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    • de quarante-six villes (comparez avec Ésaïe 36:1, 2). Puis, de son camp à Lachis, il exigea d’Ézéchias un tribut de trente talents d’or et trois cents talents d’argent (II Rois 18:14-16; II Chron. 32:1; comparez avec Ésaïe 8:5-8). Bien que ce tribut lui eût été donné, Sennachérib envoya un porte parole à Jérusalem pour demander la reddition sans condition de la ville (II Rois 18:17 à 19:34; II Chron. 32:2-20). C’est alors que Jéhovah fit périr 185 000 soldats assyriens en une seule nuit, ce qui obligea l’arrogant monarque à battre en retraite et à retourner à Ninive (II Rois 19:35, 36). Plus tard, Sennachérib fut assassiné par deux de ses fils et remplacé sur le trône par Ésar-Haddon, un autre fils (II Rois 19:37; II Chron. 32:21, 22; És. 37:36-38). Tous ces événements, à l’exception de la destruction des armées assyriennes, sont également rapportés sur les prismes de Sennachérib et d’Ésar-Haddon.

      Ésar-Haddon

      Au cours du règne de Manassé (761-​661), Jéhovah permit aux chefs de l’armée assyrienne d’emmener ce roi judéen en captivité à Babylone (qui était assujettie aux Assyriens) (II Chron. 33:11). Certains pensent que ce fut lors de la campagne victorieuse d’Ésar-Haddon contre l’Égypte. En tout cas, Menasi (Manassé) figure dans les annales parmi les rois qui durent payer le tribut à Ésar-Haddon. Manassé retourna plus tard à Jérusalem (II Chron. 33:10-13). Il semble, d’après Esdras 4:2, que les déportations d’Israélites du royaume du nord et la colonisation de ce royaume par d’autres peuples aient continué jusqu’aux jours d’Ésar-Haddon, ce qui pourrait expliquer la période de “soixante-cinq” ans annoncée prophétiquement en Ésaïe 7:8. — Voir ACHAZ ET ÉSAR-HADDON.

      Assurbanipal et la chute de l’empire

      Assurbanipal, fils d’Ésar-Haddon, fut le dernier grand roi de l’empire assyrien, celui qui lui donna la plus grande expansion. Il écrasa une rébellion en Égypte et pilla la ville de Thèbes (No-Amon; comparez avec Nahum 3:7, 8). L’Empire assyrien englobait alors l’Élam et une partie de la Médie jusque dans l’Ararat; et, à l’ouest, la Cilicie, en Asie Mineure, la Syrie et la Palestine. Ses frontières passaient enfin en Égypte, en Arabie et en Babylonie. Assurbanipal semble être le “grand et éminent Asenappar” dont il est question en Esdras 4:10. — Voir ASENAPPAR.

      Avant de mourir, Ésar-Haddon avait désigné son fils Assurbanipal pour être le ‘roi du royaume’ et Shamash-shumukin, un autre fils, comme roi de Babylone. Plus tard, Shamash-shumukin s’étant rebellé contre Assurbanipal, celui-ci écrasa la rébellion et saccagea la ville de Babylone. La fin du règne d’Assurbanipal, donc de l’Empire assyrien, est obscure. À ce propos, voici ce que dit un dictionnaire biblique (The Interpreter’s Dictionary of the Bible, t. I, p. 274): “Que cette guerre ait trop éprouvé la puissance de l’Assyrie ou que ce soit pour d’autres raisons inconnues, toujours est-​il que les vingt dernières années du règne d’Assurbanipal sont enveloppées d’un silence étrange. (...) Le pays semble être tombé dans l’obscurité avec une soudaineté impressionnante.”

      Les chroniques babyloniennes (B. M. [British Museum] 21901) relatent la chute de Ninive, la capitale assyrienne, après un siège organisé par les armées coalisées de Nabopolassar, roi de Babylone (“roi d’Akkad”), et de Cyaxare le Mède. La ville fut transformée en “une colline de débris et une ruine”. (La Sainte Bible, Pirot et Clamer, t. III, p. 789, note en bas de page; voir aussi Chronicles of Chaldaean Kings, D. Wiseman, p. 61). C’est ainsi que la domination tyrannique de l’Assyrie connut une fin honteuse, bien qu’Assur-uballit ait tenté pendant quelque temps et sans succès de prolonger la domination assyrienne depuis Haran, sa capitale. — És. 10:12, 24-26; 23:13; 30:30-33; 31:8, 9; Nahum 3:1-19; Soph. 2:13.

      Les chroniques babyloniennes (B. M. 21901) parlent, à propos de cet événement, d’une alliance entre les armées assyriennes et égyptiennes contre Babylone, ce qui correspond à ce que dit la Bible en II Rois 23:29 (voir NW, éd. de 1955, note en bas de page) au sujet de l’intervention du pharaon Nécoh qui provoqua la mort de Josias, roi de Juda (en 629/628). Ce texte dit que “Pharaon Nécoh, roi d’Égypte, monta vers le roi d’Assyrie, près du fleuve Euphrate”. Le “roi d’Assyrie” avec qui Nécoh allait s’affronter était certainement Nabopolassar, roi de Babylone, qui, après sa victoire sur les Assyriens, pouvait désormais porter le titre de “roi d’Assyrie”. Quelques années plus tard (en 625), Nécoh subit une défaite écrasante face aux Babyloniens, à Carkémisch. — Jér. 46:2.

      Pareillement, le titre de “roi d’Assyrie” fut donné au monarque perse (Darius Ier [Hystaspe]) qui dominait sur l’Assyrie à l’époque de la reconstruction du temple de Jérusalem (achevé en 515 av. n. è.). — Esdras 6:22.

      L’ASSYRIE ET LES PROPHÈTES

      Balaam mentionna l’Assyrie dans la prophétie qu’il prononça vers l’an 1473 avant notre ère (Nomb. 24:24). On trouve de nombreuses références à l’Assyrie dans les prophéties d’Ésaïe, de Jérémie, d’Ézéchiel, de Michée, de Nahum, de Sophonie et de Zacharie, et on retrouve l’avertissement relatif à la désolation du royaume israélite du nord par l’Assyrie dans toute la prophétie d’Osée. À maintes reprises, les Écritures condamnent les deux royaumes apostats de Juda et d’Israël qui plaçaient leur confiance dans ces nations païennes, oscillant constamment entre l’Égypte et l’Assyrie, “comme une colombe naïve, sans cœur”. (Jér. 2:18, 36; Lament. 5:6; Ézéch. 16:26, 28; 23:5-12; Osée 7:11.) Les conséquences désastreuses de cette attitude sont décrites de façon très réaliste. — Ézéch. 23:22-27.

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    • ASTROLOGUES

      Le mot gezar, qui n’apparaît que dans la partie araméenne du livre de Daniel (2:4b à 7:28), vient d’une racine qui signifie “diviser”, par référence, croit-​on, à ceux qui divisaient le ciel en sections. Certaines traductions (TOB, Sg) rendent le terme araméen gezar par “devin”. (Dan. 2:27; 4:4; 5:7, 11.) L’astrologie était pratiquée par ceux “qui,

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