-
Et moi, que puis-je faire ?La Tour de Garde 1969 | 1er novembre
-
-
une grande partie du territoire n’est visitée qu’une seule fois par an. Une aide est absolument nécessaire si l’on veut qu’une grande attention soit accordée aux graines de vérité qui ont été semées, afin de produire de nouveaux chanteurs à la louange de Dieu.
RÉPONSE À VOTRE QUESTION
Vous avez donc quelque chose à faire si vous êtes de bonne volonté et prêt à vous passer des choses non essentielles, et que vous ayez réellement le désir de remplir votre vie par un travail satisfaisant que Dieu n’oubliera jamais (Héb. 6:10). Il n’est peut-être pas nécessaire que vous quittiez votre pays si la proclamation du Royaume demande à être intensifiée dans certaines de ses régions. En suivant les conseils de la filiale de la Société dans votre pays, vous pourriez vous déplacer dans un de ces endroits et exercer un travail profane à mi-temps qui vous permettrait de persévérer dans un ministère productif.
Il se peut même qu’à proximité de chez vous, il y ait un besoin urgent d’ouvriers en vue d’une plus grande activité dans l’œuvre de prédication. Dans ce cas, votre entrée dans les rangs des représentants à plein temps de la Société vous permettrait de vous consacrer davantage au ministère. Votre employeur accepterait peut-être de vous garder pour travailler à mi-temps, ce qui vous permettrait d’utiliser le reste de votre temps au ministère vital du Royaume. Sinon, vous pourriez envisager de quitter votre emploi ou même d’en changer, afin de mettre le Royaume et ses intérêts à la première place dans votre vie.
Toutefois, si vous avez la possibilité de vous rendre dans un autre pays, vous pouvez écrire au bureau du président de la Watch Tower Bible and Tract Society, 124 Columbia Heights, Brooklyn, New York 11201, pour obtenir de plus amples renseignements à ce sujet. En outre, il serait utile que vous écriviez à la filiale de la Société du pays où vous aimeriez vous rendre. Envoyez votre correspondance à la Société Watch Tower, à l’adresse appropriée qui figure à la dernière page de l’Annuaire des témoins de Jéhovah (angl.) pour 1968.
Si vous exposez votre cas à la filiale et lui donnez les renseignements exacts concernant votre santé, vos ressources pécuniaires, vos projets et votre connaissance de la langue du pays, vos frères chrétiens de ce pays seront à même de voir ce qui vous convient le mieux et de vous faire connaître les possibilités qui s’offrent à vous. Évidemment, vous devez garder présent à l’esprit que la Société ne peut s’engager pour vous. Toutefois, elle vous apportera une coopération sans réserve dans certains domaines, par exemple, en vous mettant en relations avec les témoins de l’endroit, et en vous faisant connaître les différents métiers qu’on peut exercer ainsi que les exigences auxquelles doivent satisfaire tous les étrangers qui veulent entrer dans le pays.
AUTRES REMARQUES
En attendant, vous pourriez vous procurer un livre de grammaire élémentaire de la langue du pays où vous vous proposez de vous rendre. Si vous avez déjà étudié une langue étrangère, vous aurez l’avantage de savoir comment vous y prendre. Peut-être pourrez-vous demander l’aide de quelqu’un qui connaît déjà cette langue. Il serait utile que vous suiviez, si cela est possible, les cours du soir destinés à l’étude de cette langue, mais sans que cela nuise à votre ministère.
Bien entendu, vous devez vous attendre à rencontrer certaines difficultés au fur et à mesure que vous ferez les pas nécessaires pour mener une vie plus utile au service du Royaume. Le “dieu de ce système de choses”, n’en doutez pas, cherchera à vous détourner du but que vous vous êtes fixé (II Cor. 4:4). Soyez persévérant. N’oubliez pas que la volonté de Dieu est que “dans toutes les nations, la bonne nouvelle doit être prêchée d’abord”. (Marc 13:10.) Il bénira certainement les efforts persévérants que vous ferez pour augmenter votre participation à ce service désintéressé.
En définitive, à la question : Que puis-je faire ?, pouvez-vous imaginer une meilleure réponse que celle que nous lisons à la page 59 de l’Annuaire des témoins de Jéhovah (angl.) pour 1968 :
“Étant donné la merveilleuse expansion à laquelle nous assistons en ce moment dans les pays étrangers et le besoin urgent d’un plus grand nombre d’ouvriers dans l’œuvre consistant à faire des disciples, chaque témoin de Jéhovah, ayant la santé et la liberté nécessaires pour entreprendre le service missionnaire, devrait réfléchir très sérieusement aux paroles suivantes : ‘Me voici, envoie-moi.’ La plus belle des carrières qui puisse s’offrir à un chrétien est celle qui consiste à servir Jéhovah à plein temps. Le service missionnaire, en particulier, est un privilège qui, s’il est saisi avec zèle pendant la période qui nous sépare d’Harmaguédon, assurera un immense bonheur dans les siècles à venir. Songez à la joie de connaître, dans l’ordre nouveau de Dieu, l’agréable compagnie de ceux que vous aidez actuellement à échapper à la destruction du présent système de choses.”
Même si vous ne remplissez pas les conditions requises pour aller à Galaad et recevoir une formation de missionnaire, votre maturité et vos années d’expérience en tant que ministre du Royaume vous ont peut-être équipé de telle sorte que vous êtes à même de vous acquitter de toute responsabilité qui pourrait vous être confiée dans un territoire où le besoin de prêcher le Royaume est urgent. À la question : Que puis-je faire ?, pourquoi ne pas répondre par une action positive ?
-
-
L’atmosphère chrétienne du BéthelLa Tour de Garde 1969 | 1er novembre
-
-
L’atmosphère chrétienne du Béthel
DERNIÈREMENT, un couple vivant au Béthel, au siège de la Société Watch Tower à Brooklyn, eut des invités à dîner. Peu de temps après, il reçut de ces derniers une lettre de remerciement dans laquelle ils exprimaient l’impression profonde que l’atmosphère chrétienne du Béthel avait faite sur eux.
“Chers M. et Mme G...,
“Il est difficile de trouver les mots qu’il faudrait pour exprimer nos remerciements et notre gratitude pour les moments que nous avons passés en votre compagnie mercredi dernier. Nous nous flattions d’être des gens réfléchis, dotés de la faculté de résoudre, non seulement nos problèmes, mais encore ceux du monde si l’occasion nous en était donnée.
“Toutefois, mercredi, notre suffisance a reçu un coup. Toutes les idées que nous nous étions faites sur la religion, l’amour du prochain, la politique, le travail, les Nations unies et l’avenir de l’humanité se sont effondrées. Au siège des témoins de Jéhovah, nous avons eu le privilège de voir une religion en pleine action et ce qui pourrait bien être la solution aux problèmes de l’humanité.
“Au cours d’une journée normale de travail, nous nous sommes assis pour déjeuner en compagnie de près de six cents témoins [dans l’une des grandes salles à manger du Béthel] ; chacune de ces personnes avait une tenue excellente, était polie envers son voisin, parlait doucement, était en paix avec soi-même et reconnaissante à Dieu de son pain quotidien. Le rassemblement de six cents personnes de tous âges, de toutes couleurs et de divers niveaux intellectuels, en un tout autre lieu et dans des circonstances différentes formerait un ensemble caractérisé par la confusion, le tumulte, les clans, les conflits d’opinions et, à tout le moins, par une querelle d’ivrognes. Rien que le maintien de l’ordre au sein d’une telle réunion exigerait l’intervention de Jéhovah. Or, mercredi, ce fut exactement le contraire qui se passa : la foi en Jéhovah changeait les choses du tout au tout. Peut-être est-ce là la solution aux problèmes de l’avenir ?
“Ce que nous avons vu a fait sur nous trois une profonde impression, et bien que quelques jours se soient déjà écoulés depuis, nous gardons présent à l’esprit ce que nous avons vu, entendu et ressenti. Jusqu’à présent la religion était pour nous une chose dont on ne s’occupe que le samedi ou le dimanche, ou lors d’une naissance ou d’un enterrement. Elle ne faisait pas partie de notre vie de tous les jours. Après toutes les années que nous avons passées à l’école et à nourrir des pensées personnelles, se pourrait-il que nous soyons complètement dans l’erreur ? Une telle perspective n’est pas très encourageante, mais s’il s’avère qu’elle est vraie, il faudra se rendre à l’évidence, car on ne peut rien contre la logique (...).
“Nous désirons vous remercier du privilège que nous avons eu de vous rendre visite et de voir une religion en pleine action.
Sincèrement à vous, [Signature]”
-