BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • L’importance et la nécessité de la maîtrise de soi
    La Tour de Garde 1969 | 15 novembre
    • L’importance et la nécessité de la maîtrise de soi

      “Le fruit de l’esprit, c’est (...) la maîtrise de soi.” — Gal. 5:22, 23.

      1, 2. a) Comment peut-​on souligner l’importance de la maîtrise de soi ? b) Comment cela est-​il démontré par les paroles de Paul ?

      DANS quelle mesure les chrétiens doivent-​ils exercer la maîtrise de soi ? Ce besoin est si grand qu’on n’en parlera jamais de trop. En fait, on pourrait très bien paraphraser les paroles de l’apôtre Paul concernant l’amour et dire : ‘Si je parle les langues des hommes et des anges, si j’ai le don de prophétie et toute la foi, et si je donne tous mes biens pour nourrir autrui, mais que je n’aie pas la maîtrise de soi, cela ne me sert de rien.’ — I Cor. 13:1-3.

      2 Cela semble-​t-​il exagéré ? Alors considérez le témoignage laissé par l’apôtre Paul. Comme il l’affirme lui-​même dans II Corinthiens 11:22-33, aucun autre disciple de Jésus-Christ n’a sans doute manifesté autant de zèle et d’endurance que Paul. Cependant, malgré son zèle et son endurance remarquables ainsi que son ministère productif, qu’a déclaré Paul quant à son besoin d’exercer la maîtrise de soi ? “Je rudoie mon corps et le mène comme un esclave, pour qu’après avoir prêché aux autres, je ne devienne pas moi-​même désapprouvé de façon ou d’autre.” Peut-​on connaître un plus grand malheur que celui consistant à travailler dur et à supporter beaucoup, et tout cela en vain ? “De façon ou d’autre”, Paul aurait fait tout cela en vain s’il n’avait pas exercé la maîtrise de soi. — I Cor. 9:27.

      3, 4. a) Comment peut-​on définir la maîtrise de soi ? b) Comment peut-​on l’illustrer ?

      3 Cette qualité est vraiment très importante. Mais qu’est-​ce que la maîtrise de soi ? On la définit comme “la faculté d’imposer une restriction à ses impulsions, ses émotions et ses désirs”, ou comme “l’action, la force ou l’habitude de maîtriser ses facultés ou son énergie, et plus spécialement ses inclinations et ses émotions”. Évidemment, cela implique l’exercice de cette qualité lorsqu’on est l’objet de tentations ou de pressions, lorsqu’il y a danger d’agir d’une façon insensée ou égoïste.

      4 On peut illustrer l’importance et la nécessité de la maîtrise de soi par une voiture. Son moteur peut avoir une puissance allant de 35 à 400 chevaux. Cependant, quelle que soit la puissance développée par ce moteur, il est tout aussi important de pouvoir la maîtriser, car de quelle utilité serait votre voiture si vous ne pouviez contrôler ni sa vitesse ni sa direction ? Ce serait un engin de mort !

      5. Pourquoi la maîtrise de soi est-​elle nécessaire ?

      5 Le problème de la maîtrise de soi se pose parce que nous sommes en mesure d’utiliser les divers dons et facultés que Dieu nous a accordés soit d’une mauvaise façon, soit avec droiture, sagesse et amour. Il en est ainsi parce que nous ne dépendons pas d’instincts comme c’est le cas de la création animale ; nous sommes doués du libre arbitre, ayant été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Tout comme les forces de la création inanimée peuvent provoquer bien des dégâts — pensez aux tornades, aux ouragans, aux raz-de-marée et à la foudre —, de même nous pouvons faire beaucoup de mal si nous ne contrôlons pas nos facultés mentales, émotionnelles et physiques. — Prov. 25:28.

      LES MAUX QUI RÉSULTENT D’UN MANQUE DE MAÎTRISE DE SOI

      6. Quelles sont quelques-unes des mauvaises conséquences du manque de maîtrise de soi ?

      6 Que nous considérions ce qui se passe autour de nous ou les pages de l’Histoire, nous constatons les conséquences nuisibles qui découlent d’un manque de maîtrise de la part d’hommes, de femmes et surtout de jeunes gens. Les innombrables meurtres révoltants rapportés par les journaux, la radio ou la télévision, nous donnent l’exemple de personnes qui n’ont pas su contrôler l’incitation puissante à manifester leur haine ou leur sentiment de frustration par le meurtre. L’absence de maîtrise de soi explique l’accroissement des maladies vénériennes et des naissances illégitimes, sans parler des nombreux mariages manqués qui se terminent par la séparation, l’abandon ou le divorce. On a dit que durant la Première Guerre mondiale les maladies vénériennes avaient rendu inaptes au service plus de soldats que les balles ennemies. À propos de la guerre au Viêt Nam, un rapport a déclaré que 25 pour cent des soldats avaient été contaminés de cette façon. Qu’est-​ce que l’ivrognerie, sinon un manque de maîtrise de la part de celui qui éprouve le besoin de consommer des boissons alcooliques ? Combien de fois un manque de maîtrise est à l’origine d’accidents d’automobiles dont les conducteurs se sont irrités ou ont laissé se détourner leur attention ! Les examens médicaux ont souvent démontré que les accidents sont provoqués par la conduite imprudente de “personnes dominées par leurs impulsions”, c’est-à-dire manquant de maîtrise.

      7, 8. a) Quel exemple de manque de maîtrise Ève et Caïn ont-​il donné ? b) Quels autres exemples de manque de maîtrise trouvons-​nous dans les Écritures ?

      7 La Bible nous fournit de très nombreux exemples nous avertissant des malheurs qui résultent d’un manque de maîtrise. On peut citer en premier lieu le cas d’Ève. Elle “vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence” ; c’est pourquoi, au lieu d’exercer la maîtrise de soi, elle céda à la tentation et prit du fruit (Gen. 2:16, 17 ; 3:2-6). Caïn fut averti de ne pas se laisser aller à la colère, mais plutôt de la dominer. Cependant, il n’exerça pas la maîtrise de soi et tua son frère, perdant ainsi tout espoir de vie éternelle et devenant le premier d’une longue liste de meurtriers, tous par manque de maîtrise de soi. — Gen. 4:5-7 ; I Jean 3:12.

      8 Lorsque Lot et sa famille se sont enfuis de Sodome, ville condamnée par Dieu, il leur fallait faire preuve de maîtrise de soi pour obéir au commandement qui leur avait été donné de ne pas se retourner durant leur fuite. La femme de Lot ne manifesta pas cette qualité, ce qui lui coûta la vie. Jésus l’a citée en exemple à ses disciples (Gen. 19:17, 26 ; Luc 17:32). Lorsqu’il était sur son lit de mort, Jacob reprit vivement Ruben, son fils premier-né, car celui-ci s’était vraisemblablement laissé tenter par une des concubines de son père. “Impétueux comme les eaux”, il avait souillé la couche de ce dernier. (Gen. 49:3, 4). Le roi Saül perdit le royaume d’Israël lorsque, dans une situation critique, il manqua de patience et de maîtrise de soi, en n’attendant pas la venue du prophète Samuel pour que celui-ci offre un sacrifice (I Sam. 13:8-14). Il y a eu des circonstances où certains des plus fidèles serviteurs de Jéhovah ont manqué de maîtrise de soi, ce qu’ils ont vivement et longtemps regretté. Tous ces exemples sont autant d’avertissements soulignant la nécessité d’exercer la maîtrise de soi. — Gen. 9:20, 21 ; Nomb. 20:7-13 ; II Sam. 11:1 à 12:15.

      EXEMPLES DE MAÎTRISE DE SOI

      9, 10. Qui nous a donné le plus bel exemple de maîtrise de soi, et de quelle façon ?

      9 Par contre, afin de nous stimuler dans notre résolution de manifester la maîtrise de soi, la Parole de Dieu nous donne un grand nombre de bons exemples, dont le plus excellent n’est nul autre que celui de Jéhovah Dieu. Exerce-​t-​il la maîtrise de soi ? Oui, et lui-​même nous dit : “J’ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu.” (És. 42:14). L’Israël infidèle méritait d’être puni immédiatement, mais Jéhovah s’est retenu. Bien des gens, ignorant les attributs et les desseins de Dieu, le critiquent parce qu’il permet le mal et la souffrance, ils ne comprennent pas que s’il tolère ces choses — pour des raisons sages et empreintes d’amour —, c’est parce qu’il fait preuve d’une grande maîtrise de soi. Comment cela ?

      10 Jéhovah Dieu dispose de forces illimitées. Il peut les employer comme il le veut et quand il le veut. Toutefois, il n’utilise cette puissance qu’avec justice, sagesse et amour. Il est longanime et lent à la colère, comme nous le dit sa Parole ; or, que signifie être lent à la colère sinon maîtriser sa juste indignation (Ps. 103:8 ; 145:8 ; Jér. 15:15 ; Joël 2:13 ; Jonas 4:2 ; Nahum 1:3) ? Il patienta 120 années avant de détruire la génération méchante contemporaine de Noé et plusieurs siècles avant d’exécuter finalement, en 607 avant notre ère, son jugement sur l’Israël infidèle (Gen. 6:3 ; II Chron. 36:15, 16). Satan et ses démons, ainsi que leurs instruments et dupes humains, outragent continuellement la justice de Jéhovah, font fi de son autorité et l’offensent par le blasphème, la calomnie et la rébellion. La Bible montre que Jéhovah éprouve certains sentiments. N’est-​il pas touché par cet état de choses ? Si, certainement. Cependant, il l’a toléré pendant des millénaires ; il a exercé la maîtrise de soi grâce à sa sagesse et à son amour.

      11. Comment Jésus a-​t-​il donné l’exemple pour ce qui est de la maîtrise de soi ?

      11 Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous a sans doute laissé le plus bel exemple d’homme ayant exercé la maîtrise de soi. À aucun moment de son ministère terrestre il n’a perdu le contrôle de ses facultés, de sa force ou de ses émotions, et il n’a jamais parlé de façon inconsidérée ou malavisée. “Quand il était injurié, il ne rendait pas l’injure. Quand il souffrait, il ne menaçait pas.” (I Pierre 2:23). Il fallait qu’il soit maître de lui-​même. Nous lisons ce qui suit dans Matthieu 27:13, 14 : “Alors Pilate lui dit : ‘N’entends-​tu pas combien de choses ils déposent contre toi ?’ Mais il ne lui répondit pas, non, pas un mot, si bien que le gouverneur était fort étonné.” Cela était peu commun. Cependant, le prophète de Jéhovah avait annoncé que lorsque Jésus serait emmené en jugement, ‘il n’ouvrirait point la bouche’. Il s’est donc retenu et n’a pas répondu un mot malgré les fausses accusations portées contre lui. En vérité, Jésus nous a donné un exemple excellent, voire parfait, de maîtrise de soi qu’il nous faut essayer d’imiter, particulièrement lorsque nous sommes dans les difficultés, en présence de chefs politiques notamment. — És. 53:7.

      12-14. Quel exemple de maîtrise de soi nous a été donné par Joseph, Gédéon, le roi Saül ainsi que Daniel et ses trois compagnons ?

      12 Afin de nous encourager à imiter Jésus-Christ, la Parole de Dieu nous parle à maintes reprises de serviteurs de Jéhovah, imparfaits et faibles comme nous, qui ont exercé la maîtrise de soi. Joseph nous en a donné un bel exemple lorsqu’il fut importuné par la femme de Potiphar (Gen. 39:7-20). Le juge Gédéon est un autre serviteur des temps anciens qui a fait preuve d’une belle maîtrise de soi. Après avoir remporté la victoire sur les Madianites, il eut affaire aux hommes envieux d’Éphraïm qui lui cherchèrent querelle par de fausses accusations. Dans l’ivresse de la victoire, Gédéon aurait pu facilement perdre son équilibre et les reprendre vertement, ce qui aurait provoqué un combat sanglant parmi les Israélites. Au contraire, il fit preuve de maîtrise de soi et les félicita avec tact, ce qui les incita à le quitter en paix. Ses paroles furent dictées par la raison, et non par l’émotion. — Juges 8:1-3.

      13 Bien que, comme nous l’avons déjà dit, il perdît plus tard sa royauté à cause d’un manque de maîtrise de soi, le roi Saül avait exercé cette excellente qualité au début de son règne. Alors qu’il venait d’être oint comme roi, quelques “hommes pervers” le méprisèrent, lui disant d’un ton moqueur : “Quoi ! c’est celui-ci qui nous sauvera !” Ils ne lui apportèrent aucun présent pour reconnaître qu’il avait été établi roi sur eux par Jéhovah Dieu. Saül aurait pu en prendre ombrage, les reprendre violemment, se mettre en colère ou les punir ; mais il refusa d’en faire un sujet de contestation et fit preuve de maîtrise de soi. “Saül n’y prit point garde.” Combien il est sage de rester silencieux face à la provocation ! — I Sam. 10:27.

      14 On peut également parler de Daniel et de ses trois jeunes amis. Après qu’ils eurent été emmenés captifs à Babylone, l’empereur ordonna qu’on leur offrît les mets et les boissons les plus fins. Cependant, alors que tous les autres captifs et tous les Babyloniens se régalaient de ces aliments, Daniel et ses trois amis exercèrent la maîtrise de soi refusant de manger ces mets délicats parce que, selon la Loi de Moïse, ils étaient impurs. Par suite, Jéhovah les bénit, et ils devinrent beaucoup plus sages que tous les hommes sages du roi. L’exercice de la maîtrise de soi les aida sans aucun doute à se fortifier, de telle sorte que lorsqu’ils durent supporter des épreuves plus sévères, tous quatre ont pu demeurer fermes et garder leur intégrité. — Dan. 1:8-20 ; 3:16-30 ; 6:4-28.

      LA NÉCESSITÉ DE FAIRE PREUVE DE MAÎTRISE DE SOI DANS LE MANGER ET LE BOIRE

      15-17. a) Qu’est-​ce qui oblige les chrétiens à exercer la maîtrise de soi ? b) Comment la raison et les Écritures nous montrent-​elles la nécessité d’exercer la maîtrise de soi ?

      15 La maîtrise de soi est recommandée aux chrétiens pour de nombreuses raisons importantes, dont l’une concerne leur service. Étant voués à Jéhovah Dieu, ils doivent bien utiliser non seulement leurs privilèges et leurs capacités, mais également leur temps, leurs moyens et leurs forces. Pour s’acquitter convenablement de leur ministère, il leur faut exercer la maîtrise de soi dans le manger et le boire. Il est évident que les ivrognes et les gloutons, qui manquent de modération, gaspillent non seulement leur argent, mais aussi leur temps et leurs forces (Prov. 23:20, 21). Cependant, ce serait une erreur de penser qu’aussi longtemps que nous ne nous livrons pas à ces excès nous exerçons la maîtrise convenable dans ces domaines. Ce n’est sans doute pas le cas. Quelqu’un peut ne pas être ivre, mais avoir néanmoins trop bu, car il est loquace et légèrement engourdi. De même, on peut ne pas avoir mangé comme un glouton, mais avoir néanmoins trop mangé au point de se sentir lourd et somnolent. Cela dépend des circonstances.

      16 La maîtrise de soi dans le manger et le boire est impliquée dans le conseil suivant : “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites toutes choses pour la gloire de Dieu.” (I Cor. 10:31). Le chrétien ne vit pas pour manger, comme si les plaisirs de la table étaient la meilleure chose qui soit. Les chrétiens devraient être disposés à négliger les plaisirs de la table au profit de la bonne nouvelle. Une nourriture simple, prise avec modération, est ce qu’il y a de mieux pour le corps. De plus, cela est économique. Les chrétiens ne doivent pas minimiser l’importance de cette question, car ce sont justement des habitudes modestes dans le domaine de la nourriture qui peuvent permettre à quelqu’un de rester dans le service à plein temps. Les Écritures nous donnent le sage conseil suivant : “Si tu es à table avec un grand, fais attention à ce qui est devant toi ; mets un couteau à ta gorge, si tu as trop d’avidité.” — Prov. 23:1, 2.

      17 Les chrétiens doivent être disposés à exercer la maîtrise de soi lorsqu’ils sont à table, afin de favoriser les intérêts du Royaume et pour recevoir des bénédictions. Quel profit pouvons-​nous retirer de la lecture de la Bible si, après un bon repas, nous sommes somnolents ? Nous ne voulons pas être de ceux qui ont pour ‘dieu leur ventre’ ou qui sont ‘esclaves de leur propre ventre’. Les paroles suivantes de Jésus-Christ sont très appropriées : “Faites attention à vous-​mêmes, que vos cœurs ne s’appesantissent pas par l’excès du manger et l’abus du boire et les soucis de la vie, et que soudain ce jour ne soit à l’instant sur vous comme un piège.” L’exercice de la maîtrise de soi dans le manger et le boire fait partie de notre pieux dévouement, et cela est utile à beaucoup de choses, tant dans la vie présente — certaines autorités médicales rendent la suralimentation responsable de toutes les maladies modernes provoquant la dégénérescence —, que dans la vie à venir. — Phil. 3:19 ; Rom. 16:18 ; Luc 21:34, 35 ; I Tim. 4:8.

      18. Quelles sont les deux façons dont la maîtrise de soi dans le manger et le boire nous aide à contrôler nos émotions ?

      18 De plus, l’exercice de la maîtrise de soi à table nous aide à manifester cette qualité en rapport avec nos émotions, et cela de deux façons. Tout d’abord, en se dominant dans un domaine, il nous sera plus facile de nous contrôler sous d’autres rapports. Par exemple, un ministre chrétien ayant une charge importante rapporta qu’aimant beaucoup les cacahuètes, il en mettait dans sa poche mais ne les mangeait pas, afin de cultiver la maîtrise de soi. En maîtrisant sa gourmandise pour les cacahuètes, il lui était plus facile d’exercer cette qualité dans d’autres domaines. Deuxièmement, plus un homme est sobre dans ses habitudes concernant le manger, moins souvent il est harcelé par la passion sexuelle, autre domaine qui nécessite la maîtrise de soi. Comme on l’a remarqué, ‘plus l’homme vigoureux est fort, plus il est porté au mal’.

      LA NÉCESSITÉ DE LA MAÎTRISE DE SOI DANS LES RELATIONS ENTRE LES SEXES

      19. a) Qu’est-​ce qui peut être considéré comme le plus grand défi lancé à la maîtrise de soi, et quels faits l’indiquent ? b) Pourquoi en est-​il ainsi, et pourquoi peut-​on considérer cela comme une manifestation de l’amour de Jéhovah ?

      19 L’exercice de la maîtrise de soi dans les relations avec les membres de l’autre sexe est encore plus nécessaire et plus difficile à cultiver que dans le domaine du manger et du boire, et cela a des conséquences plus graves aussi. On pourrait dire qu’il s’agit là d’une gageure des plus difficile. Dans le monde entier, des milliers de chrétiens voués sont exclus chaque année, parce que leur conduite envers les membres de l’autre sexe est devenue indigne. On en comprend facilement la cause lorsqu’on considère ce qui est impliqué. Jéhovah Dieu a non seulement ordonné au premier couple humain d’être fécond et de se multiplier, mais il a doté les sexes d’une forte attraction l’un pour l’autre, afin que la race humaine ne risque jamais de se suicider en n’utilisant pas ses facultés procréatrices à cause des fardeaux que représente la famille. Ce fut en même temps une manifestation supplémentaire de l’amour de Jéhovah Dieu, car il fit en sorte que l’attraction sexuelle soit une source de plaisir. Il veilla à ce que quiconque, aussi humble soit sa situation, puisse jouir de cette bénédiction supérieure qu’offre la vie, bénédiction qui ne dépend ni du génie ni de la richesse de l’individu. — Gen. 1:26-28 ; 2:18-24.

      20, 21. a) Pourquoi Jéhovah a-​t-​il imposé des lois contrôlant le don du sexe ? b) Que déclare la Parole de Dieu concernant ceux qui transgressent ces lois ?

      20 Cependant, avec sagesse, justice et logique, le Créateur compléta ce don par des restrictions ; elles n’étaient pas arbitraires, mais plutôt établies dans l’intérêt des humains et plus particulièrement pour le bonheur de la femme, le vase plus faible, et celui des enfants qui seraient le fruit de cette bénédiction. C’est ainsi qu’il interdit la fornication et l’adultère. Tout comme le fait que l’homme ait besoin de manger et de boire ne l’autorise ni à voler ni à être un glouton ou un ivrogne sans retenue, de même les facultés sexuelles ne peuvent s’exercer uniquement pour le plaisir de l’homme sans tenir compte des lois divines et des conséquences que cela peut entraîner pour lui et pour ses proches. Nous devons donc exercer la maîtrise de soi pour ce qui est de nos pensées, de nos paroles et de nos actions par lesquelles nous exprimons cet instinct. C’est pourquoi la Parole de Dieu donne le conseil suivant aux maris : “Bois les eaux de ta citerne, les eaux qui sortent de ton puits.” — Prov. 5:15-23.

      21 L’éveil et la satisfaction de l’instinct sexuel procurent une sensation agréable ; c’est pourquoi le cœur de l’homme déchu a une forte inclination à s’abandonner à cet instinct. Toutefois, à moins qu’il ne soit satisfait dans les liens du mariage, cet instinct est condamné par les Écritures comme une des “œuvres de la chair (...), la fornication, l’impureté, la conduite dissolue”, qui privent ceux qui les pratiquent des bénédictions du Royaume de Dieu ; nous lisons en effet : “Que la fornication et toute espèce d’impureté ou l’avidité ne soient pas même mentionnées parmi vous, comme il convient à des hommes saints ; (...) car (...) ni fornicateur, ni impur, ni avide — ce qui signifie être idolâtre — n’a d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu.” — Gal. 5:19-21 ; Éph. 5:3, 5.

      22. Quel conseil biblique est donné aux hommes et aux femmes concernant les bonnes relations entre les personnes de sexe opposé, et qu’est-​ce que cela implique ?

      22 Les hommes chrétiens en particulier doivent veiller attentivement à faire preuve de maîtrise de soi dans leurs propos et leurs actions, afin de ne pas inciter les personnes de l’autre sexe à pratiquer l’impureté, car il semble que l’homme déchu ait tendance à trouver du plaisir à séduire la femme. Les femmes chrétiennes, quant à elles, veilleront à ‘se parer d’une tenue bien en ordre, avec modestie et pondération d’esprit’. Tout comme la masculinité procure du plaisir à la femme, de même la féminité procure du plaisir à l’homme ; si la modestie n’accompagne pas ces deux qualités, ce genre de plaisir sera impur. On peut difficilement dire que la mini-jupe soit modeste. Les paroles de Jésus rapportées dans Matthieu 5:28 concernent les femmes. Comment cela ? En ce sens que les chrétiennes ne doivent pas s’habiller d’une façon provocante, afin de ne pas inciter les hommes à les regarder et de ne pas récolter un plaisir orgueilleux en remarquant qu’elles peuvent jouer avec les émotions de ceux-ci. Lorsque les hommes transgressent cette parole de l’Écriture, ils sont non seulement coupables envers eux-​mêmes, mais ils peuvent également inciter la femme à partager la même culpabilité. Il est donc clair que tant les hommes que les femmes de la congrégation chrétienne doivent faire leur part pour que les femmes âgées soient considérées “comme des mères, les jeunes femmes comme des sœurs en toute chasteté”. — I Tim. 2:9 ; 5:1, 2.

      LA MAÎTRISE DE SOI DANS D’AUTRES DOMAINES

      23, 24. Dans quels autres domaines les chrétiens doivent-​ils veiller à exercer la maîtrise de soi, et pour quelles raisons ?

      23 Le Créateur n’a pas imposé aux créatures inférieures d’exercer la maîtrise de soi. En suivant simplement leur instinct, celles-ci se portent bien, vivent le temps qui leur est accordé et servent le dessein prévu par Dieu en les créant. Mais pour l’homme il en va autrement. Jéhovah l’a doté de la raison, d’une conscience et de la volonté, qualités qui ont cependant été altérées suite à la chute de l’homme. C’est pourquoi l’homme doit continuellement se maîtriser pour ne pas user à l’extrême de tout ce qui peut lui procurer du plaisir. Ainsi il n’y a rien de mal à se divertir en pratiquant un sport ou en ayant un passe-temps favori, SI nous savons contrôler ces choses en les maintenant à leur place et SI nous en jouissons avec modération. Par contre, si quelqu’un a du mal à être modéré dans l’usage de ces bonnes choses, qu’il s’agisse d’un passe-temps quelconque ou de la télévision, il serait alors préférable qu’il s’en passe complètement plutôt que de les laisser devenir un piège pour lui. — Marc 9:43-48.

      24 Il en est de même pour notre travail profane. Il peut être très intéressant, passionnant ou encore nous procurer beaucoup d’argent ou d’autres avantages. Tout cela peut inciter quelqu’un à devenir un travailleur acharné manquant de maîtrise de soi. Un tel homme est souvent victime de troubles circulatoires ou cardiaques. De même, de nombreuses personnes sont incapables de maîtriser leur désir de posséder des biens matériels. Facilement influencées par les paroles flatteuses des commerçants, elles font des achats et s’endettent.

      25. Qu’est-​ce qui a été porté à notre attention concernant l’importance et la nécessité d’exercer la maîtrise de soi ?

      25 En vérité, on peut difficilement surestimer l’importance et la nécessité de la maîtrise de soi. À moins d’exercer cette qualité, toutes nos œuvres chrétiennes risquent d’être vaines “de façon ou d’autre”. Le manque de maîtrise a provoqué la chute et le malheur de nombreux serviteurs de Jéhovah. Cependant, comme l’ont montré un grand nombre de personnages bibliques fidèles, il est possible de manifester cette qualité. Nous devons particulièrement faire preuve de maîtrise de soi dans les plaisirs, dans la jouissance de choses telles que le manger et le boire, dans les questions d’ordre sexuel et dans le domaine des divertissements, si nous voulons accomplir toute chose avec sagesse, amour et justice.

  • “Ajoutez à (...) votre connaissance la maîtrise de soi”
    La Tour de Garde 1969 | 15 novembre
    • “Ajoutez à (...) votre connaissance la maîtrise de soi”

      “Pour cette raison même, en fournissant en retour tout effort ardent, ajoutez à votre foi la vertu, à votre vertu la connaissance, à votre connaissance la maîtrise de soi.” — II Pierre 1:5, 6.

      1, 2. a) Pourquoi est-​il approprié que Pierre nous conseille d’ajouter la maîtrise de soi à notre connaissance ? b) Pourquoi n’est-​il pas facile d’exercer la maîtrise de soi ?

      LA PAROLE de Dieu insiste beaucoup sur la nécessité d’acquérir la connaissance qu’elle contient. Elle est indispensable si nous voulons obtenir la vie éternelle, car Jésus lui-​même déclara : “Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” (Jean 17:3). Toutefois, comme nous l’avons vu, il nous est impossible d’obtenir la vie si notre connaissance n’est pas accompagnée de la maîtrise de soi ; c’est donc fort à propos que l’apôtre Pierre nous donne ce conseil : “Pour cette raison même, en fournissant en retour tout effort ardent, ajoutez à votre foi la vertu, à votre vertu la connaissance, à votre connaissance la maîtrise de soi.” — II Pierre 1:5, 6.

      2 Étant donné l’importance et la nécessité de la maîtrise de soi, il n’est pas étonnant qu’il faille faire de grands efforts pour acquérir cette qualité. Alors que de l’aveu général cela requiert plus ou moins d’efforts de la part des uns et des autres, pourquoi même les chrétiens mûrs doivent-​ils être constamment sur leurs gardes pour ‘continuer de marcher d’une manière digne de Dieu’ ? (I Thess. 2:12.) Parce que, dans les conditions présentes, la voie de la droiture est tout à fait opposée à celle de la moindre résistance, laquelle est due à trois ennemis auxquels doivent faire face les chrétiens, savoir la chair, le monde et le Diable.

      3. Comme le montrent les Écritures, quel ennemi rend difficile l’exercice de la maîtrise de soi ?

      3 Le premier de ces ennemis est l’ensemble des tendances charnelles imparfaites inhérentes à l’homme. Tout comme nous avons hérité de nos ancêtres diverses infirmités physiques, nous avons également hérité certaines faiblesses morales et une personnalité défectueuse. On ne peut y échapper, “les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées”. Immédiatement après le déluge, Jéhovah déclara à propos de la famille humaine : “Les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse.” Il apparaît que plus un homme est doué et a une personnalité affirmée, plus il lui est difficile d’exercer la maîtrise de soi ; c’est ce que montrent d’innombrables cas rapportés par l’histoire profane et les Écritures. Le problème rencontré par tous les serviteurs de Jéhovah lorsqu’ils veulent exercer la maîtrise de soi, est particulièrement bien défini par l’apôtre Paul quand il écrit : “Car je sais qu’en moi, c’est-à-dire dans ma chair, il n’habite rien de bon ; car le pouvoir de désirer est présent chez moi, mais le pouvoir de produire ce qui est excellent n’est pas présent. Car le bien que je désire je ne le fais pas, mais le mal que je ne désire pas, c’est ce que je pratique.” Il ne fait aucun doute que Paul reconnaissait qu’il devait lutter pour faire preuve de maîtrise de soi. Cependant, ses paroles ainsi que ses actions montrent de façon évidente qu’il ne renonça jamais au combat qu’il menait contre ses faiblesses charnelles et que ces dernières ne l’ont pas dominé, car il n’aurait jamais pu écrire : “Sous aucun rapport nous ne fournissons de cause d’achoppement, afin qu’on ne trouve rien à redire à notre ministère.” Il rudoyait son corps, ne cessant jamais de le contrôler. On peut donc affirmer que si nous luttons constamment contre la chair et contre le manque de maîtrise de soi dans les petites choses, nous ne fournirons vraisemblablement aucune cause d’achoppement en allant jusqu’à commettre des péchés graves. — Jér. 31:29 ; Gen. 8:21 ; Rom. 7:18, 19 ; II Cor. 6:3 ; I Cor. 9:27 ; Ps. 51:6 51:4, NW ; Marc 14:72.

      4, 5. a) Contre quels ennemis visibles devons-​nous lutter pour exercer la maîtrise de soi ? b) Contre quels ennemis invisibles devons-​nous combattre ?

      4 Deuxièmement, dans nos efforts pour exercer la maîtrise de soi, nous devons faire face au présent système de choses inique composé d’hommes impies et égoïstes. Ceux-ci s’efforcent de nous exploiter, pour en retirer un gain personnel, en faisant appel à nos faiblesses (I Jean 2:15, 16). Ils ont intérêt à ce que nous donnions libre cours à nos passions et nous livrions à des excès dans le manger et le boire, à ce que nous ayons une conduite relâchée, lisions des livres érotiques et regardions des films immoraux, et à ce que nous soyons fanatiques de sports ou contractions des dettes inutiles pour avoir acheté des choses dont nous ne pouvions supporter la dépense. De plus, il y a l’exemple de ceux qui, autour de nous, ont succombé à de telles tentations.

      5 Troisièmement, il nous faut compter avec ceux qui exercent un contrôle invisible sur le présent système inique : Satan, son dieu, et les démons (II Cor. 4:4 ; Éph. 6:12). Le Diable réussit à pousser Ève à agir de façon immodérée et fit tout ce qui était en son pouvoir pour inciter Jésus à agir de même (Mat. 4:1-10). Nous ne devons jamais oublier que nous n’avons pas seulement affaire à des adversaires visibles, mais plus encore à des ennemis invisibles dont le principal “rôde comme un lion rugissant, cherchant à dévorer quelqu’un”. — I Pierre 5:8.

      L’ESPRIT ET LA PAROLE DE DIEU NOUS AIDENT

      6. a) Quelle force puissante Jéhovah nous accorde-​t-​il pour nous aider à acquérir la maîtrise de soi ? b) De quelle façon particulière peut-​on recevoir cette force ?

      6 Cependant, si nous avons à lutter contre des forces puissantes pour exercer la maîtrise de soi, nous disposons néanmoins d’aides beaucoup plus puissantes encore, dont les principales sont l’esprit saint et la Parole de Dieu. Jéhovah déclare : “Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon esprit.” (Zach. 4:6). Paul montra clairement que l’esprit saint de Dieu était d’une grande aide pour cultiver la maîtrise de soi ; il dit : “Ne cessez de marcher par l’esprit et vous n’accomplirez aucun désir charnel.” C’est LÀ la maîtrise de soi. Plus que toute autre chose, l’examen régulier et sérieux de la Parole inspirée de Dieu nous permettra de recevoir l’esprit saint. De la Genèse à la Révélation, les saintes Écritures nous exhortent, directement ou indirectement, à exercer la maîtrise de soi. Comme nous l’avons déjà vu, elles nous donnent de nombreux exemples nous avertissant des conséquences nuisibles d’un manque de maîtrise de soi et d’autres, excellents, montrant la sagesse de la maîtrise de soi et les bienfaits que cette qualité peut procurer. — Gal. 5:16.

      7-9. a) Quel conseil nous donne la Parole de Dieu afin que nous puissions contrôler nos pensées ? b) notre esprit ou nos émotions ? c) nos affections, nos envies et nos désirs ?

      7 La maîtrise de nos pensées est une des choses que la Parole de Dieu nous conseille de façon directe. Étant donné nos faiblesses héréditaires et les conditions imparfaites et iniques dans lesquelles nous vivons, il n’est pas difficile de cultiver de mauvaises pensées, telles que l’orgueil, l’amertume, la rancune, ou de s’apitoyer sur son sort. C’est pourquoi il nous est conseillé de ‘renouveler notre esprit’ et de ‘continuer de songer à toutes les choses qui sont vraies, d’un intérêt véritable, justes, chastes, aimables, vertueuses, et dignes de louange’. Le but vers lequel nous devons tendre dans notre façon de penser, consiste à amener “toute pensée en captivité pour la rendre obéissante au Christ”. Voilà qui nous impose un niveau de vie élevé ! — Rom. 12:2 ; Phil. 4:8 ; II Cor. 10:5.

      8 En lisant régulièrement la Parole de Dieu nous recevons également de nombreux conseils directs sur la façon de maîtriser nos pensées, notre caractère et nos émotions. “Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros”, lequel est prompt à se mettre en colère, “et celui qui est maître de lui-​même, que celui qui prend des villes” mais qui n’est pas maître de ses pensées. Effectivement, “comme une ville forcée et sans murailles”, et sans autre défense, “ainsi est l’homme qui n’est pas maître de lui-​même”. — Prov. 16:32 ; 25:28.

      9 La Parole de Dieu nous conseille également de maîtriser nos affections, nos envies et nos désirs — choses qui viennent du cœur —, et cela est très important, car c’est de là que naissent toutes nos difficultés. Quelqu’un se rendrait-​il jamais coupable d’un péché méritant l’exclusion de la congrégation chrétienne s’il pouvait constamment exercer une telle maîtrise ? Jésus a donné cet avertissement : “Du cœur viennent les raisonnements mauvais, les meurtres, les adultères, les fornications, les vols, les faux témoignages, les blasphèmes”, tout ce qui souille l’homme et produit de mauvais fruits (Mat. 15:19, 20). La Bible nous donne également le sage conseil suivant. “Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie.” Le premier pas dans la mauvaise direction consiste effectivement à permettre à son cœur de s’arrêter sur des choses agréables, mais mauvaises aux yeux de Dieu ; c’est ce qu’a montré le disciple Jacques en ces termes : “Chacun est éprouvé en étant attiré et séduit par son propre désir”, lequel se porte sur des choses interdites par Jéhovah. “Puis, quand le désir est devenu fécond, il donne naissance au péché ; de son côté, le péché, quand il a été accompli, engendre la mort.” Ainsi, en considérant attentivement la Parole de Dieu, nous recevons de nombreux conseils excellents sur la façon de maîtriser nos pensées, notre esprit et nos désirs. — Prov. 4:23 ; Jacq. 1:14, 15.

      10. Que déclare la Parole de Dieu à propos de la maîtrise de la langue ?

      10 Dans la Parole de Dieu, nous trouvons également de nombreux conseils sur la nécessité de maîtriser notre langue. À plusieurs reprises, le sage roi Salomon nous exhorte sous ce rapport. Dans Proverbes 10:19, il écrit : “Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui retient ses lèvres est un homme prudent.” Les rédacteurs chrétiens inspirés nous donnent des conseils semblables, tel celui-ci : “Que la fornication et toute espèce d’impureté ou l’avidité ne soient pas même mentionnées parmi vous, comme il convient à des hommes saints ; pas non plus de conduite indigne, ni de propos absurdes, ni de plaisanteries obscènes, choses qui ne conviennent pas, mais plutôt des actions de grâces.” (Éph. 5:3, 4). Le disciple Jacques, en particulier, écrivit beaucoup de choses sur la nécessité de contrôler sa langue ; il déclara même que la forme de culte de celui qui ne maîtrisait pas sa langue était vaine. Ce sont autant de conseils puissants qui nous incitent à contrôler notre langue ! — Jacq. 1:26 ; 3:1-12.

      11. Quel conseil les Écritures nous donnent-​elles quant à la manière de marcher ?

      11 Outre les pensées et les paroles, il y a les actes. En nous nourrissant de la Parole de Dieu, il nous sera plus facile de maîtriser nos actions grâce aux excellents conseils qu’elle donne. Entre autres choses, elle nous montre comment nous devons marcher, c’est-à-dire comment il nous faut nous conduire. Cela était si important aux yeux de l’apôtre Paul qu’il en parla à chacune des congrégations auxquelles il écrivit. Aux chrétiens de Rome, il conseilla : “Comme en plein jour, marchons avec décence.” À ceux d’Éphèse, il fit cette exhortation : “Veillez donc très attentivement à ce que vous marchiez non comme des insensés mais comme des sages, rachetant le temps opportun pour vous-​mêmes, car les jours sont mauvais.” Aux Colossiens il dit qu’il priait afin que “vous soyez remplis de la connaissance exacte de sa volonté en toute sagesse et discernement spirituel, afin de marcher d’une manière digne de Jéhovah, dans le but de lui plaire entièrement, tandis que vous continuez de porter du fruit en toute bonne œuvre”. À la congrégation nouvellement formée de Thessalonique, il écrivit : “Nous n’avons cessé d’exhorter chacun de vous (...) pour que vous continuiez de marcher d’une manière digne de Dieu”, “afin que vous marchiez dans la décence”. Pour marcher dans la décence, c’est-à-dire marcher d’une manière digne de Dieu ou veiller attentivement à la manière dont on marche, il faut exercer la maîtrise de soi ! — Rom. 13:13 ; Éph. 5:15, 16 ; Col. 1:9, 10 ; I Thess. 2:11, 12 ; 4:12 ; I Cor. 3:3 ; Gal. 5:16, 25 ; Phil. 3:16.

      D’AUTRES ACTIVITÉS QUI FAVORISENT LA MAÎTRISE DE SOI

      12. Comment la surveillance de nos fréquentations nous aide-​t-​elle à exercer la maîtrise de soi ?

      12 Outre l’étude de la Parole de Dieu, il y a d’autres activités qui favorisent la maîtrise de soi, telle la fréquentation de nos compagnons chrétiens en obéissance à l’exhortation rapportée dans Hébreux 10:23-25. La compagnie de nos frères chrétiens, qui reconnaissent eux aussi la nécessité de la maîtrise de soi, nous aidera à cultiver cette qualité. Ils ne nous inciteront vraisemblablement pas à adopter une conduite dissolue. Cela est particulièrement le cas au moment des vacances. Si nous passons celles-ci à l’École du ministère du Royaume, dans les assemblées et les congrès ou encore à servir là où le besoin est grand, dans un territoire isolé par exemple, ce sera pour nous une sauvegarde. Par contre, si, pendant les vacances ou à n’importe quel autre moment de l’année, nous choisissons la fréquentation de ceux qui n’ont pas les mêmes principes élevés que nous concernant la maîtrise de soi, nous pourrions risquer de les imiter, ce qui nuirait à nos habitudes utiles. Voici un avertissement sage : “Ne fréquente pas l’homme colère, ne va pas avec l’homme violent, de peur que tu ne t’habitues à ses sentiers, et qu’ils ne deviennent un piège pour ton âme.” De telles fréquentations volontaires seraient une erreur. — Prov. 22:24, 25 ; I Cor. 15:33.

      13. Comment une activité fidèle dans le service du champ nous aide-​t-​elle à cultiver la maîtrise de soi ?

      13 De même, une activité fidèle, régulière et zélée dans le ministère chrétien favorise la maîtrise de soi. Cette qualité est nécessaire pour aller se coucher à une heure raisonnable le samedi soir, afin de prendre une bonne nuit de repos et d’être en bonne condition pour les activités théocratiques du dimanche. Il faut également exercer la maîtrise de soi pour se lever tôt le dimanche matin, afin de pouvoir se joindre à d’autres chrétiens dans le service du champ. La maîtrise de soi est nécessaire pour continuer dans le ministère aussi longtemps qu’il le faut malgré le mauvais temps ou le peu d’intérêt pour la Bible manifesté par les gens rencontrés. De plus, lorsque nous allons de porte en porte nous rencontrons de nombreuses situations difficiles qui peuvent mettre à l’épreuve notre maîtrise de soi. Il se peut que nous soyons insultés, en quelque sorte frappés sur la joue. Dans l’intérêt de la bonne nouvelle, nous tendrons l’autre joue. Cela requiert de la maîtrise de soi. Il en est de même pour répondre avec douceur et respect à une autorité qui nous demande une raison de notre espérance ou à une personne qui se met en colère. — Mat. 5:39 ; I Pierre 3:15 ; Prov. 15:1.

      14. De quelle aide est la prière pour cultiver la maîtrise de soi ?

      14 La prière, elle aussi, favorise la maîtrise de soi. Le fait de s’approcher fréquemment de Dieu est une grande aide dans ce domaine. Recherchez son soutien lorsque vous êtes dans le besoin, dans les difficultés ou dans la tentation. Ne négligez jamais la prière ; faites-​en une habitude, non pas machinale, mais sérieuse, sincère et venant du cœur. Demandez l’aide de Dieu, et ne cessez pas de le faire. Priez-​le de vous pardonner lorsqu’il vous arrive de manquer de maîtrise. Chaque fois dites-​lui sincèrement que vous vous efforcerez de faire mieux la prochaine fois. Ne cessez de le prier ainsi : ‘Ne m’amène pas en tentation.’ “Priez sans cesse”, “persévérez dans la prière”, afin d’acquérir la maîtrise de soi. — Mat. 6:13 ; I Thess. 5:17 ; Rom. 12:12.

      DES QUALITÉS QUI AIDENT À CULTIVER LA MAÎTRISE DE SOI

      15. Que peut-​on dire de la crainte de Jéhovah pour ce qui est d’acquérir la maîtrise de soi ?

      15 D’excellentes attitudes mentales ou qualités chrétiennes, telles que la crainte de Jéhovah, l’humilité, la foi et l’amour, sont également d’une grande aide pour cultiver la maîtrise de soi. Il ne fait aucun doute que la crainte de Jéhovah est d’un grand secours dans ce domaine. Nous craignons à juste titre Jéhovah à cause de sa position et de ses attributs. Étant donné qu’il est le Souverain universel, nous devons lui rendre des comptes ; “il n’y a pas de création qui ne soit manifeste à son regard, mais toutes les choses sont nues et ouvertement exposées aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte”. Il est juste que nous craignions de lui déplaire, car il est parfait en justice, alors que nous sommes imparfaits, pécheurs et enclins à faire ce qui est mal. Nous éprouvons une crainte juste de Dieu à cause de sa puissance illimitée : “C’est chose redoutable que de tomber entre les mains du Dieu vivant.” La crainte de Dieu est “le commencement de la sagesse”, car cela signifie “la haine du mal”. Il ne suffit donc pas d’aimer la vérité et la justice, mais, à l’exemple de Jésus, nous devons haïr, exécrer, avoir une forte aversion pour tout ce qui est inique, même si cela peut être agréable, désirable ou tentant pour notre chair déchue. Cela veut dire qu’il faut ‘remplacer l’ancienne personnalité avec ses pratiques par la nouvelle personnalité’. — Héb. 4:13 ; 10:31 ; Ps. 111:10 ; Prov. 9:10 ; 8:13 ; Col. 3:9, 10.

      16. De quelle manière l’humilité favorise-​t-​elle la maîtrise de soi ?

      16 L’humilité est une autre qualité qui nous aidera beaucoup à cultiver la maîtrise de soi. Cela n’est pas étonnant puisque l’orgueil est un des plus grands obstacles au développement de cette qualité. Entre autres choses, la personne humble ne s’offense pas facilement ; de ce fait, elle n’est pas tentée de perdre sa maîtrise. Celui qui est humble a plus de chance de se montrer patient et longanime envers les autres, ce qui favorise la maîtrise de soi. Dans nos efforts pour cultiver la maîtrise de soi, nous avons besoin de l’aide de Jéhovah ainsi que de sa bonté imméritée. Or, Jéhovah accorde ces choses à l’humble et non à l’orgueilleux : “Dieu s’oppose aux hautains, mais il accorde sa bonté imméritée aux humbles.” Les hommes iniques, mentionnés par Jude, qui “changent la bonté imméritée de notre Dieu en excuse pour se conduire de manière dissolue”, manquant ainsi de maîtrise, sont également orgueilleux, car ils “font peu de cas de la seigneurie et parlent en mal de ceux qui sont glorieux”. — Jacq. 4:6 ; Jude 4, 8 ; I Pierre 5:5.

      17, 18. a) Comment la foi, un fruit de l’esprit, nous aide-​t-​elle à exercer la maîtrise de soi ? b) Comment l’amour peut-​il nous aider sous ce rapport ?

      17 La foi en Jéhovah Dieu et en ses promesses nous aide également à cultiver la maîtrise de soi. Nos inquiétudes viennent souvent d’un manque de foi en Dieu, ce qui rend difficile l’exercice de la maîtrise de soi. Job fut capable d’endurer grâce à sa foi. Il lui fallait beaucoup de maîtrise de soi pour ne pas ‘maudire Dieu et mourir’ ; s’il put exercer cette qualité, c’est grâce à sa foi qui lui permit de dire : “Voici, qu’il me tue, j’espérerai en lui.” La foi nous aidera à ne pas nous emporter à cause des méchants, mais à avoir la maîtrise de soi et à compter sur Jéhovah, sachant que c’est à lui qu’appartient la vengeance et qu’il l’exercera. Grâce à la foi nous pourrons nous contrôler et ne pas succomber au matérialisme, sachant que le monde et ses désirs passeront. La foi nous rendra capables de faire preuve de maîtrise de soi dans les persécutions, sachant que les hommes ne peuvent que tuer le corps. — Job 2:9 ; 13:15 ; Ps. 37:1 ; Rom. 12:19 ; I Jean 2:15-17 ; Mat. 10:28.

      18 Plus que toute autre qualité, l’amour nous aidera à cultiver la maîtrise de soi. Si nous aimons Jéhovah de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force, nous ferons certainement des efforts pour lui être agréable en exerçant la maîtrise de soi. Nous veillerons attentivement à ne pas jeter l’opprobre sur son nom par une mauvaise conduite. Il nous faut également manifester la maîtrise de soi pour aimer notre prochain comme nous-​mêmes, afin de ne pas lui faire de mal et surtout ne pas être pour lui une pierre d’achoppement. Montrant la relation entre l’amour et la maîtrise de soi, l’apôtre Paul déclara : “Car c’est ce que Dieu veut, votre sanctification, que vous vous absteniez de la fornication ; que chacun de vous sache comment posséder son propre vase dans la sanctification et l’honneur [ce qui requiert la maîtrise de soi], non dans l’appétit sexuel plein d’avidité tel que celui qu’ont aussi ces nations qui ne connaissent pas Dieu ; que personne n’aille en cela jusqu’à nuire à son frère ou à léser ses droits, parce que Jéhovah est celui qui exige un châtiment pour toutes ces choses.” En faisant preuve d’amour envers nos frères, nous nous garderons de pécher par manque de maîtrise, et cela nous aidera à obéir à l’exhortation suivante : “Ne cessez de rendre droits les sentiers pour vos pieds, afin que le boiteux ne s’y disloque pas, mais guérisse plutôt.” Paul donna un excellent exemple dans ce domaine, disant : “Si donc un aliment fait trébucher mon frère, je ne mangerai plus jamais de chair, pour ne pas faire trébucher mon frère.” — I Thess. 4:3-8 ; Héb. 12:13 ; I Cor. 8:13.

      LES BIENFAITS QUE PROCURE LA MAÎTRISE DE SOI

      19. Quels bienfaits la maîtrise de soi procure-​t-​elle à notre corps et à notre esprit ?

      19 L’exercice de la maîtrise de soi procure de très grands bienfaits. Il doit en être ainsi puisque Jéhovah, le Dieu juste, est le Souverain de l’univers. De même que l’absence de maîtrise provoque des difficultés beaucoup plus importantes que les avantages et les plaisirs immédiats qui en résultent, de même l’exercice de la maîtrise procure des bienfaits qui valent largement les efforts consentis. En premier lieu la manifestation de cette qualité favorise la santé du corps et de l’esprit. Un des plus éminents diététiciens américains déclara que “la santé est la récompense de la tempérance” ou de la maîtrise de soi, que celui “qui s’appuie sur un esprit calme jouira d’une longue vie”. Une enquête récente a montré qu’il y a beaucoup plus de clients pour les psychiatres parmi les étudiantes qui pratiquent la fornication que parmi celles qui préservent leur vertu.

      20. Quels bienfaits spirituels nous procure la maîtrise de soi ?

      20 Plus important encore, la maîtrise de soi nous aide à garder le respect de nous-​mêmes. Nous savons ce que Dieu exige de chacun de nous en particulier, et dans la mesure où nous nous efforçons honnêtement et sincèrement de nous conformer à ses principes, nous jouirons d’une conscience nette et du respect de nous-​mêmes (I Pierre 3:16). Cela nous évitera de ‘suivre la multitude pour faire le mal’. (Ex. 23:2.) De plus, l’exercice de la maîtrise de soi nous aidera à cultiver les autres fruits de l’esprit. Nous ne pourrons connaître la joie que si nous disciplinons notre esprit, notre cœur et notre corps, car la joie chrétienne n’est pas un sentiment superficiel, mais elle est basée sur des principes. Il en est de même pour la paix. Comment pourrons-​nous connaître la paix si nous nous plongeons dans des difficultés pour n’avoir pas exercé la maîtrise de soi ? Comme nous l’avons déjà dit, la longanimité va de pair avec la maîtrise de soi. De même, il faut exercer la maîtrise de soi pour être aimable et doux dans des conditions difficiles ; cette qualité est également nécessaire pour rester attaché à ce qui est bien lorsqu’on est tenté de succomber à la chair. — Gal. 5:22, 23.

      21. Quels bienfaits l’exercice de la maîtrise de soi peut-​elle procurer à nos semblables ?

      21 La maîtrise de soi procure des bénédictions non seulement à nous-​mêmes, mais aussi à nos semblables. En premier lieu, elle nous évitera de faire trébucher notre prochain (Phil. 1:9, 10). Cette qualité nous aidera à donner le bon exemple. Elle favorisera les bonnes relations au sein de notre famille, là où on sous-estime si souvent la nécessité de la maîtrise de soi, dans la congrégation, à notre lieu de travail et à l’école. Si nous avons une position de responsabilité ou que nous aspirions à une telle charge, nous devons faire des efforts très grands pour cultiver la maîtrise de soi, car elle est particulièrement nécessaire. Les musiciens d’un orchestre symphonique jugent leur chef d’après la réponse à cette question : “Demeure-​t-​il maître de lui-​même dans les difficultés ?” Un surveillant chrétien doit être “modéré dans ses habitudes, (...) ordonné, (...) raisonnable”. Cela signifie qu’il doit être “maître de lui”. — I Tim. 3:1-7 ; Tite 1:6-9.

      22. Par-dessus tout, quels bienfaits nous procure l’exercice de la maîtrise de soi ?

      22 Par-dessus tout, la maîtrise de soi nous permettra d’entretenir de bonnes relations avec Jéhovah Dieu et de participer à la justification de son nom. Ce n’est qu’en exerçant cette qualité que nous nous montrerons sages et réjouirons le cœur de Jéhovah, afin qu’il puisse répondre à celui qui l’outrage. En vérité, on n’insistera jamais assez sur la nécessité d’exercer la maîtrise de soi. — Prov. 27:11.

  • Pourquoi les chrétiens cherchent à éviter d’avoir une conduite dissolue
    La Tour de Garde 1969 | 15 novembre
    • Pourquoi les chrétiens cherchent à éviter d’avoir une conduite dissolue

      FAIRE ce qui est bien n’est pas la voie la plus facile et ne signifie pas suivre ses impulsions naturelles. Loin de là ! C’est exactement le contraire. Pour accomplir ce qui est bien, il est nécessaire de faire des efforts consciencieux, d’être vigilant, déterminé, stable dans le but qu’on s’est fixé, tenace et, par-dessus tout, attaché aux principes. Cela signifie reconnaître que Dieu a le droit de nous dicter notre conduite et de nous dire ce que nous ne devons pas faire. Il faut ensuite s’attacher énergiquement à conformer sa vie à la volonté divine. Cela demande de la volonté, de la retenue et une discipline personnelle. Cette voie est juste et sage, car la Parole de Dieu nous dit : “Retiens l’instruction, ne t’en dessaisis pas ; garde-​la, car elle est ta vie.” — Prov. 4:13.

      Pour faire ce qui est bien, même nos premiers parents devaient résister à leurs impulsions et se discipliner. Ainsi, à propos du fruit défendu, Dieu avait donné un ordre qu’Ève a même répété au serpent ; le voici : “Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.” Il fallait de la volonté pour obéir à ce commandement. Mais le fruit défendu devint réellement une tentation pour Ève. En effet, non seulement le serpent lui avait dit qu’elle serait aussi sage que Dieu lui-​même et qu’elle ne mourrait pas si elle en mangeait, mais elle-​même s’était aperçue que le fruit était “bon à manger” et “agréable à la vue”. C’est ainsi qu’une épreuve se présenta à elle : Allait-​elle se discipliner et résister à ses impulsions, en refusant de toucher à ce fruit agréable à la vue, sachant que Dieu lui avait défendu d’en manger ? Allait-​elle croire Dieu, qui avait dit que si elle mangeait de ce fruit elle mourrait, ou le Diable, qui prétendait que Dieu la privait de quelque chose de bon ? — Gen. 3:1-6.

      Si Adam et Ève, alors qu’ils étaient parfaits, devaient exercer leur volonté et se discipliner pour résister à la tentation, à combien plus forte raison les hommes de notre époque, si éloignés de la perfection originelle de nos premiers parents, ont-​ils

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager