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Libérez-vous pour faire la “ complète volonté de Dieu ”La Tour de Garde 1959 | 1er septembre
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chrétiens peut même faire une grande impression sur son mari. — I Pierre 3:1-4.
23 On entend quelquefois dire ceci : “ Mon mari s’oppose. ” Mais s’oppose-t-il vraiment ? Il en est qui n’ont jamais discuté avec leur conjoint la question de leur offrande à Dieu. Personne ne devrait penser que lui ou elle pourront s’en tirer en faisant simplement un peu de service quand le conjoint incroyant est absent. Il vaut bien mieux lui expliquer franchement ce que signifie cette offrande. Celui qui vient de se vouer à Jéhovah peut dire à son conjoint que dans les affaires domestiques cela peut signifier une meilleure entente que par le passé, car selon la Bible il devrait en être ainsi (I Tim. 5:8 ; 3:11). Cependant, en ce qui concerne les choses spirituelles, il faut assister aux réunions, faire le service du champ, le saint service de Dieu (Rom. 12:1). On peut souvent discuter de ces choses avec tact et d’une manière agréable et témoigner en tout temps de son désir sincère de coopérer. Les femmes devraient toujours respecter l’autorité de leurs maris dans les affaires domestiques. Quelle joie s’il accepte la vérité ! Mais si le mari choisit de ne pas écouter, la conduite humble de sa femme peut être très éloquente et témoigner silencieusement qu’elle est une meilleure épouse. — I Tim. 2:8-10.
24. Quelle doit être l’attitude du chrétien envers les occupations profanes ?
24 Beaucoup d’hommes sont dans la servitude de leur employeur ou de leurs affaires. Ils pensent que leurs obligations vont au delà de leurs heures de travail, qu’ils doivent participer aux activités sociales ou sportives organisées pour les employés de la firme. D’autres s’absorbent à ce point dans leur occupation profane qu’ils travaillent jour et nuit, tous les sept jours de la semaine. Quels que soient les avantages matériels, quel que soit l’avancement en vue, tout cela ne peut se comparer aux glorieuses perspectives de service éternel dans le monde nouveau. Le sage tiendra à leur place les choses profanes. “ Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé. ” — II Tim. 2:4.
25, 26. a) Quels conseils a donné Paul à propos des traditions asservissantes ? b) Quel front progressif, uni, présentent les ministres de Dieu ?
25 En vérité, les liens de la prison qu’est ce présent monde sont nombreux. C’est pourquoi Paul nous dit de rejeter “ tout fardeau, et le péché (le manque de foi) qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi ”. (Héb. 12:1, 2.) Débarrassons-nous des lourdes servitudes de ce monde d’iniquité.
26 Joignez-vous à l’activité du monde nouveau, absorbez-vous dans ce travail ! C’est ici une participation précieuse. Les ministres de Dieu viennent de différentes religions, de diverses conditions et sont de différentes nationalités. Mais la vérité les a unis (Jean 17:20-23). Par amour fraternel, ils sont pleins de tendre affection l’un pour l’autre. Tous sont fervents d’esprit. Ce sont tous des esclaves volontaires de Jéhovah, qui se réjouissent dans l’espérance, qui supportent les épreuves et persévèrent dans la prière. Personne ne fait preuve de paresse en ce qui concerne l’activité du monde nouveau (Rom. 12:10-12). Ceux qui se sont vraiment libérés prennent plaisir à faire la “ complète volonté de Dieu ”. En faisant ainsi, les jours de leur vie deviendront longs. Ce seront des jours joyeux, de nombreux jours se prolongeant dans l’éternité.
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Les eaux de la vie trouvent un cheminLa Tour de Garde 1959 | 1er septembre
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Les eaux de la vie trouvent un chemin
Un témoin de Jéhovah ayant souffert comme objecteur de conscience dans la Hongrie communiste nous a raconté la façon dont les publications bibliques parvenaient aux ministres chrétiens même dans les prisons militaires. Il a dit :
“ La discipline était très rigoureuse dans la prison militaire du neuvième district de Budapest. Il semblait tout à fait impossible d’y faire entrer quelque chose de défendu. Cependant les eaux de la vie trouvèrent un chemin jusqu’aux frères au moyen de ruisseaux souterrains. Trois jours après ma condamnation, je fus envoyé dans la ville pour y faire un certain travail. De mon lieu de travail, je pus entrer en contact avec des frères. Les prisonniers souffraient beaucoup de la faim, faim spirituelle et physique. Choux, carottes, fèves et pois sans aucune graisse composaient uniquement le menu. En ce qui concerne la nourriture spirituelle, nous n’avions rien pour ainsi dire.
“ Cependant, une fois, je m’arrangeai pour emporter un article de la Watchtower. Quand je revins du travail, j’avais avec moi un seau de ciment sale. À l’entrée, je fus fouillé minutieusement puis on me dit de m’en aller. Avec intention, je ne prêtai pas beaucoup d’attention à mon seau. Immédiatement, le geôlier s’écria : “ Pourquoi laissez-vous ce seau ici ? ” Je le ramassai et l’emportai. L’article de The Watchtower était dedans ; j’avais mis un papier au fond, l’article dessus, puis un autre papier que le ciment recouvrait.
“ Plus tard, je travaillai de nouveau à l’extérieur en tant qu’ouvrier affecté aux réparations. Grâce à un soldat, de nouveau je pus entrer en contact avec les frères en liberté. Avec du bois, je me fis une caisse à outils. Je la fis avec un double fond et y glissai les articles de la Watchtower. Je jetais toujours quantité de morceaux de fer pointus dans la boîte, afin que le geôlier ne fît pas de grandes recherches. De cette façon, il était très facile de glisser les articles d’étude à l’intérieur. En tant que réparateur, j’avais accès à toutes les cellules ; ainsi, j’étais à même de passer la nourriture spirituelle de l’un à l’autre à l’intérieur de la prison. C’est ainsi que, par la bonté imméritée de Jéhovah, les frères reçurent quelque approvisionnement spirituel. ”
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La solution d’un HindouLa Tour de Garde 1959 | 1er septembre
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La solution d’un Hindou
Dans une citation parue dans Treasury of the Christian Faith, S. J. Corey dit du chef nationaliste hindou, Mahatma Gandhi : “ Il était à Ceylan à l’automne de 1927 et parla au Y.M.C.A., à Colombo, en ces termes : Si j’avais seulement à envisager le Sermon sur la montagne et la façon dont je le comprends moi-même, je n’hésiterais pas à dire : Oh oui ! Je suis chrétien. Il ajouta : Vous, gens de l’Ouest, vous croyez Jésus en vous en excusant, tandis que je l’accepte sérieusement et littéralement. ” Se référant de nouveau à Gandhi, le même ouvrage raconte, dans une déclaration faite par Frank E. Eden : “ Gandhi et Lord Irwin, ancien vice-roi des Indes, étaient amis. À leur retour de la conférence de la Table ronde à Londres, Lord Irwin rendit visite au Mahatma dans son ashram. Au cours de la conversation, Lord Irwin posa à son hôte cette question : “ Mahatma, d’homme à homme, dites-moi ce que vous considérez comme solution aux difficultés de votre pays et du mien. ” Tirant un petit livre du pied de la lampe toute proche, Gandhi l’ouvrit au cinquième chapitre de Matthieu et répliqua : “ Quand votre pays et le mien se mettront d’accord sur les enseignements établis par le Christ dans ce Sermon sur la montagne, nous aurons résolu les difficultés, non seulement de nos pays mais ceux du monde entier. ” Cela venait d’un Hindou ! ”
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