non une cause d’achoppement. Soyons “un exemple en parole, en conduite, dans l’amour, dans la foi, dans la chasteté”. (I Tim. 4:12, MN.) Si nous acceptons Jésus-Christ comme notre guide et modèle, nous pourrons suivre de tout cœur ce conseil que Paul donna aux Colossiens : “Quoi que vous fassiez, travaillez-​y de toute votre âme, comme pour Jéhovah et non pour les hommes. (...) Travaillez comme des esclaves pour le Maître, Christ.” — Col. 3:23, 24, MN.

Posez un fondement solide en Christ

1. Sous quels rapports nombre de prétendus chrétiens n’ont-​ils pas suivi Jésus ?

SELON le Chef du christianisme, il n’est pas difficile d’être chrétien. Jésus-Christ affirma : “Mon joug est bon et mon fardeau est léger.” Comment se fait-​il donc qu’il y ait si peu de chrétiens véritables ? Jésus n’était ni un meurtrier, ni un voleur, ni un extorqueur, pourtant les prisons sont remplies d’hommes et de femmes qui professent une forme de la religion qui se dit “chrétienne”. Qu’ont fait ces gens de leur version du “christianisme” ? Jésus n’était pas non plus un ivrogne, un adultère ou un calomniateur, et cependant les paroisses, riches et pauvres, de bon nombre d’Églises comptent quantité de gens de ce genre. Que leur manque-​t-​il, puisqu’ils n’arrivent pas à marcher sur les traces du Christ ? Jésus, au cours de sa vie adulte, voua tous ses efforts à l’enseignement des choses de Dieu et de son Royaume. Mais aujourd’hui, parmi les millions de gens qui se déclarent disciples du Christ, quelques milliers seulement sont disposés à consacrer ne serait-​ce qu’un petit nombre d’heures par mois à la prédication du message du Christ. Pourquoi ? — Mat. 11:30 ; I Pierre 4:15 ; I Cor. 6:9, 10 ; Actes 10:42, MN.

CHOISISSEZ LE BON FONDEMENT

2. Que souligna Jésus dans la conclusion de son Sermon sur la montagne ?

² Jésus répondit lui-​même à cette question dans la conclusion de l’un de ses sermons les plus célèbres, le Sermon sur la montagne. Qui, parmi ceux qui professent le christianisme, n’a pas entendu maintes fois des extraits de ce sermon, mais combien se souviennent des leçons données dans ces paroles bien connues ? Pour souligner tout ce qu’il avait dit auparavant, Jésus déclara dans sa conclusion : “C’est pourquoi quiconque entend ces paroles et les met en pratique sera comparé à un homme avisé, qui a bâti sa maison sur le roc. Et la pluie est tombée à torrents et les inondations sont venues et les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, mais elle ne s’est pas effondrée, car elle avait été fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles et ne les met pas en pratique sera comparé à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. Et la pluie est tombée à torrents et les inondations sont venues et les vents ont soufflé et ont frappé cette maison, et elle s’est écroulée ; c’était un grand effondrement.” (Mat. 7:24-27, MN). Il faut en déduire que le fondement sur lequel nous bâtissons devrait être notre première préoccupation. Il s’agit de notre obéissance à la Parole et à la volonté de Dieu, telles qu’elles sont révélées par son Fils. — Jean 17:3.

3. Qu’est-​ce qui manque à la plupart des gens qui se disent chrétiens et en quels termes Paul souligna-​t-​il cette carence et ses conséquences ?

³ Pour pouvoir poser un fondement sur le roc, c’est-à-dire sur les paroles de Jésus, il nous faut connaître ces paroles. Voilà ce qui manque à la plupart des hommes qui se disent chrétiens. Ils ne font même pas un effort pour les connaître, car ils n’éprouvent aucun désir sincère de connaître Dieu. Paul, apôtre zélé de Jésus, souligna ce point et montra quelles en sont les conséquences. Il écrivit : “Et comme ils n’ont pas trouvé bon de garder Dieu par une connaissance exacte, Dieu les a livrés à un état mental désapprouvé, pour faire les choses qui ne conviennent pas, étant remplis de toute injustice, de méchanceté, de convoitise, de malice, étant pleins d’envie, de meurtre, de dispute, de dispositions malveillantes, étant chuchoteurs, médisants (...). Bien qu’ils connaissent fort bien le juste décret de Dieu, qui dit que ceux qui pratiquent de telles choses méritent la mort, non seulement ils ne cessent de les faire, mais ils approuvent encore ceux qui les pratiquent.” (Rom. 1:28-32, MN). À l’heure actuelle, les hommes construisent sur le sable, sur les règles de conduite du présent monde qui périra certainement lorsque le courroux de Dieu se manifestera. “Mais selon ta dureté et ton cœur sans repentance, tu amasses pour toi du courroux au jour du courroux et de la révélation du juste jugement de Dieu. Et il rendra à chacun selon ses œuvres.” — Rom. 2:5, 6, MN.

MODELONS-​NOUS SUR L’ENSEIGNEMENT QUI EST SAIN

4. Outre un bon fondement, qu’est-​ce qui devrait nous préoccuper, et pour commencer, que convient-​il de faire ?

⁴ Il ne nous suffit pas de poser un bon fondement. Il convient aussi de nous préoccuper de l’édifice que nous bâtissons. “Selon la bonté imméritée de Dieu qui m’a été donnée, comme un sage chef des travaux, j’ai posé un fondement, mais quelqu’un d’autre bâtit dessus. Mais que chacun veille sans cesse à la manière dont il bâtit dessus. Car nul homme ne peut poser d’autre fondement que ce qui est posé, ce qui est Jésus-Christ. Or si quelqu’un édifie sur le fondement de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, des matériaux de bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun deviendra manifeste, car le jour la montrera, parce qu’elle sera révélée au moyen du feu ; et le feu lui-​même prouvera quelle sorte d’œuvre est celle de chacun.” (I Cor. 3:10-13, MN). Le Christ est notre fondement et ses paroles sont des paroles de vie ; mais pour que ce sain enseignement nous procure la vie, nous devons nous modeler sur lui et façonner notre vie en conséquence. Il ne suffit pas de reconnaître que la Parole de Dieu est véridique et de prendre rang dans l’organisation que Dieu a bâtie sur le Roc, Jésus-Christ (Rom. 2:13). Il nous faut, nous aussi, bâtir diligemment et conformer nos pensées et notre ligne de conduite au modèle que Dieu nous a fourni. “Et cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-​mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” — Rom. 12:2, MN.

5. Quelle est la préoccupation immédiate des témoins de Jéhovah, et quelle autre responsabilité leur incombe ?

⁵ Aujourd’hui, dans le monde entier, des milliers d’hommes commencent à comprendre la nécessité de se tourner vers