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Gardons chaste et pure l’organisation des serviteurs publicsLa Tour de Garde 1965 | 1er mars
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pas plus qu’ils ne le feraient à leurs sœurs charnelles. Commettre la fornication avec l’une de ces jeunes femmes dans la congrégation, serait tout aussi abominable que d’avoir des rapports incestueux avec une sœur charnelle.
34, 35. a) Qui avait également besoin de recevoir des conseils d’ordre moral, et dans quel dessein Paul les conseilla-t-il ? b) À cet effet, comment les femmes âgées doivent-elles aider les jeunes femmes ?
34 D’autre part, les femmes au sein de la congrégation chrétienne avaient, elles aussi, besoin de recevoir des conseils d’ordre moral. Écrivant à un autre compagnon de mission nommé Tite, Paul déclara : “Que les femmes âgées soient respectueuses dans leur conduite, non calomniatrices, ni asservies à beaucoup de vin, enseignant ce qui est bien ; qu’elles rappellent à la raison les jeunes femmes, leur disant d’aimer leurs maris, d’aimer leurs enfants, d’être d’esprit pondéré, chastes, (...) afin qu’on ne parle pas en mal de la parole de Dieu.” — Tite 2:3-5, MN.
35 Par quel moyen les femmes âgées rappelleront-elles à la raison les jeunes femmes, afin que celles-ci aiment leurs propres maris et non ceux des autres et qu’elles soient chastes dans leurs rapports avec l’autre sexe ? Les femmes âgées doivent donner un exemple de chasteté. La chasteté des femmes au sein de la société du monde nouveau peut aider d’autres personnes à adopter une ligne de conduite chrétienne.
36. En quels termes l’apôtre Pierre souligna-t-il ce fait en écrivant aux épouses chrétiennes, et comment celles-ci peuvent-elles honorer la Parole de Dieu ?
36 Dans ses vieux jours, l’apôtre Pierre souligna ce fait en écrivant ce qui suit aux épouses chrétiennes : “Vous, femmes, soyez soumises à vos maris, afin que, s’il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, ayant été témoins oculaires de votre conduite chaste avec profond respect.” (I Pierre 3:1, 2, MN). Plus la corruption règne en dehors de la congrégation et du foyer de la fidèle épouse chrétienne, et plus sa chasteté tranchera et produira un bon effet. Sa conduite fera honneur à la Parole de Dieu.
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Comment l’organisation doit considérer la chastetéLa Tour de Garde 1965 | 1er mars
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Comment l’organisation doit considérer la chasteté
1, 2. a) Comment faut-il considérer l’instinct sexuel humain, et pourquoi ? b) En quels termes l’origine et le but de l’instinct sexuel sont-ils exposés dans Genèse 1:27, 28 ?
LA CHASTETÉ concerne les questions sexuelles. Selon la sainte Parole de Dieu, le sexe est une chose sacrée. Il n’est pas le produit d’une évolution aveugle, inintelligente, amorale et accidentelle qui progresse vers une fin intéressée. Les différences sexuelles chez l’homme et dans les animaux terrestres, les poissons, les oiseaux, les insectes et les plantes, viennent de Dieu. Dieu est-il immoral parce qu’il créa le sexe ? Certainement pas ! Dieu n’est pas responsable de l’actuelle vague d’obsession sexuelle qui déferle dans le monde et qui laisse derrière elle toutes sortes de maladies honteuses. Il créa le sexe dans un dessein miraculeux, celui de la propagation de la vie terrestre sous toutes ses formes, y compris la vie humaine. Le premier chapitre de la sainte Bible nous explique, dans un langage très simple, l’origine et le but de l’instinct sexuel chez l’homme. Les versets vingt-sept et vingt-huit du premier chapitre de la Genèse (le livre qui se trouve tout au début de la Bible) sont ainsi conçus (AC) :
2 “Et Dieu créa l’homme à son image ; il l’a créé à l’image de Dieu, il les a créés mâle et femelle. Et Dieu les bénit, et il leur dit : ‘Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre.’”
3. En conséquence, à quoi les organes génitaux devraient-ils servir, et pourquoi doivent-ils être considérés comme sacrés ?
3 Les organes génitaux mâle et femelle devaient servir ensemble à l’accomplissement de ce commandement divin. Ainsi, les organes sexuels ne doivent pas être considérés comme des jouets, des objets dont on se sert pour s’amuser, car un tel usage n’est pas conforme au dessein divin. Nous en servir pour nous divertir, est nuisible non seulement à ces organes mais à toute notre personne. Bien loin d’être des jouets, les organes de la reproduction ont été créés dans un dessein très sérieux. C’est pourquoi les parties génitales mâles et femelles doivent être considérées comme sacrées. Elles concernent la vie, surtout la vie d’une nouvelle génération d’humains.
4. Doit-on tenir pour sacrée la vie de la génération future, et comment peut-on violer le sixième des Dix Commandements par son comportement sexuel ?
4 La vie elle-même n’est-elle pas un don de Dieu et, dès lors, n’est-elle pas sacrée ? La vie de chaque créature humaine qui est actuellement en vie, doit être tenue pour sacrée. N’en est-il pas de même de celle de la génération future ? Assurément. N’oubliez pas les sixième et septième des Dix Commandements que Dieu communiqua à la nation d’Israël par la bouche de son prophète Moïse : “Tu ne dois pas assassiner. Tu ne dois pas commettre d’adultère.” (Ex. 20:13, 14, NW). Désirez-vous assassiner ou estropier la nouvelle génération, les nouveau-nés, les enfants ? Cela peut arriver si vous jouez avec les organes sexuels ou les employez contrairement aux desseins et à la loi de Dieu, c’est-à-dire d’une manière immorale qui cause des maladies honteuses, de terribles maladies qui peuvent tuer la progéniture humaine.
5, 6. a) Comment doit-on considérer le germe de vie que Dieu a implanté dans l’homme et la femme, ainsi que la vie d’un fœtus dans le sein d’une femme ? b) Comment ce fait est-il confirmé dans la loi divine consignée dans Exode 21:22-25 ?
5 La vie, qui est un don de Dieu, est sacrée. Il s’ensuit de là que le germe de vie que Dieu implanta dans l’homme et la femme, est sacré, lui aussi, et doit servir à l’accomplissement du noble dessein divin. Voilà pourquoi, dès qu’un nouvel individu commençait à prendre forme dans le sein d’une Juive, sa vie était considérée comme sacrée. Quiconque provoquait la fin de cette vie devait être puni de mort. D’après les lois de Dieu transmises par Moïse, le fœtus dans le sein d’une femme était une vie qui avait le droit de naître.
6 Après avoir énoncé les Dix Commandements, Dieu fit écrire cette loi dans le chapitre suivant : “Lorsque des hommes se battent, et qu’ils heurtent une femme enceinte, s’ils la font accoucher, sans autre accident, le coupable sera passible d’une amende que lui imposera le mari de la femme, et qu’il paiera selon la décision des juges. Mais s’il y a un accident, tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure.” (Ex. 21:22-25, AC). En l’occurrence, il fallait donner vie pour vie.
7. a) Conformément à ce principe, comment certains Orientaux comptent-ils l’âge de leurs enfants ? b) Comment faut-il considérer l’embryon humain, aussi que constitue sa destruction ?
7 En accord avec ce qui précède, certains Orientaux — tels que les Coréens — comptent l’âge de leurs enfants à partir de la conception et non depuis le jour de leur naissance. Tout cela souligne le fait que l’embryon humain est une créature vivante et, par suite, qu’on ne doit le détruire à aucun stade de son développement. À propos de l’embryon viable, le Dr J.-B. Glenn écrit ce qui suit dans son livre The Bible and Modern Medicine (édition
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