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  • Les femmes — des êtres humains de second ordre?
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 août
    • montre le titre de cet article paru récemment dans un journal: “Inde — Le taux de suicidées devient alarmant.”

      Naturellement, les femmes ne sont pas opprimées partout dans le monde. Il est des pays où elles ont une grande influence et où elles semblent pour ainsi dire égales aux hommes. Même quand elles ne leur sont pas égales, leurs droits sont souvent protégés. Cependant, des millions de femmes vivent dans des conditions où elles sont très désavantagées. Parfois, elles sont tout simplement accablées par des travaux trop durs.

      Qui travaille le plus?

      Tout d’abord, dans bien des pays les plus pauvres du monde, la plupart du travail destiné à fournir la production alimentaire est fait par les femmes. Une étude réalisée par les Nations unies sur une région africaine montra que les hommes habitant cette zone consacraient en moyenne mille huit cents heures par an à des travaux agricoles et qu’alors leur tâche était plus ou moins terminée. Par contre, les femmes passaient une moyenne de deux mille six cents heures par an dans les champs et alors leur travail ne faisait que commencer. Elles devaient effectuer en plus leurs tâches ménagères quotidiennes.

      Les femmes de cette région travaillaient donc en moyenne 8 heures par jour, presque tous les jours, 52 semaines par an, avant de pouvoir commencer à faire la cuisine, la lessive, le ménage et les autres travaux de la maison — pour lesquels elles ne disposent bien sûr d’aucun appareil moderne. En Afrique, le travail des femmes représente 60 à 80 pour cent de l’ensemble du travail dans l’agriculture, plus de 50 pour cent dans l’élevage et 100 pour cent dans la transformation de la nourriture.

      Une étude réalisée dans un village asiatique révéla que les femmes faisaient, en moyenne, une journée de 16 heures de travail. Dans le cas des femmes jeunes, à tout ce travail s’ajoutaient les grossesses fréquentes, les accouchements et les allaitements au sein — entreprises déjà assez fatigantes en elles-​mêmes.

      Il semblerait que la plus grande partie de l’aide matérielle envoyée aux pays pauvres ne fasse qu’aggraver ce problème du fait qu’elle facilite les travaux accomplis traditionnellement par les hommes. Par exemple, un pays africain a importé cent tracteurs, mais seulement un sarcloir mécanique. Quel en a été le résultat? Le temps de labourage — travail exécuté par les hommes — a été considérablement réduit alors que le temps consacré aux semailles et au sarclage — travaux attribués aux femmes — en a été augmenté d’autant. Heureusement que les femmes sont plus résistantes que les hommes, sinon comment pourraient-​elles survivre?

      Bien sûr, dans les pays pauvres, la vie est dure pour tout le monde. On y souffre d’une misère noire, de la malnutrition, de maladies horribles et d’une profonde ignorance. Les hommes et les femmes sont souvent prisonniers de traditions tyranniques qui les empêchent d’agir d’une manière plus humaine et plus raisonnable les uns envers les autres. Il faut tout de même admettre que, dans de nombreux cas, les femmes supportent la plus lourde charge. Arriver à résister dans des conditions pareilles est un véritable exploit.

      Que se passe-​t-​il dans les pays où la condition des femmes est tout de même meilleure?

  • Les femmes dans les pays riches
    Réveillez-vous ! 1982 | 8 août
    • Les femmes dans les pays riches

      EN EUROPE et en Amérique, au siècle dernier, il semble que la plupart des hommes partageaient l’opinion de Darwin et pensaient que les femmes leur étaient inférieures. En conséquence, on limitait leurs libertés. Elles ne recevaient qu’une instruction restreinte et elles n’avaient pas le droit de vote. Une fois qu’elles étaient mariées, leur mari prenait en main tous leurs biens. La majorité des métiers et des professions leur étaient fermés (alors que, par contre, les femmes pauvres travaillaient de longues heures dans les usines pour un salaire inférieur à celui des hommes). Sur le plan moral, on attendait d’elles qu’elles soient pures et sans malice alors que l’on n’en demandait rarement autant des hommes.

      Plus tard, les femmes se rebellèrent. Après des années de lutte, elles finirent par obtenir le droit de vote. À la suite de quoi les autres obstacles s’écroulèrent. On leur donna la possibilité de mieux s’instruire et elles purent embrasser des professions et des métiers qui étaient autrefois réservés aux hommes. De nos jours, les femmes s’engagent dans la politique et sont juges, médecins, avocates, mécaniciennes, athlètes, scientifiques, chefs d’entreprise, soldats et agents de police. La société permissive les laisse être aussi “impures” que les hommes, si elles le désirent.

      Cependant, certaines professions résistent encore à la percée des femmes. De plus, leurs salaires n’atteignent, en moyenne, que les deux tiers de ceux des hommes. Et puis, il y a encore des femmes qui souffrent de la cruauté des hommes. Abandonnées par leurs maris, il leur faut élever leurs enfants toutes seules. Ou bien, elles doivent travailler dur pour que leur famille reste unie, bien que leurs maris passent leur temps à boire, à jouer ou à satisfaire d’autres vices. D’innombrables femmes sont violées ou battues. C’est pourquoi ceux qui sont en faveur de la libération de la femme continuent à militer pour obtenir des changements supplémentaires.

      Bien que la lutte se poursuive, il est indéniable que les femmes ont maintenant beaucoup de possibilités dans ce qui était un “monde d’hommes”. C’est en partie parce que, pour la première fois dans l’Histoire, les femmes mariées peuvent décider (dans une certaine mesure) du nombre d’enfants qu’elles auront. Elles peuvent même choisir de ne pas en avoir du tout afin de se consacrer à leur carrière.

      Elles sont nombreuses à apprécier cette liberté accrue qui, pourtant, crée aussi de nouveaux problèmes à la femme du XXe siècle.

      Comment savoir...

      Une jeune fille, étudiante de première année à l’université de Princeton, a déclaré: “La maternité, c’est important pour moi. La carrière aussi. Ce n’est pas un choix agréable.” Une autre jeune fille le dit en ces mots: “C’est presque plus difficile aujourd’hui parce que vous avez la possibilité de choisir. Vous voulez faire le bon choix. Vous voulez être heureuse. Mais comment savoir ce qui vous rendra heureuse?” — New York Times.

      Comment les femmes résolvent-​elles ce problème? Beaucoup sacrifient leur carrière et restent à la maison pour élever leurs enfants. L’une d’elles déclara: “Je donne toujours la priorité absolue à mes enfants. J’ai abandonné ma carrière parce qu’ils représentent, à mon avis, la contribution la plus importante que je puisse apporter à la société.” Cependant, certaines de celles qui ont fait ce choix disent qu’elles se sentent malheureuses de n’être considérées que comme de “simples mères de famille”.

      D’autres font le choix inverse. Elles pensent que la carrière dont elles rêvent est un objectif valable et elles lui sacrifient la famille qu’elles pourraient avoir. D’autres encore essaient de mener les deux de front: la famille et la carrière. Est-​ce possible? Une femme, présidente d’une société de relations publiques, donna cette réponse: “Vous pouvez faire les deux, mais attendez-​vous à être toujours fatiguée.”

      Ce n’est pas un choix facile. Mais, même si une femme décide de poursuivre une carrière intéressante, ses problèmes ne s’arrêtent pas là.

      Elles en paient le prix

      Une psychanalyste, le docteur Ruth Moulton, a dit: “Plusieurs de mes patientes ont des ulcères de l’estomac, maladie dont les hommes étaient pratiquement les seuls à souffrir auparavant. Un plus grand nombre d’entre elles se plaignent de migraines. J’ai également constaté un fort accroissement du nombre d’allergies, en particulier du genre asthmatique et bronchique, pour lesquelles la toux et les difficultés respiratoires sont aggravées par l’anxiété.”

      Un endocrinologue, le docteur Hans Selye, déclara que plus les femmes exercent des professions autrefois dévolues aux hommes, “plus elles souffrent de maladies dites masculines, telles que l’infarctus, l’ulcère de l’estomac et l’hypertension. Elles ont les mêmes satisfactions qu’eux, mais elles en paient le prix”. — Sunday News Magazine (New York).

      Ainsi, puisque les femmes entretiennent les mêmes espoirs que les hommes, elles contractent les mêmes maladies qu’eux.

      Est-​ce vraiment cela la liberté?

      De manière imprévue, les femmes sont victimes des nouvelles libertés. La société permissive les encourage à abandonner la moralité “vieux jeu” et à être plus complaisantes. Les méthodes modernes de contraception ont fait disparaître (dans une certaine mesure) la menace d’une grossesse non désirée, tandis que la médecine réussit à soigner (jusqu’à un certain point) les maladies vénériennes. Pourtant, les jeunes femmes ont rencontré d’autres problèmes en pratiquant l’immoralité sexuelle. Elles doivent également payer un tribut sur le plan émotif.

      Une journaliste chargée d’une rubrique régulière fit ce commentaire perspicace dans son journal: “Je ne pense pas qu’il soit bon pour des femmes de coucher à droite et à gauche quand elles sont jeunes, parce que je crois que les jeunes femmes sont de gentilles personnes, idéalistes et affectueuses que l’on devrait considérer comme des êtres humains à part entière plutôt que de les exploiter.” Elle poursuit en ces mots: “Les femmes ont besoin d’être appréciées pour elles-​mêmes et non pas seulement pour leur sexualité (...). En fin de compte, l’amour libre donne aux femmes le sentiment qu’elles ne sont rien.” — Sunday Telegraph (Londres).

      Les femmes qui travaillent courent aussi le risque d’être l’objet de pressions sexuelles. Aux États-Unis, “50 pour cent ou légèrement plus des femmes [employées dans un ministère] (...) ont déclaré avoir subi des pressions d’ordre sexuel”. Cela allait du regard concupiscent au viol. — New York Times.

      Elles rencontrent encore deux autres problèmes. Premièrement, quand une femme réussit dans son métier et finit par gagner plus d’argent que son mari, il peut arriver que ce dernier se sente attaqué, anxieux — ce qui créera des tensions dans le couple. Une femme accepta d’abandonner une brillante carrière dans l’immobilier pour cette raison.

      Quel est le deuxième problème? “Les femmes continuent à faire le plus gros du travail de la maison et à s’occuper des enfants, même quand elles travaillent à plein temps et, en dépit de tout ce que l’on peut dire, il y a peu de différences selon les classes sociales. En fait, tout semble indiquer que les femmes disposent de moins de liberté maintenant qu’elles n’en avaient quarante ans auparavant.” — The Guardian (Londres).

      Bien des femmes préféreraient probablement rester à la maison. Mais quand elles sont obligées d’aider à payer les dépenses du foyer et qu’il leur faut encore faire toutes les tâches ménagères, elles portent vraiment une lourde charge.

      À qui la faute?

      Par conséquent, même si dans certains domaines la condition de la femme s’est améliorée, il reste des problèmes. Pourquoi?

      Les hommes en sont, bien sûr, responsables pour une large part. Ce sont des hommes pratiquant les “œuvres de la chair” qui harcèlent les femmes au travail ou les violent (Galates 5:19). Ce sont des maris “amis d’eux-​mêmes, (...) sans affection naturelle”, qui abusent de leur femme ou la battent (II Timothée 3:2, 3). D’autres hommes manquent d’égards pour leur femme, peut-être parce qu’ils ne se rendent pas compte que l’entretien d’une maison est un travail dur sur le plan physique et que leur femme accepterait volontiers un peu d’aide.

      Cependant, la tradition et la culture sont souvent responsables, elles aussi, de cet état de choses. La coutume veut que certains travaux soient des “travaux d’hommes” et d’autres des “travaux de femmes”. C’est pourquoi certains hommes n’osent pas aider à la maison ou faire du “travail de femmes” dans les champs, parce qu’ils ont peur que l’on se moque d’eux.

      De plus, le monde moderne a également sa part de responsabilité. C’est le monde moderne qui engendre des pressions telles que les femmes d’affaires (et les hommes) souffrent d’ulcères. C’est le monde moderne et sa “liberté sexuelle” qui transforme en victimes les jeunes filles qui n’osent pas dire non, et ferme les yeux sur les pressions sexuelles exercées au travail. Et c’est encore le monde moderne qui place la femme dans une situation telle qu’il lui faut choisir entre deux désirs très forts.

      Peut-​on trouver de l’aide pour résoudre ces problèmes? Oui, c’est possible. Permettez-​nous de vous présenter des femmes qui ont réussi à les surmonter avec succès.

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