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Comment considérez-vous les biens matériels ?La Tour de Garde 1973 | 15 juin
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Juifs la Loi de Dieu et en rédigeant plusieurs livres de la Bible. De plus grandes bénédictions l’attendent encore quand il sera ressuscité dans l’ordre nouveau promis par Dieu et maintenant proche. Qui n’a pas entendu parler de Moïse ? Tout le monde peut retirer des bienfaits en lisant ses écrits bibliques inspirés. Mais qui, aujourd’hui, connaît le riche pharaon de cette époque-là ou sa fille ? Quelles choses ont-ils accomplies qui aient procuré de réels bienfaits durables ?
Le meilleur exemple est évidemment celui du Fils de Dieu. Dans II Corinthiens 8:9, nous lisons : “Car vous connaissez la bonté imméritée de notre Seigneur Jésus-Christ, comment, étant riche, il est devenu pauvre pour vous, afin que vous deveniez riches par sa pauvreté.” L’apôtre Paul et d’autres disciples ont suivi l’excellent exemple de Jésus. Parlant de lui-même et de ses compagnons, Paul put dire : “Comme pauvres mais faisant beaucoup de riches, comme n’ayant rien et cependant possédant toutes choses.” (II Cor. 6:10 ; voir Philippiens 3:7, 8). Il vous suffit de lire les Actes des Apôtres pour vous rendre compte combien leur vie fut riche et intéressante. Comme Jésus le déclara, il y a vraiment “plus de bonheur à donner qu’il y en a à recevoir”. (Actes 20:35.) Vous vous en rendrez compte vous-même en agissant comme eux.
Montrez-vous fort et sage
Pourquoi alors permettre au présent système commercial et à sa publicité très puissante de vous inciter à fonder votre vie sur des biens matériels ? Pourquoi enrichir ce système et finalement vous appauvrir pour ce qui est des choses de la vie vraiment dignes d’être recherchées ? Pourquoi ne pas faire preuve d’une force véritable en résistant à l’attrait du matérialisme et en étant déterminé à profiter au maximum de la vie en recherchant des choses ayant une plus grande valeur que les biens matériels ?
Cela est particulièrement vital à notre époque. Les prophéties bibliques indiquent que le présent système, y compris le mercantilisme, est près de sa fin. La recherche excessive des biens matériels pourrait être un piège pour nous en nous faisant perdre de vue le caractère urgent de notre époque. Nous pourrions nous enliser avec le présent système et être rejetés avec lui, quand Dieu le fera disparaître pour établir son nouvel ordre de choses. Jésus donna cet avertissement : “Gardez l’œil ouvert et gardez-vous de toute sorte de convoitise, car même lorsque quelqu’un est dans l’abondance, sa vie ne procède pas des choses qu’il possède.” — Luc 12:15 ; voyez l’image décrite aux Lc 12 versets 16 à 21.
Cela ne veut pas dire que nous ne devrions avoir aucun bien, mais nous ne voulons pas que ce soient les possessions matérielles qui dirigent notre vie. Nous devrions être capables de faire la distinction entre les biens matériels qui contribuent réellement à notre bonheur et ceux qui risqueraient de nous empêcher d’atteindre ce but.
Quels que soient vos possessions matérielles, veillez à les utiliser en faveur d’autrui et plus particulièrement à ‘faire honneur à Dieu de vos biens’. (Prov. 3:9, AC.) En effet, “au jour de la colère, la richesse ne sert de rien ; mais la justice délivre de la mort”. — Prov. 11:4.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1973 | 15 juin
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Questions de lecteurs
● La conscience d’un chrétien lui permet-elle d’accepter un emploi pour lequel il doit être armé, que ce soit d’un revolver ou d’un bâton ?
Jéhovah Dieu a permis aux gouvernements humains d’exercer l’autorité pour faire respecter la loi, en se servant d’armes si cela est nécessaire. À propos de l’autorité des gouvernements, nous lisons : “Car ce n’est pas sans dessein qu’elle porte l’épée ; car elle est ministre de Dieu, vengeur pour exprimer le courroux sur celui qui pratique ce qui est mal.” (Rom. 13:4). On ne peut donc soulever aucune objection biblique à l’existence de certains corps de fonctionnaires armés, chargés de faire respecter la loi, ni contre le fait qu’un gouvernement autorise des hommes à porter une arme quand ils protègent des biens ou des personnes.
Toutefois, c’est au chrétien lui-même de décider s’il peut accepter un emploi, tel que policier, surveillant ou gardien de nuit, exigeant qu’il porte un revolver ou une autre arme. Il pourra se poser ces questions : Est-ce que je désire porter le fardeau qui consiste à prendre de rapides et difficiles décisions dans des moments critiques où une vie humaine est en jeu ? Suis-je disposé à me trouver dans une situation qui pourrait m’obliger à faire usage d’une arme et peut-être même à me charger d’une dette de sang devant Jéhovah ?
En outre, le principal objectif d’un chrétien est d’aider ses semblables à parvenir à la connaissance exacte de la vérité. Il désire leur montrer comment être “pacifiques avec tous les hommes”. (Rom. 12:18.) C’est pourquoi il peut se demander : Le fait de porter une arme dans l’exercice de mes fonctions ne semblera-t-il pas contraire à l’enseignement chrétien aux yeux des autres ? Y a-t-il des raisons de croire que cela risque d’être une cause d’achoppement ? Il appartient à chaque chrétien de prendre une décision personnelle fondée sur la Parole de Dieu et sur sa connaissance des circonstances. S’il pense que le fait d’accepter un emploi l’obligeant à porter une arme serait vraiment préjudiciable à la diffusion de la vérité biblique, le chrétien choisira sagement un autre emploi. La Bible nous conseille de ne pas ‘faire trébucher les autres’. — Phil. 1:10.
Quelle que soit la décision d’un chrétien, elle devrait être en harmonie avec sa conscience éduquée par les Écritures. Cependant, il ne doit jamais se laisser influencer par la crainte de ne pas avoir les nécessités de la vie. La Parole de Dieu nous donne cette assurance : “Jéhovah aime la justice, et il n’abandonne pas ses fidèles.” (Ps. 37:28, AC). “Je ne te laisserai ni ne t’abandonnerai en aucune façon.” — Héb. 13:5.
● Est-il convenable pour un chrétien de faire stériliser un animal familier ou de le “faire piquer” ?
Il n’y a rien dans les saintes Écritures qui interdise à un chrétien de faire stériliser un animal ou de mettre un terme à son existence.
Selon la Loi de Moïse, un animal castré ne pouvait pas être offert en sacrifice. Elle déclarait : “Vous n’offrirez point à Jéhovah un animal qui ait les testicules froissés, écrasés, arrachés ou coupés, vous ne ferez pas cela dans votre pays.” (Lév. 22:24, AC). Cette loi n’interdisait pas de façon absolue la castration des animaux, mais elle devait certainement inciter les Israélites à limiter cette pratique.
Toutefois, les chrétiens n’offrent pas de sacrifices d’animaux ; ils ne sont pas sous la Loi de Moïse (Rom. 6:14). Le commandement rapporté dans Lévitique 22:24 ne leur interdirait donc pas de stériliser un animal familier. Le chrétien tiendra compte d’autres facteurs pour décider de ce qu’il peut faire de ses animaux ou pour ceux-ci.
La Bible montre que Jéhovah Dieu accorda à l’homme la domination sur la création animale (Gen. 1:28). Il peut donc utiliser les animaux pour se nourrir et pour se vêtir. Il peut aussi tuer les animaux qui sont vraiment un danger pour sa vie et ses biens (Gen. 3:21 ; 9:3 ; Ex. 21:28, 29 ; I Sam. 17:34, 35). Ce sont les intérêts légitimes et la vie de l’homme qui passent toujours en premier.
Un chrétien a donc le droit de décider de ce qui est préférable concernant ses animaux, y compris les animaux familiers. Il peut déterminer si, dans son intérêt ou celui de sa famille, il est préférable de faire stériliser un animal familier ou de le “faire piquer”. Évidemment, en tant que chrétien, il doit se rappeler qu’il ne peut pas maltraiter les animaux. Dans Proverbes 12:10, nous lisons : “Le juste prend soin de son bétail, mais les entrailles des méchants sont cruelles.” Celui qui maltraite ses animaux et les fait souffrir inutilement manque de respect envers la création de Dieu. Alors qu’il pense être bon, il se montre en réalité cruel. En revanche, le chrétien connaît les besoins de ses animaux et s’intéresse à leur bonheur. S’il a un animal qui souffre d’une maladie ou d’une blessure graves ou s’il ne peut s’en occuper convenablement sans s’imposer un fardeau indésirable, il peut penser qu’il agirait avec sagesse et pitié en mettant un terme à son existence. Dans un tel cas, il appartient au chrétien de prendre une décision.
● Comment faut-il comprendre II Corinthiens 6:7 où il est question des “armes de justice à la main droite et à la main gauche” ?
Ce texte de II Corinthiens 6:7 est un extrait d’une discussion dans laquelle l’apôtre Paul montre comment ses compagnons et lui-même se recommandaient en tant que ministres de Dieu. Ils le faisaient entre autres choses “par les armes de justice à la main droite et à la main gauche”. Cela peut avoir un rapport avec le fait que dans l’Antiquité on maniait l’épée de la main droite et le bouclier de la
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