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Les missionnaires reçoivent de bons conseils lors de la remise des diplômesLa Tour de Garde 1965 | 15 juillet
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Nous sommes résolus à étendre ces bienfaits à beaucoup d’autres personnes.”
Après une pause, le programme du soir a commencé. Il y a eu tout d’abord l’étude hebdomadaire de La Tour de Garde. Ensuite, pendant près de trois heures, les étudiants ont présenté un programme très intéressant et profitable, qui comprenait entre autres de la musique folklorique des différents pays d’origine des étudiants, des paroles de gratitude pour la formation reçue, l’expression de leur appréciation pour celle-ci, la description de l’activité ministérielle à l’étranger et l’interprétation du rôle joué par certains personnages bibliques. À la fin de ce programme, tous les assistants se sont unis dans le chant d’un cantique, puis le président de la Société a terminé cette joyeuse journée par la prière.
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Sous une domination justeLa Tour de Garde 1965 | 15 juillet
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Sous une domination juste
TOUTE société doit être assujettie à une certaine forme de domination. Chacun des membres qui la composent ne peut être une loi en lui-même, sinon cela s’appellerait de l’anarchie et non pas une société. Il faut que, d’une part, il y ait des règles de conduite établies auxquelles tous se soumettent, et d’autre part, des membres à qui l’on a remis l’autorité de veiller à ce que tous comprennent et remplissent les exigences requises. Considérez sous ce rapport la société des témoins chrétiens de Jéhovah.
Toutes les congrégations des témoins dispersées dans le monde reconnaissent une autorité centrale, désignée sous le nom de collège central, et composée d’un certain nombre de chrétiens mûrs et plus âgés, entièrement voués à Dieu et aux intérêts de son Royaume sur la terre, et oints de son esprit. De son siège, le collège central fait parvenir à toutes les congrégations, non seulement les matières indispensables à une étude de la Bible dont le programme a été soigneusement établi, mais encore des conseils sur la façon la plus efficace de prêcher le message du Royaume dans le territoire attribué à chaque congrégation. — Mat. 24:45-47.
Dans chaque congrégation, les recommandations de certains hommes capables et compétents sont envoyées et soumises au collège central. Ce dernier les renvoie après les avoir approuvées, autorisant ainsi les hommes choisis à surveiller et à organiser les activités de la congrégation. Cette façon de faire ne suscite ni compétition égoïste ni lutte politique pour la conquête d’une position élevée. Les exigences bibliques que ces hommes doivent remplir sont clairement comprises et observées : “Les serviteurs ministériels doivent également être sérieux, non doubles dans leur langage, ni adonnés à beaucoup de vin, ni avides d’un gain déshonnête, gardant le saint secret de la foi avec une conscience pure (...). Que les serviteurs ministériels soient maris d’une seule femme, présidant d’une excellente manière sur leurs enfants et leur propre maison.” “Des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité ; établis-les sur eux comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix. Qu’ils jugent le peuple en tout temps.” (I Tim. 3:8, 9, 12, MN ; Ex. 18:21, 22). Les congrégations peuvent être composées de dix, cinquante ou cent personnes, voire davantage, et un ensemble de congrégations, formant ce qu’on appelle une circonscription, peut comprendre un millier ou plus de témoins.
Ces hommes désignés n’ont pas pour tâche de faire la loi ou d’exercer une autorité injustifiée sur les membres de la société, car il faut toujours garder présent à l’esprit le fait que chacun d’eux s’est proposé volontairement pour être témoin de Jéhovah. Leur responsabilité en tant que serviteurs consiste plutôt à aider de bon cœur et à tout moment, tous les membres qui auront besoin d’aide, afin qu’ils accomplissent fidèlement leur vœu de faire la volonté de Dieu. Quand des membres sont malades, se trouvent dans une gêne excessive ou subissent de dures épreuves et des persécutions à cause de leur foi, ces serviteurs s’efforcent de les visiter sans tarder pour les aider, les réconforter et les encourager à garder leur loyauté chrétienne en dépit des malheurs qui les accablent. Comme de bons bergers, ils s’intéressent vraiment à tout le troupeau ; ils ne considèrent pas que ce troupeau leur appartient, mais ils savent qu’il appartient à Dieu qui leur a confié ces brebis. — Actes 20:28 ; I Pierre 5:2, 3.
Ces surveillants pleins d’amour ont aussi la responsabilité de protéger la société des chrétiens contre toute infiltration d’hommes méchants ou d’œuvres mauvaises. C’est pourquoi la correction doit parfois être administrée avec fermeté, mais toujours avec amour. Dirigés par la Parole de Dieu, ces serviteurs sont exhortés à “reprendre ceux qui sont désordonnés, à parler d’une manière consolante aux âmes déprimées, à soutenir les faibles, à être longanimes envers tous. Veillez à ce que nul ne rende à personne le mal pour le mal, mais poursuivez toujours ce qui est bien entre vous et envers tous les autres”. (I Thess. 5:14, 15, MN.) Quand les circonstances l’exigeront, ils seront prêts aussi à reprendre “devant tous les assistants ceux qui pratiquent le péché, pour que les autres aussi aient de la crainte”. (I Tim. 5:20, MN.) La pureté chrétienne doit être préservée.
Cette administration juste crée un climat favorable à la production des fruits de l’esprit de Dieu parmi tous les membres de la société. L’apôtre Paul dit : “Le fruit de l’esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi.” (Gal. 5:22, 23, MN). Ces qualités, abondant parmi les membres de cette société, contribuent à accroître la productivité dans l’œuvre de prédication du Royaume d’une façon si merveilleuse que les gens du dehors le remarquent et s’en étonnent.
Toutefois, le mérite de cette administration juste et bienfaisante, qui s’exerce au sein de la société des témoins chrétiens de Jéhovah sur toute la terre, ne doit pas être attribué à un ou à plusieurs hommes. C’est Dieu seul qui, il y a longtemps, a pris des dispositions pour établir cette administration, et qui a poussé son prophète à écrire pour notre bien : “Alors le roi régnera selon la justice, et les princes gouverneront avec droiture. Chacun sera comme un abri contre le vent, et un refuge contre la tempête, comme des courants d’eau dans un lieu desséché, comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée.” (És. 32:1, 2). Qui est ce roi ? C’est celui qui fut prédestiné, celui qu’on “appellera Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix. À l’accroissement de son empire, et à la paix, il n’y aura pas de fin”. (És. 9:6, 7, Da.) Ce n’est nul autre que Jésus-Christ glorifié dans le ciel, celui que Dieu a choisi pour roi de toute la terre.
La chronologie biblique indique que l’année 1914 a marqué le temps où Jésus-Christ, revêtu d’autorité par son Père céleste, a commencé à exercer la domination de son Royaume. De son trône céleste, ce juste et puissant Souverain dirige la société des témoins chrétiens ; il nous est donc possible de comprendre pourquoi les princes, ou chefs, ou serviteurs nommés au sein de l’organisation, sont comme des refuges, des courants d’eau pour tous les membres qui s’efforcent de servir Dieu au sein d’un système de choses hostile et stérile. D’année en année, ils ont été aidés à mieux discerner la volonté de Dieu à l’égard de son peuple sur la terre, et les membres de cette société, sous cette domination juste, n’ont jamais hésité à aller de l’avant et à opérer les changements nécessaires qui devaient les amener à se conformer de façon plus étroite aux desseins de Dieu. Ils forment une société heureuse, qui a un but nettement déterminé, et ils sont reconnaissants à Jéhovah de les avoir placés sous la direction d’un Souverain juste qui dirige l’organisation dans l’intérêt de tous, et sous la direction positive duquel ils accomplissent un travail qui leur procure satisfaction et bienfaits.
Comme il est merveilleux de pouvoir prier avec confiance comme le fit le psalmiste : “Que la faveur de Jéhovah, notre Dieu, soit sur nous ; affermis pour nous l’ouvrage de nos mains ; oui, affermis l’ouvrage de nos mains !” (Ps. 90:17, AC). Est-il étonnant que les Écritures nous représentent les membres de cette société assujettie à cette domination juste, poussant ces cris de joie : “À celui qui est assis sur le trône [Jéhovah Dieu] et à l’Agneau [Jésus-Christ] soient la bénédiction et l’honneur, et la gloire, et la puissance aux siècles des siècles.” (Rév. 5:13). Une vie entièrement nouvelle s’est ouverte devant eux.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1965 | 15 juillet
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Questions de lecteurs
● Est-il convenable de la part d’un chrétien de faire des tours de prestidigitation dans le seul but de se distraire ?
Il peut arriver que, pour se distraire, une personne fasse des tours qui n’ont rien de commun avec la magie ou le démonisme, peut-être de simples tours de prestidigitation ou des truquages pour créer des illusions. Si ces tours ont simplement pour but de montrer combien on peut être adroit de ses mains, et que la personne qui les fait ne cherche pas à faire croire qu’elle les fait par magie, alors rien ne s’oppose à ce genre de divertissement. Toutefois, avant de se livrer à ces exercices, le chrétien devrait considérer attentivement cette question. On pourrait commencer par faire de simples tours puis être amené, sciemment ou non, à en faire d’autres ayant l’apparence de tours de magie. Par supercherie, on pourrait reproduire de véritables tours de magie accomplis par des démons, tels la lévitation, le déplacement mystérieux d’objets, les matérialisations d’ectoplasme, etc. Par ces pratiques, on s’engagerait dans des activités auxquelles participent les forces spirituelles mauvaises, car on ferait par jeu ce que les démons font réellement.
Pour montrer le danger qu’il y a à faire par jeu ce que l’on peut confondre avec une activité des démons, voici ce qui est arrivé à une femme de Londres, tel que nous le rapporte Nandor Fodor dans le livre The Haunted Mind. Cette femme, attirée par la magie et l’hypnotisme, possédait toute une collection d’ouvrages traitant des arts magiques. Voici les faits :
“Un jeune garçon, qui était un excellent sujet hypnotique, séjournait chez moi. J’ai tracé un cercle magique, j’ai placé le garçon au centre puis je l’ai plongé dans un sommeil hypnotique. Ensuite, je lui ai demandé de faire monter le Diable ! Le garçon, se tordant de douleur, s’est mis à crier. Il était effrayé (...). Il ne s’est rien passé au cours des cinq premières séances hypnotiques. Mais pendant la sixième, il s’est produit un fait qui m’a rendue folle de terreur. Au centre du cercle magique, une lumière est apparue. Entourés d’une brume lumineuse, deux yeux, gros comme des œufs, me regardaient, et l’expression de ce regard effrayant et pénétrant était horrible à voir. D’une voix rauque, j’ai demandé qui était là. Le garçon m’a répondu d’une voix toute changée : ‘Le Malin que vous avez fait monter vous parle.’ (...) Mon épouvante était si grande que je me suis mise à crier : “Allez-vous-en ! Ne revenez jamais ! Je ne vous le permets pas, je ne veux pas de vous !” La lumière a disparu en même temps qu’il se faisait un bruit impétueux, et tout est redevenu normal. Mais j’étais blanche comme un linge, et pendant plusieurs jours, j’ai eu l’impression que toutes mes forces m’avaient abandonnée. Le jeune garçon éprouvait
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