 24 ; Jean 9:4.

9. a) Pourquoi cette activité ministérielle n’est-​elle pas monotone, mais stimulante ? b) Quel genre d’emploi les jeunes gens de notre époque recherchent-​ils ?

⁹ Cette œuvre, qui ne se renouvellera jamais plus, constitue un appel stimulant. Ce n’est pas une activité monotone, routinière et sans intérêt, n’offrant aucune des perspectives attrayantes que recherchent les jeunes gens. Un rapport de 1970 sur les étudiants de dernière année de l’Université Harvard déclarait qu’ils “sont de plus en plus indécis quant à ce qu’ils feront après avoir quitté l’université, et un grand nombre acceptent, et souhaitent même, un travail manuel (...). De nombreux étudiants récemment diplômés travaillent comme chauffeurs de taxi, magasiniers, vendeurs dans des librairies et artisans, parce qu’ils craignent d’être mal classés et qu’en choisissant des carrières traditionnelles leurs capacités soient mal dirigées”. — New York Times du 3 mars 1971.

10. Quelle œuvre Jésus entreprit-​il lorsqu’il était un homme jeune, et lui a-​t-​elle procuré des satisfactions ?

¹⁰ Un travail manuel est excellent et procure des satisfactions, car celui qui l’effectue est heureux d’avoir fait quelque chose de ses mains ; cependant, ce n’est pas l’occupation la plus importante à laquelle une personne peut s’adonner. Le Créateur de l’homme sait très bien quel genre de travail peut satisfaire ce dernier, et il est particulièrement intéressant de remarquer quelle tâche il confia à son Fils. À un certain moment, Jésus abandonna son travail profane de charpentier pour se livrer à une occupation beaucoup plus importante (Jean 5:17 ; Ps. 40:9 40:8, NW ; Héb. 10:7). Il accomplit le travail que Jéhovah lui confia et le trouva aussi enrichissant et stimulant que de la nourriture. En une certaine occasion, quand ses disciples le prièrent de manger, il leur répondit : “Ma nourriture est que je fasse la volonté de celui qui m’a envoyé et que je finisse son œuvre.” Au terme de son activité, il allait être réconforté par la joie que procure le travail accompli et éprouver une profonde satisfaction. — Jean 4:34.

Un travail assidu procure le bonheur

11. a) Jésus était-​il un travailleur zélé, et son travail lui a-​t-​il procuré le bonheur ? b) Quel est l’enseignement de sa comparaison rapportée dans Matthieu 25:14-30 ?

¹¹ ‘Regardez fixement Jésus, le Principal Agent de notre foi, qui la mène à la perfection. Pour la joie qui lui était proposée, il endura’ même une mort ignominieuse sur un poteau de torture (Héb. 12:2). Sa carrière exemplaire consista à se dépenser avec joie dans le ministère. Rappelez-​vous aussi qu’il condamna vigoureusement l’esclave lent et paresseux qui, au retour de son Seigneur, montra qu’il ne s’était pas occupé des intérêts qui lui avaient été confiés et n’avait rien gagné. La comparaison de Jésus montre que le travail lui-​même procure une récompense joyeuse. Par son travail assidu, l’esclave qui s’était vu confier cinq talents en gagna autant et celui qui avait reçu deux talents en rapporta deux autres. Quelle fut leur récompense ? “Tu as été fidèle en peu de choses. Je t’établirai sur beaucoup de choses. Entre dans la joie de ton maître.” Qu’est-​il arrivé à l’esclave paresseux qui n’avait pas travaillé ? Son talent lui fut enlevé, et au lieu de se réjouir il pleura (Mat. 25:14-30). Ainsi, pour être heureux, il faut travailler et s’acquitter de ses responsabilités.

12. a) Quelle est l’attitude des jeunes gens envers les carrières traditionnelles et le travail ? b) Quelles œuvres sont vaines, et quelles œuvres procurent le contentement et le bonheur ?

¹² De nos jours, les jeunes gens ont de moins en moins envie d’embrasser les carrières traditionnelles ; ils remarquent que rares sont ceux qui y trouvent du plaisir ; en outre, les soucis, les névroses ainsi que les troubles physiques et mentaux de ceux qui les ont embrassées proclament leur faillite. En plaisantant, quelqu’un exprima sa désillusion en ces termes sarcastiques : “Travaillons dur et mettons de l’argent de côté ; ainsi, quand nous serons vieux, nous pourrons nous offrir des choses dont seuls les jeunes gens peuvent profiter.” Il y a très longtemps, Salomon, alors fidèle à Dieu, fut employé pour consigner de nombreuses pensées concernant les frustrations et la vanité des œuvres de l’homme. On peut dire que ce qui fut écrit dans le livre de l’Ecclésiaste vise à détourner le peuple de Dieu des œuvres vaines et stériles du présent monde vers les œuvres excellentes du Dieu à qui il est voué. En fin de compte, la recherche des biens matériels se révélera être une vanité et n’apportera que la déception ; en revanche, Salomon exhorte le jeune homme à se souvenir de son grand Créateur tandis qu’il est en mesure de le servir avec vigueur. Une telle activité n’est pas vaine, mais conduit au bonheur éternel. — Eccl. 12:3 12:1, NW ; Ps. 128:1, 2.

13. a) Sur quoi Jésus a-​t-​il mis l’accent dans sa comparaison (Mat. 25:14-30) ? b) Pourquoi faut-​il prêter attention à ce qui est écrit dans Luc 13:23, 24 ?

¹³ Les jeunes gens et les personnes plus âgées peuvent-​ils connaître un plus grand bonheur que celui de plaire à Jéhovah et d’être sauvés ? Si Jésus, dans sa comparaison sur l’“homme (...) sur le point de partir pour l’étranger”, nous apprend qu’à son retour l’“homme” jette dehors l’esclave propre à rien, il met aussi l’accent sur la leçon positive de sa comparaison, affirmant que les esclaves travailleurs peuvent entrer dans la joie de leur maître (Mat. 25:14-30). Il répondit aussi de façon directe et positive à un homme qui lui demandait : “Seigneur, est-​ce que ceux qui sont sauvés sont peu nombreux ?” Par sa réponse, Jésus élimine tout ce qui ne résulte pas d’un effort sincère ; il dit : “Faites de vigoureux efforts pour entrer par la porte étroite, parce que beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront pas.” (Luc 13:23, 24). Nous devrions tous prêter attention aux paroles de Jésus et plus particulièrement réfléchir à la façon dont elles s’appliquent à nous aujourd’hui et à ce que signifie pour les chrétiens faire de vigoureux efforts.

14. Que veut nous dire Jésus en nous exhortant à faire de vigoureux efforts ?

¹⁴ Lorsque Jésus déclara que nous devions faire de vigoureux efforts pour entrer par la porte étroite, il ne faisait pas allusion aux nombreux obstacles que le monde placerait sur notre chemin, afin de nous empêcher d’entrer ; il montrait plutôt que les exigences de Dieu sont telles qu’elles excluent ceux qui sont indignes d’entrer. Jéhovah ne veut pas de ceux qu n’aiment pas la justice ou dont l’attachement n’est pas profond. “J’ai passé près du champ d’un paresseux, et près de la vigne d’un homme dépourvu de sens. Et voici, les épines y croissaient partout, les ronces en couvraient la face, et le mur de pierres était écroulé. J’ai regardé attentivement, et j’ai tiré instruction de ce que J’ai vu. Un peu de sommeil, un peu d’assoupissement, un peu croiser les mains pour dormir ! ... Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes.” (Prov. 24:30-34). Si quelqu’un ne travaille pas assidûment, Jéhovah le protégera-​t-​il pour le faire entrer dans son nouvel ordre de choses ?

15. Pourquoi les chrétiens devraient-​ils vouloir être zélés, et qu’en résultera-​t-​il ?

¹⁵ Les chrétiens ont bien des raisons d’être aussi sincèrement zélés que le Christ devant qui ils espèrent se tenir pour recevoir son approbation. Ils travaillent avec empressement, afin que grâce à la qualité de leur travail ils soient agréables à Jésus et à son Père. “Si tu vois un homme habile dans son ouvrage, il se tient auprès des rois ; il ne se tient pas auprès des gens obscurs.” (Prov. 22:29). Un tel homme ne s’en tient pas à son désir initial de plaire à Jéhovah et à ses premiers efforts dans le ministère ; il augmente sa connaissance exacte de la Bible et ne cesse de faire des progrès d’ordre spirituel, ayant le même désir que les apôtres qui dirent à Jésus : “Donne-​nous plus de foi.” — Luc 17:5 ; Prov. 27:11.

16. Expliquez pourquoi Jéhovah exige un attachement entier et un travail zélé.

¹⁶ S’il faut faire de vigoureux efforts pour être sauvé, qui se contentera d’une attitude hésitante ? À l’homme qui lui demandait comment obtenir la vie éternelle, Jésus montra qu’il devait aimer Jéhovah de tout son cœur, de tout son esprit, de toute son âme et de toute sa force (Luc 10:27). Que peut faire un homme s’il n’agit pas avec énergie, enthousiasme ou de tout son cœur ? Aucune tâche importante ne s’effectue sans peine. En ne s’y appliquant qu’à moitié, on ne réussit pas à moitié ; en général, on échoue complètement. La seule façon de réussir consiste à travailler diligemment et assidûment.

Les exigences de Jéhovah sont raisonnables

17. Jéhovah est-​il déraisonnable et exige-​t-​il trop ?

¹⁷ Ce que Jéhovah demande des hommes pour qu’ils obtiennent le salut n’est pas excessif. Il n’est pas déraisonnable, mais généreux, bon, prévenant et plein d’amour. Il ne prend pas plaisir à la mort du méchant, mais a fait preuve de beaucoup de patience et de longanimité, afin