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Dieu a-t-il oublié l’homme ?Réveillez-vous ! 1973 | 22 avril
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Ainsi, après environ 6 000 années d’autonomie, alors qu’elle a réalisé d’immenses “progrès” scientifiques, l’humanité est au bord du gouffre. Il est clair que l’homme ne peut se diriger lui-même avec succès indépendamment de Dieu. Personne ne peut accuser Dieu de ne pas avoir accordé assez de temps pour résoudre ces questions. Mais, durant ces 6 000 ans, qu’a-t-il fait pour mettre fin aux difficultés rencontrées par l’homme ? Est-il resté oisif, se contentant d’observer l’homme en train de se débattre au milieu de ses souffrances ? Il est vrai que Dieu a veillé de façon merveilleuse à l’application des lois et à la bonne marche des processus indispensables à la vie sur la terre. Mais fera-t-il quelque chose pour procurer à l’homme la paix, la santé et le bonheur dont il a tant besoin ?
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Comment Dieu satisfait les besoins de l’hommeRéveillez-vous ! 1973 | 22 avril
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Comment Dieu satisfait les besoins de l’homme
ON NOUS rappelle pratiquement chaque jour que l’homme a besoin d’aide pour résoudre ses problèmes. Selon l’U.S.News & World Report, “les problèmes actuels semblent être maintenant trop ‘grands pour qu’un gouvernement puisse les résoudre”.
Soulignant le caractère désespéré de la situation mondiale, le Dr Frank J. Ayd déclara : “Il est effrayant de constater que de nombreuses personnes clairvoyantes croient que nous ne survivrons peut-être pas pour voir le XXIème siècle, qui commencera dans moins de trente ans.”
La situation de l’humanité a été comparée, à celle des passagers d’un navire en perdition dans une tempête. Le Dr Wilson Head, professeur de sociologie canadien, se lamenta ainsi : “Nous sommes privés de direction, de gouvernail, et nous ne savons pas où nous allons.” Un journaliste du périodique Intelligence Digest déclara : “Seul Dieu peut résoudre les problèmes du monde.”
Mais pouvons-nous nous confier en Dieu et espérer le voir résoudre les problèmes que les hommes sont incapables de régler ? Avons-nous des raisons d’espérer en lui ?
Ce que Dieu a fait
Qu’espéreriez-vous d’un Dieu bon qui a pourvu au soleil, à la pluie et à toutes les créatures magnifiques qui font de notre terre un lieu d’existence merveilleux ? Ne vous attendriez-vous pas à ce qu’il fasse quelque chose pour satisfaire les besoins de l’homme, afin que celui-ci connaisse une paix et un bonheur durables ? A-t-il pris des dispositions pour cela ?
La Bible montre que Dieu a fait quelque chose. À l’origine, son dessein était que les hommes vivent sur une terre paradisiaque en jouissant d’une santé et d’un bonheur parfaits. Son dessein n’a jamais changé. C’est pourquoi, immédiatement après que Satan eut détourné Adam et Ève de Dieu, celui-ci promit de susciter un libérateur ou une postérité pour détruire Satan et instaurer un ordre nouveau de paix et de justice en faveur de tous les descendants d’Adam et d’Ève qui choisiraient de lui rester fidèles. Dans un langage prophétique, Dieu expliqua comment ce Libérateur allait détruire Satan ; il dit : “Celle-ci [la postérité] t’écrasera la tête [de Satan].” — Gen. 3:15.
En temps voulu, Dieu révéla par quelle famille la “postérité” allait venir ; il dit à son fidèle serviteur Abraham : “Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix.” (Gen. 22:18). Plus tard, parlant de David, roi d’Israël, Dieu fit cette promesse : “Je rendrai sa postérité éternelle, et son trône comme les jours des cieux. Sa postérité subsistera toujours ; son trône sera devant moi comme le soleil.” — Ps. 89:30, 37 89:29, 36, NW.
Au cours des siècles, Dieu fit également consigner dans sa Parole un grand nombre des bienfaits que le gouvernement juste de cette “postérité” promise allait procurer à l’humanité. Par exemple, il annonça que tous les méchants seraient retranchés, que seuls les justes vivraient éternellement sur la terre et que les hommes jouiraient alors d’une santé et d’une paix parfaites dans le paradis terrestre restauré (Ps. 37:9-11, 29 ; És. 11:1-9 ; 25:6-8). Loin d’oublier l’homme, Dieu faisait durant toutes ces années des préparatifs qui allaient permettre la bénédiction éternelle de l’humanité.
Cependant, pour réaliser son dessein, Dieu devait faire un autre pas indispensable en envoyant sur la terre le Libérateur et Chef qu’il avait promis. Pourquoi ?
La Postérité promise est identifiée
Quand ce Libérateur vint sur la terre, il fut fort justement identifié à la “‘postérité’ qui est Christ”. (Gal. 3:16 ; 4:4.) À sa naissance, la proclamation suivante fut faite : “Celui-ci sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut ; (...) et il régnera (...), et il n’y aura pas de fin à son royaume.” — Luc 1:30-33.
Toutefois, Jésus-Christ ne commença pas à régner alors qu’il était sur la terre. N’était-il pas prévu qu’il prenne le pouvoir ? Non, pas à ce moment-là. Il se contenta de démontrer qu’il serait un roi désirable en pourvoyant aux besoins du peuple de façon miraculeuse. Par exemple, il nourrit à deux reprises des milliers de personnes avec seulement quelques pains et quelques poissons. — Mat. 14:19-21 ; 15:34-37.
Jésus guérit aussi miraculeusement les malades. En fait, il guérissait tous ceux qui lui étaient présentés (Mat. 15:30, 31). Acte encore plus remarquable, Jésus ressuscita des morts. Ainsi, un jour, une veuve pleurait la mort de son fils unique qu’on allait mettre au tombeau. Témoin de cette scène émouvante, Jésus dit à cette veuve : “Cesse de pleurer.” Puis il s’approcha du cadavre de son fils et lui dit : “Jeune homme, je te le dis, lève-toi !” Le jeune homme revint à la vie, et Jésus “le donna à sa mère”. — Luc 7:11-16.
Toutefois, Jésus ne se contenta pas de procurer des bienfaits matériels aux hommes. Il leur montra également comment ils pouvaient vivre en paix et heureux en leur expliquant qu’ils devaient manifester le véritable amour. Il leur dit : “Je vous donne un nouveau commandement, que vous vous aimiez les uns les autres ; tout comme je vous ai aimés, que vous aussi vous vous aimiez les uns les autres.” — Jean 13:34, 35.
Puis, Jésus fut tué par ses ennemis. Mais sa mort servit à la réalisation d’un dessein vital ; elle fournit le moyen d’affranchir de la mort les descendants d’Adam. Comment cela ?
Les hommes meurent parce qu’ils ont hérité le péché et la mort de leur ancêtre Adam (Rom. 5:12). Cependant, Jésus n’a pas reçu sa vie du pécheur Adam puisqu’il était un ange dans les cieux et que sa vie a été transférée du ciel sur la terre. Ainsi, la vie humaine parfaite de Jésus pouvait être offerte comme rançon pour racheter le droit à la vie qu’Adam avait perdu pour ses descendants en péchant contre Dieu. — Mat. 20:28 ; Jean 3:16.
La mort de Jésus n’était donc pas inattendue. En fait, Dieu avait annoncé prophétiquement que la “postérité” serait meurtrie au talon (Gen. 3:15). Tout comme une blessure au talon, la mort de Jésus fut douloureuse, mais elle ne le réduisit pas définitivement à l’impuissance. En effet, Dieu le ramena à la vie, et de nombreuses personnes furent témoins de sa résurrection. — Mat. 28:1-10 ; Actes 1:8-11 ; 2:32.
Ce que cela signifie pour nous
Mais quelqu’un dira peut-être : “En quoi toutes ces choses rapportées dans la Bible
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